L'interface utilisateur d'iTunes brevetée
8 ans après son dépôt par Apple, l'Office américain des brevets (USPtO) a publié un brevet portant sur l'interface utilisateur d'iTunes. Nommé « Interface utilisateur graphique pour la navigation, la recherche et la présentation d'éléments médias », il a été déposé le 26 avril 2004, soit un an après le lancement de l'iTunes Store qui comptait alors 200 000 morceaux dans son catalogue (plus de 20 millions aujourd'hui).
Ce brevet 8,161,411 décrit iTunes comme un logiciel capable d'organiser, de présenter et de vendre des médias stockés sur un serveur d'une manière intuitive. Il y est aussi question d'organisation par genres, artistes ou titres et de l'utilisation d'hyperliens pour se déplacer dans les données agrégées.
« Les interfaces utilisateurs graphiques sont particulièrement utiles pour un système qui fournit l'achat et la distribution de médias dans un environnement client-serveur » mentionne le brevet. On connait depuis le succès qu'a eu iTunes en s'arrogeant la place de leader de la vente de musique en ligne.
Ce brevet 8,161,411 décrit iTunes comme un logiciel capable d'organiser, de présenter et de vendre des médias stockés sur un serveur d'une manière intuitive. Il y est aussi question d'organisation par genres, artistes ou titres et de l'utilisation d'hyperliens pour se déplacer dans les données agrégées.
« Les interfaces utilisateurs graphiques sont particulièrement utiles pour un système qui fournit l'achat et la distribution de médias dans un environnement client-serveur » mentionne le brevet. On connait depuis le succès qu'a eu iTunes en s'arrogeant la place de leader de la vente de musique en ligne.
"8 ans après son dépôt" serait plus approprié je pense ^^
"8 ans après sa déposition par Apple"
c'est du franglais ou c'est entendu dans un commissariat, je sais pas, mais c'est pas la bonne phrase en Français, langue de la France, pays entre l'Espagne et la Suisse, luttant contre l'invasion de la bière à la menthe, ou quelque chose dans ce genre.
En effet, c'est corrigé.
@oomu :
Pas entre l'Espagne et le Suisse, là t'en oublies la moitié. Entre l'Espagne et la Belgique !
Et ce qu'on veut pas c'est le gigot à la menthe qui lui est anglais, mais on veut bien des Italiennes (sauf si elles chantent avec une voix de moineau aphone)
Je venais tout comme mes collègues protester contre ce barbarisme qui pique les yeux (on procède à un "dépôt" de brevet), mais puisque c'est corrigé je préciserai juste que la "déposition" existe mais désigne la descente de la croix de Jésus mort par ses proches. :)
Du coup spotify (par exemple) doit payer des royalties a Apple (au moins au US) ?
Sans parler des 64641641 softs qui font de la navigation, la recherche et la présentation d'éléments médias.
Comment peut-on accepter un tel brevet.
@Elamapi
On ne peut pas. Il s'agit simplement d'un brevet défensif de la part d'Apple, qui tombera au moindre procès. Pourquoi? Parce qu'on ne peut pas breveter une invention déjà divulguée (la non-divulgation préalable fait parti du critère de "nouveauté", l'un des critères de la brevetabilité). Pourquoi est-ce accepté par le bureau des brevets américains, alors? Parce que là-bas déposer un brevet est une simple formalité durant laquelle aucune vérification technique n'est effectuée: les vérifications de validité seront faites plus tard par un tribunal en cas de litige (on parle de contrôle a-posteriori). Le système européen est différent et procède à un contrôle a-priori. Le système américain a deux avantages: il coûte moins cher et est plus rapide. Mais il souffre d'un gros inconvénient: les brevets décernés sont plus fragiles.
@oomu
On n'a pas besoin des anglo-saxon pour faire des horreurs.
La bière à la menthe, ça existe, et c'est français.
http://biere-perle.com/bienvenue.html
Je sais pas si c'est un breuvage brevetable, par contre, ni même buvable (même si j'ai mon idée à ce propos).
j'espère que personne ne pompera l'interface d'itunes ....
@ oomu
C'est vrai qu'avec vos quatre-vingt-quatorze et soixante-dix-neuf vous êtes dans les normes françaises ;-)
@ Dan DT :
oui en France, si tu veux compter jusqu'à cent, il faut savoir additionner...
Et ne parlons pas des "dix-huit-cent-quatre-vingt-douze"
On va bien rigoler en 2197 ... "Vingt et un-cent-quatre-vingt-dix-sept"
S'il pouvait breveter l'eau, la roue ou les portes ils le feraient, et on serait vraiment dans la merde; où plutôt encore dans des cavernes.
Encore un triste exemple de brevet sur les logiciels ...
@oomu :
:-) MDR.
La publication valide-t-elle le dépôt et sa reconnaissance, ou bien est-ce seulement une publication de reconnaissance publique?
8 ans, c'est long dans le premier cas, surtout dans la technologie concernée.
Perc3val & Dan DT :
Il y a bien l'hôpital des quinze-vingt (pour 300 places).
La langue française progresse (parfois, régresse) sans cesse.
Il ne faut pas trop se formaliser.
ericb2 [18/04/2012 14:07] Encore un triste exemple de brevet sur les logiciels ..."
Eh bien oui, il faut bien breveter le savoir pour le protéger. Les logiciels doivent avoir les mêmes droits et protections que toute production intellectuelle, romans, écrits, recherche…
A ce compte, il faut aussi supprimer tous les droits d'auteur. Mais alors de quoi vivront les producteurs de créations intellectuelles, qu’elles soient scientifiques, techniques ou artistiques.
À moins de faire comme Pol-Pot et certains de ses prédécesseurs, de renvoyer les intellectuels aux champs, mais c'est un autre sujet, évidement.
Il y a aussi l'OIN (Open invention network), un fonds de propriété intellectuelle créé fin 2005 par IBM, Novell, Philips, Red Hat et Sony dans le but d'acheter des brevets et de les mettre à disposition des développeurs libres afin de protéger les logiciels libres.
http://www.openinventionnetwork.com/index.php
Alala les USA et leurs brevets... du grand n'importe quoi.
J'ai bien l'impression que c'est une business juteux que de faire tout et n'importe quoi, les breveter pour ensuite partir a la chasse de tout ceux qui font pareil.