Boire ou conduire, il faut choisir même avec l’Autopilot

Mickaël Bazoge |

Le futur de l’automobile, c’est peut-être la conduite autonome mais en attendant d’atteindre le niveau 5 synonyme d’autonomie complète sans l’aide du conducteur, la prudence reste de mise… tout comme la sobriété. Aux Pays-Bas, la maréchaussée a arrêté un automobiliste endormi au volant de sa Model X. Les policiers arrivés à hauteur de l’automobiliste lui ont bien demandé de s’arrêter, mais l’homme de 50 ans n’a pas réagi tandis que la voiture traçait sa route en pilotage automatique.

Le conducteur endormi flashé par les pandores néerlandais.

Ce n’est qu’après avoir fait sonner leur sirène que les brigadiers sont parvenus à leur fin, c’est à dire réveiller le conducteur. Après un test d’alcoolémie, il s’est avéré que l’automobiliste avait dépassé la limite permise. Il s’est fait retirer son permis. Ce n’est pas la première fois que cette situation arrive ; ces derniers mois, des histoires semblables impliquant des conducteurs visiblement pas en possession de toutes leurs facultés ont subi des contrôles aux États-Unis. Sous l’emprise de l’alcool, ils avaient activé l’Autopilot de leur Tesla et piqué un petit roupillon dans la foulée.

Sur son site, Tesla prévient les automobilistes que « les fonctionnalités actuelles de l'Autopilot exigent une surveillance active de la part du conducteur et ne rendent pas le véhicule autonome ». La fonction de pilotage automatique des véhicules du constructeur n’exonère en aucun cas le conducteur de tenir le volant ; des alertes se font d’ailleurs entendre quand ce n’est pas le cas.

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