QuickTime, 20 ans de vidéo numérique

Arnaud de la Grandière |
logos quicktimeLe 2 décembre 1991, Apple donnait au monde la première version de QuickTime, qui déclencha une véritable révolution technologique. À l'heure où la vidéo numérique a totalement supplanté l'analogique, il est plus que temps de rendre à César ce qui lui revient de plein droit.

On l'imagine peut-être avec difficulté, mais sans QuickTime, nous n'aurions pas la Télévision Numérique Terrestre ni le Blu-Ray dans chaque foyer, tels que nous les connaissons aujourd'hui.

Le numérique présente nombre d'avantages sur l'analogique, puisqu'il permet la copie à l'identique de tout signal sans la moindre dégradation, et l'ouvre aux capacités des mathématiques, permettant son traitement à l'aide de nombre d'algorithmes, de la Transformée Rapide de Fourier jusqu'aux ondelettes. Un signal analogique, une fois numérisé, peut subir toute une panoplie d'effets, mais il est également possible de n'utiliser qu'une bande passante considérablement réduite grâce à la compression numérique. Ainsi, le passage des chaînes de télévision du hertzien analogique au hertzien numérique a permis de multiplier le nombre de canaux, autrefois limité à six en France. Autre avantage, le numérique a permis d'obtenir des arrêts sur image parfaitement statiques.

Cot-cot-codec

Si le son et les images numériques ont bénéficié depuis longtemps de systèmes de compression-décompression (co-dec), avec QuickTime est arrivé l'avènement de la compression temporelle en plus de la compression spatiale.

Commençons par expliciter le principe de compression spatiale, qui vaut pour les images fixes. Si l'on prend le cas du GIF par exemple, ce format utilise l'algorithme de compression spatiale (c'est à dire dans une surface donnée) de Lempel–Ziv–Welch (LZW), qui résume les pixels identiques successifs au sein d'une même image. Le JPEG quant à lui exploite la manière dont l'œil humain perçoit les images, en mettant l'accent sur les grandes variations de chrominance et de luminance, la compression ayant lieu sur les détails moins perceptibles (nous percevons par exemple la lumière bleue moins bien que la rouge et la verte, notre rétine étant tapissée de moins de photorécepteurs dédiés au bleu, il est donc inutile de stocker la couche bleue à définition égale des deux autres. On perçoit particulièrement cette variation dans les images fortement compressées sur les contours des objets placés sur un fond bleu).

Le format MJPEG, utilisé par les premières caméras numériques, n'est en réalité qu'une succession d'images compressées en JPEG indépendamment les unes des autres. QuickTime ajoutera la compression temporelle à cette compression spatiale : les codecs réduisent les redondances et similitudes graphiques non seulement au sein d'une même image, mais également d'une image à l'autre, une technique particulièrement appropriée pour la vidéo dans un même plan-séquence, puisque le principe même de l'illusion de l'animation, basé sur la persistance rétinienne, repose sur les similitudes et différences d'une image à l'autre. Pour conserver une référence de base de qualité et éviter les dégradations trop importantes sur la durée, des images-clés (c'est à dire indépendantes des images qui les précèdent) sont insérées régulièrement, et forcées aux changements de plans (le GIF animé exploite également la compression temporelle, sans toutefois permettre de synchronisation avec une bande sonore ou une contrainte de lecture en temps réel).

Get QuickTime

Cette compression a été cruciale en 1991, puisque non seulement les supports de stockage étaient autrement plus limités qu'aujourd'hui, mais d'autre part toute la chaîne de la transmission de données était autrement plus restreinte également. En somme, si la vidéo numérique n'avait pas été compressée, il aurait été non seulement impossible de la stocker, mais également de la lire. La compression numérique permettait de ne transmettre que la "recette" de la vidéo, à charge du processeur de la reconstituer en temps réel.

Mais précisément, dans les années 90 les processeurs étaient foncièrement plus limités qu'aujourd'hui, il fallait donc trouver un difficile équilibre entre le flot de données qu'un processeur pouvait traiter en temps réel, et ses capacités à reconstruire chaque image. L'ancêtre de QuickTime s'appuyait d'ailleurs sur une architecture matérielle dédiée : nommée QuickScan, elle exigeait la présence d'une puce graphique dédiée pour permettre aux premiers Mac d'afficher de la vidéo fluide à la fin des années 80. Créé par l'ingénieur Steve Perlman chez Apple, le projet est resté en dormance jusqu'à ce que le Mac devienne assez puissant pour permettre les mêmes performances intégralement de manière logicielle (Perlman a depuis fondé la société OnLive qui permet de "streamer" les images de jeux vidéo en temps réel par Internet, et qui s'appuie donc lourdement sur les progrès en matière de vidéo numérique, lire Tous les jeux sur Mac).

Les premières versions de QuickTime intégraient donc une quantité de codecs différents, qui étaient chacun spécialisés pour un type d'image ou d'animation donné, afin de proposer en fonction une compression plus efficace. Si QuickTime n'était pas le premier système permettant d'afficher de la vidéo numérique sur ordinateur, la véritable révolution qu'il a introduite c'est de permettre l'affichage de vidéo numérique, de n'importe quel type, sur l'ordinateur de monsieur tout le monde.

La révolution multimédia

Malgré ses promesses et en dépit de la compression numérique, les 1,4 Mo des disquettes haute densité ne permettaient d'afficher qu'une poignée de secondes de vidéo numérique. Le support idéal était donc le CD-ROM, qui permettait non seulement de stocker 650 Mo de données, mais également de les produire en grandes quantités pour une exploitation de masse. Apple a donc embrassé ce nouveau standard, avec le lecteur de CD-ROM externe AppleCD et le PowerCD (ci-dessous), tous deux connectés au Mac en SCSI, le second pouvant se connecter à une télévision pour y afficher le contenu des Photo-CD.

PowerCD

Une autre technologie révolutionnaire d'Apple fut mise à profit pour réaliser les tout premiers CD-ROM multimédia : Hypercard, créé par Bill Atkinson, qui travailla précédemment sur le système d'exploitation du premier Mac et qui créa également MacPaint. Les premiers titres qui l'exploitaient, comme Cosmic Osmo, the ManHole ou Myst lancèrent un nouveau type de logiciel.


Une des premières vidéos d'exemple de QuickTime


Apple croyait beaucoup dans l'avenir de sa technologie, et pour lui donner toutes les chances, elle commissionna la société San Francisco Canyon Co en 1992 pour porter QuickTime 1.5 sur Windows, le premier logiciel d'Apple à jamais voir le jour sur la plateforme de Microsoft. Cette dernière a également pris la mesure de la révolution en marche, pour proposer une technologie concurrente, Video for Windows. Mais celle-ci, également développée par San Francisco Canyon Co, présentera des centaines de lignes de code éhontément reprises du code de QuickTime, ce qui donnera lieu à une procédure judiciaire monumentale entre Apple et Microsoft. C'est d'ailleurs Steve Jobs qui y mettra un terme définitif après son retour chez Apple, en signant l'accord historique avec son ennemi de toujours en 1997.

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Le logiciel d'animation pour Mac de MacroMind, VideoWorks, renommé par la suite Director, se voit adjoint un langage de programmation de type script lourdement inspiré du langage d'HyperCard, et permet de créer des applications multimédias interactives exploitant QuickTime, que ce soit sur Mac comme sur Windows. Ce sera l'outil qui lancera toute une industrie d'encyclopédies et de jeux multimédia, jusqu'à ce que l'avènement d'Internet vienne rendre caduc le CD comme support. MacroMind, renommée Macromedia, fusionnera par la suite avec Adobe, qui édite toujours aujourd'hui Director, quoique tombé largement en désuétude. Mais Adobe et Macromedia ont toutes deux eu un autre rôle à jouer sur l'exploitation de la technologie QuickTime, qui ne s'est pas contentée de donner naissance au multimédia.

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QuickTime, de la télévision au cinéma

Malgré les limites manifestes des premières vidéos tirant parti de QuickTime, la vidéo numérique a très vite montré son indiscutable supériorité face à l'analogique pour le montage professionnel. De fait, la société AVID permettait dès 1988 de monter de la vidéo à partir d'un Macintosh II, grâce au montage non linéaire en ligne : le monteur réalisait son travail non destructif sur l'ordinateur, qui pilotait des machines pour réaliser le montage final.

Le support de QuickTime, intégrant le standard professionnel TimeCode, permettra de voir directement sur l'ordinateur un aperçu du résultat, avant de le reproduire sur la source en vidéo ou sur pellicule : le montage virtuel était né. À mesure de l'augmentation des capacités matérielles, d'abord à l'aide de cartes accélératrices dédiées hors de prix, la vidéo numérique a remplacé peu à peu l'analogique, pour finir par le faire totalement disparaître. Plus souple, plus direct, et mettant un terme au dérushage, le montage numérique démultipliait les capacités et la productivité des monteurs professionnels.

Adobe a lancé Premiere, son logiciel de montage numérique, dès la sortie de QuickTime en 1991, suivi par une version pour Windows en 1993. Les auteurs des trois premières versions de Premiere, devenus transfuges chez Macromedia, créèrent Final Cut, plus orienté pour les professionnels que son prédécesseur. Mais un partenariat avec la société Truevision, qui fabriquait des cartes d'accélération dédiées pour la vidéo numérique, rendait pour Macromedia l'exploitation de QuickTime impossible pour des raisons contractuelles avec Microsoft. Macromedia a fini par revendre Final Cut à Apple, qui en fit le fer de lance de l'édition vidéo professionnelle (lire Retour sur l'histoire de Final Cut Pro).

Cependant, si la compression temporelle a été un avantage pour la distribution, elle s'est avérée un inconvénient pour le montage, puisque par définition il exige de pouvoir couper un plan sur une image arbitraire, qui ne peut donc dépendre d'une image précédente. Le MJPEG a donc été un format favorisé par les professionnels dans un premier temps. Par la suite, Apple a mis au point un nouveau codec non destructif en collaboration avec Pixar, nommé Pixlet, qui est depuis le format par défaut pour les logiciels de montage d'Apple. Aujourd'hui le numérique se retrouve jusque dans les salles de projection, qui abandonnent peu à peu la pellicule au profit des disques durs.

Montée en puissance

Au fil des versions et des ans, Apple signe divers accords pour inclure les meilleurs codecs du moment dans QuickTime : CinePak, Sorenson, et H.264 se succèdent, améliorant le rapport qualité/compression à mesure que les processeurs deviennent plus véloces.

En 1994, le LC 630 devient le premier Mac d'entrée de gamme capable d'afficher de la vidéo en plein écran (en réalité en doublant la surface d'affichage d'une vidéo 320x240). Apple envoie sur un CD-Rom promotionnel à son réseau de distribution la bande-annonce du long métrage d'animation Aladdin de Disney, l'impact sera tel qu'il participera à la création du portail en ligne d'Apple dédié aux bandes-annonces de films.

L'influence d'Apple dans le monde de la vidéo s'accentuera avec la création du FireWire en partenariat avec Sony, qui permettait à la plupart des caméscopes numériques de se connecter à un Mac.

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Mais QuickTime ne se limitera pas à la vidéo et à l'audio. De nouveaux formats de données sont pris en compte avec plus ou moins de succès : les wired sprites qui permettent l'animation interactive d'éléments graphiques, l'intégration d'un expandeur compatible General Midi à l'aide d'une banque de sons obtenue auprès de la société Roland, des pistes de texte synchronisé, un système de chapitrage, des modèles 3D avec l'intégration de QuickDraw 3D depuis abandonné, ou encore l'intégration de panoramas interactifs ou d'objets pivotables à 360° avec QuickTime VR. Si la mayonnaise ne prend pas toujours, QuickTime n'en démontre pas moins sa souplesse et sa capacité d'adaptation à tout type de données, et le framework fera partie des piliers de Mac OS X (suppléé depuis par Core Image, Core Animation, et Core Video).

La bataille du web

Mais l'avènement du web devait donner un véritable coup de fouet à la vidéo numérique, en supprimant la notion de support avec l'arrivée du haut débit. Plusieurs plug-ins pour navigateurs ont prétendu à la domination du marché : QuickTime devait faire face à RealPlayer, Windows Media Player, puis Flash et Silverlight, pour la diffusion de vidéos en ligne.

Flash a rapidement gagné une large base installée pour ses capacités d'animations vectorielles interactives, et le support de la vidéo en streaming ajouté en 2002 puis en téléchargement progressif en 2003 en ont fait le standard de facto pour la vidéo sur le net, donnant naissance en 2005 à YouTube et Dailymotion.

Apple n'est cependant pas en reste, puisqu'en forçant l'installation sur Windows de QuickTime avec iTunes, lui-même indispensable pour utiliser l'iPod, elle se sert également de son succès pour soutenir l'utilisation de QuickTime. D'autre part, la diffusion record de la bande-annonce du film Star Wars Episode I : La Menace Fantôme a assuré à QuickTime une place de choix pour Hollywood sur le site d'Apple (lire Pourquoi les bandes-annonces sont toutes sur Apple.com).

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Mais si Apple a un temps tâché de soutenir QuickTime en qualité de plateforme exclusive en tant que telle, depuis une décennie il ne s'agit plus que d'un moteur parmi d'autres qui soutiennent un standard industriel, le MPEG-4, qu'Apple a contribué à élaborer. Et là encore, c'est avec le soutien de l'iPhone et de l'iPad que celui-ci finira par bouter Flash hors du mobile (lire Flash se retire des navigateurs web mobiles).

Le HTML5 reste toutefois l'objet de dissensions entre les partisans du format libre WebM (lire WebM, un nouveau prétendant pour le HTML5), et les industriels qui exploitent d'ores et déjà le couple H.264/AAC.

Grâce au soutien de l'accélération matérielle, fournie par des puces dédiées au seul décodage/encodage du MPEG-4, ce couple bénéficie d'une véritable hégémonie partout ailleurs d'un bout à l'autre de la chaîne de production et de distribution, des set-top box (décodeurs IPTV satellite, câble, ou ADSL, décodeurs TNT, lecteurs Blu-ray), jusqu'aux caméscopes numériques, smartphones, plateformes de distribution vidéo en ligne et VOD, iTunes Store en tête.

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Mais Apple reste toujours à la pointe de la vidéo numérique, puisque la dernière révolution en date qu'on lui doit, et qui gagne actuellement en influence notamment grâce à la plateforme iOS, c'est la technologie HTTP Live Streaming, qui cumule le meilleur des deux mondes entre streaming et téléchargement progressif (lire La diffusion de vidéo en ligne arrive à maturité). Mais en dépit de cette large influence sur toutes les industries touchant à la vidéo, Apple n'a jusqu'ici cantonné ses initiatives dans le monde de la télé qu'au seul "hobby" Apple TV, les câblos-opérateurs rendant particulièrement difficile leur désintermédiation. Des rumeurs insistantes, nourries par les propos mêmes de feu Steve Jobs dans la biographie qui lui a été consacrée (lire Le projet de TV Apple iCloud de Steve Jobs), annoncent l'arrivée prochaine d'une nouvelle révolution Apple dans le salon.

Quant à QuickTime, le passage de Mac OS X au 64 bits a été l'occasion d'entamer une complète refonte du vénérable moteur, expurgeant au passage nombre de ses fonctionnalités vieillissantes (lire QuickTime X : tabula rasa).

Standards et industrialisation

Les supports et formats pour la vidéo numérique grand public ont commencé à fleurir quelques années après la mise sur le marché de QuickTime, en reprenant certaines de ses avancées.

On fait parfois l'erreur d'accorder au laserdisc le crédit du premier format vidéo numérique grand public, mais il n'en était rien : si le son était bel et bien stocké de manière numérique, la vidéo elle était toujours analogique. Ça n'est qu'en 1993 avec le format Video-CD que la vidéo numérique s'émancipera des ordinateurs, du moins pour le grand public. Basé sur le disque compact de 12 cm qui permit déjà de faire basculer la musique dans le numérique, le formatage ISO 9660 propre aux CD-Rom, et le standard MPEG-1 pour la vidéo en elle-même, il permettait de stocker un long métrage sur deux disques. Le DVD lui succéda, puis le Blu-Ray après une guerre des standards avec le HD-DVD, et ce sera probablement le dernier support physique à paraître avant que la distribution en ligne ne devienne prédominante.

Si l'on devait réduire QuickTime aux quelques fonctions essentielles qui changèrent la donne, on pourrait retenir deux choses : tout d'abord la capacité de lire en simultané plusieurs pistes de données de manière synchronisée. En cas de surcharge pour le processeur, QuickTime affichait moins d'images par seconde pour conserver la synchronisation, et en dernier recours si cela ne suffisait pas, le son était haché. Le MPEG-1, tout comme son successeur le MPEG-2 qui fut ensuite utilisé par le DVD, contournait le problème pourtant résolu par QuickTime en multiplexant la piste audio avec la piste vidéo : ainsi les deux pistes n'en faisant plus qu'une, la synchronisation des médias n'était plus un problème. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque, et des limites matérielles, pour comprendre ces enjeux : le taux de transfert (150 Ko/s) et surtout les temps d'accès des premiers lecteurs de CD exigeaient parfois un positionnement réfléchi des données sur le disque pour éviter les interruptions.

L'autre apport essentiel de QuickTime fut un format de fichier basé sur les "métadonnées" : le format .MOV permet d'intégrer des pistes de données de tout type de format. Ainsi, il sera possible d'étendre les fonctionnalités de QuickTime par le biais de plug-ins qui lui permettent non seulement de gérer n'importe quel codec, mais également d'enregistrer ces données d'un nouveau type dans son format de fichier universel (et de fait, cela ne se limitera pas à la vidéo et au son).

Ce format de fichier sera d'ailleurs proposé par Apple au Moving Picture Expert Group, dont elle est l'un des membres, pour former la base du MPEG-4. L'ADN de QuickTime se retrouve donc aujourd'hui dans la plupart des appareils actuels capables de lire de la vidéo numérique.

Crédits images : Retro Things & The Logo Factory.
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avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Lemmings : je suis désolé mais prétendre que j'oublie le MPEG alors que j'en parle, préciser que le laserdisc n'est pas le video cd alors que c'est exactement ce que je dis, et dire par la suite que c'est une question de plan mais que tu as tout bien lu, c'est plutôt là que je vois de la mauvaise foi. Je donne toutes les dates à chaque fois, donc si tu prêtes un tout petit peu d'attention au texte (sans vouloir trop exiger de toi…) il n'y a rien qui peut t'induire en erreur. Le papier revient sur les 20 ans de QuickTime, pas sur l'histoire de la vidéo numérique. À n'en pas douter, vous auriez fait cent fois mieux, mais si on en est à me reprocher l'ordre dans lequel j'évoque les choses (et non plus le fait de les évoquer ou non…), franchement faut vous trouver un hobby.
avatar Arnaud de la Grandière | 
et puis quand on m'accuse de faire de la "désinformation" pour dire des énormités du style : "De même Flash c'est imposer [sic] sur le net car quicktime server est payant et très cher, alors que flash server est gratuit, ce qui a permis a youtube et consort de se développer... " faut peut-être reconsidérer l'expertise auto-proclamée sur des sujet manifestement pas maîtrisés (juste, hein, YouTube c'est du progressive download en HTTP, y'a pas de flash server là dedans). Sans parler du prix de QTSS (mais mouarf quoi). Heureusement que PowerGlove "connais [sic] la vrai [re-sic] histoire de la vidéo"…
avatar Lemmings | 
@nonoche : ne pas accepter la critique constructive, check! Par contre sur Youtube et QT serveur, tu as parfaitement raison, comme je lui ai déjà répondu, la vidéo dans Flash est arrivée bien après !
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Lemmings : se faire mousser aux frais d'autrui sans en avoir ni la légitimité ni les capacités : check! Moi aussi je peux le faire… Concernant PowerGlove, j'aimerais quand même qu'on sache un tout petit peu se remettre en question et faire preuve d'humilité avant de m'accuser de faire de la désinformation (s'il y a une seule erreur factuelle dans l'article, j'aimerais qu'on me l'indique, ou qu'on apprenne à fermer sa grande gueule). Non, je ne le prends pas bien du tout, non. On n'a manifestement pas la même conception de la "critique constructive".
avatar Orus | 
QuickTime, 20 ans d'immobilisme et de non-sens.
avatar Lemmings | 
@nonoche : tu n'a aucune idée de mon parcours ou de mes connaissances dans le domaine. Je n'essaye en rien de me "faire mousser" je m'en moque éperdument j'ai rien à y gagner. Donc tu éviteras de mettre en questions ma légitimé et mes capacités alors que j'ai une expérience dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Merci. ps : j'ai même réalisé un des outils les plus populaire de l'époque pour créer ses DivX sous windows : le Rippack. Mais bon, tu as raison, j'y connais rien... Contrairement à toi j'ai jamais remis en question tes connaissances sur le domaine. Juste sur quelques détails de l'article. Si on pouvait en rester à une discussion ouverte et cordiale ça serait un plus. Se braquer et insulter l'autre n'a jamais grandi qui que ce soit. Enfin j'ai jamais parlé de désinformation, juste d'une orientation que tu as justifiée par la suite. J'ai argumenté et fait aucune attaque en règle sans fondement. Merci de ne pas confondre tout le monde.
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Lemmings : bataille, moi ça fait 25, avec un savoir-faire professionnel reconnu à l'international et quelques distinctions honorifiques à la clé :¬) Le terme désinformation a été utilisé par PowerGlove, c'est à lui que je répondais sur ce terme. Quant à toi, tu m'as reproché d'occulter le MPEG, ce que je n'ai pas fait, et tu as prétendu qu'il avait l'antériorité sur QuickTime, ce qui est également faux. Voilà au moins deux reproches de ta part qui sont infondés. Concernant mon plan, il respecte la chronologie au sein de chaque thématique (mulimédia, montage pro, web, formats industriels). Tu as bien le droit de trouver ça indigeste, je ne prétends pas à la perfection. Mais de là à dire que cela brosse un tableau disproportionné des choses, cela me semble éhontément exagéré, d'autant que tes autres reproches sont tombés à plat.
avatar Lemmings | 
@nonoche : bravo c'était pas le but de ma remarque... Mais si ça te fais plaisir de jouer à celui qui a la plus grosse... C'est un peu dommage de réagir ainsi.
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Lemmings : ça me fait en effet plaisir :¬)
avatar Lemmings | 
Réagir comme un enfant de 12 ans, check... :)
avatar Arnaud de la Grandière | 
avoir un plus petit zizi qu'un enfant de 12 ans, check :¬)
avatar pioum | 
et nonoche si on veut en savoir plus, tu conseilles un site?
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ pioum : il y a une bonne rétrospective ici : http://www.reghardware.com/2011/12/02/apple_quicktime_multimedia_software_turns_20/
avatar PowerGlove | 
@nonoche Ton article est parfait, le plan est impecable, c'est très clair, quicktime est une "revolution" et toi tu es le meilleur. Merci a toi...
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ PowerGlove : ton sens de la nuance a résolument un problème.
avatar PowerGlove | 
@nonoche Comme tu as besoin de l'ouvrir en permanence sur les critiques que l'on peux faire sur ton article, on va te calmer un peu, enfin, pas sur...
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ PowerGlove : oh oui, calme-moi grand fou, explique-moi encore comme YouTube doit sa fondation à la gratuité de Flash Server, et la vraie histoire de la vidéo… Le pire c'est que tu m'accuse de désinformation, que tu dis des bêtises grosses comme toi, et que tu t'entêtes dans l'arrogance…
avatar YARK | 
euh, mon QTVR ? Pas de réponse. Donc, j'en conclue qu'en l'état, on peut dire que Quicktime - à l'heure actuelle - NE LE GÈRE PLUS. Bon, je vous laisse vous entretuer ;-)
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Yark : je t'ai donné une réponse. Si tu veux régler ton problème sans rien changer, ça va être plus difficile par contre (et à priori tu peux intégrer du flash dans iWeb/mobileme sans problème, demande à Google)
avatar PowerGlove | 
@nonoche Pour moi mais je ne suis pas aussi bien renseigner que toi, c'est la sortie en 2005 de flash media server qui permettait de diffuser le codec spark de sorenson quasi-gratuitement qui est à l'origine du choix de youtube... et c'est le prix de Quicktime streaming server qui est responsable de l'echec de quicktime sur le net... mais si tu as une référence autre que toi qui dit le contraire, ça m'intéresse. De toute façon ton article ne fait pas la moindre crtique de quicktime et ne parle pas de tout els pretard et probleme qu'il y a eu sur les différente version... tu refait l'histoire a ta maniere et de facon totalement partial, et en plus si on est pas d'accord ca te vexe....
avatar PowerGlove | 
Pour en remettre une grosse couche: Dans la première partie de ton article, tu parle de l’analogique et du numérique, et nous explique que sans sans quicktime la TNT et le blueray n’existerait pas sous sa forme actuel. Moi je dis que c’est des conneries.... ensuite tu fait un exposé sur le bienfait du numérique et de la video, comme si il y avait un lien entre la video numérique et quicktime. Bientôt on va lire que c’est Apple qui a inventé les maths.... Ensuite que quicktime à amener la compression temporelle dans l’informatique, ce qui est faux. Apple n’a fait qu'intégrer les codecs inventés par d’autre dans sa platforme. Oui je sais tu en repalre après et bien c’est justement ce que je te reproche... ton article c’est le bordel... Que quicktime ai mis en avant la video grand public dans les année 80 c’est sur, mais ils n’étaient pas les seul, loin de la... Et la on parle de la video grand public, c’est a dire des cdrom interactifs et autre truc indigeste qui aujourd’hui n’existe plus. Personne dans le grand public ne s'intéresse à la video dans les année 90... La video informatique de qualité dans les années 90 n’avais pas besoin de quicktime mais de hardware pro. Donc quand tu dis «la véritable révolution qu'il a introduite c'est de permettre l'affichage de vidéo numérique, de n'importe quel type, sur l'ordinateur de monsieur tout le monde.» C’est simplement faux... il faut du hardware pour décoder de la video de qualité.... Même pour le grand public...du Mpeg1 ou plus récemment un dvd video «mpeg2» avait besoin d’une puce hardware de décompression pour se lire.
avatar PowerGlove | 
De même sur ton chapitre sur les cd-rom. Pour lire des vcd, il fallait une carte au début des années 90.... Tu nous montre un lecteur de cd-rom apple et tu nous explique qu’il pouvais lire des photos cd..... Quel rapport avec la video et quicktime. Il n’y a aucune structure dans ton article, tu mélange tout.... c’est le principe même de la désinformation par la sur-information... on dirait un discours de Lefebvre... « Malgré les limites manifestes des premières vidéos tirant parti de QuickTime, la vidéo numérique a très vite montré son indiscutable supériorité face à l'analogique pour le montage professionnel. De fait, la société AVID permettait dès 1988 de monter de la vidéo à partir d'un Macintosh II, grâce au montage non linéaire en ligne» Cette citation est typique du mélange des genres tu parle de la supériorité du numérique et ensuite tu nous parle du premier avid qui n’était qu’un pupitre de commande amélioré et qui donc faisait encore de la video analogique... C’est un peu le bordel... je te parle même pas du passage sur le laserdisc.... « À mesure de l'augmentation des capacités matérielles, d'abord à l'aide de cartes accélératrices dédiées hors de prix, la vidéo numérique a remplacé peu à peu l'analogique, pour finir par le faire totalement disparaître.» D’abord à l’aide de «cartes accélératrices dédiées hors de prix» .... d’une ça existe toujours les cartes accélératrices, et pendant plus de 10 ans il n’y avait que ca... et de deux hors de prix cela ne veux rien dire... Le prix n’était pas grand public, mais il était facile a amortir et cela à certainement plus contribué a la vidéo aujourd’hui que quicktime... mais c’est tjrs de bon ton de critiqué de façon arbitraire ce que l’on ne peux pas s’offrir...
avatar PowerGlove | 
Avid et truevision ont utiliser le mac pour vendre leurs produits moins cher et en plus grande quantité contrairement aux idées reçu sur le coté élitiste d’avid, mais ils n’ont jamais voulu être dépendant d’apple. Avid à d’ailleurs failli couper les ponts avec apple à la sortie de Final cut pro. Les premières solutions semi grand public était sur pc, basé sur du hardware Truevision et Pinnacle, et d’autres... pas avec quicktime. C’est la sortie de l’imac dv qui va changer la donne. Ton article confond en permanence l’apport grand public et l’apport pro de quicktime... « Plus souple, plus direct, et mettant un terme au dérushage, le montage numérique démultipliait les capacités et la productivité des monteurs professionnels. Depuis quand le dérushage n’existe plus ?????? c’est marrant je suis sur final cut pro 7, en numerique, et je viens de passer ma journée a dérusher un sujet... ho mais que je suis bête, plus besoin de dérusher.... quicktime est là...Tu ne sais pas de quoi tu parle... « créèrent Final Cut, plus orienté pour les professionnels que son prédécesseur.» Final cut n’était pas plus orienté pro que première, c’est du marketing.... et du discours partisant de quelqu’un qui ne sais pas de quoi il parle. Mes première piges, je l’ai ai faite sur première 4.2 monté sur un pc avec une carte Targa 1000 pro... ca tournais en avi et c’était très stable... Bcp de boite tournaient à l’époque sur Première. Final cut était un peu meilleur et moins cher, mais surtout c’était un produit Apple... et qu’apple venait de récupérer le génie du marketing qu’était Steeve jobs... «Au fil des versions et des ans, Apple signe divers accords pour inclure les meilleurs codecs du moment dans QuickTime : CinePak, Sorenson, et H.264 se succèdent, améliorant le rapport qualité/compression à mesure que les processeurs deviennent plus véloces. En 1994, le LC 630 devient le premier Mac ....» On passe du h264 à 1994.... oups...
avatar PowerGlove | 
«Et là encore, c'est avec le soutien de l'iPhone et de l'iPad que celui-ci finira par bouter Flash hors du mobile» On sous-estime vachement la puissance de l’iphone et de l’ipad... Je vois bien un petit drapeau avec une pomme dessus qui flotte derrière toi quand tu lis cette phrase à haute voix avec une petite musique héroïque en fond, tout ça lu dans un beau player quicktime... «Grâce au soutien de l'accélération matérielle, fournie par des puces dédiées au seul décodage/encodage du MPEG-4, ce couple bénéficie d'une véritable hégémonie partout ailleurs d'un bout à l'autre de la chaîne de production et de distribution » tu aurais dut ajouté «diabolique» après hégémonie... haaha, on y revient a cette maudite accélération materiel... «nouvelle révolution Apple dans le salon» une de plus, il sont vraiment géniaux chez apple... a quoi reconnait ton un vrai fanboy? au nombre de fois ou il ecrit révolution dans un article sur un produit apple... ton article fait 3 pages et tu nous a écrit 7 fois révolutions qui ne vienne bien sur, que de la pomme... «Ça n'est qu'en 1993 avec le format Video-CD que la vidéo numérique s'émancipera des ordinateurs, du moins pour le grand public.» C’est la DVD qui a popularisé le video grand public... pas le vcd ni le lasedisc...... tu as vécu dans quel pays.. Parce que le vcd et même le laserdisc n’ont connu un succès de masse qu’en asie... même au us c’est la vhs le support majeur en 1998 un support analogique... C’est le dvd qui va changer la donne...
avatar PowerGlove | 
@nonoche Comme tu trouvais que je manquais d'argument sur mes critques sur ton article, n'hesite pas a me dire si tu en as assez ou si tu en veux encore?
avatar MarcoAix | 
Bon alors je m'absente 5 minutes et vous ne pouvez pas vous empêcher de vous disputer... pffff Yark, il semble y avoir un pb sur le support du QTVR : http://www.graphisoft.com/support/archicad/downloads/ac13/QTVR.html ou recherche Google ;-)
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ PowerGlove : TL;DR, j'ai dû arrêter après ta diatribe sur Flash Server et le codec spark, pas possible de me remettre du fou-rire.
avatar PowerGlove | 
@nonoche Un peu comme moi en lisant ton article... En même temps je ne t'en veux pas... il vaux mieux continuer a ne pas lire les critiques dans ton cas, car c'est visiblement difficile pour toi de les accepter... Au fait, je voulais te féliciter pour ta performance, parce que ecrire un article sur Quicktime et ne pas ecrire une ligne sur le Prores, c'est du lourd... tu nous fait 1 page sur le mpeg4 ou le vcd qui n'ont rien a voir ou pas grand choses avec Quicktime et rien sur le codec (prores) qui conforte la position dominante de quicktime dans le broadcast... Meme chose sur Quicktime streaming server ou QuickTime Broadcaster,
avatar Lemmings | 
@nonoche : entre ta répartie digne d'un gamin et la non acceptation d'arguments bien exprimés... Et c'est nous les rageux ? :D @PowerGlove : merci ;)

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