Navigateurs : IE continue sa reprise

Anthony Nelzin-Santos |
Après être passé sous les 60 % de parts d'usage en avril dernier, Internet Explorer avait repris des couleurs, à la faveur d'une campagne de publicité agressive pour IE8. La tendance se confirme : Internet Explorer a repris 0,42 point de parts d'usage globales, pour s'établir à 60,74 % selon les dernières statistiques de Net Applications.



C'est le deuxième mois de suite qu'Internet Explorer regagne des parts d'usage, une tendance un peu plus forte aux États-Unis qu'ailleurs, et qui permet à IE8 d'être le navigateur le plus utilisé dans le monde, avec 26,87 % de parts d'usage (+ 0,98), alors qu'IE6 est toujours deuxième (16,97 %) et IE7 quatrième (11,43 %).

Firefox 3.6 est sur le podium avec 16,15 % de parts d'usage, mais le navigateur libre perd des parts pour le troisième mois consécutif : il est en (fort) recul de 0,9 point à 22,91 %. Là encore, la chute n'est pas générale : en Europe, Firefox est en forte progression (lire : Fin de règne pour Internet Explorer ? ).



Pour la première fois, Chrome enregistre une (très) légère baisse d'usage (-0,08 % à 7,16 %), alors que Safari gagne 0,24 point à 5,09 %, certainement à la faveur du lancement de Safari 5 qui supporte enfin les extensions. Opera continue sa légère croissance (+ 0,18 point, 2,45 %).

Microsoft a vendu 175 millions de licences de Windows 7, et ça se voit : la dernière version de Windows a enfin passé Vista en termes de connexion à Internet (14,46 % contre 14,34 %). Windows XP reste cependant l'OS le plus utilisé, avec une part d'usage correspondant au double des parts combinées de Vista et de 7, à 61,87 %. Au global, Windows perd pourtant 0,14 point (91,32 % des connexions au Web), Mac OS X perdant aussi du terrain (5,06 % contre 5,16 le mois dernier).



Cela peut s'expliquer par la progression des OS mobiles : les mobiles utilisant un navigateur Java (le plus souvent Opera Mini) continuent à jouer au yo-yo, mais ont atteint au mois de juillet 0,78 % de parts d'usage (+ 0,13 point).



L'iPhone a repris sa progression, atteignant 0,70 % des connexions au Web, après deux mois de stabilisation. Cette reprise correspond à un cycle annuel de ralentissement avec un nouveau modèle, puis de forte progression pendant les trois à six mois qui suivent (et autour de Noël). La progression de l'iPhone a été deux fois supérieure à celle d'Android : la sortie du Droid X à la mi-juillet n'a qu'un impact limité sur les chiffres d'Android, et la forte croissance des ventes d'Android se fait aussi auprès d'un public qui surfe un peu moins, mais utilise plus les fonctions SMS, messagerie instantanée et réseaux sociaux.
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