Lorsque Steve Jobs a annoncé son retrait pour se soigner, il a confié les opérateurs d'Apple au jour le jour à Tim Cook, qui du coup s'est fait un nom auprès du grand public. Ces dernières années, le bras droit de Steve Jobs a pris de plus en plus d'importance dans l'organigramme d'Apple, au point qu'il est considéré comme son successeur naturel.



Interrogé par le Wall Street Journal à ce sujet, Gene Munster, l'analyste de Piper Jaffray, estime qu'en ce moment Apple a plus à perdre en voyant partir Tim Cook que Steve Jobs. En attendant, il n'a pas fallu que Tim Cook se fasse un nom auprès du grand public pour que son profil intéresse de grandes entreprises. Ces deux dernières années, Dell et Motorola ont essayé de l'enrôler, sans succès. Mais plutôt que d'aller faire carrière ailleurs, la plupart des observateurs pensent qu'il sera amené à prendre encore plus de responsabilités au sein d'Apple dans les mois à venir.

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