Repoussé à plusieurs reprises alors qu'il devait sortir en même temps que la version PC, SimCity va enfin faire son arrivée sur Mac aujourd'hui, à 19 heures précises. Le jeu développé par Maxis s'inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs, dont le dernier remonte à dix ans en arrière : vous devez créer et gérer une ville, de ses bâtiments à ses routes en passant par la distribution d'électricité.




SimCity a essuyé un lancement catastrophique sur PC en raison de problèmes de connexion qui empêchaient totalement de jouer, même en solo. SimCity requiert en effet une connexion Internet pour pouvoir y jouer. EA, l'éditeur, a d'ailleurs déclaré la semaine dernière à la gamescom qu'il ne sortira « plus de jeux hors ligne ».

Après avoir réglé les problèmes de connexion, EA a de nouveau créé la polémique avec deux DLC (contenus additionnels) particuliers. Le premier, gratuit, ajoute des stations de rechargement automobile marquées d'un ostensible "NISSAN". L'installation de ce type de station augmente le bonheur des habitants qui l'utilisent. Autrement dit, le joueur est poussé à voir de la pub pour le constructeur Nissan directement dans le jeu.



L'autre DLC sujet à controverse, c'est le kit de dirigeables à 8,99 € qui permet d'« allégez le trafic sur votre autoroute en permettant à vos Sims de se déplacer en dirigeable ». EA a donc répondu à un problème soulevé par les joueurs, les embouteillages sur les autoroutes non modifiables qui relient les villes, par une sorte de patch payant.

Autant de polémiques qui ont tendance à éclipser le fait que SimCity n'est pas qu'un échec. De l'avis de la presse spécialisée, SimCity est un jeu moyen, ni bon ni mauvais. Son plus gros défaut est en tout cas résolu. Maintenant que les utilisateurs de PC ont essuyé les plâtres, les problèmes de connexion ne se posent au moins déjà plus — il faut espérer à ce sujet qu'EA a correctement préparé le lancement sur Mac...



On prend du plaisir à bâtir sa ville, route après route, immeuble après immeuble, puis à la voir vivre et à la gérer. L'ergonomie exemplaire rend le jeu très accessible et les graphismes sont très réussis. Ce qui handicape le jeu, c'est sa facilité. On atteint malheureusement trop vite le plafond du gameplay. Le système de sauvegarde, exclusivement dans le nuage, peut aussi poser des problèmes en cas de mauvaise connexion.

Sur Mac, SimCity est disponible uniquement sur Origin, la plateforme de jeux d'EA. L'édition simple coûte 59,99 € et l'édition Deluxe, qui comprend trois kits de ville et un pack de personnages, est vendue 79,99 €.

Pour jouer à SimCity, il faut au minimum OS X 10.7, un processeur Core 2 Duo, 2 Go de RAM et 12 Go d'espace de stockage. Au niveau de la carte graphique, les suivantes sont compatibles : Intel HD 3000, Nvidia GeForce 9400M ou ATI Radeon HD 2600 Pro ou version supérieure. La configuration recommandée est constituée d'un processeur Intel Core i5, de 4 Go de RAM et d'une carte GeForce GT 650M ou plus. Sans oublier la connexion Internet obligatoire...

[MàJ] : la version française souffre d'un bug qui lui est propre, un oubli dans la traduction d'un fichier de ressource qui empêche le lancement. On peut le contourner en changeant la langue d'OS X vers l'anglais ou en allant modifier manuellement le nom du fichier fautif (détails).