L'iPod nano RED est bien là, déjà vanté sur le site d'Apple. Comme nous le disions hier, il s'agit en fait d'une édition spéciale du nano 4 Go (1000 chansons environ). 10 $ seront reversés par Apple au Fonds Global de lutte contre le SIDA, mais aussi contre la malaria et la tuberculose, en Afrique. L'appareil est vendu au même prix que le modèle correspondant de la gamme, soit 199 $. Pour l'heure, on ne connaît pas le prix français (le site français d'Apple ne dit rien au sujet de cette annonce). Il est évidemment rouge, mais c'est bien la seule chose qui, sur le plan de l'esthétique, le différencie des autres nano 4 Go. Gageons d'ailleurs qu'il rencontre un joli succès. En complément, Apple offrira un bon d'achat RED de 25 $ à valoir sur l'Apple Store et dans ses magasins. Rappelons sinon que le projet RED, soutenu notamment par Bono, a pour but de commercialiser des produits rouges dont une partie des bénéfices est dédiée à la lutte contre ces maux qui ravagent le continent africain. La présentation officielle du nouvel iPod ne se fera donc pas dans le cadre traditionnel d'un keynote, mais dans celui de l'émission d'Ophra Winfrey, à la télévision américaine. De son côté, Apple a mis son Apple Store de la Cinquième avenue aux couleurs du nouvel iPod. La pomme (on parle du logo) qui y accueille les visiteurs est rouge.

Interrogé sur le sujet, Steve Jobs, modeste, a expliqué que, lui qui n'était jamais allé en Afrique, voyait là un moyen minime de contribuer à l'amélioration de la vie sur le continent. Il a par ailleurs précisé qu'il était honoré de travailler avec Bono (qu'il connaît bien) sur un tel projet humanitaire. Apple n'est pas la seule société à participer à RED. D'autres marques très célèbres y contribuent : Gap, Motorola, Converse, ou encore Giorgio Armani. Bobby Shriver, le patron de RED, initiateur du projet avec le leader de U2, explique que les consommateurs achètent des produits de qualité, des produits qui font l'actualité, mais avec valeur ajoutée : le sentiment de faire une bonne action, sans qu'on leur demande pour autant d'en faire une.