Questions sur le conseil d'administration d'Apple

Anthony Nelzin-Santos |
tim-cookEn perdant Steve Jobs, Apple perd un président et un membre de son conseil d'administration. La situation est moins critique qu'elle ne l'a été par le passé : la nomination de Tim Cook au rang de CEO d'Apple permet au conseil d'administration de compter sept membres — mais il en compte traditionnellement huit, ce qui reste peu dans le domaine (neuf membres chez Google et Microsoft, onze chez Intel).

À l'exception de Ronald Sugar, membre le plus récent et de Andrea Jung, caution féminine du groupe, le conseil d'administration d'Apple est composé de proches de Steve Jobs : Bill Campbell (Intuit), Millard Drexler (J. Crew), Al Gore et Arthur Levinson (Genentech). Par le passé, le conseil d'administration comptait même en son sein des amis du co-fondateur d'Apple, comme Jerry York (IBM, Chrysler) ou Larry Ellison (Oracle), au point même qu'il était considéré comme le conseil de Jobs plus que le conseil d'Apple.

Après sa démission du poste de CEO en août dernier, Steve Jobs est devenu le premier président d'Apple qui n'en est pas non plus le dirigeant. Un poste taillé sur mesure pour laisser à Tim Cook la direction effective des affaires et à Jobs la possibilité de dire non à un produit (de la même manière que Bill Gates reste chairman de Microsoft). Il n'est d'ailleurs pas certain que Cook reprenne ce poste, ni même qu'un membre actuel soit nommé président. Peter Misek, analyste pour Jefferies & Co, explique : « Cook a du pain sur la planche », trop peut-être pour briguer la présidence. « Comme Disney, le fondateur d'Apple était la marque. C'était leur Mickey Mouse, leur Betty Crocker. » ajoute Nell Minow de GovernanceMetrics : « [Apple] va devoir le remplacer de cinq manières différentes ».

Comme à chaque soubresaut chez Apple, les analystes appellent en effet à la venue d'un personnage externe, un indépendant plus à même de jeter un regard critique sur la direction dans laquelle va la société. Analyste chez BGC Partners, Colin Gillis est ainsi catégorique : « [le président du conseil d'administration] doit être différent [du CEO]. Cela créé de la tension, mais une saine tension. » Mais on le sait, Apple ne fait jamais tout à fait comme les autres…
avatar Highmac | 
Zuckerberg ? P....., je l'aime pas celui-là !
avatar Un Vrai Type | 
Pourquoi le 8ième serait forcément président du CA ? Franchement, les talents ne manquent pas (je pense à Bill Gates par exemple pour rester dans l'informatique) et le président peut-être un proche de Jobs (Bill Campbell). Mais pourquoi l'analyste TRONQUE le débat en disant : Nouvelle recrue = Président. C'est juste débile, le président sera un des 7, passons à la question suivante (et jetons des tomates aux analystes à l'esprit si étroit que leurs réalités sont un vague rêve...)
avatar marvelous | 
les analystes : c'est eux qui prétendaient que le modèle d'intégration verticale était une erreur chez HP, le venue d'une personne externe fut une expérience ... "saine"? quand ces analystes ce tairont-ils une bonne fois pour toute? Au lieu de faire des analyses il devraient apprendre à gérer une société. Quelle que soit la personne qui vienne, elle doit parfaitement comprendre l'étendue du capital (et je ne parle pas de sous) qui lui est remis en main.
avatar Un Vrai Con | 
"Au lieu de faire des analyses il devraient apprendre à gérer une société." Conclusions : leurs analyses valent tout autant celles des membres du blog.
avatar Louis XVI | 
Juste un mot pour dire que les (=> attention gros mot) actionnaires sont légitimes (& indiqués) pour recevoir des dividendes.
avatar béber1 | 
allons Louis, ne rajoute pas l'indécence cupide à l'incongruité

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