Des résultats meilleurs que prévus, mais des prévisions en deçà des attentes. Tel est le bilan, en apparence contrasté, de la publication des trimestriels d'Apple mercredi soir. Entre satisfaction présente et doutes sur l'avenir, vers quelle réaction se ranger ? Les transactions électroniques hors séance ont vite donné une indication tranchée: après avoir chuté ces dernières semaines, le titre a bondi ce soir de 8,4% à 58,65 dollars dans les transactions électroniques hors séance, célébrant le deuxième meilleur trimestre de l'entreprise californienne.
Apple se porte donc bien. L'entreprise a vendu ce trimestre 1,3 million de Macintosh, en hausse de 12% sur un an. C'est un point de plus que la hausse mondiale des ventes de PC selon Gartner. Dans le détail, les ventes d'ordinateurs portables, tirées par la sortie du MacBook venu épauler le MacBook Pro, explosent. Ce qui représente près de 800.000 unités et une hausse tant séquentielle qu'annuelle d'environ 60%. Le MacBook connaît "un accueil très positif", s'enthousiasme Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple. Résultat, la part de marché d'Apple dans ce secteur a doublé en un an aux États-Unis, passant de 6 à 12%, selon les données de NPD. Côté ordinateurs de bureau, c'est en revanche la douche froide. Le remplaçant du Power Mac, toujours prévu avant la fin de l'année, se fait sérieusement attendre. Entre avril et juin, trois ordinateurs sur quatre vendus par Apple étaient équipés d'une puce Intel.
Avec iPod, Apple assure l'essentiel. C'est-à-dire des ventes conformes à ses prévisions, notamment grâce au succès du récent nano 1 Go. Aussi, iPod est-il le premier baladeur aux États-Unis, où sa part de marché dépasse les 75%, mais aussi en France et dans d'autres grands pays. Néanmoins, avec 8,1 millions de baladeurs écoulés, l'entreprise enregistre la deuxième baisse des ventes consécutive. Comme un signe, les ventes du baladeur représentent d'ailleurs à nouveau moins que les ventes d'ordinateurs dans les comptes d'Apple (1,5 milliard de dollars contre 1,8 milliard). Sans rien révéler vraiment, les dirigeants ont cherché avec insistance à rassurer les analystes en promettant qu'Apple avait des nouveautés dans les tuyaux et se très montrait confiante pour les prochains mois. Les futurs iPod devraient selon toute vraisemblance être annoncés dans le courant de l'automne pour préparer les ventes de fin d'année, décisives.
Le Mac et iPod sont, plus que jamais, les deux principales sources de revenu d'Apple. D'autant que les ventes de logiciels, qui souffrent de la comparaison avec l'année dernière où sortait Tiger, sont en baisse, comme celles des périphériques, justifiées par l'intégration croissante de composants, comme iSight, dans les Mac. Tandis que l'iTunes Music Store baisse séquentiellement avec l'iPod. Aussi, Apple affiche-t-elle un chiffre d'affaires de 4,37 milliards de dollars, contre 3,52 milliards l'année dernière. Les analystes tablaient sur un volume de 4,4 milliards. Le bénéfice net s'établit lui à 472 millions de dollars, soit une hausse de 47,5% sur un an. Ramené par action, il se fixe à 54 cents, contre 37 cents l'an dernier, mieux que les prévisions. Pour le trimestre en cours, Apple table sur des ventes de 4,5 à 4,6 milliards de dollars, dans la fourchette basse des attentes. Néanmoins, la baisse de prix des mémoires Flash, des écrans plats et d'autres composants devrait conforter la marge, toujours autour de 30%.
Apple se porte donc bien. L'entreprise a vendu ce trimestre 1,3 million de Macintosh, en hausse de 12% sur un an. C'est un point de plus que la hausse mondiale des ventes de PC selon Gartner. Dans le détail, les ventes d'ordinateurs portables, tirées par la sortie du MacBook venu épauler le MacBook Pro, explosent. Ce qui représente près de 800.000 unités et une hausse tant séquentielle qu'annuelle d'environ 60%. Le MacBook connaît "un accueil très positif", s'enthousiasme Peter Oppenheimer, directeur financier d'Apple. Résultat, la part de marché d'Apple dans ce secteur a doublé en un an aux États-Unis, passant de 6 à 12%, selon les données de NPD. Côté ordinateurs de bureau, c'est en revanche la douche froide. Le remplaçant du Power Mac, toujours prévu avant la fin de l'année, se fait sérieusement attendre. Entre avril et juin, trois ordinateurs sur quatre vendus par Apple étaient équipés d'une puce Intel.
Avec iPod, Apple assure l'essentiel. C'est-à-dire des ventes conformes à ses prévisions, notamment grâce au succès du récent nano 1 Go. Aussi, iPod est-il le premier baladeur aux États-Unis, où sa part de marché dépasse les 75%, mais aussi en France et dans d'autres grands pays. Néanmoins, avec 8,1 millions de baladeurs écoulés, l'entreprise enregistre la deuxième baisse des ventes consécutive. Comme un signe, les ventes du baladeur représentent d'ailleurs à nouveau moins que les ventes d'ordinateurs dans les comptes d'Apple (1,5 milliard de dollars contre 1,8 milliard). Sans rien révéler vraiment, les dirigeants ont cherché avec insistance à rassurer les analystes en promettant qu'Apple avait des nouveautés dans les tuyaux et se très montrait confiante pour les prochains mois. Les futurs iPod devraient selon toute vraisemblance être annoncés dans le courant de l'automne pour préparer les ventes de fin d'année, décisives.
Le Mac et iPod sont, plus que jamais, les deux principales sources de revenu d'Apple. D'autant que les ventes de logiciels, qui souffrent de la comparaison avec l'année dernière où sortait Tiger, sont en baisse, comme celles des périphériques, justifiées par l'intégration croissante de composants, comme iSight, dans les Mac. Tandis que l'iTunes Music Store baisse séquentiellement avec l'iPod. Aussi, Apple affiche-t-elle un chiffre d'affaires de 4,37 milliards de dollars, contre 3,52 milliards l'année dernière. Les analystes tablaient sur un volume de 4,4 milliards. Le bénéfice net s'établit lui à 472 millions de dollars, soit une hausse de 47,5% sur un an. Ramené par action, il se fixe à 54 cents, contre 37 cents l'an dernier, mieux que les prévisions. Pour le trimestre en cours, Apple table sur des ventes de 4,5 à 4,6 milliards de dollars, dans la fourchette basse des attentes. Néanmoins, la baisse de prix des mémoires Flash, des écrans plats et d'autres composants devrait conforter la marge, toujours autour de 30%.