WebM, un nouveau prétendant pour le HTML5

Arnaud de la Grandière |
Alors que Google vient de présenter WebM, un nouveau format libre de vidéo basé sur le codec VP8 dont elle avait fait l'acquisition en rachetant On2, Jason Garnett-Glaser, un développeur qui travaille notamment sur x264, une implémentation libre du codec H.264, s'est penché sur la documentation du nouveau standard libre pour en livrer son analyse.

Spécifications et implémentations

Commençons par nous attarder sur la notion de format de fichier. Dans les formats ouverts et offerts à la communauté de développeurs, on trouve deux catégories : d'une part les spécifications, et de l'autre les implémentations. En faisant une métaphore culinaire, si vous voulez utiliser une "sauce" donnée pour votre plat, les spécifications sont la recette de la sauce, et les implémentations ce sont des sauces prêtes à utiliser telles quelles.

Les spécifications d'un format de fichier sont données dans un document qui se veut le plus "agnostique" possible en matière de langage de programmation. Elles expliquent par le menu le format en lui-même, en langage le plus clair possible : les en-têtes, la manière dont les données sont éventuellement encodées, structurées et stockées, sur quel nombre d'octets, etc. De telle manière qu'un programmeur pourrait théoriquement être à même de "lire manuellement" le contenu d'un fichier rien qu'en regardant les données binaires.
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