Samsung avait annoncé en juillet 2011 qu'il ne communiquerait plus sur les volumes de ventes de ses smartphones et tablettes. « Alors que la concurrence s'intensifie, il y a une augmentation des risques pour que cette information nuise à notre activité », avait donné comme explication Robert Yi, le cadre de l'entreprise en charge des relations avec les investisseurs. Néanmoins, le constructeur ne se prive pas de communiquer quelques chiffres — sans que l'on sache trop s'il s'agit d'unités envoyées aux distributeurs ou de ventes aux clients finaux — quand le succès est au rendez-vous (lire : Et de 30 millions pour le Galaxy S III et Le Galaxy Note II dépasse les 5 millions de ventes).
La juge a décidé de briser le secret entourant ces chiffres de ventes, tout comme elle l'avait fait en octobre pour certains documents d'Apple, car elle estime qu'il n'y a pas de « motif impérieux » pour les garder confidentiels. D'autres décisions, comme le montant des dommages qui pourrait être revu à la hausse ou à la baisse, sont attendues dans les prochains jours.