Canon annonce (enfin) l'EOS 60D

Anthony Nelzin-Santos |
Attendu depuis longtemps alors que le 50D avait pris un sacré coup de vieux entre le 550D et le 7D, le 60D de Canon est enfin là. Il se met lui aussi à la vidéo (1080p 25 ou 30 i/s H.264), mais est le premier reflex Canon à utiliser un écran 3" orientable sur rotule (1MP).



Alors que beaucoup ont fait du 550D le petit frère du 7D, on pourrait cette fois dire que le 60D est le grand frère du 550D, reprenant beaucoup de ces caractéristiques (capteur 18MP associé à un seul processeur DIGIC 4, ISO 12.800) dans un boîtier à l'ergonomie pro (écran sur le dessus de l'appareil, roue codeuse avec pad intégré, nouvel emplacement du bouton d'allumage). Il représente l'appareil pour l'amateur éclairé ou le semi-pro, avec son viseur couvrant seulement 96 % du champ, mais un système de mesure sur 63 points (35 points pour le 50D) et un autofocus à 9 points. La cadence rafale est en léger retrait (5,3 i/s au lieu de 6,3 i/s pour le 50D), mais supérieure à celle du 550D (3,7 i/s).



Alors que le 7D est devenu l'appareil APS-C pro chez Canon, le 60D se dote de fonctions un peu moins sérieuses comme la possibilité d'appliquer des effets directement dans le boîtier (dont les incontournables, inutiles mais jolis tilt-shift et soft-focus), ou la possibilité de développer un RAW avec l'appareil. Les modifications sont sauvegardées sur une copie. Enfin, le 60D abandonne la Compact Flash au profit de la SD (support des SDHC et SDXC).



Annoncé à 1.199 € boîtier nu, il risque de vite se retrouver sous la barre des 1.000 €. En marge de l'annonce de son nouveau boîtier de milieu de gamme, Canon a annoncé de nouveaux objectifs de la série L : un fisheye 8-15mm f/4 de la série avec un angle de vue à 180° (1.400 $), un 70-300mm f/4-f/5,6 (1.500 $), et de nouvelles générations des superlatifs 300mm f/2,8 et 400mm f/2,8 — 7.000 et 11.000 $.

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