Opera teste également l'accélération par la carte graphique du rendu des pages, de l'interface et des contenus WebGL. Les gains constatés par les développeurs d'Opera n'étant pas encore systématiquement meilleurs, ce support est encore optionnel. Un billet précise néanmoins comment activer (très simplement) ces deux réglages.
Autre nouveauté plus visible, le support de thèmes d'interface comme en connaissent déjà Firefox et Chrome. Le choix pour habiller son navigateur est encore ténu, mais les nostalgiques du métal brossé des précédents Mac OS X y trouveront au moins leur compte. Parmi les petites améliorations à relever aussi, un code couleur plus explicite dans les badges qui signalent le niveau de sécurité d'un site.
Pour les développeurs, de nouvelles API sont mises à disposition pour les webcams ainsi que pour des extensions qui auraient besoin de gérer les onglets et la fenêtre du navigateur. Avec cette version 12, Opera en profite pour mettre un terme à son expérience avec les widgets, entamée en 2009, qui permettait l'exécution de petites applications en dehors du navigateur. Les développeurs devront se tourner vers le système des extensions. Autre abandon, celui d'Opera Unite, sorti à la même époque, et qui transformait le navigateur en petit serveur de fichiers sur Internet.