Le patron d'OpenAI ne veut plus quitter l'Europe

Mickaël Bazoge |

Le patron d'OpenAI, Sam Altman, a fait le tour des capitales européennes la semaine dernière pour donner son point de vue sur la régulation en cours de discussion sur l'intelligence artificielle. Un sujet complexe qui lui a fait faire un 180 degrés spectaculaire : mercredi il affirmait que si l'entreprise ne parvenait pas à respecter les règles de l'AI Act, alors « nous cesserons d'opérer » sur le vieux continent. Les Européens seront-ils privés de ChatGPT et de l'intégration de GPT-4 dans tous les services en ligne ?

Image : ChatGPT/MacGeneration

Fort heureusement, 48 heures plus tard le même Altman affirme sur Twitter qu'après une semaine « très productive » de conversations en Europe, il n'avait pas en projet de partir. Un des dispositifs inscrits dans l'AI Act européen est d'exiger des grands modèles de langage qu'ils fassent la transparence sur les données utilisées pour générer leurs contenus. Pour ChatGPT, cela pourrait être la liste des sites web et des articles en ligne qui ont servi de base à une réponse.

Le texte européen doit encore être discuté entre les États membres et la Commission européenne, et si une décision est prise ce ne sera pas avant l'année prochaine. Par conséquent, des ajustements sont toujours possibles.

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