Les centres de données sortent des États-Unis

Mickaël Bazoge |

Le stockage des données est devenu un sujet politiquement très sensible depuis que les grandes oreilles américaines se donnent le droit de piocher dedans sans vergogne. Si les citoyens américains n’ont pas vraiment le choix, les internautes du monde entier n’ont pas à se plier aux mêmes règles ; c’est d’ailleurs un nœud de discorde entre les États-Unis et le reste du globe. Des pays, de plus en plus nombreux, imposent ainsi aux services en ligne de stocker les informations des utilisateurs sur leur territoire. C’est le cas de la Chine et de la Russie.

Afin de prendre les devants – et aussi pour éviter les goulets d’étranglement techniques –, les fournisseurs commencent à déployer leurs centres de données un peu partout. Apple va par exemple ouvrir un data-center en Irlande. Le service de stockage Box a annoncé de son côté de nouveaux déploiements internationaux, en Australie et au Canada, après avoir essaimé en Europe et en Asie. Il s’agit non seulement de respecter certaines législations locales, mais également d’accélérer le traitement des données – c’est même l’argument numéro un avancé par Box.

MacStadium a mis au point un rack impressionnant pour stocker plusieurs Mac Pro.

MacStadium, qui se spécialise dans le stockage sur Mac, fait de même avec de nouvelles installations à Dublin en Irlande, ainsi qu’un nouveau centre américain à Las Vegas. Cela porte à trois le nombre d’emplacements du service, en plus d’Atlanta.

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