Pourquoi un tel changement, qui a obligé Jean-Baptiste Kempf à contacter tous les contributeurs à VLC et ses modules ? Contrairement à la licence GPL, la licence LGPL n’est pas « contaminante » : on peut donc utiliser du code sous licence LGPL dans un projet par ailleurs propriétaire ou régi par une autre licence, à condition de reverser toute modification éventuelle sous licence LGPL. Le cœur de VLC et ses modules de lecture peuvent donc désormais être plus facilement utilisés dans d’autres projets.
Le choix de la licence LGPL 2.1 plutôt que de la licence LGPL 3.0 semble aussi indiquer que VideoLAN a réfléchi à la possibilité qu’un développeur utilise le cœur de VLC pour une application iOS. Si la licence LGPL 3.0 est difficilement conciliable avec l’App Store, beaucoup d’apps incluant du code sous LGPL 2.1 sont d’ores et déjà dans la boutique d’Apple.