Android : à qui profite le libre ?

Arnaud de la Grandière |
Après avoir lancé le Nexus One, le Nexus S et le Galaxy Nexus en partenariat avec HTC et Samsung, puis avoir fait l'acquisition de Motorola, Google lance sa tablette Nexus 7 (fabriquée par Asus), et va même jusqu'à prendre elle-même en charge la fabrication du Nexus Q.



Ainsi donc, Google s'investit dans le matériel. À en croire les propos d'Eric Schmidt rapportés par The Verge, les ambitions de Google en la matière ne datent pas de la veille : bien que la société de Mountain View ne se perçoive toujours pas comme une entreprise du matériel, Schmidt explique que Larry Page et Sergei Brin ont « toujours voulu faire du matériel d'une façon ou d'une autre ».

De son côté, Microsoft adopte le même petit jeu de la concurrence avec ses propres clients en lançant la gamme de Surface, quoi qu'elle fabrique des souris depuis 1982, comme l'a fort commodément rappelé Steve Ballmer lors de la présentation de sa tablette (pour aussi pertinente que soit l'allusion).



Des vocations inopinées qui semblent bien fortuitement emboîter le pas au modèle d'Apple et ses marges pharaoniques (la firme de Cupertino s'arroge à elle seule 80% des bénéfices de toute l'industrie mobile…) John Motz, le rédacteur en chef de Crazy Apple Rumors, ironise : à bien y réfléchir et à en croire les professions de foi des nouveaux entrants, c'est Apple qui se serait mise au matériel sur le tard…

L'appât des marges n'est cependant pas la raison qui a poussé Google à lancer la gamme Nexus en 2010. Car si le caractère libre et gratuit d'Android lui aura assuré l'adoption des fabricants, il s'avère parfois bien encombrant.

Une brève histoire d'OS

Replaçons les choses dans leur contexte, suite au bouleversement du marché des smartphones qu'aura été l'iPhone en 2007 : alors que les concurrents de l'époque intègrent dans leur majorité un clavier physique comme seul périphérique d'entrée (ou au mieux un stylet sur un écran résistif mono-point) et qu'ils sont dotés d'une interface utilisateur d'un autre âge, Apple a donné un vilain coup de vieux à tout ce qui se faisait jusque-là. Le paysage en aura été bouleversé quelques années plus tard : il faut vraiment le vouloir pour trouver un modèle de ce genre aujourd'hui, tous, ou presque, ont été remplacés par des écrans tactiles.

Encore fallait-il se mettre à niveau sur le logiciel, et on n'improvise pas un système d'exploitation du jour au lendemain, tant pour l'aspect technique qu'en matière d'interface utilisateur. Même s'aider de Linux en guise de patron plutôt que de réinventer la roue n'y suffit pas : les plus grands, de Nokia à Intel, s'y sont eux-mêmes cassés les dents. Les fabricants plus modestes, n'ayant à leur actif que des expériences anecdotiques en la matière, ne pouvaient se battre à armes égales.

À défaut de pouvoir assurer leur pleine et entière autonomie, les fabricants ne pouvaient guère se replier que sur une solution de tierce partie. Avant que Google ne se lance, seule Microsoft proposait une licence d'exploitation pour un système mobile digne d'intérêt. Mais la perspective n'avait rien pour enchanter les constructeurs : l'expérience du PC, qui n'avait réellement profité qu'à Microsoft en lui inféodant les fabricants, avait entraîné une guerre des prix sans merci, à défaut de pouvoir mieux se différencier comme le Mac l'a fait.

Android a donc fait figure de véritable messie : libre et gratuit, le système garantissait l'entière autonomie des fabricants, qui pouvaient non seulement personnaliser l'apparence de l'OS à leur guise, mais également le paramétrer comme bon leur semblait. Ils pouvaient donc poursuivre en toute quiétude certaines pratiques, comme l'installation de facto d'applications avec leurs divers partenaires, les opérateurs téléphoniques en tête.

Il ne faut pas faire la naïve erreur de voir dans l'ouverture du code d'Android une pure abnégation de la part de Google (la firme sait fort à propos faire preuve de discernement sur la question : on attend toujours le code de son outil de recherche, gardé si jalousement qu'elle ne l'a pas même protégé d'un brevet afin de s'en garantir l'exclusivité et la confidentialité). L'open-source d'Android aura donc été le sésame de Google sur ce marché, et aura mis à mal l'offre de Microsoft, bien en peine de pouvoir répondre à de pareils arguments, du moins dans un premier temps, avant qu'elle ne mette au point sa martingale des royalties.

Quand l'ouverture n'a pas que du bon

Mais chaque médaille a son revers : si le caractère ouvert d'Android lui a assuré un certain succès auprès des fabricants, il aura également dépossédé Google de sa mainmise sur son propre système d'exploitation.

Le seul levier d'influence que Google conserve sur son OS et qui lui donne quelque latitude d'imposer ses directives tient à l'intégration des divers services en ligne de la société. Si nombre de fabricants s'en accommodent sans broncher, d'autres en revanche s'en passent fort bien : Amazon et Barnes & Noble ont tiré tout le profit d'Android sans rendre le moindre compte à Google et en l'amputant de ses services en ligne. Samsung avec son nouveau Galaxy SIII place consciencieusement aussi ses propres pions.

Sachant que le modèle économique de Google pour Android consiste précisément à se payer de retour en affichages publicitaires à travers ses services, elle aura de fait travaillé gratuitement pour le bénéfice de plateformes concurrentes nées de son propre labeur ! Alors que de son côté, Apple exige de percevoir 30 % de tout revenu généré à partir d'iOS, parfois même au-delà du raisonnable, le contraste est plus que saisissant.

Même dans le cas des fabricants qui suivent scrupuleusement la doxa de Google, l'ouverture d'Android s'avère encombrante à plus d'un titre. Chaque fabricant qui colle sur Android sa propre interface doit adapter son travail à chaque nouvelle mise à jour pour chaque appareil, un investissement "inutile" puisqu'il n'apporte aucune vente directe pour les anciens modèles (bien qu'il permette de fidéliser les utilisateurs et d'inspirer leur confiance). L'ouverture d'Android est donc, pour partie au moins, responsable de la fameuse "fragmentation", qui voit aujourd'hui Ice Cream Sandwich se hisser à 7 % du parc installé, huit mois après sa mise sur le marché et alors même que Google a présenté la révision majeure suivante. Une situation ubuesque qui causerait à n'en pas douter un véritable ouragan médiatique si le cas s'était produit pour iOS.



On met beaucoup en avant la capacité de "rooter" Android et d'installer la version de son choix, quitte même à la personnaliser jusque dans son code source, en omettant bien commodément que le commun des mortels n'a que faire d'une telle capacité, pour autant d'ailleurs que la notion même de mise à jour système soit le moins du monde évocatrice pour eux. S'il faut faire un bilan en se demandant à qui profite le libre, il semble indubitable que c'est aux fabricants et opérateurs au tout premier chef.

L'iPhone, comme une épine dans le pied

Les opérateurs eux-mêmes ont vu l'ouverture d'Android comme une bénédiction : si l'iPhone leur a donné une importance inédite jusque là, et s'il a généré nombre d'abonnements pour eux, il a également contribué à les reléguer au rang de simple gardiens de tuyaux : Apple n'a eu de cesse que de désintermédier leur chasse gardée, alors que les opérateurs s'étaient ingéniés à facturer artificiellement les données par catégories (VoIP, SMS, visioconférence, télévision…).

Alors qu'autrefois les divers jeux, sonneries et applications devaient passer par des appels surfacturés, ou via des portails dont les opérateurs restaient les cerbères, Apple s'est directement passée de cette collaboration encombrante. Au fil des versions d'iOS (par ailleurs installées sans qu'ils n'en puissent mais), les opérateurs ont vu la voilure de leur influence se réduire : iMessage, FaceTime, et d'autres encore, n'auront fait que mettre à mal leur modèle. Outrage de tous les outrages, Apple s'est obstinée à refuser de laisser les opérateurs "personnaliser" les iPhone et d'y installer leurs propres applications bloquées.



Android présente à ce titre bien des intérêts non négligeables, puisque les opérateurs y retrouvent toutes les prérogatives qui furent autrefois les leurs. L'épisode de Carrier IQ a amplement démontré qu'ils ne reculaient devant rien pour monétiser leurs propres clients jusqu'à la dernière goutte (lire Carrier IQ au service des opérateurs). Et il suffit qu'un service livré avec Android entre en concurrence avec ceux proposés par l'opérateur pour qu'il se voie purement et simplement oblitéré, comme ce fut le cas par exemple de Google Wallet, en collision frontale avec le système Isis de Verizon. Nulle surprise donc à ce que de nombreux bruits de couloirs soulignent de manière répétée que les opérateurs mettent l'accent commercial sur Android plutôt que sur l'iPhone.

Une situation qui a d'ailleurs été amplement illustrée par la suprématie de l'iPad, exempté de l'influence commerciale des opérateurs : les tablettes Android sont demeurées confidentielles alors que les smartphones eux connaissaient un bien meilleur succès.

Nexus pour sortir de l'impasse

Face à ces problématiques, Google a eu fort à faire pour redresser la barre. Prise entre deux feux, la société n'avait guère de latitudes pour échapper à cette amicale pression. Elle a choisi de recourir à ceux-là mêmes qui ont été les grands oubliés de l'affaire : les utilisateurs.

Car c'est en proposant sa propre gamme de smartphones que Google entendait donner l'exemple et mettre à mal les pratiques contestables tant des fabricants que des opérateurs, par le biais de la pression concurrentielle et de la simple prise de conscience des utilisateurs finaux quant aux exigences qu'ils sont en droit d'avoir.

Ainsi, la gamme Nexus serait la seule garantie imparable de toujours bénéficier au plus tôt des toutes dernières mises à jour d'Android. Seul hic, si les fabricants peuvent traîner des pieds pour diffuser leurs propres mises à jour d'Android, c'est également le cas des opérateurs (par lesquels passent ces mises à jour OTA). Il fallait donc faire l'impasse, et Google a donc fait le choix de proposer ses téléphones en vente directe sans passer par les subventions des opérateurs.

La pratique est vertueuse à plus d'un titre, puisque les utilisateurs n'ont aucun compte à rendre aux opérateurs en pareils cas, et sont libres de faire ce que bon leur semble de leur propre matériel. Las, les habitudes ont la peau dure, et Google l'a découvert à ses dépens : pour le meilleur et pour le pire, les opérateurs font la pluie et le beau temps sur la téléphonie. Alors que les consommateurs n'ont jamais eu pour habitude de faire subventionner leurs ordinateurs par les opérateurs ADSL, ils ont plus de mal à concevoir de payer le prix fort pour leur téléphone (quitte d'ailleurs à ce que la facture globale soit au final plus salée…). De la même manière que l'iPhone a pu mesurer l'influence des opérateurs en guise de "conseillers clientèle" au profit d'Android, Google a subi les conséquences de son boycott.

Les Nexus se sont donc écoulés de manière assez confidentielle, jusqu'à ce que Google se rende à l'évidence et permette aux opérateurs de prendre en charge tant la vente que le financement des Galaxy Nexus.

L'intenable partenariat

Google a eu beau jeu de promettre des accords tournants avec chacun de ses partenaires pour fabriquer les Nexus, à ce jour seules HTC, Samsung et Asus ont eu droit à l'insigne honneur.

Google a poursuivi ses investissements dans le matériel, jusqu'au rachat à grands frais de Motorola. On a beaucoup mis en avant l'intérêt stratégique de son épais catalogue de brevets, cependant celui-ci n'est manifestement pas la seule valeur que Google prête à sa nouvelle filiale, puisqu'elle aurait pu conserver ce catalogue en fermant purement et simplement l'activité matérielle de Motorola. Or il n'en est rien, et Google martèle à qui veut l'entendre qu'elle ne compte pas lui prêter le moindre favoritisme comparativement aux autres constructeurs, et néanmoins amis.



Il faut cependant relativiser quelque peu l'innocuité de cette alliance : Motorola prend l'eau de toutes parts, et Google ne la maintiendra pas à flot pour la seule beauté du geste. De la même manière que les grands industriels ne s'improvisent pas à fonds perdus magnats d'une presse moribonde par pur amour de sa pluralité, mais bien pour bénéficier de l'indéniable influence qui va de pair, en dépit de leurs dénégations éhontées (et vite contredites par les faits).

Et la grogne se fait entendre d'autant plus volontiers du côté des constructeurs que leur situation va en se dégradant : seule Samsung semble parvenir à tirer son épingle du jeu, et il y a fort à parier qu'on observe à l'avenir une période de concentration dans l'industrie. D'autant que pour la première fois, Google se met à fabriquer elle-même son matériel avec le Nexus Q. Certes, l'initiative peut sembler d'autant plus anodine pour les fabricants de smartphones qu'il ne s'agit là que d'un périphérique plus complémentaire que concurrent de leur offre, mais on peut aisément y voir un galop d'essai pour la société.

Sachant que Microsoft elle-même prend moins de pincettes pour concurrencer ses propres partenaires, l'avenir semble délicat pour les entreprises qui dépendent des deux éditeurs.

Sur le même sujet :
- Nexus Q : Google à la recherche d'un fil rouge
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avatar Frodon | 
"Achète un film sur iTunes et prête le moi, j'ai iTunes et un mac aussi, je te le paye." Il pourrait le faire, en autorisant expressément ton Mac à le lire (on peut autoriser jusqu'à 5 machines), mais cela serait de toute façon illégale, car la loi, francaise du moins, n'autorise le prêt que dans un cercle dit "familial", or tu n'es pas de sa famille.
avatar Mme Michu | 
@Frodon "car la loi, francaise du moins, n'autorise le prêt que..." La France pays de la Liberté... macache : A défendre la liberté "en tant que principe" lmouillart pourrait bien revendiquer le droit de posséder des armes. Où est la savonnette ? Flûte moi aussi j'ai glissé ;-)
avatar lmouillart | 
@Frodon "Il pourrait le faire, en autorisant expressément ton Mac à le lire (on peut autoriser jusqu'à 5 machines), mais cela serait de toute façon illégale, car la loi, francaise du moins, n'autorise le prêt que dans un cercle dit "familial", or tu n'es pas de sa famille." Ah donc quand je prête, mes livres et dvd à des amis je ne suis pas dans la légalité ? Tu dois confondre avec la copie privé.
avatar lmouillart | 
"Si OS X est ce qu'il est c'est aussi parce qu'il a son côté propriétaire. Ça c'est marrant, tu ne le diras jamais." Pas de noyau, pas de c, pas de bibliothèques de base,pas de réseau, pas de compilateur, pas de système de fichier, par d'e/s. Je veux bien qu'Apple soit très forte mais sans OS je ne vois pas comment ils feraient tourner le moteur de composition, bibliothèques graphiques. "C'est pas le sujet. Tu demandais "UN" autre exemple, je t'en donne trois pour te montrer que c'est habituel et normal." Oui c'est habituel, non ce n'est pas normal. "Pour le reste, je ne sais pas si tu es au courant, mais un objet, quel qu'il soit, c'est le résultat d'un ensemble de choix, de décisions techniques." Je ne sais pas si tu es au courant mais jusqu’à présent c'est le client qui décide dans la plupart des cas de ce qu'il souhaite. "Si les appareils communiquent et fonctionnent de cette façon, c'est aussi grâce aux technos PROPRIÉTAIRES" Non c'est grâce aux standards et technos libres sur lesquels Apple à posé des verrous numérique pour éviter l'interopérabilité. "Si je veux arrêter d'acheter du Apple, je le fais. Point barre. Ça c'est pas compliqué à comprendre. Donc ce n'est pas une prison." Si tu as pour 10 000€ de films et 5000€ d'appli tu continu à en acheter donc c'est une prison. "Bin oui, je suis fondamentalement libre. Je vote, je me déplace, je bosse, je fais de la musique, de la photo, et j'achète les appareils que je veux, au fabricant que j'ai choisi. Où ne suis-je pas libre, déjà ?" Je sais pas imagine que tu es par exemple en corée du nord, répéte ta phrase et repropose ta conclusion
avatar Frodon | 
@lmoullart Non je ne confond pas, je parle bien du prêt d'objets ou œuvres, la loi limite le prêt au cercle dit "famillial". Voici le texte de loi exact: 1) La représentation dans le cercle de famille La représentation privée doit être gratuite et être effectuée exclusivement dans un cercle de famille qui s’entend d’un public restreint aux parents ou familiers. Les membres d’association, d’une entreprise ou d’une collectivité ne sont donc pas considérés comme formant un cercle de famille. http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/exceptions.htm Il y a cependant eu une jurisprudence qui stipule: "la notion de cercle de famille doit s’entendre de façon restrictive et concerner les personnes parentes ou amies très proches qui sont unies de façon habituelle par des liens familiaux ou d’intimité." Donc à moins que Johnny B Good et toi ayez des liens familiaux ou d'intimité, tu n'as pas le droit, légalement, de visionner la copie de film acheté par Johnny B Good, donc à la limite il peut te le prêter mais tu n'as pas le droit de le visionner, donc ça n'a aucun intérêt Je te rappelle également que nul n'est censé ignorer la loi...
avatar Johnny B. Good | 
@ lmouillart : "Je ne sais pas si tu es au courant mais jusqu’à présent c'est le client qui décide dans la plupart des cas de ce qu'il souhaite." Oui. Et donc ? "Non c'est grâce aux standards et technos libres sur lesquels Apple à posé des verrous numérique pour éviter l'interopérabilité." Procès d'intention sans aucun argument. "Si tu as pour 10 000€ de films et 5000€ d'appli tu continu à en acheter donc c'est une prison." Personne ne m'oblige à acheter mes films sur iTunes. Là encore, c'est une prison où je suis vachement en liberté. Les apps, évidemment je les achète pour un OS. -- Bon, tu dérapes grave avec la Corée du Nord, tu n'as aucun bon sens et tu n'es pas capable d'utiliser des arguments en rapport avec la conversation. Continue à discuter tout seul, tu as l'air d'adorer t'écouter. Je laisse à Frodon le soin de t'expliquer ce que c'est que le cercle de famille. Bon courage à lui Et sors un peu ton nez de tes machines, tu verras, un logiciel libre ce n'est pas La Liberté.
avatar lmouillart | 
Johnny B. Good "Procès d'intention sans aucun argument." Verrou : sur les livres, les films, les applications, os X, et airplay "Personne ne m'oblige à acheter mes films sur iTunes. Là encore, c'est une prison où je suis vachement en liberté." Tu es en liberté tant que tu évolue dans la prison, si tu souhaite en sortir ce n'est pas possible. "Bon, tu dérapes grave avec la Corée du Nord, tu n'as aucun bon sens et tu n'es pas capable d'utiliser des arguments en rapport avec la conversation." Le rapport est simple : quand tu es dans une prison avec des informations partiel, tu t’adapte et tu adapte tes besoins pour vivre dedans. Ici le cas est similaire on te prive de droits au fur et à mesure au nom de la simplicité d'utilisation et en enferment petit à petit les possibilités d'aller voir ailleurs (comme dans une prison). "Et sors un peu ton nez de tes machines, tu verras, un logiciel libre ce n'est pas La Liberté." Si tu lisais un peu ce que j'ai écris tu comprendrais que ce n'est pas LA LIBERTÉ mais un ensemble de libertés, dont les éditeurs te privent. "Je laisse à Frodon le soin de t'expliquer ce que c'est que le cercle de famille. Bon courage à lui" Tu me le revends d'occasion alors le film ? Je te le rachète au prix du neuf.
avatar izoong | 
En parlant de briser les bareaux des prisons, je ne peux que dire amen et écouter un joli Requiem version 3.3. Comprends qui peut.
avatar Johnny B. Good | 
Tu fais bien semblant de ne rien comprendre. Ça c'est un souci avec tout le dématérialisé, rien à voir avec des verrous. Quand je n'ai pas de bien matériel à te vendre, je ne peux pas te le vendre. Et quand bien même, la simple revente d'une cassette ou d'un DVD est juste tolérée également. J'ai beaucoup aimé ton air condescendant sur le "tu dois confondre avec la copie privée" alors que tu te viandes largement sur le sujet. Encore une fois, la "prison", j'ai choisi d'y être et j'en sors quand je veux. L'inverse d'une prison. J'ai l'impression de l'avoir répété mille fois, mais tant que ça te rentre pas dans la caboche, hein... "Le rapport est simple : quand tu es dans une prison avec des informations partiel, tu t’adapte et tu adapte tes besoins pour vivre dedans." Oh merci grand maître, de m'ouvrir les yeux. Ou alors, j'ai choisi les produits qui correspondent à mes besoins et qui me plaisent. Tu sais, tu n'es pas le seul adulte sur Terre. J'ai pas acheté un Mac par hasard, puis me suis forgé une vie par rapport à ça, contrairement à toi qui sembles vivre pour et par tes machines, qui seraient si puissantes qu'elles feraient t'adapter tes besoins. Bon, j'avais dit que j'arrêtais, alors j'arrête, je sais même pas pourquoi je discute encore avec un type qui compare Apple à la Corée du Nord comme l'autre connard de chez Google. Rien que parce que tu galvaudes des concepts importants et des situations graves, tu ne mérites que le mépris. N'oublie pas que tu parles de saloperies de logiciels. Je sais que tu es si déconnecté que tu les confonds avec des libertés fondamentales, mais sois un peu moins idiot et fais un effort.
avatar lmouillart | 
@Johnny B. Good "N'oublie pas que tu parles de saloperies de logiciels. Je sais que tu es si déconnecté que tu les confonds avec des libertés fondamentales, mais sois un peu moins idiot et fais un effort." Et bien, ce n'est pas si simple. Une erreur dans un logiciel, hop tu raye une ville d'une carte. Des logiciels non libres et non vérifiables pour des élections avec un système de vote numérique, et hop des fraudes majeurs. La transmission des connaissances, du savoir bloqué par des logiciels mais ce n'est pas tellement important, j'ai une jolie icône ibook. Mais ce n'est pas grave ce n'est que du logiciel. Pitre c'est ce que m'évoque tes propos, ceux d'un pitre, mue par l'instinct de consommation. "Bon, j'avais dit que j'arrêtais, alors j'arrête, je sais même pas pourquoi je discute encore avec un type qui compare Apple à la Corée du Nord comme l'autre connard de chez Google." Tiens des insultes cela faisait longtemps. Apple fait et distribue des logiciels privateurs, truffé de systèmes numériques de privation de liberté. Je n'y peu rien. "Encore une fois, la "prison", j'ai choisi d'y être et j'en sors quand je veux. L'inverse d'une prison. J'ai l'impression de l'avoir répété mille fois, mais tant que ça te rentre pas dans la caboche, hein..." Si tu sors de la prison logiciel, c'est le but jailbreak = sortie de prison. Si tu change de paradigme sortie de l'éco système Apple, encore heureux que tu n'y soit pas soumis. Tu n'es soumis aux contraintes des verrous que lorsque tu utilise les produits logiciels Apple, ou leurs équivalent chez Microsoft, ou autres. Rien que parce que tu galvaudes des concepts importants et des situations graves, tu ne mérites que le mépris. http://www.fwtunesco.org/?FWT_ATM_Treasure_List:News:Free_Software_as_a_World_Treasure Le logiciel libre est classé trésor de l'humanité, c'est pas une lubie personnelle. Si ça te dérange qu'on parle de liberté pour une licence logiciel tu as un souçis, grave. Mais ce n'est pas grave si le fait de te priver de certaines libertés et droits te rends heureux grand bien te fasse. Et consomme, consomme, consomme encore l'ami.
avatar hadrien.eu | 
Lmouillart devrait arrêter de regarder Matrix en boucle…
avatar Johnny B. Good | 
Toujours la même rengaine : "tu n'es pas d'accord avec moi = tu es un mouton, tu n'es pas conscient de ton choix..." Ah au fait, je n'ai pas dit que le logiciel libre n'avait aucun intérêt, hein. Juste quoi toi, tu es un ayatollah du libre. "Des logiciels non libres et non vérifiables pour des élections avec un système de vote numérique, et hop des fraudes majeurs. " C'est un problème politique, pas informatique. Le vote électronique doit être restreint à certains cas particuliers (citoyens résidant à l'étranger, etc). "Apple fait et distribue des logiciels privateurs, truffé de systèmes numériques de privation de liberté. Je n'y peu rien." Tu ne démords pas de tes expressions merdiques et mal à propos. Et puisqu'Apple représente le Mal, d'ailleurs, que fais-tu sur MACgénération ? Tu viens prêcher la bonne parole, convaincre les âmes perdues ? À te lire c'est ta ridicule mission. Bon allez je te laisse dans ton délire conspirationniste. Je te dis juste une chose : t'es tellement gauche et à côté de la plaque que tu ferais détester le logiciel libre à quelqu'un qui y est plutôt favorable. En l'occurrence, moi.
avatar lmouillart | 
"C'est un problème politique, pas informatique. Le vote électronique doit être restreint à certains cas particuliers (citoyens résidant à l'étranger, etc)." Et comment vérifie tu que le système à le comportement attendu ? Qu'il n'y a pas de backdoor, pas de moyen de triche ? Qu'une décident que ce soit immoral ? Amusant. "Tu ne démords pas de tes expressions merdiques et mal à propos. " Il s'agit du vocabulaire associé que tu trouve dans la littérature, sur wikipedia, lors des conférences à l'assemblé nationale (française) ou dans bien d'autres endroits. Il est approprié modulo les diverses fautes d'orthographes et de grammaire. Donc je répète Apple fourni et distribue des logiciels privateurs, bourrés de verrous numériques qui restreignent les droits et libertés des clients et utilisateurs. (trouve moi ce qui est faux dans cette phrase). " Et puisqu'Apple représente le Mal," A quel endroit j'ai dis que c'était le mal ? J'ai dis qu'ils supprimaient des libertés et des droits. "Bon allez je te laisse dans ton délire conspirationniste." Ce n'est pas une conspiration, c'est un ensemble de mécanismes de distorsion de la concurrence.
avatar Mme Michu | 
@lmouillart "Et comment vérifie tu que le système à le comportement attendu ? Qu'il n'y a pas de backdoor, pas de moyen de triche ? " Pour Mme Michu & consort, impossible de vérifier que les technocrates n'ont pas glissé un backdoor. Tu laisseras donc Poutine et autres démocrates utiliser des logiciels libres. Le vote électronique va à l'encontre du contrôle des élections par les citoyens. Il est donc à proscrire dans les véritables démocraties Les technocrates sont des imbéciles dangereux
avatar yoa | 
En tant que consommateur/utilisateur, ce n'est pas possible d'être contre le libre. Le libre permet d'avoir des gardes fous face aux géants de l'informatique. Qui serait contre que Apple ou M$ fassent du libre ? De même, il est incompréhensible que certain approuve les verrous numériques qu'ils soient de chez Apple, M$, Amazon ou Google. Il en va de la liberté numérique des individus de proner l'interopérabilité au détriment de tout autre écosystème propriétaire.
avatar Ricky McLane | 
Arrêtez de vous laisser embarquer dans les pseudo-argumentations spécieuses de @lmouillart qui, de tout évidence, est un maître en dialectique éristique chère à Schopenhauer et applique consciencieusement les nombreux stratagèmes énumérés par le philosophe dans son essai sur "l'art d'avoir toujours raison". "... Toute volupté de l'esprit, toute bonne humeur vient de ce qu'on a des gens en comparaison desquels on puisse avoir une haute estime de soi-même. Rien n'égale pour l'homme le fait de satisfaire sa vanité et aucune blessure n'est plus douloureuse que de la voir blessée" A chacun ses névroses. A chacun sa manière de les dompter. Nous disposons tous pour ça d'un sublime OS interne archi libre et archi ouvert (du moins en théorie)
avatar lmouillart | 
@Frodon "Je te rappelle également que nul n'est censé ignorer la loi..." Je ne cherche pas à invoquer une ignorance de la loi pour m'y substituer. Donc merci de m'avoir éclairé. Suite à ces lumières : Le prêt des oeuvres étant effectivement interdit, je m'en tiendrais à des ventes symbolique à la place du prêt et des rachats toujours symbolique lors des retours. ------ @Johnny B. Good "L'Etat est autorisé à déterminer les conditions dans lesquelles les logiciels visés au premier alinéa peuvent être utilisés dans les systèmes de traitement automatisé de données des administrations de l'Etat, des collectivités territoriales et des opérateurs publics ou privés gérant des installations d'importance vitale au sens des articles L. 1332-1 à L. 1332-7 du code de la défense." Curieux que l'état se protège (au niveau militaire et économique) des règles relatives aux DRM qui sont bonne pour ses citoyens.
avatar Marc Duchesne | 
Le libre n'est que mirage, théoriquement juste Bon . Tout à un coût. C'est un peut comme prendre au riches pour donner aux pauvres, à la robin des bois. Robin des bois n'était pourtant qu'un voleur.
avatar lmouillart | 
@marc duchesne libre != gratuit. Pour le reste c'est plutôt l'inverse les grosses sociétés se sont fortement appuyées sur des travaux issues d'étudiants, d'écoles, ou de petites sociétés. Ce n'est que récemment voyant l’intérêt qu'elles ont eu à rendre du code applicatif libre, qu'elles ont sauté en partie le pas. Juste retour des choses comme ont dit.
avatar aldry | 
@lmouillart @marc duchesne libre != gratuit. Pour une fois, je vais être d'accords avec Marc Duchesne, le libre n'a de libre et de gratuit que la licence d'exploitation. Pour le reste tu paies et des fois bien plus cher qu'un produit licencié. Marc a raison de dire que tout à un coût, dans le libre tu n'as pas de licence à payer mais tu as un coût de support a payer qui des fois est bien plus cher que le coût d'une licence qui te garantie d'avoir du support. (cf les solutions de GED ou il est plus avantageux de prendre une solution Tivoli que de prendre la solution libre qui te coûte plus cher en maintenance et support)
avatar Frodon | 
@aldry Cela dit @lmouillart n'a pas tord, un logiciel libre peut tout à fait être payant, rien ne l'interdit dans la licence, même si peu le sont dans les faits. Cela n'empêche pas que ton argument sur le coût du support est juste.
avatar Johnny B. Good | 
"je m'en tiendrais à des ventes symbolique à la place du prêt" La revente est tout juste tolérée, mais la licence te l'interdit au départ. "Curieux que l'état se protège (au niveau militaire et économique) des règles relatives aux DRM qui sont bonne pour ses citoyens." Si je comprends bien ta phrase (pas évident vu comme c'est mal formulé), je n'ai jamais dit que le DRM était "bon" pour les citoyens. Tu me fais la démonstration que tu préfères t'écouter que lire les réponses qu'on te donne.
avatar Steeve J. | 
Whaouhhhhh je viens de me lire les délires libristes d'inouillart et merci pour la tranche de rigolade ! Comment peut il défendre la plus grande régie pub mondiale pour qui il n'est qu'un prospect et parler de prison pour des éco-systèmes concurrent ? Mais finalement la seule chose que j'en retiens c'est qu'il veux tout GRATUIT et qu'il n'est en fait qu'un radin aigris !!!
avatar space0 | 
Personnellement j'étais sur Android avant et comme je n'y connaissait pas grand chose, j'écoutais naïvement la pensée des geek sur internet comme quoi Android c'est mieux blablabla. Jusqu'au jour où ma soeur acheta le 3GS. Pas plus puissant matériellement (HTC legend, nexus 1). Mais ce fut le jour et la nuit, tout était plus fluide, plus agréable. Surtout le clavier. Je me dis alors que grâce à la liberté d'Android je ne pouvais pas perdre cette bataille car le robot vert nous autorise à télécharger 50 claviers différents si je veux sur le market. Ce que je fit. Malheureusement pour moi aucun de tous ceux que j'avais téléchargés n'arrivait à la cheville de celui d'iOS. (Clareté, fluidité etc..). Ne parlons même pas des mises à jour. Bref je reste chez Apple depuis.
avatar CKJBeOS | 
C'est la déferlante de commentaire :) Au final le titre devrait être "A qui profite le Crime" ;) Ce qui est bon avec une société comme Google, c'est qu'elle profite de la naïveté des gens. Comme Apple qui profite de son image pour vendre avec des marges indécentes ! A le "libre" le bon argument pour entourlouper ! Comme quoi ça marche et ça va continuer.
avatar AsUWant | 
Comme très souvent, très bon article sur macgé et comme d'habitue, c'est à contrebalancer avec la pauvreté intellectuel de la plupart des commentaires. Au passage : @ Nonoche : j'ai trouvé plutot drole les liens au site http://yourlogicalfallacyis.com (et plutot bien placé au vu du message de stravinsky). Mais pour être honnête, j'aurais pu en placer sur les 9 pages de commentaires suivant. @Icaramba, aux anges avec son Iphone (et en réponse à Mithrandir) : ça tombe bien, je connais aussi des gens qui sont aux anges avec leur Android. J'ai jamais vu un cas particulier devenir une généralité. Et pour moi, la généralité, c'est que les gens ne savent même pas que des nouvelles versions sortent. Ils sont en général très content avec leur version d'achat , qui reste, malgré les évolutions, très fonctionnelles ! Ceux qui aiment être à jour choisissent leur modèle en conséquence de toute façon. @JohnyBGood: avant de t'exciter et vociférer, remonte la conversation SVP. Le terme prison a été employé par Manueel. Donc ta diatribe sur les termes forts utilisés par LMouillart, tu devais l'adresser à Manueel. @Manueel justement, qui fait de l'esprit! La question pourrait être "Est ce que le libre vaut mieux que la fermeture" plutôt que "Est ce que la fermeture d'Apple est une bonne chose". C'est l’éternel débat sur le fait de préférer vivre dans une bonne dictature plutôt qu'une mauvaise démocratie. Android reste libre (quoi qu'en pense Steeve J.) . Tu peux très bien en sortir une version sans "mouchards Google". Les opérateur et les constructeurs peuvent aussi en faire ce qu'ils veulent, là ou Apple sur-contrôle son écosystème. La prison "dorée" made in Apple n'est aujourd'hui pas une mauvaise chose, justement parce que des alternatives existent. Dans un monde ou Apple(ou un modèle similaire) deviendrait ultra majoritaire, son modèle apparaîtrait plus comme le "meilleur des monde" qu'autre chose. Donc oui, à ce niveau, la liberté d'utiliser Android est une bonne chose
avatar AsUWant | 
@Space0 : On a tous des expériences utilisateurs différentes! Je connais exactement des histoires inversé de gens qui sont passé de IOS vers Android ! Je suis content que tu ai trouvé ton bonheur avec un Iphone, mais évite les affirmations grossière sur "rien qui n'arrive à la cheville de [...] ". Ça dé-crédibilise un témoignage qui n'a pourtant rien de méchant....
avatar Frodon | 
@AsUWant Cela dit, sur le clavier, je suis assez d'accord que celui d'iOS est très bon. Je tape beaucoup plus vite avec le clavier d'iOS qu'avec les divers claviers disponibles sur Android, notamment parce qu'il se trompe moins lorsque je vise pas tout à fait correctement une lettre donc j'ai moins à corriger ensuite. Par contre la barre de prédiction des claviers Android ne serait pas du luxe sur iOS (Apple l'a implémenté dans iOS 5.0 mais c'est une fonction caché qui n'est plus activable sur iOS 5.1). Les histoires de gens qui passent d'iOS à Android ou inversement et qui sont aux anges, tu en trouvera plein. Personnellement j'ai les deux, et je trouve qu'ils sont tous les deux de bon OS, chacun a ses avantages et ses défauts et suivant le profil de l'utilisateur je recommande l'un ou l'autre. Une personne un minimum à l'aise avec la technologie et de ce fait souhaitant un système qu'il peut un minimum bidouiller et personnaliser, je lui recommanderait Android sans hésiter. Une personne qui n'est pas du tout doué avec la technologie et qui veut quelque chose le plus simple possible sans fioritures sans se prendre la tête, je recommande l'iPhone sans hésiter. Concernant ta comparaison entre dictature et démocratie: La bonne question a se poser n'est pas si iOS est comparable à une dictature et Android à une démocratie car en réalité les deux sont des démocraties avec plus ou moins de lois. Non la véritable question à se poser est: Quel est le bon dosage? Android n'est il pas un peu trop permissif (engendrant de la fragmentation), et iOS n'est t'il pas trop restrictif (engendrant de la frustration pour certains utilisateurs qui se sentent limités)? C'est cette question qui vaut la peine d'être posée. Personnellement je trouve qu'iOS est un peu trop fermé, et qu'Android est un peu trop ouvert et que chacun gagnerait à être plus ouvert pour iOS et un peu plus contrôlé par Google pour Android. C'est justement les chemins que prennent ces OS au fur et à mesure, Google a par exemple lancé le PDK (Platform Development Kit) pour mieux encadrer le développement des surcouches d'Android, et iOS à chaque nouvelle version ajoute des fonctionnalités bienvenue (notamment au niveau du SDK) offrant plus de possibilité à l'utilisateur mais aussi (et surtout) aux développeurs.
avatar lmouillart | 
@Steeve J. "Mais finalement la seule chose que j'en retiens c'est qu'il veux tout GRATUIT et qu'il n'est en fait qu'un radin aigris !!!" Non, je veux juste faire ce que je veux des produits que j’achète, qu'on me distribue le code de ce qui permet d'exploiter les produits que j'achète, et que si je travail sur des amélioration des produits que j’achète j'ai le droit de redistribuer mes modifications. Tu vois où la dedans que je veux tout gratuit ?
avatar Bungie | 
En attendant Inouillart tu esquives ce que Steeeve J. te met sous le nez :D À savoir que le vrai produit de Google, c'est ses utilisateurs. Un utilisateur androïd = une tête de bétail à vendre aux publicitaires et aux services marketing. C'est l'utilisateur qui bosse pour eux, c'est eux qui récoltent et qui revendent (à titre individuel et pas personnel bien sûr). Moi ça me dérange pas à la limite, mais dans ce cas qu'il me reverse une partie de leur bénéfice ^^ Du coup, j'ai du mal à comprendre comment des gens comme l'EFF (qui font un très bon travail à part ça) peuvent se coucher devant cette boite pour aller leur mendier des trucs, du genre "oh oui utiliser WebVM pour qu'on puisse regarder nos vidéos de chats en toute bonne conscience hihihi". Et sans jouer les Nostramadus, j'aime comme dans l'idée qu'avec l'arrivée de Windows(phone)8, les plus gros constructeurs qui annoncent des smartphone qui le supporte, les Androfans vont se rendre compte que l'archipel Apple n'était pas le pire pour eux ^^
avatar Manueel | 
@AsUWant "Donc ta diatribe sur les termes forts utilisés par LMouillart, tu devais l'adresser à Manueel 1 - J'ai combattu les termes de "liberté" et de "prison" comme inadéquates correspondant à un jargonage de secte qui empêche réflexion et pensée. 2 - Ensuite tu parles de Google et d'Androïd comme s'ils étaient désincarnés. Un téléphone Andro¨de n'a rien de libre car il utilise une multitude de brevets Frand et non Frand La "prison empoisonnée" ce sont les brevets FRAND qui devraient être libérés de toute obligation avant de devenir un standard. 3 - Je ne suis pas libre quand j'utilise un téléphone parce que des Cie "criminelles" espionne les citoyens. Au lieu de vous caresser avec le combat Apple/Androïd qui ne m'intéresse pas vous ne pourriez pas mettre un peu plus d'énergie pour - libérer les brevets Frand - libérer Internet des espions qui collectent des informations sur les citoyens
avatar Geoffrey198 | 
"La prison "dorée" made in Apple n'est aujourd'hui pas une mauvaise chose, justement parce que des alternatives existent." L'argument des alternatives est un peu fallacieux... Ce n'est pas parce qu'on a pas un revolver sur la tempe lors de l'achat et pendant la période d'utilisation d'un appareil que l'on jouit d'une véritable liberté. L'informatique me passionne, mais je ne m'amuse pas à lire l'intégralité du code source des machines que j'achète... et je n'ai bien entendu pas accès au contenu des mises à jour à venir. Je suis donc susceptible d'être enfermé malgré moi dans la "prison". Et je n'aurai pas forcément l'envie et les moyens de renouveler mon matériel (ou même de me lancer dans des bidouillages sans fin) si je découvre qu'une fonctionnalité est bridée ou qu'une mise à jour ne me convient pas. Sans basculer dans la "tyrannie du libre", on peut se demander dans quelle mesure il peut être bénéfique de ne pas disposer d'une totale liberté en ce qui concerne notre matériel informatique.
avatar lmouillart | 
@Steeve J Comment peut il défendre la plus grande régie pub mondiale pour qui il n'est qu'un prospect et parler de prison pour des éco-systèmes concurrent ? Simple, si j'utilisais les services gratuit je pourrais couper tout ce que Google capte sur moi et pour une grande partie Google fourni les outils pour le faire pour les différents navigateurs. Après d'une manière générale quand tu vas sur n'importe quel site privé macgé, apple, fnac, lemonde, etc ... tu es souvent un prospect ou un client. Sur les sites propulsés par des dons le vocabulaire change mais le résultat est le même. Le problème c'est que Google possède énormément de données sur bien des gens, ce n'est pas la manière de les gérer. J'ai eu plus de souçis de revente d'information avec SFR, laposte et voyages-sncf qu'avec Google qui ne prête ou ne revends pas ces données. Pour finir je suis passé il y a un moment sur Google Apps qui n'a pas de pub. Donc en échange de la gratuité Google te proposera des pubs ciblés, si tu souhaite utiliser des services mail, calendrier, et autres services google apps sans pub : 4€/mois.
avatar Frodon | 
@Lmouillart Et tu as les master studio des oeuvres musicales et video que tu achètes? Tu as code source des logiciels inclus dans ta TV, ta machine à laver le linge, ton frigo??? Non? Mais comment faits tu pour accepter cela?? Faut arrêter de croire que tout oeuvre puisse appartenir à tous le monde, et accepter que certains auteurs d'oeuvres, qu'elles soit artistiques ou logicielles, aient envie de controller et gérer eux même l'évolution du fruit de leur travail et donc d'interdire à des tiers de modifier leurs oeuvres? Ça s'appelle la propriété intellectuelle et cela permet à chaque auteur de décider ce qu'il autorise ou non de faire avec le fruit de son travail. Car contrairement à ce que tu veux faire croire, la liberté n'a pas a être prise par l'utilisateur, c'est à l'auteur de décider si oui ou non il octroie des droits, par l'intermédiaire d'une licence d'utilisation. Mais à aucun moment une oeuvre artistique ou un logiciel ne t'appartient, la propriété reste uniquement celle du/des auteurs, et les droits te sont octroyés par ces dits auteur par l'intermédiaire de la licence d'utilisation. Évidement, si tu modifie le logiciel, si c'est un logiciel libre ou open source, tu es évidement propriétaires des modifications, mais pas du produit en son entier, les auteurs originels restent propriétaires de leurs lignes de code. Car on achète pas un logiciel ou une autre oeuvre comme on achète un meuble ou un autre produit matériel, l'achat de nous donne aucun droit de propriété, seulement un droit d'utilisation dans les limites définies par la licence d'utilisation. On est propriétaire de la licence uniquement, pas du logiciel en lui même. Si la licence autorise de modifier le logiciel, tel que c'est le cas d'un logiciel libre, alors on peut le faire. Mais exiger que parce qu'on a acheté (la licence d')un logiciel on devrait avoir le droit de faire ce que bon nous semble avec le dit logiciel, non! Car on est pas propriétaire du logiciel, on loue un droit d'usage en quelque sorte, auprès de son/ses véritable(s) propriétaire. C'est comme si quand tu louais un appartement tu pouvais modifier ce que bon te semble dans ce dit appartement, et bien non, tu ne peux faire que ce que le propriétaire t'autorise à faire. La liberté ici se situe au niveau de l'auteur du logiciel, et non de son utilisateur, c'est l'auteur qui est libre de décider ce que les utilisateurs peuvent faire avec son logiciel, car c'est l'auteur qui en est le propriétaire, pas l'utilisateur. À vouloir inverser les rôles en exigeant un monde où tous les logiciels devraient être modifiable par n'importe qui, tu bafoue le principe de propriété intellectuelle, et la liberté des auteurs de décider ce qui peut être fait ou non de son œuvre! La liberté de soi s'arrête là où commence celles des autres, or la loi sur les droits d'auteurs et la propriété intellectuelle, donne la liberté aux auteurs d'oeuvres, de décider ce qui peut être fait avec leurs œuvres. Donc la liberté de l'utilisateur s'arrête là où les auteurs ont choisi qu'elle doit s'arrêter. Quant à voulor à tous prix persuader d'autres utilisateurs qu'en utilisant des logiciels dont les auteurs ont choisit, en vertu du droit sur la propriété intellectuelle, de n'octroyer qu'un nombre limité de droits aux utilisateurs, seraient dans une sorte de prison, c'est tout bonnement ridicule. Ils ont à tout moment le libre arbitre d'aller voir ailleurs si le dit produit, tel qu'il est défini, ne leur convient pas. De nombreux utilisateurs d'iOS mais aussi d'Android ont déjà choisi de changer pour une autre alternative, car oui même sur Android, particulièrement si on est un simple utilisateur et même en regardant les ROMs alternatives, on peut se sentir limité. Personnellement, et je l'ai déjà dit, je me sens pas plus limité dans les usages sur iOS que sur Android, bien au contraire dans certains cas je suis plus limité sous Android que sous iOS, même en regardant les ROMs alternatives, et dans d'autres cas oui je suis plus limité sur iOS qu'Android. Aucun de ces deux OS m'offre une totale liberté, sauf si je m'amuse à modifier moi même Android, mais j'ai des choses bien plus utiles à faire de ma vie, désolé.
avatar Marc Duchesne | 
Comme disait mon vieux père sage, vaut mieux justifier le prix qu'une seule fois que la qualité tout le temps...
avatar lmouillart | 
@Frodon "C'est d'ailleurs ce qui explique qu'Android sans surcouche tel qu'on le trouve sur les Nexus, offre une expérience bien plus cohérente et homogène que les Android avec surcouche ou customisés à outrance, car un Android pure Google à été uniquement développé au sein même de Google par une équipe soudée travaillant dans un même espace de travail et donc pouvant échanger régulièrement de visu." Rien à voir : les surcouches sont propriétaires et pour toi ont une mauvaise ergonomie alors que ASOP a une bonne ergonomie et est un logiciel libre. Apple, comme la plupart d'autres équipes bossent avec des logiciels tiers qu'ils intègrent de personnes qu'ils ont rarement vu. Par ailleurs la plupart des gros éditeurs à des équipes dispersés un peu partout dans des centres de développement au mieux sur un même campus au pire sur la même planète. Un petit contre exemple : Sony à des solutions purement propriétaire : pourtant rien n'était intégré. Bonne intégration/ergonomie et logiciel propriétaire n'a rien à voir. ---- Personnellement et notamment depuis qu'il y a des firmware un peu partout je souhaite qu'ils soient libre. Pourquoi ? Parce certains constructeurs se foutent des clients (certains APN Sony, Canon) qui ont des firmware buggué, les supports français sont au courant, n'ont pas de retour depuis des mois du japons et le matériel fonctionne mal, alors que souvent il suffit que quelqu'un passe quelques jours dessus pour résoudre le souçis. Idem pour le support des vieilles version de systèmes.
avatar Frodon | 
@Lmouillart "Personnellement et notamment depuis qu'il y a des firmware un peu partout je souhaite qu'ils soient libre. " Tu le souhaites, mais tu ne peux pas l'exiger, car comme je l'ai rappelé, la loi, sur la propriété intellectuelle, prévoit que c'est à l'auteur du logiciel de décider ce que les utilisateurs peuvent faire de son oeuvre. C'est là où la notion de "logiciels privateurs" si chère à Richard Stallman ne tient pas debout, car ça n'est pas du domaine des droits des utilisateurs de décider ce qu'ils peuvent faire avec un logiciel, mais bien des droits des auteurs et donc seuls eux peuvent décider de ce qui peut être fait avec leur logiciel. Donc les logiciels propriétaires ne sont pas des logiciels privateurs, car pour être privateurs, il faudrait qu'à la base les utilisateurs aient des libertés definies par la loi. Or, il n'y a, à la base, aucune liberté de modifier un logiciel, ni d'en exiger son code source, prévue par la loi du point de vue des utilisateurs, la liberté se situe au niveau des auteurs dans la loi, seuls eux peuvent décider de ce qui peut être fait avec leur logiciel. Comme la loi indique clairement que c'est l'auteur qui a la liberté de choisir comment doit être utilisé son logiciel, un logiciel propriétaire tout comme un logiciel libre ne font qu'utiliser cette liberté, chacun octroyant plus ou moins de droits à l'utilisateur, comme lui autorise la loi. Un logiciel propriétaire ne prive donc l'utilisateur d'aucune liberté, puisque la loi n'octroie aucun droit, de base, à l'utilisateur de modifier, ni d'exiger le code source, d'un logiciel. Après que certains auteurs de logiciels propriétaires fassent des mauvais logiciels, oui évidement, il y en a, tout comme il y a de mauvais logiciels libres. L'experience des logiciels libres m'a appris que logiciel libre ne signifiait pas forcément meilleur qualité, et inversement logiciel propriétaire ne signifie pas meilleure qualité, et donc que le logiciel libre n'est pas la solution à tout. De ce fait, après une période 100% pro libre, j'ai nuancé mon opinion et de nouveau regardé du côté des logiciels propriétaires en arbitrant entre logiciel libre ou proprietaire sans tenir cpmpte de ce critere, mais seulement de la qualité du logiciel en tant qu'utilisateur (stabilité, ergonomie, performance, ...) et je peux te dire que depuis je suis beaucoup plus libre, car j'ai enfin des outils adapté à mes besoins, certains sont libres, d'autres sont propriétaires.
avatar Geoffrey198 | 
@Frondon Tu fais bien de faire une comparaison avec la musique... Souvenons nous que les lois sur la propriété intellectuelle que tu cites influent en réalité la distribution et non l'utilisation. Concrètement, tu es libre de faire ce que tu veux avec la musique que tu achètes du moment que tu n'outrepasses pas les lois concernant la distribution des oeuvres musicales soumises à des droits d'auteurs. Finalement, pourquoi en serait-il autrement pour les logiciels ? Pourquoi ne pas pouvoir modifier librement un logiciel qu'on a acheté ? Et éventuellement partager les modifications apportées (et uniquement ces dernières) avec les autres utilisateurs ? Dans quelle mesure cause-t-on du tort aux ayants-droit en modifiant une oeuvre qu'on a préalablement acheté ? Il ne s'agit pas de se lancer dans de grandes démonstrations juridiques mais de donner son avis. Effectivement, nous ne sommes pas en mesure d'exiger quoi que ce soit, mais cela ne nous empêche pas de nous poser des questions!
avatar lmouillart | 
@Frodon Exacte, mais de base tu n'a pas de restrictions autres que celles sur le droits d'auteurs. Les contrats de licences suppriment donc un certain nombres de possibilités, effectivement non garantie par la loi mais de fait elles sont possibles, sauf à les limiter volontairement : closes sur la décompilation, le débogage, l'analyse, la modification du comportement... d'un certains nombres de produits. C'est tout ce qu'il y a de plus normal et légal et cela va aussi totalement à l'encontre des protections des consommateurs et clients.
avatar Frodon | 
@Geoffrey198 Ah parce qu'on peut modifier une musique? Non, tout comme tu ne peux pas faire ce que tu veux avec un logiciel, tu ne peux pas faire ce que tu veux avec une musique que tu achètes, car contrairement à ce que tu dis la loi sur la propriété intellectuelle ne concerne pas que le mode de distribution, mais elle t'interdit également de modifier l'oeuvre sans l'accord de l'auteur, car l'achat de la dite musique ne te rend pas propriétaire de celle-ci, seul le(s) auteur(s) en sont propriétaire. Donc comme la musique, ou tout autre oeuvre intellectuelle, tu ne peux pas modifier sans l'accord de l'auteur. Et c'est pour cela d'ailleurs qu'un logiciel libre est accompagné d'une licence, dont la plus connue est la GPL, car c'est cette licence, choisit par l'auteur, qui permet à l'auteur de donner le droit de modifier le logiciel. En un mot, la loi sur la propriété intellectuelle donne aux auteurs d'oeuvres intellectuelle quelles qu'elles soient, musique, films, logiciels, etc., la liberté de décider ce que les utilisateurs peuvent faire avec leurs oeuvres. Donc en modifiant une oeuvre, que cela soit une musique, un film ou un logiciel sans avoir demandé au préalable l'accord à l'auteur, tu viole sa liberté de décider ce qui peut être fait de son oeuvre, droit qui lui est octroyé par la loi sur la propriété l intellectuelle. Tu te mets donc hors la loi, ni plus, ni moins. Si par contre tu t'es bien assuré d'avoir l'accord de l'auteur au préalable, soit parce qu'il l'a inscrit noir sur blanc dans les mentions relatives au copyright (sur la pochette ou le CD lui même par exemple pour une musique), ou via la licence d'utilisation dans le cas d'un logiciel, soit parce que tu l'a contacté expressément à cet effet et qu'il t'a donné son accord écrit et signé. Alors dans ce cas, et uniquement dans ce cas, tu peux modifier l'oeuvre.
avatar Frodon | 
@lmouillart Évidement que tout ce que tu cite est techniquement possible mais ça n'est légal que si l'auteur l'y autorise. Car par défaut tu n'as le droit de rien faire pouvant altérer l'oeuvre, la seule chose qui est autorisée c'est la rétro-ingénierie et encore uniquement si c'est pour des raisons d'interopérabilité, et encore ce n'est pas un droit de modification, seulement le droit d'étudier le fonctionnement du logiciel pour pouvoir interagir avec, sans le modifier. Et c'est pour cela que même un logiciel libre doit être accompagné d'une licence pour t'octroyer tous les droits relatifs au logiciels libres, sans aucune licence type GPL, tu n'aurais pas le droit de modifier le logiciel. Et que des auteurs incluent des clauses dans les licences de leurs logiciels interdisant, par exemple, la modification du comportement c'est leur droit le plus stricte au titre de la propriété intellectuelle. Par contre même si elle est mentionné dans la licence, la décompilation et l'analyse d'un logiciel reste autorisée s'il est fait au titre de l'inter-operabilité (par exemple pour permettre à un logiciel de sa conception d'interagir avec un logiciel propriétaire) au titre de la loi sur la rétro-ingénierie (cela dit, ce droit de rétro-ingénierie pour des raison d'inter-operabilité n'existe pas dans tous les pays, mais il existe du moins en France).
avatar Manueel | 
@lmouillart Les virus et spywares c'est "libre" ou "prison dorée" ? Si c'est du domaine du libre alors y a pas photo : Androïd l'est aussi :-)
avatar lmouillart | 
@Manueel la très grande majorité des virus et autres spywares sont bien entendu non libre et ciblent tout en particulier les logiciels non libres. @Frodon "Et c'est pour cela que même un logiciel libre doit être accompagné d'une licence pour t'octroyer tous les droits relatifs au logiciels libres, sans aucune licence type GPL, tu n'aurais pas le droit de modifier le logiciel." Oui c'est pour cela que je parlais pas de modification. Mais après vérification en fait de base on à même pas le droit d'installer ou d’exécuter un logiciel. Pour en revenir au point initial que ce soit une restriction des droits par une restriction contractuelle ou par une omission de l'extension des droits le résultat est que le consommateur et client en à moins. C'est biensur aussi valable pour les films, musiques et autres oeuvre. Pour lequels les utilisateurs et clients ont tout interet à privilégier du contenu libre.
avatar Johnny B. Good | 
En fait, lmouillart vit dans un monde où la propriété intellectuelle n'a pas cours, et où tous les auteurs, que ce soit de logiciels, de musique, de films, littéraires, photographes, taffent au MacDo pour soutenir leur petite existence. C'est pour ça que le propriétaire (en tant que concept, pas en tant que personne) existe, quand même. Quand je fais de la musique et que je publie un disque, c'est moi l'ayant-droit, pas celui qui achète mon disque. Lui, c'est mon auditeur, je l'aime beaucoup, mais il n'a pas le droit d'utiliser mon morceau pour le modifier, le diffuser en public, ni même le prêter. La loi est la même pour le logiciel, qui est une œuvre de l'esprit. Et la loi, elle a plus de valeur que tes déclarations du libre comme quantième merveille du monde. Le Droit d'Auteur, c'est un des fondements de notre société. Droit que tu veux absolument bafouer dans un domaine particulier sans te préoccuper des implications.
avatar Geoffrey198 | 
@Frodon "Ah parce qu'on peut modifier une musique?" Et bien oui... Rien ne m'empêche techniquement de modifier une piste audio (y ajouter des effets, effectuer des coupes, rajouter des pistes...). Et je suis libre (techniquement comme juridiquement) de partager les modifications apportées du moment que celles-ci ne constituent pas un plagiat. Par exemple, si je compose une partie instrumentale reprenant les accords d'une chanson acapela, je disposerai (au même titre que n'importe qui) des moyens techniques me permettant d'ajouter "ma" piste instrumentale à la piste d'origine. Et j'aurais parfaitement le droit de diffuser cette partie instrumentale sans la piste d'origine. Et quand bien même je diffuserai une version du morceau comportant ma piste instrumentale et la chanson acapela d'origine, je ne m'exposerai réellement à des poursuites judiciaires que si je diffusait cette oeuvre dans le cadre d'un projet à but lucratif. On pourrait ainsi imaginer que les utilisateurs "patchent" leur logiciels. Mais je le répète, le but n'est pas de savoir ce qui est légal ou pas mais ce qui est profitable à l'utilisateur ou pas.
avatar Johnny B. Good | 
"je suis libre (techniquement comme juridiquement) de partager les modifications apportées du moment que celles-ci ne constituent pas un plagiat" Non. Tu n'as pas le droit de modifier un produit déjà existant. Tu peux en revanche créer le tien, même en t'inspirant d'un autre. "Par exemple, si je compose une partie instrumentale reprenant les accords d'une chanson acapela" Les accords d'une chanson acapella ? Explicite un peu, c'est pas bien clair. "je disposerai (au même titre que n'importe qui) des moyens techniques me permettant d'ajouter "ma" piste instrumentale à la piste d'origine." Sauf que les moyens techniques, c'est pas le sujet, on parle de licences. Donc de *droit* de faire. "Et j'aurais parfaitement le droit de diffuser cette partie instrumentale sans la piste d'origine. " Sans la piste d'origine ? Bin, tu auras composé une instrumentale sans rapport avec le morceau d'origine. C'est quoi le rapport avec le schmilblick ? "Et quand bien même je diffuserai une version du morceau comportant ma piste instrumentale et la chanson acapela d'origine, je ne m'exposerai réellement à des poursuites judiciaires que si je diffusait cette oeuvre dans le cadre d'un projet à but lucratif." C'est faux, tu n'as pas le droit de diffuser tout ou partie d'une oeuvre dont tu ne possèdes pas les droits. L'avoir modifiée, c'est juste un facteur aggravant, en fait. But lucratif ou non, ça n'a aucune importance. Le piratage et le partage massif sur le net, pour les mecs qui chopent un torrent sur le net, c'est pas lucratif, mais c'est illégal. -- Pour résumer : NON, tu n'as rien le droit de faire d'autre avec un morceau acheté que de l'écouter. Pour te situer un peu la chose, il y avait eu un débat il y a quelques années pour savoir si le fait d'encoder un CD en MP3 était un procédé légal, car le format étant destructeur, il altère l'oeuvre et le produit d'origine. Et ce n'était pas un débat facile ! La chose est finalement tolérée au nom de l'exception du droit à la copie privée. Bin oui, c'est pointilleux. Mais c'est la loi.
avatar lmouillart | 
@Johnny B. Good il est certain que les licences libres, le copyleft, les licences creative commons (pour les textes, films et musiques), ont amené des afflux massifs de main d'oeuvre des mcdo. Question subsidiaire vis tu bien de la musique que tu fais ? Et en tant qu'oeuvre de l'esprit son intérêt ne serait il pas d'être le plus massivement diffusé et connu ? De mon coté une partie de mes travaux son pris repris modifier intégrés, j'ai plus de plaisir à les voir évoluer que du code restant dans un coin exploité ou non et se mourant faute de maintenance. Et je ne bosse ni chez Quick ni chez McDo. Pour finir la plupart des licences libres sont non copyleftés et intègrent donc les copyrights & droits d'auteurs. C'est le cas de la licence Apache utilisé pour Android (éléments tiers exlus).
avatar Johnny B. Good | 
Je crois que tu n'es pas bien au courant de la réalité des auteurs. Faudrait déjà que ça réussisse à remplir le frigo des gens talentueux qui essaient d'en vivre, avant de penser à la distribution libre et aux gazouillis d'oisillons. "les licences libres, le copyleft, les licences creative commons" Ça ne représente rien dans les milieux artistiques, et surtout pas chez les gens qui en vivent. Par contre applique à toute l'industrie de la création artistique ta logique, à vouloir forcer le libre là-dedans, c'est clair que tu fais des chômeurs et des auteurs sur la paille. "Et en tant qu'oeuvre de l'esprit son intérêt ne serait il pas d'être le plus massivement diffusé et connu ?" On ne vise pas tous la petite gloriole. L'intérêt d'une oeuvre, c'est avant tout l'intérêt de son auteur. Ton discours me rappelle tant celui des pirates : "ouais mais je contribue à le faire connaître !". Comme argument, c'est zéro, parce que crever la dalle en étant connu des geeks, ça m'intéresse moyen. Te moques-tu de l'humain ?
avatar lmouillart | 
@Johnny B. Good "Faudrait déjà que ça réussisse à remplir le frigo des gens talentueux qui essaient d'en vivre, avant de penser à la distribution libre et aux gazouillis d'oisillons." Si ils interdisent à leurs clients d'écouter leurs produits, de les bidouiller, et de les faires écouter aux copains, effectivement ils risquent de continuer encore un paquet de temps à crever la gueule ouverte à piailler en allant parasiter les ventes de matériel électronique. "Ça ne représente rien dans les milieux artistiques, et surtout pas chez les gens qui en vivent." Industrie du software comprise puisqu'elle est assimilé au régime des droits d'auteurs. Et la tout d'un coup à part Microsoft et encore tous les gros éditeurs : Oracle, SAP, IBM, Apple, Google, Amazon, Dassault Système, intègrent de peu à massivement des logiciels libres soit qu'ils produisent, soit qu'ils utilisent, on se retrouve moins dans les pleureuses. "Ton discours me rappelle tant celui des pirates : "ouais mais je contribue à le faire connaître !"." Non parce les pirates vont violer les licences d'utilisation, moi quand elle me déplaît je n'utilise pas le logiciel et je passe chez le concurrent qui à une licence plus en adéquation. Vu du coté du premier éditeur le résultât est effectivement pire et il a plus intérêt à se faire pirater qu'a voir des prospect aller définitivement chez le concurrent mais c'est un autre débat. Te moques-tu de l'humain ? Non mais je préfère un minimum de loi et une optimisation par les marchés. Mais comme je t'ai dit tu peux tout à fait utiliser des licences libres et non copyleftés et tu retrouve tes droits d'auteurs habituels. Juste, tu en accorde par défaut un certain nombre en plus.
avatar Frodon | 
@lmouillart Oui mais tout le sens de mon propos est que c'est les auteurs qui ont la liberté de décider comment vont être distribuées et utilisées leurs œuvres, que cela soit pour de la musique, des films, des logiciels, etc.. Les utilisateurs n'ont aucun droit de décision en la matière, seuls les auteurs ont le droit d'en décider car ce sont eux, et uniquement eux, les propriétaires de leurs œuvres. Et imaginer un monde où il n'y aurait que des auteurs distribuant leurs oeuvres plus licences GPL ou Creative Commons, c'est tout aussi utopique que d'imaginer un monde avec une seule et unique culture et un seul et unique pays. Ça n'a pas se sens. @Geoffrey Mais techniquement tu peux tout faire si tu n'as que faire de la loi et de prendre le risque de t'exposer à une amende de plusieurs dizaine voir centaines de milliers d'euros potentiellement accompagné d'une peine de prison...

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