Jobs, le biopic qui ne passionnera personne

Nicolas Furno |
Depuis la mort de Steve Jobs, à l’automne 2011, on attendait les films sur celui qui a fondé Apple et transformé pour toujours l’informatique grand public. Premier long-métrage sur le sujet, Jobs est un biopic traditionnel qui s’intéresse à la vie de l’homme depuis la création de l’entreprise dans les années 1970 jusqu’au retour de Steve Jobs à la tête d’Apple au cœur des années 1990. Vingt années de sa vie qui sont sans aucun doute parmi les plus intéressantes, celles en tout cas qui sont les plus faciles à transposer au cinéma.

Entre vie privée difficile et le génie de l’informatique qui se fait virer de sa propre entreprise, la matière ne manquait pas et le projet, certes classique, pouvait donner un beau film. Malheureusement, Joshua Michael Stern, qui signe sa première réalisation à sortir en salles en France, n’est pas David Fincher et Jobs n’est pas The Social Network. Incomplet, le long-métrage semble se concentrer sur Steve Jobs plutôt qu’Apple, mais peine à passionner par ses choix souvent étranges. Un biopic qui risque de décevoir autant les fans par ses lacunes et ses erreurs, que les néophytes qui ne comprendront pas grand-chose.

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