iA Writer se met au format Word

Christophe Laporte |
iA Writer [1.5 – US – 4,49 € – 2,2 Mo – Information Architects Inc.], l'éditeur de texte spécialisé dans le Markdown, vient d'être mis à jour. Information Architects a beaucoup travaillé dans cette version sur le support du format docx.



L'application est ainsi capable d'importer des fichiers Word et de les convertir en Markdown. Elle permet bien entendu de faire le chemin inverse.

Outre le format .docx, iA Writer permet toujours d'exporter vos contenus au format HTML. Cette version 1.5 est désormais totalement respectueuse de HTML5.

Autre nouveauté importante dans cette version : l'apparition d'une barre d'outils sur le bas de la fenêtre qui permet de mettre en forme votre texte : gras, italique…

Parmi les autres nouveautés, on notera l'ajout de nombreux raccourcis-clavier, la gestion en Markdown de la syntaxe relative aux images, la gestion de l'italique ou encore des performances revues à la hausse.
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avatar elio_esta | 
Et la version iPhone/iPad ne gagne pas cette fonction de convertissage du format Markdown -> docx, docx -> Markdown ? Si non, dommage car c'est une fonctionnalité que je désirait avoir depuis longtemps dans cette application.
avatar nicolas | 
@MacGé À quand la possibilité de mettre de l'italique ou du gras dans les commentaires, sur le site ou les Apps, ça pourrait être sympa non? :-)
avatar Mark Twang | 
ByWord permet l'export en .doc mais le résultat n'est que formel et non structurel : tout le texte mis en forme est considéré comme en corps normal + mises en forme manuelles, et non comme utilisant des styles. Est-ce qu'iA Writer fait mieux ?
avatar Bruno de Malaisie | 
Je travaille sur Pages, mais je recherche un autre éditeur de texte puissant. Et pour les Cours et pour ma thèse. Editorial ou iWriter par exemple ont l'air très bien. . Mais il leur manque la possibilité de passer de txt ou Markdown à .doc. Auriez vous des alternatives permettant cela ? Merci
avatar bugman | 
@ Nicolas : il me semble que les commentaires Macg vont adopter le format de ceux d'iGen (donc certainement le BBcode).
avatar Bruno de Malaisie | 
@elio_esta Tout à fait d'accord. Je préfère écrire de l'iPad car iOS est bien meilleur que l'OS d'Apple. Autocorrection en fonction de la langue et auto incrémentation...
avatar anguilles | 
@Bruno de Malaisie - Pour du gros travail (genre pas pour écrire des chansons, ou un article macgé :-) ) tu as Scrivener, ou encore Ulysses. Mais Scrivener, y a pas mieux.
avatar JPTK | 
Le [B]GRAS[/B] ça marche :) L'[i]l'italique[/i] aussi tiens... Et le [u]souligné[/u] ? (ah nan pas lui)
avatar Anonyme (non vérifié) | 
@Bruno de Malaisie Bean
avatar Bruno de Malaisie | 
@anguilles Textilus? Parce que Scrivener est autre chose sur l'AppStore. Merci pour tes recommandations.
avatar rondex8002 (non vérifié) | 
@ Bruno de Malaisie : Pour tes cours : pages ou ia writer sont très bien. Pour ta thèse : LaTeX est spécialement fait pour (avec bibdesk pour la biblio). Il n'y a pas plus puissant et vraiment fait pour ça ! En plus c'est gratuit, que demander de plus.
avatar Le docteur | 
Il n'y a que pour les thèses scientifiques que LaTeX est une solution quasi incontournable. Parce, que, d'accord, c'est propre, c'est beau, c'est le top au niveau présentation, mais c'est moyennement pratique au jour le jour pour préparer son boulot et organiser son travail sur la longueur. Les "littéraires" préféreront sans doute avoir une vision claire de leur boulot sous les yeux et privilégier cette visibilité et cette lisibilité ainsi qu'une souplesse de hiérarchisation en wisiwig. Dans l'état actuel des choses, je pense que si je m'y mettais j'essaierais de voir si ça peut passer avec Scrivener. Il faut arrêter avec ce totalitarisme des disciplines scientifiques qui veulent mettre tout le monde à l'informatique pure et dure.
avatar Le docteur | 
Je sais, pour de nombreux scientifiques les littéraires sont des êtres bizarres qu'ils ne font que tolérer. Vous me direz, je pense bien ça des artplasteux (mais pas des artistes).
avatar Mark Twang | 
@ Bruno de Malaisie Pour une thèse, n'importe quel traitement de texte (MS Office, LibreOffice) à condition d'utiliser les styles (styles de paragraphes et styles de caractères) et de travailler de manière sémantique : chaque style doit être nommé en fonction de la nature du paragraphe ou du groupe de caractère : corps de texte, légende, titre de tableau, référence, citation, etc. La mise en forme est secondaire et peut se faire après coup. Une seule règle d'or : [b]pas de mise en forme directe[/b]. Il ne faut pas mettre un lot en gras, mais le sélectionner, lui appliquer le style de caractère "accentuation forte" et éditer le style pour lui indiquer qu'on veut des caractères gras. Je recommande vraiment LibreOffice, gratuit, accompagné de l'indispensable LibreOffice pour les Nuls pour en tirer les principales potentialités. Le format est libre, tu pourras toujours ouvrir ta thèse dans 20 ans, sous OS X, Windows ou Linux, et bientôt sur Android. Sinon, Latex est la référence, mais demande un apprentissage un peu aride.
avatar Mark Twang | 
@JPTK Ça marche pas depuis l'iPad.
avatar Mark Twang | 
Ah si :)
avatar quark67 | 
Pour information, LaTeX n'est pas réservé aux disciplines scientifiques pures et dures. Voir le livre téléchargeable gratuitement au format PDF situé sur la page http://geekographie.maieul.net/Xe-LaTeX-applique-aux-sciences pour s'en convaincre. Ce livre propose une approche de LaTeX dédiée aux sciences humaines (et par extension aux littéraires).
avatar Bruno de Malaisie | 
Merci au Docteur, à mark twang et à rondex8002 pour les tuyaux. J'ai téléchargé le pdf et je m'en vais de ce pas télécharger ladite application.. Merci encore.
avatar rondex8002 (non vérifié) | 
@ Le docteur : Ta réaction est disproportionnée. J'ai une connaissance qui a fait 2 thèses littéraires, et une autre une thèse de sociologie. La sociologie, la philosophie... sont des sciences. [i]"Il faut arrêter avec ce totalitarisme des disciplines scientifiques qui veulent mettre tout le monde à l'informatique pure et dure."[/i] Tu préfères la bonne veille machine à écrire... LaTeX est incontournable pour un travail sur de très longs textes. Surtout avec d'innombrables références bibliographiques. LaTeX n'est pas conçu que pour « les thèses de matheux » et dérivés !!! L'apprentissage initial est négligeable par rapport au gain de temps absolument considérable en mise en forme. Car avec Latex, il n’y a pas besoin de passer une minute à faire de la mise en page. De plus, même une thèse "littéraire", tu as beaucoup de tableaux, annexes, références bibliographiques. J'ai dans mon milieu la moitié de mes amies qui ont passé une thèse. Je suis le seul à utiliser LaTeX. Ils se sont tous arraché les cheveux sur Word et sur Endnote. On a un document de 100, 200 pages. On déplace un tableau, et les 200 pages sont complètement modifiées. Parfois, on passe d'une police à une autre sans comprendre pourquoi, et parfois même on ne peut rien y faire. Sauf à rependre une version plus ancienne de son document. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. L'apprentissage de LaTeX initial a pris un peu de temps, mais au final tout est vraiment logique. Et le gain de temps est considérable au final, sans prise de tête. La mise en page et la typographie sont parfaites. Bon courage pour faire de même avec Word ou Pages. Maintenant c'est mon point de vue. Chacun fait comme il veut. Mais l'approche "wisiwig" n'est pas la plus adaptée sur des documents aussi longs et complexes. Sauf à écrire un livre sans rien d’autre que du texte.
avatar Hoshi26 | 
@rondex8002 : +10000 I
avatar Mark Twang | 
Voilà pourquoi, sans dénigrer Latex qui est un merveilleux outil, j'insiste sur le fait que les traitements de texte phares sont parfaitement adaptés aux thèses... à condition de renoncer aux mises en forme directes : perdre du temps à mettre en forme, c'est faire un mauvais usage de ces outils. Moi, j'ai viré les barres de mise en forme : je ne garde que les menus de style. Ça permet de faire ce que fait Latex mais en usage graphique : on définit par un style la nature du texte saisi, en un clic. Je travaille ma mise en forme soit avant (en créant un modèle), soit après, en éditant le styles l'un après l'autre et en voyant immédiatement le rendu.
avatar Domsware | 
@Bruno de Malaisie Latex sans hésiter. La courbe d'apprentissage est plus longue mais le temps supplémentaire que l'on y consacre est largement récupéré par la suite. J'ai rédigé ma thèse sous Word parce que je ne pouvais faire autrement : ça a été un calvaire comme le décrit @rondex8002. Il y a 2 ans j'ai porté des sujets de cours que mes collègues ne traitaient qu'avec Word depuis des années : chaque modification était pénible; sans compter qu'il faut disposer de Word pour cela - et d'une version compatible - ou bien d'Open Office ou équivalent en priant qu'il n'y a pas d'incompatibilités. Ces difficultés d'édition décourageaient et dégoutaient tout le monde : les sujets n'étaient ainsi plus modifiés pour correction, évolution ou mise à jour. Bref. Cela m'a pris un peu de temps mais désormais les modifications se font très facilement et rapidement et tout le monde peut modifier les fichiers quelque soit la plateforme : Windows, Linux, Mac OS, iOS, Unix... Sur internet l'on trouve énormément de ressources sur Latex et, cerise sur le gâteau, il y a plusieurs applications sur iPad pour Latex. Un conseil avec Latex : ne pas s'y prendre au dernier moment. -- Sinon Mellel est également un outil à considérer dans l'univers Mac.
avatar rondex8002 (non vérifié) | 
@ Wrak Twang : Le but étant de choisir le logiciel qui permet de créer un document le meilleur possible avec le minimum d'effort possible. Et on est d'accord que LaTeX est loin d'être le meilleur dans bien des cas. Sans dénigrer les autres logiciels. ;-)
avatar Mark Twang | 
Wrak ? J'illustre mon propos : https://dl.dropboxusercontent.com/u/20503398/libreoffice-propre.jpg ici, je ne fais que de la saisie au kilomètre : la mise en forme se fait automatiquement en fonction du style indiqué dans le styliste (barre latérale à gauche).
avatar Mark Twang | 
@ Domsware "chaque modification était pénible" Pas en utilisant convenablement les styles, les autotextes (insertions), les tabulations (suite de point) et les ancrages : la mise en page s'adapte automatiquement à tout changement. Avec les styles, on peut créer automatiquement les tables des matières, bien gérer les notes de bas de page ou de fin de chapitre, etc. J'ai connu des années de galère avec des documents .doc mouvants, ou chaque changement de police, de corps foutaient la mise en page... mais c'est parce que je m'y prenais mal. La faute initiale en incombe à Microsoft qui a voulu épater le chaland en mettant en avant la mise en forme directe : "mettez du gras, soulignez, centrez..." ça épatait tout le monde. Mais les pros ne travaillent JAMAIS comme ça. Maintenant, je trouve LibreOffice bien plus commode à utiliser de manière rigoureuse, sur toutes les plateformes.
avatar Bruno de Malaisie | 
Il y a pléthore de LaTeX.... Laquelle à recommander? Il y en a des payantes, des gratuites....
avatar Bruno de Malaisie | 
@rondex8002 Que veut dire ta dernière phrase?
avatar Mark Twang | 
PS : même dans Word, dont le paradigme officiel est centré sur la mise en forme directe, il y a dans le menu Affichage un mode "plan" qui permet de prendre du recul par rapport à la page pendant qu'on est dans la phase de saisie et de conception du TEXTE. On n'affiche le "Mode Page" que lorsqu'on commence à travailler la mise en forme des styles et la mise en page. Dans LibreOffice, c'est le menu Affichage; il faut choisir "Affichage Web".
avatar rondex8002 (non vérifié) | 
@ Bruno de Malaisie : Que chaque logiciel a ses avantages, qu'il ne faut en dénigrer aucun, car chacun peut convenir parfaitement à un public donné. Il y a pléthore de LaTeX car c'est un logiciel, ou plutôt un outil, formidable et open source, et donc gratuit. Mais tout dépend de ce que tu veux faire. @ Mark Twang: Le temps d'utiliser Word (ou équivalent) sans le mode plan pour des textes longs est révolu, en effet. Mais pour moi, utiliser Word pour un document du style mémoire ou thèse avec une bibliographie abondante n'est pas adapté. Si c'est pour du texte "simple", c'est autre chose.
avatar Mark Twang | 
LibreOffice est conçu pour gérer les bibliographies lourdes.
avatar quark67 | 
@Bruno de Malaisie : Le plus simple est de télécharger MacTeX sur son site dédié : http://tug.org/mactex/ (la version complète avec tous ses additifs pèse 2,3 Go, mais sinon, il est possible de ne télécharger qu'une version « de base » sur la page http://tug.org/mactex/morepackages.html ). Pour débuter avec cet outil sur Mac, je conseille la très bonne présentation que tu retrouveras ici : http://www.cuk.ch/articles/5207 (et si tu es curieux, tu peux faire une recherche sur le mot « latex » dans le champ de recherche instantané de la colonne de gauche de ce site helvétique orienté Mac, afin de découvrir d'autres articles en rapport avec cet outil).
avatar DrFatalis | 
Vous me faites marrer avec votre latex de geek restés à la ligne de commande, arrimés en 1981. Qu'est ce que vous faites sous mac, avec des softs aussi minables, ou il faut de la ligne de commande ? C'est "puissant " ? Non, c'est archaïque. Un "détail": j'ai rédigé une douzaine de thèses dans les années 1990: géologie, biochimie, physiologie animale et végétale. Avec Word, et c'était pas terrible terrible. J'ai aussi rédigé trois manuels scolaires de plus de 200 pages avec Pages, justement: et bien avec latex je me serait fait ch.... intensément. Vous me faites penser aux ceussent des linuxiens qui pontifient sur Sigil en disant qu'il est mieux qu'ibook authors. Des théologiens adeptes de la souffrance rédemptrice et de l'obscurantisme codifiant. L'essence du Mac, c'était justement d'en finir avec ces étrons ergonomiques. Mais vous avez tout oublié.
avatar pat3 | 
Pour revenir à iA Writer (c'est un peu le sujet de l'article, non?), ils semblent sortir du dogme minimaliste qui me l'avait fait quitter pour Byword. Tant mieux, et j'y jetterais à nouveau un œil lors d'un prochain travail. Le markdown est vraiment intéressant dans une perpective de publication web. Et il est vrai qu'une fois qu'on y a goûté, il est difficile de replonger dans la lourdeur d'un traitement de texte. Cependant, il correspond plus à l'écriture d'un article qu'à celui d'une thèse: - la gestion des tableaux est assez minimale, et le code est compliqué à mettre en œuvre - tout au moins, je n'arrive pas à le retenir; - il est impossible d'intégrer des corrections dans une écriture à quatre mains ou plus; - il n'y a qu'une gestion sommaire des notes; - pas d'index automatique, pas de table des matières, etc. Mark Twang, ta méthode est vraiment intéressante et somme toute tout a fait logique! C'est en effet les barres d'outils de mise en forme directe qui sont pénibles à gérer, entre autres sous Word, parce que la gestion des sauts de page/section, c'est pas non plus gratiné (ou disons qu'il vaut mieux ne pas revenir sur un saut…). J'ai aussi utilisé les styles pour ma these, et une fois mes styles stabilises, je n'ai plus travaillé qu'à partir de modèles les incluant.
avatar Mark Twang | 
@quark67 Merci pour le lien. C'est toujours bon de ne pas passer à côté d'une telle ressource.
avatar Mark Twang | 
Bon cela dit, quand je lis : "Les blancs situés avant certains signes de ponctuation, comme par exemple les points d’exclamation, sont de la même taille que les blancs séparant les mots, alors que les règles typographiques clas- siques prévoient des blancs plus petits." Ça dénote une méconnaissance de la gestion de l'[i]espace fine[/i], qui existe et est bien mise en évidence par LibreOffice.
avatar Mark Twang | 
Oups, j'ai écrit une bêtise et je me corrige. LibreOffice gère les insécables, pas les fines. Dommage en effet mais apparemment ce sera intégré dans une prochaine version.
avatar Mark Twang | 
@pat3 : 'J'ai aussi utilisé les styles pour ma these, et une fois mes styles stabilises, je n'ai plus travaillé qu'à partir de modèles les incluant.' Plus de retour en arrière possible. C'est trop confortable ;)

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