OS X : Apple va-t-elle trop vite pour les entreprises ?

Stéphane Moussie |

Depuis Lion, Apple sort tous les ans une nouvelle version majeure d'OS X et du module OS X Server. Un rythme qui permet aux utilisateurs de bénéficier plus rapidement de nouvelles fonctions et d'améliorations, mais cette cadence est-elle adaptée au monde de l'entreprise ? Les professionnels ont des contraintes de compatibilité, de stabilité et de durabilité très fortes. Le tempo annuel donné par Apple s'accorde-t-il avec ces impératifs ? Si ce n'est pas le cas, peut-on se soustraire de cette vive allure ? C'est ce que nous avons demandé à des spécialistes confrontés à ces problématiques.

Kārlis Dambrāns CC BY

Un changement de système qui se prépare

Avant toute chose, les utilisateurs professionnels sont-ils au courant de la sortie des nouvelles versions d'OS X ? Absolument, répond Thibaut Metzinger, consultant certifié chez iNet System. « Tout le monde est au courant par la presse et les événements organisés par Apple. Mais les utilisateurs ne comprennent pas forcément toutes les implications que ces nouvelles versions représentent. » Il y a une distinction entre le professionnel qui gère sa machine tout seul et la direction des systèmes d'information (DSI) qui est généralement plus au fait des détails techniques, explique-t-il.

Pour autant, l'utilisateur final n'a pas besoin de formation quand il passe sur un nouveau système, assure Thibaut Metzinger. Un point de vue partagé par Guillaume Gète, consultant certifié indépendant : « Il est rare qu'au niveau utilisateur final, on ait besoin d'une formation, les bases d'OS X restant les mêmes. Une petite mise à jour des connaissances peut être nécessaire, mais rien de radical. »

À l'inverse, une formation pour la DSI peut être utile. « On peut dispenser une formation d'une journée à la personne référente pour les utilisateurs Mac afin de lui présenter les petites finesses de la nouvelle version », note le consultant d'iNet System.

Et pour dispenser ces formations, il faut évidemment que les conseillers connaissent OS X sur le bout des doigts. « Nous, professionnels du Mac, devons rester vigilants non seulement sur les changements esthétiques ou d'interface, mais surtout sur les changements internes », souligne Guillaume Gète qui donne un exemple concret :

Parfois, quand on fait des modifications de DNS, on a besoin de nettoyer le cache DNS pour s'assurer que les informations sont bien mises à jour (par exemple si on a changé l'adresse IP d'un serveur). Le Mac pourrait penser que le serveur est toujours à l'ancienne adresse IP si on ne rafraîchit pas le cache DNS. Eh bien, sous Yosemite, la commande pour nettoyer ce cache a encore changé !

On se dit qu'Apple pourrait faire un effort pour éviter de modifier ce genre de commandes administratives pourtant fort utiles… Et encore, là ce n'est rien. Souvenons-nous des énormes problèmes avec le protocole de partage de fichiers SMB, modifié avec Lion, et qui n'est réellement utilisable que depuis Mavericks. En fonction des implémentations, on peut se connecter à son serveur de fichiers SMB… ou pas. Quand on sait qu'Apple dégagera sûrement le protocole AFP d'ici trois versions d'OS X grand maximum, ça peut faire un peu peur…

Les versions bêtas sont justement là pour ça, relève Yoann Gini, un autre membre de l'Apple Consultants Network, le réseau des prestataires de services et de consultants certifiés par Apple. Mais globalement, « il y a suffisamment peu de différences coté administrateur système entre deux versions majeures pour que le changement soit indolore pour quelqu’un d’expérimenté », estime-t-il.

Matthew Pearce CC BY

Un rythme annuel pas forcément suivi

Les consultants doivent donc se « mettre à jour » tous les ans, en même temps que les nouvelles versions. Mais ce n'est pas pour autant que les Mac de leurs clients doivent faire de même.

« Pour les machines existantes d’un parc, aucun souci, rien ne nous force à faire la mise à jour dans l’instant et les utilisateurs finaux ne peuvent pas le faire à notre place », expose Yoann Gini. Thibaut Metzinger va dans le même sens : « Tant que l'activité ne nécessite pas de changement informatique, le professionnel peut utiliser le système d'origine de la machine. »

L'extrême limite, c'est la fin du support par Apple, qui implique que les éventuelles failles de sécurité ne sont plus comblées. « Il ne faut plus d'OS X 10.6.8 si l'ordinateur se connecte à Internet », prévient-il. Apple continuant de fournir le support pour trois versions, il n'y a pas de raison à sauter sur un nouvel OS dès qu'il sort, abonde Guillaume Gète.

Le moment de l'application de la mise à jour dépend ensuite de différents prérequis. L'un des principaux est la compatibilité avec les logiciels tiers. Il faut parfois attendre quelques mois avant qu'un éditeur sorte une nouvelle mouture de son application pleinement compatible avec le système, « mais depuis plusieurs années, c'est Apple qui imprime le rythme, juge Thibaut Metzinger, la plupart des constructeurs, des accessoiristes et des éditeurs suivent ses innovations. »

« Cette mise à jour est lourde car Apple rend régulièrement obsolètes un certain nombre de fonctions utilisées sur les anciens systèmes », signale Jean Bousquet, le fondateur de Cogilog qui édite une dizaine de logiciels professionnels dans le domaine de la gestion.

Il y a aussi un impératif de stabilité du système lui-même. Pas question qu'il fasse perdre de précieuses heures de travail à cause d'un Wi-Fi défaillant ou d'un autre bug. « Typiquement, jusqu’à 10.10.2 je ne pouvais pas ouvrir de VPN depuis mon iMac qui est en IP fixe. Le passer en DHCP suffisait à refaire marcher le VPN », cite par exemple Yoann Gini.

Les trois membres de l'Apple Consultants Network s'accordent à dire qu'il faut attendre la version x.x.3 d'OS X :

C'est à partir de ces versions qu'on commence à atteindre une vraie stabilité et des performances vraiment améliorées. Par ailleurs les éditeurs ont alors corrigé leurs plus gros bugs. N'installez surtout pas un système dès qu'il sort : perte de productivité et arrachage de cheveux quasi assurés !

Matthew Pearce CC BY

La rétrocompatibilité en question

Si les Mac déjà installés ne sont donc pas tenus de passer sur les nouvelles versions d'OS X dès leur sortie, il y a le cas des nouvelles machines qui viennent forcément équipées de la dernière mouture en date. Et il est impossible de les faire revenir sur une version précédente. Une situation qui peut compliquer les choses dans certains cas, comme en témoigne Yoann Gini :

Il n’est pas rare d’avoir des contraintes légales ou contractuelles dans une société qui nous force à tourner sur des environnements « validés ». Lorsqu’une étude d’un laboratoire doit être faite dans un environnement précis avec des versions logicielles précises, c’est toujours compliqué de forcer la main sur la montée de version du système d’exploitation. Ça rajoute du travail alors qu’on avait simplement envisagé d'installer un nouveau poste pour augmenter la cadence.

Guillaume Gète va dans le même sens :

On peut avoir besoin d'un OS compatible avec un logiciel un peu ancien. On n'a pas forcément envie d'investir dans la toute dernière version de FileMaker et cie. La virtualisation peut compenser un peu (on peut virtualiser OS X Server depuis la version 10.5, et OS X tout court depuis la 10.7), mais évidemment il y a un impact côté performances.

« Les logiciels ne sont pas forcément tout de suite compatibles, mais les éditeurs suivent forcément », tempère pour sa part Thibaut Metzinger.

Cogilog explique que ses clients ont souvent un parc hétérogène et qu'il doit évidemment prendre en compte ce paramètre. Tous ses logiciels sont ainsi compatibles de Snow Leopard à Yosemite. Cette rétrocompatibilité complique son travail d'adaptation et nécessite plusieurs mois de travail, « mais c’est le prix à payer pour bénéficier régulièrement de toutes les avancées d’Apple et contribuer à ce qu’Apple maintienne son avance sur les autres systèmes d’exploitation », observe Jean Bousquet.

Yoann Gini en appelle, lui, à un OS X en « Long-Term Support » sur lequel Apple s'engagerait à faire les mises à jour pendant 5 ans et à conserver à la vente des machines pouvant le faire tourner pendant 5 ans.

Gare toutefois à ne pas tomber dans les travers de Windows XP, comme le note Guillaume Gète :

En fait, je me dis parfois que l'informatique a été ralentie par Microsoft, et que c'est cette torpeur qui a imposé Windows XP durant des années. Qu'Apple veuille aller un peu plus vite, ce n'est pas forcément un mal non plus. Le risque étant d'aller parfois un poil trop vite… On se souvient de Snow Leopard, qui était une bonne version d'OS X parce qu'elle avait pris le temps de stabiliser son système. Ce serait bien de faire la même chose avec Yosemite.

avatar bnonyme | 

Chez MS, le rythme des versions est d'à peu près 18 mois et c'est déjà beaucoup trop vite à mon goût.

avatar Helmer | 

Et c'est bien pour toutes ces raisons que nos machines de prod - une dizaine - sont sous... 10.6.8, la seule version réellement fiable. Mais d'ici 1 an ou 2, quand il va falloir investir dans de nouvelles machines ? Pour l'instant je n'ai pas encore de réponses sic

avatar pocketalex | 

Je ne suis pas représentatif de cet article car ma boite est une PME de 20 personne, pas un grand groupe avec un parc administré, mais mon expérience est totalement inverse.

On a commencé avec un parc 100% PC, et en 8 ans, on a progressivement basculé et on en est à 90% de mac et 10% de PC

Le temps passé à la maintenance informatique était de 3 à 4j dédiée par mois, au début, maintenant que le parc est sous Mac il est au alentours de 2 à 3h par mois, ce qui est honnête

avatar Sic transit | 

C'est tou l'art de la gestion d'un parc…
Le problème vient souvent du fait que la planification de l'évolution du parc se fait uniquement d'un point de vue comptable et qu'il n'y a personne, au sein de l'entreprise, pour se projeter techniquement dans les 12 à 18 mois…

J'ai géré un petit parc de Macs en leasing pendant une dizaine d'années, et 2 ou 3 fois par an, j'allais voir mon patron avec des planificiations de màj, de redistribution du matos parmi les postes, un résumé de l'évolution technologique, des schémas d'investissements, etc.
En lui réexpliquant à chaque fois 1°) pourquoi c'est important de conserver un parc homogène sur le plan matériel et logiciel et 2°) qu'il est souvent préférable de faire évoluer du matériel aujourd'hui pour éviter de payer demain 2x plus (à cause des màj logicielles imposées par les nouveaux OS).
Ce discours passait assez bien et j'ai souvent eu gain de cause… Et un parc globalement homogène.
Chaque grosse mise à jour de matériel était aussi l'occasion de faire doucement évoluer certains postes (màj écran ou DD) et de redistribuer les ressource pour éviter qu'un utilisateur se retrouve avec le même matos pendant 4 à 5 ans et se sente délaissé… L'aspect humain est aussi important – c'est un argument que j'ai souvent mis sur la table.

Pour revenir à OS X, effectivement, j'ai systématiquement sauté une version et fait le forcing pour conserver les versions stables plutôt que d'installer les dernières nouveautés (contre l'avis de certains commerciaux un peu m'as-tu-vu qui voulaient faire joujou avec du matos dernier cri).

Par certains aspects, je savais 2 ans à l'avance vers quoi je me dirigeais… J'attendais simplement que la technologie soit mûre pour la généraliser dans l'entreprise (cas du Wi-Fi, par exemple…).

avatar mike1 | 

Parlons d'évolution donc, os x avec Windows (vista, seven , 8.0, 8.1, et bientôt Windows X)
Que dire de tous cela?
La version Windows X qui devra dévernir la référence sous Windows va elle l'être?
Si vous comparer l'expérience utilisateur de tous ces systèmes en dehors de Xp qui est une non évolution et non productif que pouvez-vous en pensez?
Oui, il y a des défauts dans chaque système et version système, la plus part du temps cela peut provenir d'un mauvaise informations, connaissance d'une précipitation dans les achats en tenant compte que du prix.
Le prix est un des gros problèmes dans le choix des achats, mais doit ont acheter un prix ou un produit ?

avatar jipeca | 

Masturbation intellectuelle... Et même ça j'ai hésité à le penser.

avatar Psylo | 

La seule présence d'Apple en entreprise, c'est sur les postes des graphistes/com qui ont un caractère pénible. Bien sûr, il reste les iProuts des bolosses et des cagoles.
Quand à SMB sous OSX : une vaste blague !!!

avatar pocketalex | 

tiens, un troll

avatar Ellipse | 

@Sic transit

Pour un "petit" parc, c'est possible, pour 2'000 machines, c'est impossible au niveau budgétaire d'une collectivité.

Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de planification, bien au contraire, mais il faut parfois jongler avec plusieurs systèmes.

Jusqu'à présent, nous pouvions plus ou moins choisir de rester à n-1 ou n-2. Avec certaines nouvelles machines, c'est impossible et cela peut générer des problèmes.

Il faut aussi reconnaître que l'approche BYOD change la donne, même au sein des entreprises et qu'Apple force dans cette direction.

@Un Type Vrai

Trop vite = trop de changements profonds, trop souvent avec un suivi aléatoire

Sur les patchs, je te rejoins, c'est indispensable.

A tous les niveaux, nous souhaitons un système relativement stable et fiable.

avatar Un Type Vrai | 

Il y a tout ce qu'il faut dans Mac OS X et dans Xcode pour conserver les API d'ancien systèmes dans les nouveaux.
Apple ne le fait pas, mais on pourrait imaginer qu'une application vendue sous Mac OS X.10 soit garantie d'avoir le même jeu d'API jusque Mac OS X.13.

La stabilité et la fiabilité s'obtiennent avec un retour rapide des utilisateurs ET un retour rapide des correctifs. Là, Apple a travaillé côté utilisateurs... Mais on attend souvent des mois avant qu'un demi correctif arrive.
Apple ne veut pas embaucher des développeurs dont ce ne serait que le travail (qualité). Apple ne veut pas maintenir des API plus ancienne qu'un an. Apple ne veut pas que les entreprises aient des macs...

Par contre, des iBidule oui !
Pourtant, iOS est mis à jours tous les ans aussi...

avatar zorg2000 | 

J'équipe et je fais le support d egrosses entreprises en PC et Mac. ce que veulent les DSI c'est une machine qui fait une tâche particulière (gérer une imprimante pro, un scanner, une application métier développée a grand frais) pendant le plus longtemps possible et que si la machine lâche on en réinstalle une nouvelle avec l'OS de l'ancienne et les softs de l'ancienne.

Pas d'upgrades coûteuse, investissement au minimum.
Passer un parc de 5000 machines sous win 7 se fait (on l'a fait pour un client il y a peu) mais c'est indolore car le precedent OS était XP et donc à été bien amorti. Je ne penses pas qu'elle upgradera ses systèmes avant 2020 et windows 15. Il y a un support garanti 5 ans après la commercialisation et dans le monde pro encore plus longtemps (2019 pour XP dans les machines embarquées).

Après que ce soit beau mon DSI s'en fout, il regarde le coût global (TCO, total cost ownership) et le mac est déplorable la dedans.
Le second point noir est la vitesse du SAV, HP, dell et lenovo envoient un tech dans les 24h avec la pièce, réparent sans consommer les ressources (le temps) du local IT. dell propose également des garanties de 5 ans (casse volontaire comprise) et la plupart sont de 3 ans.

Et c'est très con a dire, quand une personne renverse son café sur son PC il est réparé/changé, pas pour un mac.
Quand a la solidité des PC, on a des vieux desktop HP de 8 ans d'âge utilisé en serveur 24/7 qui trainnent un peu partout et qui tournent toujours très bien. ha oui, pas d'histoires avec des cartes 3D déssoudées ni autre conneries non reconnues comme cela .....

avatar bnonyme | 

Tout est dit.

avatar DVP | 

Sans parler des lubies d'Apple.
Pas de prise ethernet sur les MBA, et bien sur la boite n'achète pas les adaptateurs (trop de paperasse pour un bidule à 30€)
Et quand le wifi tombe parce qu'un cretin de l'IT outsourcée en inde à decider de reconfigurer la borne, et bien plus personne sur mac ne peut bosser... sur PC, ils se branchent aux cable eth qui trainent dans tous les bureaux et salles de reunion.

avatar pocketalex | 

TROLLLLL !!!

A un moment faut arrêter. Soit vous achetez une machine avec Ethernet, soit vous achetez un adaptateur (ce que l'on fait dans ma boite), et dans tous le cas, achetez vous un cerveau

avatar zorg2000 | 

Tien, on bosse dans la même boite ?

avatar joinman | 

J'ai travaillé et travaille encore dans plusieurs grands groupes avec un parc informatique de plus de 100 000 machines.
Je peux vous dire une seule et unique chose : personne ne peut suivre le rythme des éditeurs. Il y a encore moins de 5 ans nous étions sous Windows 2000. la migration vers vista/seven a duré plus de trois ans....et le projet 5 ans en tout. Pourquoi ? Tout simplement car les directions ont développé beaucoup d'applications métier. Il a fallu qu'elles les re-testent toutes une par une. Cela leur a demandé énormément de temps et à nous aussi. Pourquoi a t-on migré ? Car crosoft a annoncé la fin de vie de 2000.
En d'autres termes suivre le rythme effréné des éditeurs, pour les entreprises c'est très compliqué.
L'informatique doit rester un moyen et non être une fin. On n'est pas là pour se faire plaisir mais pour faciliter la tâche des métiers.
La seule très grosse entreprise que je connaisse qui utilise du Mac, (à part Apple !), c'est Cisco. Les employés ont le choix mais aucun support n'est prévu en interne pour eux. Quand c'est une boîte IT et tertiaire c'est plus simple mais pour un industriel c'est plus compliqué.
Il n'y a pas de vérité mais juste des constats.

avatar Rubyist | 

Je sors d'une boîte US pour laquelle j'ai développé un soft ces derniers mois. Cette boîte, c'est 1'800 Mac et pas un Windows. Des Linux en serveurs, par contre, parce que là, OS X fait pas le poids.

Je pense que pour parler du Mac en entreprise et de sa part de marché, il faut sortir un peu de France, qui n'est pas un pays dont les entreprises sont réputées pour investir dans l'IT qui y est souvent vue comme un mal nécessaire plutôt qu'un avantage compétitif.

avatar iMaque | 

Dans ma boîte (presse), tous les Mac ont été remplacés il y a quelques années par des PC (sauf pour les photographes). Raison avancée: le coût (plusieurs centaines de postes).

avatar DVP | 

Apple en entreprise, c'est une vaste blague.

Chaque mise à jour du système casse la comptabilité de plein d'applications et de drivers.
Les nouvelles machines ne peuvent pas être downgradées vers des OS antérieurs.
Le SAV est tout sauf pro... Je sais pas moi, des trucs comme garantie à "J+1 sur site" comme le font tous les constructeurs de PC qui vendent aux entreprises (HP, Dell, etc)

avatar manoir93 | 

Je ne veux pas foutre le bordel, mais à priori, il y a déjà une entreprise de plus de 100k salariés à l'échelle mondiale qui utilise les solutions d'Apple et les mets à jour régulièrement à chaque sortie logiciel... Donc peut être qu'il serait intéressant de savoir comme Apple gère son propre parc !

avatar pocketalex | 

Les machines Apple sont tout à fait administrables, faut juste des admins qui savent faire, et comme tout le monde sait pas, ou veut pas chercher à savoir, on se cantonne à la base, c'est à dire aux PC

avatar Luke | 

Il est incontestable qu’Apple est une locomotive qui met l’accent sur l’innovation depuis plus de 30 ans, ce qui est une excellente chose pour les entreprises innovantes comme les start-ups, mais pas gérable facilement quand vous avez plusieurs milliers de postes.

Cela dit, il y a une différence fondamentale : Apple veut tout faire en direct avec ses stores, alors que Microsoft a compris depuis toujours que pour gérer des grands comptes, il faut créer des partenariats avec des SSII ou des consultants qui assurent les mises en place et les évolutions dans le temps.

J’ai déjà travaillé avec des spécialistes Apple, Microsoft ou autres et ils ont toujours trouvé des solutions aux problèmes que je n’avaient pas envie de gérer, à chacun son métier…

Mais effectivement, Apple n’a jamais ciblé les entreprises, ce n’est pas nouveau, le discours est toujours tourné vers l’individu, où est la surprise ? Ils ont toujours été critiqués, mais les résultats sont là : ils font les produits les plus innovants et les plus aboutis.

Quant au matériel « peu réparable ou évolutif », c’est l’évolution naturelle des choses : avant on pouvait bricoler sa voiture, maintenant allez mettre les mains sous un capot sans être spécialiste… Le PC d’aujourd’hui et de demain est un produit fini, il faut de toute façon oublier le tournevis.

En tout cas, je trouve cet article plutôt bien fait et parlant, malgré les commentaires des inévitables râleurs et geeks passionnés toujours présents dans l’éternelle guerre Mac-PC…

avatar melaure | 

Article gentillet, mais simplement poser la question "OS X : Apple va-t-elle trop vite pour les entreprises ?" dénote d'une méconnaissance du monde de l'entreprise tellement la réponse est évidente pour les services IT, surtout quand on a des développements spécifiques interne ou externe. On ne parle pas de la petite TPE de quelques personnes qui elle s'en soucie peu. Mais dès qu'on a un service info avec une stratégie informatique, OS X (et le manque de rétro-compatiblité logiciel) n'est pas du tout adapté à la stabilité nécessaire en entreprise (on ne fout pas en l'air le support du SMB du jour au lendemain avec les pros !)… cette course folle en avant où l'on casse tout en permanence est totalement incompatible avec des méthodologies qualité (surtout qualité de service, ISO9001, ITIL …) Apple est bien positionné sur le marché du bobo, qui achète par effet de mode, mais pas sur celui du pro, sauf tout petit (et encore).

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