Postbox 4 revient dans la course contre Mail

Florian Innocente |

Une interface proche de Mail et plusieurs petites ou grosses fonctions en plus, la quatrième version de Postbox est arrivée sur OS X [démo en VF : 27,1 Mo]. Ce logiciel vendu 15 € est toujours construit sur le Thunderbird de Mozilla mais avec un assortiment de fonctions qui lui sont propres. Il s'adresse à un public qui veut un logiciel un peu plus sophistiqué que celui d'Apple, en sachant qu'il existe à l'identique sur Windows.

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L'interface a perdu ses couleurs et elle colle de près celle de Mail avec des icônes plus en accord avec le style de Yosemite. Il y a trop de petits changements ou améliorations dans cette version pour les citer tous mais on peut en mentionner les plus significatives.

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En plus de Dropbox, l'éditeur a décidé de prendre en charge OneDrive et Box pour les pièces-jointes. En glissant un fichier depuis le dossier de ces espaces de stockage, un lien de téléchargement est inséré dans votre courrier. La fonction passe par une extension à installer au préalable puis à activer dans les préférences "Pièces jointes" de l'application.

La "Quick Bar", que l'on appelle avec le raccourci clavier Cmd + L dans un message en train d'être rédigé, permet de glisser rapidement des contenus déjà utilisés précédemment ou des bouts de textes récurrents que l'on a préalablement enregistrés. Ce peut être l'objet d'un courrier, une réponse type ou une signature particulière.

Si vous êtes de ceux qui comptent leur temps et veulent s'imposer une discipline dans la rédaction de leur mail, il y a un nouvel indicateur en bas des messages. On a le choix entre un chronomètre et un compteur de signes ou de mots qui vont passer en rouge lorsque vous avez dépassé une limite choisie.

À droite un volet pour accéder rapidements à des contacts, pièces-jointes et photos récents et en dessous du courrier les compteurs de signe et de tempsCliquer pour agrandir

Toujours pour optimiser son temps, la fenêtre de rédaction d'un message peut afficher un volet latéral dans lequel sont listés les noms des contacts récents que l'on pourra ensuite glisser rapidement dans les champs des destinataires. Plus pointue, l'intégration d'un éditeur de code HTML pour rédiger des courriers ainsi formatés.

Il y a plusieurs améliorations ensuite à différents endroits du logiciel. Postbox demande un peu de temps pour être convenablement maîtrisé car il recèle beaucoup de bonne petites idées. Il y a par exemple une barre d'onglets comme dans le Finder, un champ de réponse rapide qui s'affiche sous un mail reçu lorsqu'on ne veut pas ouvrir une fenêtre complète.

Citons aussi les mails qui peuvent servir de rappels et qui s'affichent tout en haut de votre boite d'arrivée. Il y a aussi cette vue qui présente uniquement les pièces-jointes reçues au fil du temps, lorsqu'on a besoin d'en retrouver une en particulier et son mail dans le même mouvement.

Ou encore le panneau de Focus pane qui rassemble des dossiers intelligents, prêts à l'emploi, pour trier ses mail (ceux reçus aujourd'hui, ceux auxquels on n'a pas répondu, les courriers d'untel ou d'untel).

Une vue avec seulement les pièces-jointes reçues et les mails associés
Le panneau de Focus avec ses dossiers intelligents

Une licence de Postbox vaut autant pour la version OS X que la Windows. Si l'on a acheté Postbox 3.x à compter du 20 novembre, la mise à jour est gratuite. La traduction est quasi complète en français mais il reste ici ou là de petits textes toujours en anglais.

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