L'heure de vérité pour le Mac ?
Gisele Bündchen, ambassadrice d'Apple ? La mention fugace, sur le site internet du mannequin brésilien, d'une séance de photos pour assurer la promotion du Macintosh aux États-Unis, n'aurait dû, habituellement, intéresser que les gazettes people. Seulement, ce contrat à un million de dollars selon l'estimation du magazine Vogue intervient alors qu'Apple traverse toujours une zone de turbulence liée au passage aux processeurs Intel et renforce la communication sur ses ordinateurs, longtemps délaissée au profit de l'iPod. Au premier trimestre 2006, selon les données communiquées par Gartner, ce sont 57 millions de PC qui ont été vendus, soit une hausse de 13% par rapport à l'année précédente. Avec ses 1,1 million de Macintosh, soit une mince progression de 4%, Apple s'adjuge ainsi une part de marché 2%, contre 2,2% un an plus tôt. À domicile, Apple maintient à peu de chose près sa part de marché de 3,6%.
Pour redresser la barre, Apple a recours depuis début mai à la publicité télévisée. Six films humoristiques diffusés aux États-Unis vantent les qualités de stabilité et les fonctionnalités avancées des Macintosh. C'est là la première véritable campagne agressive pour les ordinateurs depuis l'épopée du Switch, si l'on omet les présentations publicitaires des iMac et Power Macintosh. La fenêtre de tir est idéale. Car depuis la sortie du MacBook, toute la gamme grand public d'Apple a été mise à jour. Dans le même temps, Apple se donne les moyens de progresser, n'attendant pas passivement les éventuelles retombées de l'effet halo, en renouvelant ses promotions pour les jeunes, mais aussi en brisant la barrière avec Windows pour proposer Bootcamp. Et les bonnes surprises ne sont sûrement pas terminées. Cet été, deux nouveautés seront chargées d'accroître la compétitivité du Macintosh. Le processeur Core 2 Duo, dont les premiers essais sont assez encourageants. Et Leopard, Mac OS X 10.5, concurrent frontal et prometteur de Windows Vista.
Outre la publicité, Apple a commencé à renforcer son réseau de distribution. La marque à la Pomme ne se contente pas que d'ouvrir des Apple Store, la société a également atteindre aux États-Unis les 5,5 % fin 2006. La société californienne joue très gros avec le Macintosh dans les mois à venir. Si les ventes de ce dernier ne s'envolent pas, alors Steve Jobs et son équipe devront revoir en profondeur leur copie.
Pour redresser la barre, Apple a recours depuis début mai à la publicité télévisée. Six films humoristiques diffusés aux États-Unis vantent les qualités de stabilité et les fonctionnalités avancées des Macintosh. C'est là la première véritable campagne agressive pour les ordinateurs depuis l'épopée du Switch, si l'on omet les présentations publicitaires des iMac et Power Macintosh. La fenêtre de tir est idéale. Car depuis la sortie du MacBook, toute la gamme grand public d'Apple a été mise à jour. Dans le même temps, Apple se donne les moyens de progresser, n'attendant pas passivement les éventuelles retombées de l'effet halo, en renouvelant ses promotions pour les jeunes, mais aussi en brisant la barrière avec Windows pour proposer Bootcamp. Et les bonnes surprises ne sont sûrement pas terminées. Cet été, deux nouveautés seront chargées d'accroître la compétitivité du Macintosh. Le processeur Core 2 Duo, dont les premiers essais sont assez encourageants. Et Leopard, Mac OS X 10.5, concurrent frontal et prometteur de Windows Vista.
Outre la publicité, Apple a commencé à renforcer son réseau de distribution. La marque à la Pomme ne se contente pas que d'ouvrir des Apple Store, la société a également atteindre aux États-Unis les 5,5 % fin 2006. La société californienne joue très gros avec le Macintosh dans les mois à venir. Si les ventes de ce dernier ne s'envolent pas, alors Steve Jobs et son équipe devront revoir en profondeur leur copie.