Amazon annonce la livraison de son premier colis par drone ? La Poste réplique avec l'ouverture de la première ligne régulière pour acheminer de petits paquets par les airs.
Hier, une vidéo tournée le 7 décembre en Grande Bretagne montrait la mise en route d'Amazon Prime Air. Deux foyers seulement servent pour le moment de bêtas testeurs pour ce service, où un gros drone peut acheminer un colis de 2,2 Kg en moins de 30 minutes.
Dans le cas présent, le destinataire habitait à la campagne, pas très loin d'un centre de distribution Amazon. Il s'était fait livrer un paquet de chips et une clef Fire TV Stick. Arrivé à destination, le drone repère l'aire d'atterrissage au moyen d'une balise QR Code déposée par le client.
Des tests du même ordre se déroulent dans d'autres pays, Amazon a des centres de développement Prime Air aux États-Unis, en Autriche et en Israël. En Grande-Bretagne, son drone est autorisé à voler en journée, si le vent n'est pas trop fort, en l'absence de brouillard et s'il ne neige pas, ne pleut pas ou s'il ne gèle pas. Le drone montré dans la vidéo n'est qu'un modèle parmi les différents designs testés.
Ce jeudi, c'est Chronopost qui dévoile à son tour sa solution. Il s'agit d'une première ligne commerciale de livraison dans le Var, entre Saint-Maximin-La-Sainte Beaume à Pourrières. Elle dessert une pépinière de petites entreprises, éloignée des grands axes de circulation.
Le drone reçoit son colis dans le point relais Chronopost de Saint-Maximin et pour le moment il s'envole exclusivement vers cette destination. La station d'accueil est plus complexe que celle montrée dans le clip d'Amazon où le drone se pose à même le sol.
La charge peut aller jusqu'à 3 kg, sur 20 km à raison de 30 km/h. Le service est pour l'heure anecdotique, la Poste n'a reçu de la Direction générale de l'aviation civile qu'un permis de vol pour une sortie hebdomadaire dans cet étroit couloir de 15 km. Autre détail qui distingue en apparence les deux approches, le drone d'Amazon est décrit comme complètement autonome une fois qu'il a décollé alors que le français est piloté depuis le sol par un opérateur.