La WWDC affiche (déjà) complet

Anthony Nelzin-Santos |
10 heures : c'est le temps qu'il aura fallu pour qu'Apple écoule l'intégralité des places disponibles à la WWDC, la conférence pour les développeurs iOS et Mac OS (1 199 € le ticket d'entrée). Il avait fallu une bonne semaine pour écouler les 5 000 places de l'édition 2010, un mois en 2009.



Ce délai très court est à la fois une excellente et une très mauvaise nouvelle : s'il révèle l'indéniable engouement généré par Apple et l'ampleur de la communauté de développeurs qui s'est formée autour d'iOS, il montre aussi que la WWDC est aujourd'hui trop petite pour le statut d'Apple. Microsoft limite désormais le nombre de participants à sa PDC (Professional Developer Conference), mais les « petits » Microsoft TechDays drainent 17 000 personnes (en France), la Game Developers Conference qui se tient aussi au Moscone Center réuni 15 000 personnes, alors que la JavaOne/OpenWorld d'Oracle atteint les 40 000 participants.

Apple ne donne qu'une seule WWDC par an depuis 1983 (en mai jusqu'en 2002, en juin depuis sauf en 2006) : alors même qu'Apple en a fait l'événement central de son calendrier en ayant abandonné tous les salons indépendants et qu'elle est le théâtre d'annonces majeures (Mac OS X, iOS, matériel…), il semble qu'on atteigne aujourd'hui le trop-plein. Est-il temps de considérablement agrandir la WWDC ? De la couper en deux, Mac d'une part, iOS de l'autre ? De tenir plusieurs WWDC par an ?
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