Donald Trump regroupe les huiles de la high-tech pour moderniser l'administration US

Mickaël Bazoge |

À partir du mois de juin, Tim Cook et plusieurs grands patrons de l’industrie high tech pourront donner leur avis sur les améliorations — notamment numériques — à apporter pour réformer la bureaucratie américaine. Le tout se déroule sous l’égide de Jared Kushner, le gendre de Donald Trump à qui il a aussi été confié une autre mission impossible, celle de faire la paix au moyen-orient…

En mars, Kushner prenait la tête de l’Office of American Innovation, officiellement appelé American Technology Council qui, au jour le jour, est géré par Chris Liddell le directeur des initiatives stratégiques à la Maison Blanche (c’est un ancien directeur financier de Microsoft et de General Motors).

Les dépenses de l’administration en matière d’informatique sont absolument énormes : plus de 80 milliards de dollars l’an passé, sans inclure les besoins du Département de la Défense ni ceux de 58 agences dont la CIA. Cette somme s’est contractée de 7,3 milliards depuis 2010, mais Donald Trump veut aller plus loin quitte à laisser certaines prérogatives au secteur privé.

Le président américain a signé le 28 avril dernier un ordre exécutif qui a été rendu public seulement aujourd’hui, et qui lance effectivement les travaux de ce “conseil des technologies”. Cet organisme vise à « transférer et moderniser » les systèmes informatiques gouvernementaux. Des rencontres entre la Maison Blanche et vingt dirigeants sont programmées à partir de début juin.

Selon le Washington Post, Tim Cook fait partie de ce conseil, tout comme Bill Gates, Elon Musk, Marc Benioff le patron de Salesforce, et d’autres encore. Une première réunion avec le CEO d’Apple et d’autres huiles de la Silicon Valley avait été organisée en décembre, une manière de faire connaissance (lire : Tim Cook justifie sa rencontre avec Donald Trump).

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