Faut pas croire tout ce que la pub raconte

Vincent Absous |
Il y a quelques jours, l'A.S.A., l'équivalent britannique de notre Bureau de Vérification de la Publicité, retoquait une publicité pour l'iPhone (lire "Une pub iPhone recalée en Grande-Bretagne"). L'agence considérait qu'Apple ne s'y montrait pas honnête autant qu'elle l'aurait dû : l'iPhone en action dans le film était bien plus rapide que dans la réalité. À la fin de l'été, une action collective était intentée contre Apple et son partenaire américain AT&T (lire "Première plainte américaine contre l'iPhone 3G") : la vitesse promise par Apple dans ses publicités n'était pas au rendez-vous dans la réalité. William Gillis déposait plainte auprès du tribunal de San Diego pour les mêmes motifs.

C'est dans cette affaire qu'Apple a été amenée à se défendre. Dans un document de neuf pages, la Pomme, par l'intermédiaire de ses avocats, explique, plus ou moins, qu'il ne faut pas croire tout ce que la publicité raconte. Aucune personne raisonnable, affirment les avocats, ne pourrait réellement s'estimer lésée.

Ce n'est pourtant pas la première fois que William Gillis attaque Apple. En 2005, il avait déjà déposé plainte contre la société, affirmant que celle-ci trompait son monde sur la taille réelle des disques durs intégrés aux PowerBook G4. Apple avait fini par lui offrir un iPod et avait versé 7 500 $ à son avocat, le même qu'aujourd'hui, pour couvrir les frais engagés.
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