Gruber : haro sur l'uniformité des interfaces

Florian Innocente |
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De l'absence de thèmes d'interface dans Mac OS X à l'analogie entre le design d'Apple et l'industrie de la mode, John Gruber suggère que l'on peut s'affranchir des carcans et des guidelines d'interface qui prévalaient aux débuts du Mac. Et que les utilisateurs ne devraient pas s'en émouvoir outre-mesure. Explications…

John Gruber, le blogueur de Daring Fireball, participait la semaine dernière à la conférence Webstock 2011 en Nouvelle-Zélande. Son intervention d'une quarantaine de minutes, baptisée "The Gap Theory of UI Design", mettait l'accent sur l'évolution du rapport à l'interface chez Apple. Pour faire court : entre le Mac de 1984 et le retour de Jobs en 1997, le design du système n'avait que très peu évolué. Puis avec Jobs à nouveau aux commandes, l'interface de Mac OS et de ses applications n'a cessé de se transformer. Non seulement c'est une excellente chose, mais c'est une opportunité pour les développeurs d'interfaces.

Récemment encore, les tenants d'un certain conservatisme ont trouvé matière à sauter au plafond. Que ce soit à l'encontre d'Apple (exemple avec le repositionnement des boutons de fenêtre dans iTunes 10) ou chez des applications tierces (comme Twitter). On glissera sur Mac OS X Lion dont les emprunts à iOS provoquent de surprenants émois devant ce qui est perçu comme une intrusion voire une infantilisation du système.

Gruber est d'abord revenu sur certains principes établis avec l'arrivée du Mac et de son interface graphique “Avant le Mac, la première chose dont vous aviez besoin pour interagir avec n'importe quel ordinateur était le clavier. On pouvait brancher un joystick ou d'autres périphériques, il existait aussi des souris, mais il vous fallait absolument un clavier. Le Mac a inversé les choses, la souris était rigoureusement incontournable”. On pouvait utiliser le clavier avec son Mac, mais la souris permettait aussi de tout faire. Ce qui a eu pour conséquence qu'il fallait absolument avoir une traduction visuelle à l'écran de toute action possible “Vous ne pouviez pas faire ce que vous ne pouviez voir”.

Le rôle crucial accordé à l'interface a impliqué d'établir des règles, basées sur une notion d'homogénéité entre les applications. Les boutons devaient tous se ressembler, les menus aussi, les actions de base se déclenchaient à l'identique. Les développeurs, eux, devaient suivre, le doigt sur la couture, les consignes énoncées dans l'ouvrage (sinon la "bible") Macintosh Human Interface Guidelines (PDF).

Au fil de plusieurs captures d'écran, Gruber a montré à quel point pendant les sept premières années du Macintosh son interface n'a bougé qu'à la marge. Même l'arrivée de la couleur avec le System 7 (en 1991) s'est faite sur la pointe des pieds. Les dossiers et les fenêtres ont pris de très légers effets de volume, mais guère plus.

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Un changement qui s'est poursuivi sans franche rupture jusqu'à Mac OS 9. Malgré cette timidité d'Apple, rappelle Gruber, l'auteur d'Eudora (vénérable et populaire logiciel de courrier électronique) avait ajouté une option pour remettre l'interface de son logiciel dans sa version originale toute plate. Une option baptisée “Waste cycles drawing trendy 3-D junk (Gâcher des cycles pour dessiner des saloperies 3D à la mode”. Une manière de signifier son mépris pour cette - somme toute relative - modernité.

Une uniformité s'est donc installée dans l'interface du système et de ses applications. Avec des intentions louables vis-à-vis de l'utilisateur, surtout celui dérouté par la machine informatique. Un excès de précaution juge pourtant Gruber avec le recul “L'uniformité n'est pas cool sur le long terme ou lorsqu'elle n’est pas exclusive [à un type d'application par exemple, ndr], car elle devient de la conformité”.

La sortie de Windows 95 a bousculé les choses “Malgré ses défauts, il avait un look plus cool que Mac OS qui n'avait pas vraiment évolué. Windows 95 faisait nouveau, le Mac faisait vieux.” L'OS de Microsoft n'était pas le seul, avant lui NeXT avait lui aussi joué une nouvelle partition très classe, plus tard il y eut BeOS avec ses couleurs pétantes et ses icônes 3D.

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Une concurrence qui a entraîné l'apparition sur Mac de sharewares pour changer l'apparence de Mac OS, tel que BeView, vendu 10$. Il ne faisait que rhabiller le système pour le faire ressembler à BeOS, sans ajouter quoi que ce soit sur le plan fonctionnel. Mais il y avait une demande, car il donnait un air plus cool au Mac (on pourrait aussi citer Aaron ou Kaleidsocope qui firent fureur à l'époque, avec parfois des thèmes délirants, ndr).

Face à Windows 95, Apple pouvait bien se moquer sur certains de ses aspects techniques, elle “savait qu'elle avait un problème, qu'elle n'était plus cool”. Mac OS 8 est arrivé en juillet 1997, suivi par le 9. Ils avaient tous les deux un réglage pour changer l'apparence du système sauf… qu'un seul thème était proposé. On ne pouvait guère faire plus que décliner certaines de ses couleurs dans les jauges de progression ou les boutons d'ascenseurs.

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À la dernière minute, Apple avait mis à la corbeille les thèmes préparés pour cette version. Steve Jobs était revenu… Avec le recul, lorsqu'on revoit ces thèmes, sa décision fut assez sage… “Il y a une règle chez Apple qui n'a pas changé entre 1984 et aujourd'hui, elle dit plus ou moins : si vous concevez une application pour une plateforme Apple, et que vous voulez qu'elle ait le bon design, alors étudiez ce que fait Apple avec ses propres applications et suivez cette direction”. Ce qui à l'époque, avant que Jobs ne revienne, signifiait suivre à la lettre les Human Interface Guidelines. Aujourd'hui les choses ont changé. L'important est moins de respecter un style, que les principes généraux de fonctionnement.

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Pour lancer sa démonstration, Gruber prend appui sur l'application Twitter. Son prédécesseur, Tweetie, avait pris de légères libertés avec l'interface de Mac OS X. Avec Twitter, son auteur, Loren Brichter (il a travaillé chez Apple entre 2006 et 2007 sur l'iPhone, au titre de Graphic Engineer) est allé encore plus loin, jouant la carte de "l'individualité" contre celle de "l'uniformité”. Visuellement Twitter rompt le contrat avec le style de Mac OS X, mais les conventions sont respectées explique Gruber.


Twitter vs Tweetie à droite : disparition totale de la barre d'outils sur la nouvelle version (clic pour agrandir)


L'ascenseur est différent, mais il fonctionne de la même manière, le bouton pour fermer la fenêtre est différent, mais il marche pareil”. À travers l'exemple de Twitter, le blogueur considère que “la cohérence n'est pas morte, c'est l'uniformité qui est morte, l'idée selon laquelle toutes les applications doivent être identiques visuellement, qu'elles doivent toutes porter le même uniforme.” Avec aussi cette remarque ironique “Ce qui est amusant c'est que le principal responsable de cet enterrement de l'uniformité chez Apple, est justement celui qui porte un "uniforme", en référence au look immuable de Steve Jobs au fil des années.

Puis il continue sur le credo d'une nouvelle doctrine en place chez Apple “Ce qui a disparu c'est cette bible dictant les conventions, elle existe toujours, Apple l'actualise, mais c'est une référence, avec les grandes règles standard. C'est un point de départ.

Il prend alors l'exemple de l'écrivain Cormac McCarthy (No Country for Old Men, La Route) dont les textes font peu de cas des règles traditionnelles de grammaire ou même de ponctuation “Ce n'est pas qu'il ne connaît pas les règles, ou qu'il ne s'est pas donné la peine de les apprendre, au contraire il les connaît tellement bien qu'il sait comment les enfreindre afin de créer un effet artistique.” Il en va de même probablement pour Loren Brichter, qui connaissait parfaitement les règles de l'interface utilisateur, et savait qu'il les enfreignait en développant Twitter.

Gruber saute sur une autre analogie. Il en va de même selon lui pour les séries TV vs les films. “Un épisode dans une série autorise une certaine liberté créative, mais au sein d'un cadre rigoureusement établi. Un épisode des Sopranos doit ressembler à un autre épisode. Le personnage doit parler de la même manière dans toutes les saisons. Il en allait de même avec les précédentes applications Mac OS”. Aujourd'hui on serait plus proche du cadre de la réalisation d'un film “Où l'on a davantage de liberté pour faire ce que l'on veut, dans les limites de quelques grands principes, de règles à suivre, de techniques de montage, de mise en scène et de placement des acteurs”.

Pour illustrer encore son point de vue il prend le modèle instauré par The Gap, la chaîne de vêtements. Des vêtements de grande diffusion, cool et basiques. Pour Gruber, Apple fonctionne de la même manière que cette industrie : les interfaces évoluent sur un rythme annuel et saisonnier, comme les vêtements. “Au milieu des années 90, Apple vendait une interface datant du milieu des années 80. Et ça n'a pas mieux marché que ça n'aurait marché pour des lignes de vêtements.

Puis soudain, Jobs revient et Mac OS X arrive. Une première mouture d'Aqua utilisait des rayures très marquées dans les fenêtres, les menus étaient très transparents. Ça n'a pas duré. Deux versions plus tard, apparaît d'un coup le style métal brossé. Un style qui était au départ réservé à l'usage des applications d'Apple uniquement (lire aussi Mac OS X : la difficile naissance d'Aqua).

aquabeta

Dans Mac OS X 10.3 ce métal brossé s'est largement diffusé (dans sa documentation technique, Apple expliquait qu'il devait être utilisé avec des applications pouvant fonctionner en liaison avec des périphériques externes, chez Apple c'était iTunes, iSync ou iMovie, ndr) et les rayures se sont peu à peu estompées.

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Dans le 10.4 les rayures ont disparu et le métal s'est lissé. Dans le 10.5, le métal brossé a été complètement supprimé. “Chaque itération de Mac OS X a amené plus de changements cosmétiques que sur toute l'évolution de System 1 à System 7 !” s'exclame Gruber. C'est une approche qui fait écho à celle de la mode, et un état d'esprit complètement différent.

Ce qui n'est pas sans provoquer des grincements chez certains utilisateurs. Il cite l'exemple d'iTunes 10 qui a instauré un placement verticalement et non plus horizontal pour les trois boutons de contrôle de fenêtre. Un changement qui a hérissé des poils “,Mais on s'en fout, personne n'est perdu" assène Gruber “est-ce un bon design ? On verra…sinon Apple le changera à nouveau, mais les boutons ressemblent aux précédents et fonctionnent de la même manière”. Une illustration de ce que Steve Jobs déclara un jour “Le design n'est pas une question de look ou de feeling, mais de bon fonctionnement.

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Autre brutalité faite aux tenants d'un "conservatisme" dans l'interface, la barre-titre du Mac App Store qui ne comporte pas le nom de l'application, et une barre de boutons centrés et inspirée de celles de l'iPad. Revenant à son analogie textile, Gruber explique que la cohérence est néanmoins saine et sauve, malgré des changements de style évidents. Quelle que soit la dernière chemise à la mode, on ferme ses boutons toujours de la même façon, avec les mêmes gestes. “Il y a une cohérence fonctionnelle, et c'est ça qui compte”.

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Son propos se tourne alors vers iOS et les applications tierces. Apple a instauré un look général que l'on retrouve un peu partout, et une tonalité de couleurs de bleu et de gris. Et puis il y a des interfaces plus singulières, comme celle d'iBooks avec son effet placage de bois. “On aime ou on n’aime pas, mais elle n'a rien de choquant venant d'Apple.

D'autres applications que celles d'Apple se sont écartées du style standard d'iOS, avec des couleurs différentes, des effets de texture dans la barre supérieure (Instagram par exemple, avec un effet jean usé) “Peu importe, aucun problème !” continue-t’il en donnant à voir plusieurs applications. Le style change à chaque fois, mais les interactions restent identiques (voir aussi le relooking de Carnet d'adresses et d'iCal dans Lion).

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De fait, l'idée d'intégrer à l'OS un système de thèmes d'interface n'a plus aucun sens estime Gruber, puisque la moitié des applications que l'on utilise ont leur propre apparence. En guise de conclusion, rebondissant sur l'idée énoncée par Steve Jobs et l'équipe originale du Mac, selon laquelle il était une "bicyclette pour l'esprit" (capable de le propulser en avant), Gruber propose l'idée que les interfaces utilisateurs “habillent l'esprit”.

Le designer qui n'a pas envie de concevoir des interfaces comme on dessine des uniformes a une carte à jouer aujourd'hui. Car c'est cette approche qui a pris le pas sur celle qui imposait une rigidité stylistique. Mais cette liberté engage des responsabilités prévient le blogueur.

Un styliste en vêtements ne va pas s'introduire chez vous au milieu de la nuit pour remplacer tout votre dressing, alors qu'un designer de logiciel ou de site peut chambouler toute son application et qu'il ne s'en prive pas. L'utilisateur va la prendre de plein fouet, d'autant plus facilement qu'on met à jour ses applications en un tournemain.” D'où l'importance à son goût d'une “démarche itérative”, faite de petits changements permanents dans les éléments l'interface. Pour habituer l'utilisateur à ce que l'interface évolue, car "la mode avance, elle ne s'arrête jamais”.

Webstock '11: John Gruber - The Gap Theory of UI Design from Webstock on Vimeo.



Sur le même sujet :
- Les articles de découverte de Mac OS X Lion
- Lion : vers une unification de Mac OS X et iOS ?

Crédit capture System 7 : Wikipedia.
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avatar hadrien01 | 
Intervention très intéressante, quoique je ne sois pas d'accord avec tout ce qu'il dit. Mais avec du recul, je commence à comprendre les choix d'Apple.
avatar daito | 
Talk très intéressant (notamment les différents éléments historiques) et vraiment bien mené! En prenant du recul on ne peut qu'adhérer aux idées développées par Gruber. Qui se soucie maintenant de la disposition verticale des boutons dans iTunes 10 ou de l'absence de barre de titre dans le Mac AppStore?
avatar djpoulet | 
Article intéressant, merci la rédac. Je connais une autre application qui est sorti un peu des guidelines des applis iPad, c'est celle sur laquelle je suis en train d'écrire et c'est du plus bel effet :)
avatar Florian Innocente | 
[b] @ djpoulet : et ça va continuer avec MacG Mobile 3 :-) [/b]
avatar Simeon | 
Ce monsieur passe sous silence la question de l'homogénéité des interfaces. J'ai la forte impression que le "keep it simple" renvoyait auparavant à une expérience dans laquelle l'ensemble des applications d'un système se comportaient de la même façon, alors que bientôt elle désignera une expérience dans laquelle l'ensemble des applications forment un écosystème cohérent. A titre personnel, les ipads, ipods et autres iphones ne m'intéressent absolument pas. Je m'inquiète donc du changement de philosophie. J'espère me tromper. En tout cas, les changements par petite touche apportés ces derniers temps et ceux annoncés par Lion ne m'enthousiasment pas. c'est le moins qu'on puisse dire.
avatar Simeon | 
Le mot "conservatisme" ne me semble pas non plus adapté. Ce qui est important, c'est que les changements, qu'ils soient mineurs ou plus importants, soient répercutés sur l'ensemble des applications.
avatar Domsou | 
Merci pour cet article.
avatar blakken | 
Je suis tout à fait d'accord avec ce que le monsieur dit ,moi ça ne m'a jamais dérangé et je n'y ai jamais vraiment prêté attention par contre pour les gens qui ne manipulent pas 24/24 une bécane et plutôt une fois par semaine voir mois les changements de positionnement de tel ou tel item peuvent être beaucoup plus déconcertants.
avatar Florian Innocente | 
[B] En tout cas, les changements par petite touche apportés ces derniers temps et ceux annoncés par Lion ne m'enthousiasment pas. c'est le moins qu'on puisse dire. [/b] Mais on ne peut juger vraiment qu'en utilisant, pas uniquement sur une apparence. iOS emmène vers un extrème de simplicité, mais pour avoir eu récemment à expliquer Mac OS à une personne qui n'est pas très calée informatique, je me suis dit qu'il y avait matière encore à dégraisser niveau complexité. Mac OS est un dédale quand on ne connaît pas, au même titre que Windows ou tout autre OS desktop. Et si Mac OS peut profiter un peu d'iOS, ce sera tant mieux pour certains utilisateurs (et plus cohérent à l'usage pour ceux qui auront un Mac ET un iPad).
avatar Simeon | 
[b]Et si Mac OS peut profiter un peu d'iOS, ce sera tant mieux pour certains utilisateurs (et plus cohérent à l'usage pour ceux qui auront un Mac ET un iPad).[/b] Certes, c'est bien pour cela que j'ai ajouté à titre personnel. A priori ceux qui utilisent plusieurs appareils apple vont y gagner, mais pour ceux qui n'utilisent qu'un mac, ces changements ne sont pas forcément de bon augure. Il est possible que je me trompe puisque je n'ai pas eu l'occasion d'utiliser Lion. Mais les comptes rendus qui en ont été fait ici ne sont guère encourageants (je ne parle que de l'interface, pas des fonctionnalités). Quant au dégraissage, je vous donne entièrement raison mais je ne suis pas certain que moins d'homogénéité aille dans ce sens.
avatar daito | 
"Ce monsieur passe sous silence la question de l'homogénéité des interfaces. " Euh non c'est le sujet même du speech!
avatar Ali Baba | 
"un designer de logiciel ou de site peut chambouler toute son application et qu'il ne s'en prive pas. L'utilisateur va la prendre de plein fouet" C'est clair. Suffit de voir la réaction des gens à chaque évolution de facebook.
avatar Simeon | 
C'est effectivement le sujet annoncé, mais en fait il n'en parle quasiment pas. Le véritable thème, c'est l'introduction de changements dans l'interface et donc l'abandon de l'homogénéité. Comme je l'évoquait plus haut, je pense qu'Apple est consciente du fait que l'homogénéité a longtemps été un de ses arguments de vente. L'abandonner, le mot est un peu fort je le concède, est donc problématique. Du coup on organise ce genre de présentation (chacun connait les accointances de Gruber avec S. J.) pour présenter les choses sous un jour plus favorable. Mais dans le fond, ce qui est important, c'est de convaincre les clients. Pour ma part, je demeure sceptique.
avatar oomu | 
Pour utiliser Lion au quotidien, je pense que vous angoissez trop. Ça reste os x avec ses petits boutons et icônes. Meme usage. Je ne suis peut être pas conformiste, je me rappelle encore de mon oric et comment je suis passé de machine en machine, de système en système pour finir sur os x et iOS. Ce qui compte c'est un fonctionnement stable, cohérent et simple. Au delà, personnalisez votre logiciel, donnez lui une personnalité mais c'est une route dangereuse entre l'art et le mauvais goût.
avatar daito | 
"C'est effectivement le sujet annoncé, mais en fait il n'en parle quasiment pas. " Bien sûr que si, encore une fois c'est le fil conducteur du talk. De l'homogénéité absolue du système 1 au système 7 à la diversité des interfaces entres les différentes versions de Mac OS X mais aussi au sein des applications de Mac OS X (il discute dans ce sens les interfaces de Twitter, iTunes, MacAppStore..)
avatar redchou | 
@simeon - Reste sous Snow Leopard, tu ne seras pas perdu. ^_^ Il ne faut pas confondre homogénéité et changement d'habillage. Les interfaces doivent évoluer, c'est une évidence. Elles n'évoluent pas par application mais par type de manipulation. A quoi bon avoir une barre de défilement, si on peut défiler le contenu d'une fenêtre avec deux doigts ou la molette d'une souris ? Pour ceux qui ont un esprit agile, ils apprécieront les univers dans lesquels ces nouvelles interfaces nous feront voyager.
avatar sekhmet | 
merci encore une fois Mac génération pour cet article, le niveau général du site est devenu tellement intéressant que je serais prêt à payer pour continuer à vous lire. Alors bravo.
avatar aspartame | 
mais où il se croit celui là ? l'industrie du logicil n'est pas celle du textile ! il ne s'agit pas de design , de mode , mais de facilité, d'ergonomie et de fonctionnalité. on fabrique des outils , pas des oeuvres. le mieux étant que l'outils soit efficace , et pour cela respecter le comportement ET la cosmétique est mieux que de respecter uniquement le comportement , ça tombe sous le sens. il faudrait peut-être que les narcissiques invêtérés entament une analyse
avatar Florian Innocente | 
[b] @ simeon : Du coup on organise ce genre de présentation (chacun connait les accointances de Gruber avec S. J.) pour présenter les choses sous un jour plus favorable. [/b] Euh, je ne suis pas sûr que Steve Jobs ait tellement besoin de téléguider un blogueur jusque dans une conférence en Nouvelle-zélande pour imposer son point de vue. ;-) Sa vidéo a été vue 24 000 fois, la Terre continue sa rotation, tout va bien. Ceci dit, il faut se rappeler de 2 ou 3 choses, le passage de Mac OS 9 à Mac OS X a été autrement plus violent. Et à tout point de vue : interface, réflexes, organisation du système, compatibilité des logiciels, retard sur certaines fonctionnalités… Aujourd'hui qui trouve vraiment à s'en plaindre. A côté, le passage de Snow Leopard à Lion c'est comme sauter à pied joint d'un trottoir sur la chaussée.
avatar Jackdu59 | 
Impressionant ce Mr. Depuis 10 ans sous os x j'en avais presque oublié que le doc n'avait pas toujours eu l'aspect d'aujourd'hui , mais son fonctionnement a change un petit peu a chaque fois, son style aussi, et je ne m'en rends compte qu'en lisant cet article ^_^
avatar - B'n - | 
Je suis pas convaincu qu'il faille laisser trop de liberté d'interface aux applications tierces. Un développeur n'est pas forcément (ou n'a pas de) bon designer : il n'y a qu'à voir l'interface de certaines applications (aMSN, Ooo, …) Le fait d'avoir une interface uniformisée n'est certes pas très fun (quoi qu'avec un peu moins de gris ça serait plus sympa) mais ça facilite l'utilisation au quotidien. Les interfaces kikoo-lol comme le carnet d'adresse en cuir ou le futur iChat en fourrure de bonobo n'apportent rien de plus, ça va juste faire d'OSX un caméléon qui paraîtra destiné aux ados. De plus, à mon avis on va vite s'en lasser. Après, libre à ceux qui veulent autre chose d'installer des thèmes. :)
avatar Jimmy_ | 
Gruber un spécialiste des interfaces ? oO
avatar Lecompas | 
Merci pour cet article très intéressant!
avatar Lio70 | 
Tres mauvais de laisser la possibilite de chambouler une interface. On sous-estime la reaction de l'utilisateur lambda pour la prise en main d'un systeme. De plus, le tout-defini (verrouiller pour mieux encadrer) est une clef d'homogeneite qui contribue a l'integrite du systeme. MacOS risque-t-il de devenir un fourre-tout merdique comme Linux? Deja, quand on voit ce qu'on accepte sur l'AppStore et le MacAppStore, je ne suis pas tres optimiste.
avatar d9pouces | 
Je ne suis pas franchement d'accord avec Gruber... Tout d'abord, l'ergonomie vient aussi d'une certaine uniformité de l'interface. Quand on retrouve la même fonction au même endroit, on gagne largement en productivité quand on passe d'une application à l'autre. Mais on gagne aussi en ergonomie quand la même fonction est signalée par la même icône... Quand le nom de l'application disparaît de la barre de titre, l'utilisateur perd une information qui facilite à nouveau le passage d'une application à l'autre. On retrouve le même problème avec les icônes qui sont bien trop uniformes avec Lion : on ne fait plus aussi facilement la différence entre icônes d'applications, de documents, d'images, ... Bref, l'icône perd complètement son rôle initial (donner un repère visuel rapide) et devient juste décorative. Ce n'est pas une question de goût, c'est purement objectif. Peut-être que des icônes grisâtres sont plus jolies, mais elles sont objectivement moins ergonomiques.
avatar rom54 | 
Le principe d'une bonne interface utilisateur est que les fonctions soient accessibles directement et efficacement, pour un utilisateur novice ou habitué. Pour que l'outil informatique soit efficace il faut qu'il y ait le moins de réflexions et de manipulations entre l'idee de l'utilisateur et sa réalisation... Au niveau du systéme, le but est de faire une application spécialisée pour chaque taches ou étapes du processus de réalisation. Cela implique que l'utilisateur sache de maniere quasi intuitive ou trouver la fonction dont il a besoin et a quelle etape il se trouve. Cela implique aussi que l'utilisateur puisse revenir en arrière, annluer un processus en cours ou le reprendre. La pedagogie et l'assistance font partie de ce qui constitue une bonne interface. Le coté esthetique est secondaire, d'ailleurs dans le design d'une interface il faut toujours commencer par du NB avant d'amener le couleur, et celle-ci, comme les animation ne doivent pas etre un facteur de distraction, mais apporter un plus fonctionnel. Deux approches s'opposent: L'environnement Smalltalk, a l'origine de MacOS ou encore Oberon de N.Wirth, s' opposent à l'extreme à MS Office. MS Office est une usine a gaz tentant de concentrer des fonctions tout en effaçant les phases de la conception à la réalisation. On se retrouve avec un fouillis et une incohérence conceptuelle demandant des mois de pratiques et d'apprentissages et la majorité des utilisateurs ne va utiliser que 20% des fonctions existantes, tentant de bidouiller avec ce qu'ils connaissent pour réaliser des actions qui seraient pourtant plus facilement réalisables par une fonction présente mais enfouie dans l'interface. De même, l'interface doit etre adapté au format de la machine: la meme interface sur un ordi clavier/souris est incohérente sur une tablette et plus encore sur un smartphone. Et que penser des effets de style comme aero qui prennent du temps, distraient et consomment du temps de calcul, sans interet ergonomique
avatar Anonyme (non vérifié) | 
d9pouces : [quote]Je ne suis pas franchement d'accord avec Gruber... Tout d'abord, l'ergonomie vient aussi d'une certaine uniformité de l'interface. [/quote] je suis bien d'accord avec toi. et d'ailleurs je n'aime pas le client Twitter, il lui manque une barre de titre, le défilement à la souris ne va pas à la même vitesse que dans les autres fenêtres d'OS X, et au final je le trouve naze. Je n'aime pas non plus les listes déroulantes de Firefox (au sein de pages web) je n'aime pas que la barre d'outil du WebInspector de Chrome ne permette pas de déplacer la fenêtre. je n'aime pas l'absence de barre de titre du Mac App Store. j'aime l'uniformité pour tous les contrôles standard, c'est la force d'OS X.
avatar daito | 
[quote]"Quand le nom de l'application disparaît de la barre de titre, l'utilisateur perd une information qui facilite à nouveau le passage d'une application à l'autre. [/quote] Franchement je ne comprends pas l'argument si argument il y a . Je n'ai pas compris le problème de l'absence de la barre de titre (dans iTunes 10 aussi d'ailleurs) dans le passage d'une application à une autre. Concrètement, à l'usage, c'est quoi le problème? [quote]On retrouve le même problème avec les icônes qui sont bien trop uniformes avec Lion : on ne fait plus aussi facilement la différence entre icônes d'applications, de documents, d'images, ... [/quote] Ce n'est parce que tu l'écris que c'est objectif, loin de là. On va prendre la fenêtre du Finder de Lion où les icônes des applications, documents etc....sont différents les uns des autres et montrent clairement ce qu'ils représentent (contrairement à ce que tu dis). Comment peut-on ne pas faire la différence entre ces icônes ? http://img191.imageshack.us/i/capturedcran20110416153.png/
avatar geneosis | 
Au pire, ce type ne raconte rien pendant 45 minutes, au mieux il ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes. Ça fait un peu branleur au niveau du contenu...
avatar harisson | 
Article et thématique très intéressants. Les débats sur les GUIs sont toujours des sujets passionnants, sans fin et très subjectifs (en dehors de certaines règles objectives de base d'ergonomie). Je trouve, pour ma part, que l'ultra perfectionnisme de ces derniers temps sur les applications Mac d'Apple commencent à nuire à la cohérence et à l'ergonomie : les boutons verticaux d'iTunes (en dehors du fait que je trouve iTunes globalement imbuvable), l'interface du mac app store qui met les 3 boutons de la fenêtre au même niveau que les contrôles de l'application, les futures icônes grises cafardeuses trop uniformisantes. Concernant les applications tierces sur Mac, l'incohérence des GUIs ne me dérangera pas tant que Apple ne rendra pas sa couche graphique Open Source: les frameworks graphiques et les langages autres que ceux utilisés par Apple ne bénéficiant pas en amont de ces spécificités. Pour les devices (iPad/iPhone en particulier), je trouve ça bien qu'il y ait plus de libertés (j'aime beaucoup le travail sur l'appli igénération) le touchscreen, les différents composants (gyroscope, gps, bouton ...), les inclinaisons possibles en utilisation et l'absence de notion de fenêtre/pointeur apportant une "expérience différente" des traditionnels claviers/souris/trackpad/écrans. Les GUIs actuelles sont très influencées par le web, les applications de smartphones/tablettes et les frameworks graphiques tiers, la compétition et les convergences de style sont rudes pour les GUIs d'origine de l'OS sur PC ^^
avatar Nicolasmexico | 
@oonu Oric séquence nostalgie.. L article ne parle pas d'xwindows un os graphique tournant sur UNIX fin des années 80. J ai eu l occasion de faire du dev en C sur du matos HP , Ecran de 24 pouces à 20000 euros la bécane dans un riche labo d'école . C'était bleuffant pour l époque ou ms dos était partout...
avatar daito | 
[quote]sur les applications Mac d'Apple commencent à nuire à la cohérence et à l'ergonomie : les boutons verticaux d'iTunes (en dehors du fait que je trouve iTunes globalement imbuvable), l'interface du mac app store qui met les 3 boutons de la fenêtre au même niveau que les contrôles de l'application [/quote] Franchement c'est du blabla du blabla du blabla mais rien de concret dans les propos. En quoi l'ergonomie de iTunes n'est pas bonne avec les boutons verticaux?? Que les boutons soient placés à l'horizontal ou à la vertical, [b]les boutons font exactement la même chose dans les deux cas.[/b] De ce fait en quoi ce n'est pas cohérent ou pas ergonomique. SVP des arguments concrets à l'utilisation. De même en quoi c'est gênant que les trois boutons dans le Mac AppStore soient au même niveau que les boutons de navigation. [b]Leur disposition ne change pas leur fonction[/b], l'utilisateur saura à quoi correspondent ces boutons qu'ils soient disposés au même niveau ou pas.
avatar Eurylaime | 
Un peu à côté de la plaque M. Gruber sur ce coup là.
avatar Florian Innocente | 
Assez d'accord avec Daito. Dans iTunes 10, Apple n'a pas mis ses boutons tout à droite ou en bas de la fenêtre. Ils sont dans le même coin, dans le même ordre, de la même couleur, mais ont juste tourné de 45°. Personne ne vas faire une gaffe en les utilisant. Pareil pour le Mac App Store, l'absence de barre titre ne complexifie pas l'utilisation de cette barre. Après, est-ce que c'est indispensable d'avoir le nom de l'application dans la barre titre ? - pour certaines le contenu de leur fenêtre est assez parlant (iMovie, iTunes) - pour toutes, le nom est déjà affiché clairement dans la barre des menus. Ah un détail par rapport à un commentaire sur l'appli Mac App Store. [b] L'application "Mac App Store" n'existe pas. Elle s'appelle "App Store"[/b]. C'est surement fait exprès avec un plan ambitieux derrière.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
[quote]Pareil pour le Mac App Store, l'absence de barre titre ne complexifie pas l'utilisation de cette barre. Après, est-ce que c'est indispensable d'avoir le nom de l'application dans la barre titre ? [/quote] C'est une question de cohérence. Quand le M... quand l'App Store est sur mon écran secondaire, j'ai toujours l'impression que la fenêtre est sortie de l'écran (c'est impossible sur un simple écran mais avec ma disposition bi-écran, ça l'est). De plus dans une autre news sur la nouvelle apparence d'iCal, on voit qu'il a encore une barre de titre... pourquoi ? c'est le même cas de figure que l'App Store. Et même plus : il a une toolbar différente qui lui donne un aspect widget, à la limite la customisation pourrait aller plus loin alors que le Mac... l'App Store - je vais m'y faire - ressemble à une appli classique... mais non. C'est trompeur. Je reprend l'exemple de twitter : quand je cherche une fenêtre, je cherche les barres de titre. Qu'il n'y en ait pas est plutôt gênant. Le problème c'est qu'une fois que le boite de Pandore est ouverte, les interfaces glissent progressivement vers le n'importe quoi. Pour le moment, on peut savoir comment créer une interface cohérente à force d'utiliser OS X. Bientôt ça ne sera plus le cas. Pour le moment il n'y a que quelques logiciels qui s'écartent du style typique d'OS X, mais pourquoi pas un Bloc Note avec une apparence de bloc-note ? Un moniteur système qui ressemble à un oscilloscope ? De toute façon il n'y a pas vraiment à discuter, il suffit de regarder ce qui se fait sur les autres plates-formes. Regardez VLC sous Windows, Transmission (client bittorrent) sous Linux... c'est ce qui se passe quand les développeurs n'ont pas de modèle. Tous les logiciels sans designer d'interface finissent par ne ressembler à rien, parce que les développeurs ont, en général, mauvais goût. Mais ils savent reproduire et adapter un modèle. Encore en faut-il UN solide, pour éviter qu'ils en choisissent un qui n'est pas adapté.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
(suite) ou mélangent un peu tout, en fonction de ce qui leur semble bien dans chaque logiciel : Les boutons verticaux d'iTunes. Et pas de barre titre comme l'App Store. Et un haut différent à la iCal. Et un scroll à la Twitter. Et une toolbar qui ne respecte pas l'OS à la Web Inspector de Chrome. Puis certains vont choisir d'"innover" encore plus. C'est comme ça que je suis tombé sur des logiciels sous Linux avec le menu centré. Il faut qu'OS X reste homogène, que les logiciels d'Apple soient des modèles à cet égard, au moins sur les logiciels grand public. Pour les logiciels pro c'est un peu différent, quand on peut rester 8 heures au sein du même logiciel, quelques écarts qui améliorent la productivité peuvent être envisagés. Mais pour les boutons d'iTunes, ça n'a aucun sens (oh si : être cohérent avec le lecteur réduit qui n'est pas cohérent avec le reste d'OS X et qui je pense n'est pas utilisé par grand monde, et sûrement beaucoup moins en temps puisqu'on est très limités dans ce mode). On ne pleurerait pas à cause d'une barre de titre dans l'App Store avec la même disposition verticale barre de titre / boutons - barre d'outils. Ces variantes n'ont aucune justification valable à mes yeux, aucune qui mérite qu'on bouscule l'homogénéité de l'UI.
avatar Jean-Jacques Cortes | 
J'ai les fameux thèmes retirés de Mac OS 8.5, à savoir Gizmo (look enfantin) Hi-Tech (look futuriste) et mon préféré Drawing Board (look crayonné). De vrais petits bijoux.
avatar Lonesome Boy | 
@ daito : Pour les icônes en nuance de gris: rom54 a raison (et il a l'air de savoir de quoi il parle quand il parle d'ergonomie) et son avis et bel et bien objectif: l'oeil humain analyse bien plus vite les formes (silhouette) et les (contrastes de) couleurs que les "traits", les détails "intérieurs" d'une forme. C'est pour cela qu'un ensemble d'icônes en nuances de gris par ex. sera objectivement moins ergonomique qu'un ensemble d'icônes aux couleurs frottement contrastée: tout est histoire de rapidité d'analyse par l'oeil humain. J'avais lu un article intéressant là dessus mais il n'est plus en ligne. John Siracusa, dont les analyses sont toujours pertinentes, en parlait lors de sa review de Leopard: http://arstechnica.com/apple/reviews/2007/10/mac-os-x-10-5.ars/4
avatar daito | 
@Lonesome Boy, Hum on pourrait se dire aussi que la présence de couleur peut amener à une distraction de l'utilisateur. Sérieusement, si on revient aux icônes Documents, Applications, Images etc.. on ne les identifie pas par leurs différentes couleurs mais bien par ce qu'ils représentent et le texte associé. Donc même si on analyse plus vite les couleurs, peu importe puisque ce n'est pas ce qu'on utilise pour identifier ces fameux icônes. Par ailleurs, dans l'idée que l'oeil humain analyse plus vite les couleurs que les simples formes, cette différence est de quelle ordre (quantification)?
avatar Philactere | 
L'absence de la barre de titre classique dans le (Mac) AppStore m'a immédiatement frappé. Non pas que j'ai été déstabilisé ou incapable d'utiliser cet AppStore, mais j'ai vraiment eu l'impression d'être pris par la main pour entrer dans la boutique. Quelque chose qui nous éloigne de tous nos réflexes habituels pour nous mettre sous le nez 5 gros boutons dont 3 d'accès aux vitrines. A ceci us ajoutez un gros splashscreen. Le changement d'interface me semble clairement avoir été dicté pour vendre et non pas dans un soucis d'ergonomie, normal me répondrez-vous, il s'agit d'une boutique. Bref beaucoup d'explications de texte sur l'ergonomie des interfaces, mais chaque logiciel, chez Apple, a ses exceptions, tests ou détails, par contre quant il s'agit de vendre on sait concevoir une interface la plus efficace possible pour le vendeur...
avatar lyon3 | 
En fait dans la nouvelle version d'iCal, apple devrait peu être supprimer la barre de titre. Je ne dis pas que j'aime l'aspect cuir du nouveau iCal mais il y en un qui disait que les couleurs étaient plus visibles que les formes et autant c'est discutable sur des icônes minuscules comme celles du Finder autant c'est très efficace dans iCal. Imaginons nous en mode Mission Control, si on cherche iCal, on le repéra immédiatement par son interface parce qu'elle saute aux yeux (tant qu'on en tomberais de sa chaise). Pourtant la partie réservée au contenu semble beaucoup plus épurée qu'avant donc finalement par rapport à Outlook avec ses 36 barres d'outils et ses 36 sous fenêtres, on a un iCal simple (il laisse uniquement place à nos calendriers) et efficace (on voit toute suite que c'est un calendrier). C'est un logiciel apple, on dirait un jouet simplement parce que son utilisation n'est réservée aux élites de la nation mais c'est une application professionnelle ( je programme chaque heure de ma journée avec trois calendrier différents synchronisés avec mon iPhone). D'ailleurs depuis que Office à été mis à jour à la fac je me régale, parce qu'il est devenu plus "professionnel" (de moins en moins de gens savent s'en servir) et je peux "briller" avec iWork qui est d'une simplicité déconcertante.
avatar bambougroove | 
@ innocente : [i]"Pareil pour le Mac App Store, l'absence de barre titre ne complexifie pas l'utilisation de cette barre. Après, est-ce que c'est indispensable d'avoir le nom de l'application dans la barre titre ? - pour certaines le contenu de leur fenêtre est assez parlant (iMovie, iTunes) - [b]pour toutes, le nom est déjà affiché clairement dans la barre des menus[/b]." [/i] Je n'avais pas de prime abord vu cette absence de titre et de barre de titre d'un bon oeil (ça me paraissait cohérent avec iOS mais pas avec Mac OS X), mais en te lisant je pense effectivement que c'est une "redite" (donc inutile) par rapport à la barre des menus de Mac OS X. [i]"Ah un détail par rapport à un commentaire sur l'appli Mac App Store. L'application "Mac App Store" n'existe pas. Elle s'appelle "App Store". [b]C'est surement fait exprès avec un plan ambitieux derrière.[/b]"[/i] Yes, cela pourrait même faire l'objet d'un article intéressant ... avec de nombreux commentaires ;) L'idéal serait d'alléger iTunes de toutes les fonctionnalités qui l'encombre ... bref, de lui rendre sa vocation première : le son et la vidéo ! Concernant cet article, j'apprécie Mac OS X pour sa sobriété, sa neutralité (bon le gris depuis Leopard ce n'est pas très gai mais cette couleur neutre a l'avantage de faire oublier l'interface au profit du contenu) et sa cohérence (y compris avec les applications Apple fournies d'origine) qui en font un outil ergonomique et consensuel : simple et élégant aussi bien à la maison qu'au bureau. Le bandeau de la prochaine version d'iCal, qui fait beaucoup parler de lui, ne va pas dans ce sens !
avatar laurange | 
@innocente "pour avoir eu récemment à expliquer Mac OS à une personne qui n'est pas très calée informatique, je me suis dit qu'il y avait matière encore à dégraisser niveau complexité" Entierement d'accord, quand j'aide mon pere a s'initier doucement a l'ordi et au net (sur un mac bien sur sinon je l'aide pas ...), je me dis que c'est bien complique a expliquer et que ca doit etre complique a comprendre. Je vais lui laisse mon ipad ou alors lancer safari en plein ecran et lui montrer les bases des sites web a commencer par facebook. Et la je me dis qu'Apple avec l'ipad est sur une bonne voie mais chaque appli a ses propres codes. Je lorgne avec envie sur ChromeOS qui est la simplification ultime cote machine, je me vois utiliser et faire utiliser une tablette sous ChromeOS dans un avenir proche quitte gerer moi meme des applis web sensibles chez un hebergeur. Pour l'interface de MacOS, j'aimais beaucoup Aqua sur la 10.2 ou 10.3, et maintenant je trouve qu'il est temps d'aller explorer les autres possibilites comme fait l'app twitter. par contre j'espere qu'Apple prepare un systeme de notification efficace car comme le montre l'ipad ou l'iphone, une app en plein ecran occupe tout l'espace d'affichage et donc les alertes ne devraient pas etre aussi intrusives dans l'experience utilisateur.
avatar BeePotato | 
Plus je regarde les captures d’écran de la première page, plus je me dis qu’il a dû fumer un truc avant de faire cette présentation, le gars Gruber. Lui qui a d’ordinaire des opinions si raisonnables, s’appuyant sur une bonne connaissance de l’histoire de l’informatique, comment a-t-il pu affirmer que Windows 95 avait un look plus cool et plus nouveau que le Système 7 ? Le look paraissait nouveau et raffiné aux utilisateurs de Windows 3, certes, mais ça c’était facile. En revanche je ne me rappelle pas que grand monde ait trouvé à l’époque que c’était plus joli, plus neuf, ou plus cool que l’aspect du Système 7. C’était juste un mélange moche de couleurs hideuses et de grosses zones grises abusant d’effets de relief empruntésà NeXTStep mais mal copiés. Bien loin de la sobriété et de l’élégance de l’aspect du Système 7, qui était là pour montrer que, comme un commentaire l’a signalé ici, concevoir une interface graphique en noir et blanc avant de lui ajouter quelques touches de couleur peut être une bonne approche.
avatar Tamaefx | 
oui bof, D'un côté on enlève des info ou on change des habitudes (boutons verticaux idiots : la prochaines fois mettez les à droite tant qu'on y est) histoire de "changer" pour changer ; et on uniformise totalement le reste, bcp de boutons décolorés, impossible à identifier (dossiers utilisateurs), interface intégralement grise,... sur panther tout se détachait mieux visuellement: Plus varié, plus clair, plus lourd aussi parfois y a un équilibre à trouver plutôt que de chercher à faire des originalités inutiles.

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