ShadowCaster 3 : une petite révolution dans XPress !

La redaction |
ShadowCaster arrive en version 3. La version testée est destinée à XPress. 4.1.x et plus. Elle se présente sous la forme de deux palettes "dock-ables" ensemble, bien que ce ne soit pas recommandé, car étant donné que pour appliquer un effet, il faut sélectionner un calque dans l’une des palettes et que l’autre sert à prévisualiser cet effet, le fait de les docker ensemble empêche précisément la prévisualisation en temps réel.


Au menu de cette nouvelle version, ombres et lueurs internes et externes bien entendu, mais aussi embossage. Ces effets ressemblent en tout point à ceux de Photoshop. Normal puisque ce sont les mêmes et qu’on les récupérera intacts dans le fichier créé spécialement pour Photoshop.


Les effets ne s’appliquent plus comme dans la version précédente, en sélectionnant deux blocs, mais on les ajoute à la palette « créer » ou ils apparaissent sous forme de calques, respectant l’ordre de superposition de XPress. Ces calques peuvent se voir appliquer les mêmes effets que dans Photoshop, comme la transparence, la superposition, l’incrustation, etc. Encore une fois, on les récupérera intacts dans Photoshop. Une case à cocher en vis-à-vis de chaque calque permet d’inclure ou pas le calque dans le fichier graphique final, et ce, indépendamment de l’effet appliqué. Par exemple, si on a un calque comprenant un titre, l’ombre pourra être créée dans le fichier Photoshop, en conservant le texte éditable dans Xpress. Ce qui permettra de jouer sur la dimension de l’ensemble sans affecter la résolution du texte.


Quand l’image vous convient, la commande « place » permet de superposer aux éléments XPress une image TIFF incluant les différents effets. Si des calques n’étaient pas cochés au moment où l’on a invoqué cette commande, leurs éléments associés dans Xpress conservent leur place d’origine (au dessus de l’image créée). Après des débuts difficiles, la colorimétrie semble enfin respectée et je n’ai pas pu prendre ShadowCaster en défaut sur ce sujet ; par contre, attention au type d’image contenue dans vos blocs : un pdf et c’est le plantage assuré.





Le fichier créé par ShadowCaster est au choix un TIFF, un Scitex CT ou un Layered TIFF. Ce dernier format, à mon sens le plus intéressant, est une nouveauté : ouvert dans Photoshop, il se présente sous la forme d’un TIFF avec calques et effets. Photoshop 6 reconnaît ce type de fichier, mais vous proposera de l’enregistrer en TIFF aplati, la version 7 l’enregistrera correctement (avec les calques). Les préférences de Shadowcaster permettent de choisir le format de fichier proposé par défaut, sa résolution en preview (dans XPress) et sortie (Photoshop), le profil colorimétrique, le mode (CMYK, RVB, Gris), et même l’application qui sera en charge d’ouvrir les fichiers, même si la collaboration avec Photoshop est tellement complète qu’on se demande si cette commande était vraiment nécessaire.


À l’usage, l’encombrement des palettes est assez gênant, et le plus énervant est de devoir les ouvrir et les fermer toutes les deux. Pour pouvoir visualiser son effet en temps réel, il faut avoir ouvert la palette de prévisualisation avant d’ouvrir le dialogue de création d’effet. La commande de ce dernier se trouvant sur la palette de création, on comprendra que les deux doivent occuper notre espace en permanence.


En conclusion, malgré quelques défauts d’interface vraiment agaçants, ShadowCaster 3 va beaucoup plus loin que ses précédentes moutures et donne à Xpress la possibilité de résister pour un temps encore à son challenger InDesign.

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