Pourquoi Snow Leopard est-il si populaire ?

Nicolas Furno |

Mac OS X 10.6 fêtera son septième anniversaire cet été, mais cette version du système d’exploitation d’Apple semble avoir conservé les faveurs des utilisateurs. Quand on vous demande la version d’OS X que vous avez préférée, Snow Leopard ressort largement en tête : quasiment la moitié des votants l’ont choisi ! Et quand on vous demande ce que vous voulez pour OS X 10.12, vous répondez en masse : un El Capitan des neiges…

Qu’est-ce que Snow Leopard avait de si particulier pour qu’il reste à ce point ancré dans la mémoire collective des utilisateurs Apple ?

Pas de nouvelles fonctions, que des corrections

Avec Mac OS X 10.4, aka Tiger, Apple présentait 150 nouvelles fonctions. Avec Leopard (10.5), c’était carrément 300 nouveautés que l’on pouvait découvrir avec la mise à jour. Certes, ce n’était pas à chaque fois de grosses nouveautés, plutôt des petits ajouts et des changements parfois très discrets. Néanmoins, le constructeur ajoutait alors de nombreuses fonctions à chaque mise à jour, à tel point que c’est précisément l’argument contraire qui a été utilisé pour 10.6.

Sur la scène du keynote qui a servi à présenter Snow Leopard, Bertrand Serlet (alors vice-président en charge de Mac OS X) annonce fièrement que la mise à jour majeure n’a… aucune nouvelle fonction. L’objectif de cette version est de revoir les bases, à la fois pour améliorer ce qui existe et pour poser les bonnes fondations pour l’avenir de la plateforme.

Pendant les keynote de présentation : 300 nouvelles fonctions pour Leopard et 0 pour Snow Leopard. Ce qui n’était pas tout à fait vrai d’ailleurs, mais le message est bien passé.
Pendant les keynote de présentation : 300 nouvelles fonctions pour Leopard et 0 pour Snow Leopard. Ce qui n’était pas tout à fait vrai d’ailleurs, mais le message est bien passé.

Il faut dire qu'auparavant Leopard est sorti dans la douleur, et on peut comprendre pourquoi : c’était une mise à jour vraiment majeure, qui contenait autant des nouvelles fonctions que des changements en profondeur. Coup d’œil, Time Machine ou encore les bureaux virtuels, c’est lui. Le Dock en 3D, l’abandon du métal brossé et la barre des menus semi-transparente, c’est aussi cette version. Et puis le 64 bits généralisé, le système adapté autant au PowerPC sur le départ qu’aux nouveaux processeurs Intel ou encore l’intégration de Core Animation, c’est toujours pour le léopard.

Avec toutes ces fonctions, il fallait s’attendre à des bugs, et Leopard a traîné une très mauvaise réputation. Le système était souvent jugé trop lent et trop instable, ce qu’Apple a reconnu en quelque sorte en lançant l’idée d’un léopard des neiges. Snow Leopard a bien apporté quelques fonctions nouvelles, comme la prise en charge des comptes Exchange ou un tout nouveau lecteur vidéo, QuickTime X.

Néanmoins, les plus grosses nouveautés ne concernaient pas les utilisateurs, mais les développeurs. Le système est devenu intégralement 64 bits, la technologie Grand Central Dispatch (GCD) a simplifié le développement de logiciels qui exploitent tous les cœurs du processeur et OpenCL a permis d'utiliser la carte graphique pour du calcul intensif. Autant de fonctions que les développeurs pouvaient exploiter dans leurs logiciels et qui préparaient l’avenir.

« Le système d’opération le plus évolué au monde. Finement réglé. »
« Le système d’opération le plus évolué au monde. Finement réglé. »

Une excuse pour développer l’iPhone

Snow Leopard était aussi la promesse d’une stabilité retrouvée et de meilleures performances. Mais à sa sortie, la situation était beaucoup plus compliquée : même si, en apparence, rien n’avait changé, les fondations avaient été largement réécrites. Certains logiciels ont fait l’objet d’une large réécriture entre 10.5 et 10.6 pour tirer parti de GCD ou d’OpenCL. Quand on travaille à ce point sur les bases d’un système d’exploitation, on risque nécessairement de provoquer de nouveaux bugs.

Ça n’a pas raté : la toute première version de Snow Leopard, Mac OS X 10.6.0, a posé de nombreux problèmes aux développeurs et même aux utilisateurs. Pour prendre un exemple, la prise en charge d’Exchange dans Mail n’était vraiment pas au point et des utilisateurs se plaignaient de messages dupliqués ou encore de problèmes de synchronisation. On trouve d'autres témoignages de bugs plus ou moins gênants à tous les niveaux : des soucis avec le son, avec la consommation de mémoire ou encore avec Coup d’œil…

Les DVD d’installation de Snow Leopard et de Leopard Server.
Les DVD d’installation de Snow Leopard et de Leopard Server.

Ce félin n’était pas particulièrement mauvais pour autant et Snow Leopard était certainement meilleur sur ce point que son prédécesseur. Néanmoins, la promesse d’un système débarrassé de bugs n’était pas vraiment tenue et Apple aurait pu consacrer plus de temps encore à leur correction. Mais au fond, la promesse d’une mise à jour sans nouvelles fonctions majeures arrangeait bien le constructeur, occupé presque entièrement par l’iPhone à la même époque.

Leopard était déjà sorti en retard parce qu’Apple consacrait toute son énergie et surtout toutes ses équipes sur le premier iPhone. Et face au succès du téléphone, la tendance ne s’est pas inversée, bien au contraire : de 2007 à 2009, les développeurs de Cupertino ont eu énormément de travail sur le système d’exploitation mobile qui ne se nommait pas encore iOS. Avec l’App Store en 2008 et l’ajout de dizaines de fonctions en 2009 avec iPhone OS 3 (copier/coller, MMS…), il y avait de quoi faire sur le front mobile.

Aujourd’hui encore, Apple manque d’employés par rapport à ses besoins, mais c’était bien pire dans les années 2000. Pour développer iOS et le mener au niveau où il est actuellement, l’entreprise a été contrainte de faire des choix, systématiquement au détriment du Mac. Ce n’est pas pour rien que la conférence dédiée à OS X Lion, en 2010, a été surnommée « Back to the Mac » : la plateforme historique donnait le sentiment d’avoir été délaissé depuis 2007 et la sortie du premier iPhone.

Steve Jobs, lors de la présentation d’OS X 10.7.
Steve Jobs, lors de la présentation d’OS X 10.7.

Au milieu, Snow Leopard en a certainement pâti et la mise en avant de la meilleure stabilité était aussi l’argument marketing tout trouvé pour justifier l’absence de nouveautés. En vérité, si Apple avait pu mettre plus de développeurs sur OS X, on imagine qu’il y aurait eu quelques fonctions nouvelles. Ne serait-ce que pour des raisons marketing : il est plus facile de vendre quelque chose qui se voit, qu’un nouveau moteur.

Pourquoi est-il si populaire ?

Snow Leopard n’était pas si différent de ses prédécesseurs, dans le sens où cette version a également souffert de quelques bugs au lancement. Comment se fait-il que personne ne s’en souvienne ? On peut déjà souligner que la mémoire joue souvent des tours et que les utilisateurs d’OS X ne font pas exception.

On a tendance à oublier les petits défauts et à garder un souvenir exagérément positif de ses expériences passées. Vous n’êtes pas convaincu ? Prenons un exemple récent : la nouvelle interface de Yosemite a été plutôt impopulaire et a généré des débats houleux, en particulier à cause de la transparence glissée un petit peu partout dans le système. Mais ce n’est pas nouveau chez Apple et c’est avec Leopard que la barre des menus est devenue translucide et même, pendant les premières bêtas, totalement transparente.

Pendant les bêtas de Mac OS X 10.5, Apple a expérimenté avec la transparence de la barre des menus. Et proposé aux développeurs une version complètement illisible (gauche), avant de faire marche arrière (droite). (source)
Pendant les bêtas de Mac OS X 10.5, Apple a expérimenté avec la transparence de la barre des menus et proposé aux développeurs une version complètement illisible (gauche), avant de faire marche arrière (droite). (source)

Ce n’est pas que l’on essaie d’excuser toutes les décisions d’Apple, mais il faut reconnaître que l’on a tendance à oublier les problèmes, et les bugs de Snow Leopard en sont un bel exemple. Certes, le système est devenu très fiable et stable, mais il a fallu attendre pour cela plusieurs mises à jour intermédiaires.

C’est d’ailleurs l’une des différences majeures entre les années 2000 et aujourd’hui : on met à jour beaucoup plus rapidement nos ordinateurs. Craig Federighi, responsable chez Apple des systèmes d’exploitation, le rappelait récemment en soulignant que Mac OS X 10.6.0 avait été très peu installée :

Je me souviens de la sortie de Snow Leopard. Combien de personnes avaient installé 10.6.0 ? Approximativement personne ! On se disait alors que le rythme de mises à jour se calerait sur celui du renouvellement des Mac. On ne mettait pas à jour, ou alors on attendait 10.6.5…

Entre le prix demandé — 30 € pour Snow Leopard, ce qui était déjà 100 € de moins que ses prédécesseurs, mais il fallait avoir acheté Leopard pour bénéficier de ce tarif préférentiel — et le fait que l’on ne téléchargeait pas le système — on commandait une boîte avec un DVD —, inutile de dire que le taux d’adoption d’un nouveau système était alors beaucoup plus lent. Les plus enthousiastes mettaient à jour immédiatement, mais la majorité des utilisateurs attendaient, parfois même jusqu’au renouvellement de leur Mac, la nouvelle machine étant alors livrée avec le nouveau système.

Snow Leopard était livré sur un DVD, ou par la suite, sur une clé USB.
Snow Leopard était livré sur un DVD, ou par la suite, sur une clé USB.

Avec un taux de renouvellement aussi lent, la majorité des utilisateurs ne découvrait le système qu’après avoir été vidé de ses principaux bugs. Depuis que les mises à jour sont devenues gratuites, et depuis qu’elles se font via le Mac App Store, un grand nombre d’utilisateurs découvrent le système dès sa sortie, voire avant. Apple propose en effet des bêtas publiques qui sont parfois très populaires (10 % d’utilisateurs pour El Capitan) et qui servent à éliminer les bugs en amont. Mais il en reste forcément à la sortie, comme l’ont prouvé les problèmes de Gmail avec Mavericks ou de discoveryd avec Yosemite.

Et si Apple ralentissait la cadence ?

Ce que j'attends ? Rien ! M'en fous ! J'en ai marre de cette fuite en avant désespérée.
La seule chose que je souhaite, c'est l'arrêt de cette fuite en avant, avec l'ajout permanent de fonctions dont le client moyen n'a pas vraiment besoin et qu'il n'utilise pas. Et plus de stabilité, moins de bogues (il y en a encore plein) et plus de rapidité, point final.

Ces deux réactions (la première de Le docteur, la seconde de Chanteloux) sont probablement un petit peu extrêmes, mais elles reflètent bien une pensée assez générale. Qu’importent les raisons exactes qui ont poussé Apple à ne rien publier de nouveau dans Snow Leopard, le constat reste le même : une partie des utilisateurs a apprécié cette stabilité. Et ces mêmes utilisateurs la réclament encore aujourd’hui.

OS X est désormais développée sur la base d’un rythme annuel : on a une nouvelle version majeure tous les ans, elle sort à chaque fois à l’automne et elle contient quelques fonctions nouvelles. C’est le cas depuis Lion et on attend cette année une toute nouvelle version. Et il faut bien reconnaître que le constructeur a avancé à un rythme parfois un petit peu dingue, n’hésitant pas à tout changer d’une année sur l’autre. Vous vous souvenez peut-être du carnet d’adresses et du calendrier façon iOS dans Lion ou de Messages qui remplaçait iChat dans Mountain Lion.

Apple présentait Lion comme l’alliance parfaite du Mac et de l’iPad. Rétrospectivement, ce n’était probablement pas une si bonne idée…
Apple présentait Lion comme l’alliance parfaite du Mac et de l’iPad. Rétrospectivement, ce n’était probablement pas une si bonne idée…

Disons-le, Apple est sans doute allé trop loin dans la copie d’iOS, et le constructeur l’a certainement fait trop rapidement pour ne pas froisser certains utilisateurs. C’est probablement l’une des raisons qui expliquent que Snow Leopard est resté si populaire. C’est la dernière version du système d’exploitation avant les sorties annuelles et c’est la dernière avant l’arrivée d’iOS et de son emprise réelle ou supposée sur OS X.

Dans certains cas, le rythme annuel est trop rapide. C’est le cas en entreprise notamment (lire : OS X : Apple va-t-elle trop vite pour les entreprises ?) et Apple pourrait reprendre à son compte l’idée des distributions Linux « long term support » (LTS). Pour prendre le cas d’Ubuntu, on a le choix entre la toute dernière version 15.10 ou la 14.04 LTS. Cette dernière est sortie en avril 2014 et elle sera maintenue jusqu’en avril 2019, alors que la 15.10 est disponible depuis l’automne dernier, mais sera remplacée par une mise à jour dès le mois d’avril prochain.

Apple pourrait-elle adopter une même démarche ? Des mises à jour annuelles pour ceux qui le souhaitent, mais avec une version de référence conservée pendant une plus longue période. Le constructeur pourrait se contenter de combler les failles de sécurité nécessaires et s’engager à le faire pendant quelques années, ce qui rassurerait autant les entreprises que les particuliers qui n’aiment pas les changements trop fréquents.

Ce serait quelque chose de nouveau pour l’entreprise, mais après tout, Apple a prouvé ces dernières années qu’elle pouvait changer. Et elle n’est pas si loin de cette situation aujourd’hui, avec des mises à jour d’importance égale. Snow Leopard améliorait Leopard, Mountain Lion faisait la même chose pour Lion et même El Capitan est plus une amélioration de Yosemite qu’un changement majeur. Apple pourrait maintenir cette situation et garder le système plus fiable au moins une année de plus, laissant l’opportunité à ceux qui le souhaitent de tester les nouvelles fonctions.

Néanmoins, n’est-ce pas déjà ce qui se produit ? Même si Apple incite fortement ses clients pour qu’ils mettent leur Mac à jour, ce n’est pas obligatoire et on peut très bien attendre plusieurs mois après la sortie d’une nouvelle version pour l’adopter. La version actuelle de Yosemite est très stable par exemple et on peut aussi dire qu’elle fait office de version LTS. Ceux qui souhaitent la stabilité et la fiabilité peuvent très bien attendre six mois, voire un an, et l’obtenir en étant ainsi légèrement décalés. Apple fournit toujours des mises à jour de sécurité pour Yosemite et même pour Mavericks : doit-elle vraiment en faire plus ?

Apple met le paquet dans le Mac App Store quand un nouveau système sort. Mais l’utilisateur n’est certainement pas obligé de l’installer immédiatement pour autant. Au passage, ce n’est pas forcément très connu, mais on peut masquer la mise à jour en utilisant un clic secondaire.
Apple met le paquet dans le Mac App Store quand un nouveau système sort. Mais l’utilisateur n’est certainement pas obligé de l’installer immédiatement pour autant. Au passage, ce n’est pas forcément très connu, mais on peut masquer la mise à jour en utilisant un clic secondaire.

Quand on voit la tendance suivie par Microsoft, qui force ses utilisateurs à toujours utiliser la dernière version de Windows 10, on se dit que l’on n’est pas prêt de voir des mises à jour ralenties. Apple l’a même reconnu à demi-mot par l’intermédiaire de ses vice-présidents invités dans un podcast : il faut s’attendre à plus de mises à jour tout au long de l’année, avec des ajouts réguliers pour les utilisateurs.

Vous avez voté majoritairement en faveur de Mac OS X 10.6, mais quelle version du système avez-vous détestée ? C’est l’objet de notre nouveau sondage !

avatar FollowThisCar | 

Pour ceux qui utilisent un OS précédant Mavericks et qui se sentent floués par iTunes, voici la manière de rétrograder d'iTunes 11 à iTunes 10.7 :

* http://www.macworld.co.uk/how-to/apple/how-downgrade-itunes-11-itunes-10-mac-os-x-3415032/

avatar TotOOntHeMooN | 

Excusez moi du peut, mais cet article de deux pages ne répond pas à la question...
(on essai de trouver des défauts au lieu de pointer les avantages)

La popularité de Snow Leopard est avant tout liée au fait que les versions suivantes ont été catastrophiques en terme de performances et fonctionnalités... Et comme beaucoup, j'ai changé pour y revenir, à maintes reprises !

Qui a envie de voir son ordinateur ramer et s'adjoindre des fonctionnalités futiles, alors que tous les OS précédents permettait au même hardware d'être plus performant tout en ajoutant du contenu pertinent !?

avatar JPTK | 

La réponse est pour moi toute simple. Snow tournait très bien avec 2 go de ram (4 go pour être large) et un HD. Depuis Lion, si t'as pas 8 go (6 mini) et et un SSD, bah c'est pas réactif, pas autant que Snow en tout cas. Je tourne sous El Capitan avec SS et 8 go de ram, c'est quasi aussi réactif que Snow, ça marche bien, mais rien de transcendant non plus. En fait le SSD est devenu incontournable, voilà la grosse différence.

avatar witchatt | 

Un élément que beaucoup de personnes ont oublié de citer. Le passage de Leopard à Snow Leopard m'avait permis à l'époque de gagner 10 Go sur mon disque dur ! Il y avait un vrai travail d'optimisation de l'OS et de nettoyage. Ça se ressentait à l'utilisation.

avatar Average Joe | 

Oui car contrairement à Leopard et Tiger, Snow Leo n'avait plus à s'embarrasser d'une double compatibilité Power PC/ Intel x86. Seul le second devait être utilisé donc moins de place prise sur le disque.

avatar webHAL1 | 

Je ne pense pas qu'il faille aller chercher très loin la popularité de Snow Leopard... À mon sens, beaucoup d'utilisateurs Mac l'ont vu comme un "aboutissement", une version peaufinée d'un système ayant lentement mûri. C'est pourquoi je partage l'idée évoquée plus haut qu'Apple aurait sans doute dû modifier le style de dénomination d'OS X à partir de la 10.7, pour abandonner les félins et partir sur autre chose (comme les endroits connus de Californie).

Ensuite, on compare nécessairement une version d'OS X avec celle venant juste après, et Lion de ce point de vue était une très mauvaise surprise. Bien plus lent que le Leopard de Neige, apportant autant de bugs que de nouvelles fonctionnalités, proposant un rafraîchissement pour le moins discutable de l'interface de certaines applications (Calendrier, Contacts, ...), proposant une "iOSisation" du système qui visait principalement à faire un appel du pied aux utilisateurs d'iPhone et d'iPad, ... bref, le roi des animaux ne faisait pas rêver. Bien que les versions suivantes aient essayé de corriger le tir, la mauvaise réputation du système était faite, et certaines grosses casseroles datent de cette époque (problèmes Wi-Fi, soucis de synchronisation de Mail, ...).

Contrairement à ce qu'affirment certains ici, je ne pense pas que Snow Leopard soit "idéalisé". S'il reste la version préférée d'OS X pour beaucoup, c'est pour de bonnes raisons. Si 43% des personnes l'ont désigné, on peut difficilement parler de "pleureuses regrettant le passé", d'autant plus que ça n'a pas de sens : pourquoi ne regretteraient-elles pas Jaguar ? Ou Panther ? Ou Leopard ?

Personnellement, j'ai également voté pour la 10.6, même si je suis agréablement surpris par El Capitan, qui viendrait en second dans l'ordre de mes préférences. Mais, pour l'époque, Snow Leopard offrait une réactivité et une stabilité tout simplement sans comparaison. :-)

Cordialement,

HAL1

avatar Average Joe | 

Ma préférence après Snow Leopard reste plutôt Mountain Lion qui ajoutait nativement la gestion du Fusion Drive, les notifications tout en gardant le look classieux et les compatibilités (enfin, pas mal d'entre elles) avec ce à quoi on avait droit avec SL - en dehors de Rosetta évidemment.

Pages

CONNEXION UTILISATEUR