Les universités parisiennes passent au Mac
Dans le cadre d'un contrat d'équipement passé entre Apple France et la plupart des universités parisiennes membres de l'Université numérique Paris Ile-de-France, les étudiants parisiens vont bientôt avoir la surprise de se retrouver face à des Mac dans les salles de leurs universités.
C'est ainsi le cas à Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui a commencé sa transition : on trouve dans certaines salles des Mac mini en triple-boot (Windows, Mac OS X, Linux, comme cela est demandé par la loi), qui viennent remplacer des PC fatigués. Une solution économique qui permet de réutiliser écrans et périphériques, et que l'on devrait voir dans d'autres universités parisiennes, certaines étant plus pressées que d'autres. Cette transition ne va pas de soi : certains savaient à peine qu'Apple faisait aussi des ordinateurs, et qu'elle avait même un système d'exploitation bien à elle.
On le sait peu, mais la plupart des universités parisiennes possèdent déjà du matériel Apple : celles mettant du contenu sur iTunes U utilisent par exemple des solutions intégrées avec Podcast Producer. On sait par contre déjà plus que le Mac est populaire chez les étudiants : dans certains campus de la capitale, jusqu'à 25 % des connexions aux réseaux WiFi sont effectuées depuis un Mac.
En termes de volume, de visibilité et de conditions, ce contrat est cependant assez particulier pour Apple, qui a mis toutes les chances de son côté pour séduire les universités, en pleine mue numérique. En marge des universités, d'autres établissements font leur rentrée avec du matériel Apple : la bibliothèque de Sciences-Po Paris, récemment restaurée, a été équipée de 200 iMac.
Merci Antoine (photo) et Léo
C'est ainsi le cas à Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui a commencé sa transition : on trouve dans certaines salles des Mac mini en triple-boot (Windows, Mac OS X, Linux, comme cela est demandé par la loi), qui viennent remplacer des PC fatigués. Une solution économique qui permet de réutiliser écrans et périphériques, et que l'on devrait voir dans d'autres universités parisiennes, certaines étant plus pressées que d'autres. Cette transition ne va pas de soi : certains savaient à peine qu'Apple faisait aussi des ordinateurs, et qu'elle avait même un système d'exploitation bien à elle.
On le sait peu, mais la plupart des universités parisiennes possèdent déjà du matériel Apple : celles mettant du contenu sur iTunes U utilisent par exemple des solutions intégrées avec Podcast Producer. On sait par contre déjà plus que le Mac est populaire chez les étudiants : dans certains campus de la capitale, jusqu'à 25 % des connexions aux réseaux WiFi sont effectuées depuis un Mac.
iMac à la bibliothèque de l'IEP Paris.
En termes de volume, de visibilité et de conditions, ce contrat est cependant assez particulier pour Apple, qui a mis toutes les chances de son côté pour séduire les universités, en pleine mue numérique. En marge des universités, d'autres établissements font leur rentrée avec du matériel Apple : la bibliothèque de Sciences-Po Paris, récemment restaurée, a été équipée de 200 iMac.
Merci Antoine (photo) et Léo
"Que répondre à ça ??? Me rabaisser aussi au niveau de l'insulte ?? Le débat est inutile, puisqu'aucun des deux ne changera d'avis (mais c'est peut-être de l'ironie que je ne comprends pas..)
Pour recentrer le sujet, je signale simplement que je préfère que mes impots servent à remonter "un peu" le niveau des universités françaises, plutôt que d'acheter des Rafale. Mais chacun voit midi à sa porte..."
En quoi je t'ai insulté ? Maintenant le budget de l'armée est ridiculement bas, il ne pouvait qu'augmenter. Va voir l'état des routes dans les casernes, avec quoi doivent travailler certains militaires, etc... : le budget est à 0.
Comme tu dis chacun voit midi à sa porte, mais faudrait pas déverser trop de conneries non plus !
Lors de mes études au siècle dernier, les labos de lettre étaient tous Mac, ceux de science et géo pc.
Comme le dit wooper69, les étudiants de Lyon 2 peuvent profiter d'un laaaaarge stock de mac en salle informatique, salle de cours, bibliothèque, etc.
"en triple-boot (Windows, Mac OS X, Linux, comme cela est demandé par la loi"
Il me semble que l'auteur de ces lignes a peut être simplifié les choses: en fait de "loi", il ne doit s'agir que d'un règlement interne de l'établissement d'enseignement, voire même peut être une simple clause de l'appel d'offre...
Je vois mal nos zélus, dont la connaissance de la chose informatique (à part pour la taxer) frise le néant, légiférer à l'assemblée, avec moult amendements et déclamation de tribuns, sur les mérites respectifs du triple boots et les avantages des différentes distris de linux....
"Les universités parisiennes passent au Mac"
Bof, à Paris V, on a des mac depuis un certain moment. ;)
Le plus impressionnant vient des écoles d'architecture, 95% de Mac à l'ensam de Montpellier !
Si ça pouvait être pareil dans tous les services publics...
Eh beh ca c'est de l'article bidon...
Premièrement aucune loi n'impose rien concernant les OS dans les facs (j'en sais quelque chose puisque j'y bosse). Surtout avec l'autonomie je vois mal l'état dicter la politique informatique d'un établissement.
Deuxièmement la plupart des facs, même toutes celles avec qui j'ai eu l'occasion de bosser on une part plus ou moins importante de mac dans leur parc. Certaines l'utilisent beaucoup (lyon 2 par exemple).
L'environnement informatique des facs est segmenté par besoins informatiques : administratifs, salles pédagogiques, salles libre service, postes enseignants des différentes ufr, et que les DSI achètent le matos avec un oeil sur le besoin du public, et l'autre sur le portefeuille (plus exactement sur la tête de l'agent comptable). En gros on choisit le type de matos et d'OS principalement en fonction du besoin de l'utilisateur. On va pas payer un mac plus cher qu'un PC pour les personnels administratifs qui bossent sur des logiciels développés sous windows. De la même façon on va pas imposer linux ou windows à un département infocom qui veut former ses étudiants à l'environnement mac. Bref, on regarde les besoins et les contraintes avant de choisir. Parfois via un partenariat avec une marque.
Quand au titre de l'article qui sous entend qu'un mouvement d'ensemble des 13 facs parisiennes est en cours pour une adoption massive des macs, c'est juste complètement faux. On arrive déja pas à se mettre d'accord sur l'adoption de logiciels de gestion alors sur le choix d'un OS, j'en rigole des genoux.
certains savaient à peine qu'Apple faisait aussi des ordinateurs, et qu'elle avait même un système d'exploitation bien à elle.
Et ils vont a la Sorbonne ,censée faire d'eux l'élite de la France, et bèèèèè, elle est belle la relève.
@mac*gyver ou Maubeuge par exemple, mais bon on tourne sous Debian c'est déjà ça...
Youpi des macs à l'UPMC enfin !
@ MacOpen :
Arrête. Il y a ceux qui ne rentreraient plus chez eux tellement cela leur plairait de travailler sur Mac...
Et ceux qui gueuleraient parce que, enfin, ils pourraient bosser sur des ordinateurs efficaces et rapides.
Yeah, Mac Rules
Non, la loi n'impose absolument pas le triple boot (ou alors c'est achté récent!).
Mais les universités, c'est la fonction publique ==> avant qu'on puisse acheter quelque chose, il faut qu'un [b]marché public[/b] ait été passé entre l'université et le fournisseur (pour éviter les commandes préférentielles et arbitraires) ==> appels d'offres. Dans ces appels d'offres, il est hors de question de dire "Windoze" pour éviter, encore une fois, les préférences arbitraires. L'appel d'offre dira donc "machine compatible X386". Il y aura aussi des appels d'offre pour les "serveurs", etc. Les fabriquants (ou fournisseurs) répondent. L'université choisit et peut segmenter ses marchés et retenir plusieurs fournisseurs (DELL, ICLG, le revendeur du coin...) suivant les critères du "mieux disant" et les caractéristiques techniques proposées.
Si l'université retient HP pour les "serveurs", il est heureusement possible de passer commande ailleurs en justifiant par exemple un historique et du matériel qui font que seul SUN peut convenir...
Si l'université veut changer tous les postes dans sa bibliothèque, elle lancera un appel d'offres décrivant précisément ce qu'elle veut faire. Elle choisira ensuite le "mieux disant" qui n'est pas forcément le moins cher.
Si l'université tient absolument (pour des raisons qui lui appartiennent) avoir des machines triple boot, alors elle le précise dans l'appel d'offres. Etc.
Paris I a décidé d'avoir des machines triple boot. Fort bien. A ma connaissance, cela n'engage en rien Paris VI.
Enfin: "certains savaient à peine qu'Apple faisait aussi des ordinateurs": Je ne sais pas qui est "certains". Sans doute des responsables des marchés (dont on vient de parler) qui sont des administratifs et font très attention au respect des règles des marchés publics, mais ne sont pas des techniciens. Les pros participent en général à la rédaction des appels d'offre.
Et pour le Triple-boot, la TVA va aussi passer à 19,6 au lieu de 5,5 ???
Parce que dans ce cas va falloir plus de place de serveur chez MacDo pour payer la facture !!!
Euh, la news fleure bon le communiqué Apple triomphaliste gentiment redélayé....
En chiffres, cela donne un volume global de combien de Mac pour les Universités parisiennes via ce nouveau contrat ? Le seul chiffre donné l'est pour une opération terminée.....
@dalloz : "Bref...les étudiants aiment Apple !"
En fait, c'est surtout l'indicateur que les classes populaires sont de moins en moins représentées à la Fac en France....
Et un autre lecteur par une remarque comparable à la tienne pour les Universités belges signifie les mêmes difficultés du petit peuple à profiter de l'ascenceur social que sont les études supérieures..... Il y a bien un clivage pauvres et nantis qui s'accroit. D'ailleurs, le volume des français sous le seuil de pauvreté vient de battre un nouveau record....
La quête pour certains du iBout de pain quotidien...
Loin des fac...
Loin des Mac...
Au final il sera intéressant de savoir si les étudiants des universités équipés de Mac réussiront mieux, car soi disant que le Mac libère l'utilisateur de tous les problèmes rencontrés sur PC, donc l'étudiant sur Mac devrait pouvoir consacrer plus de temps à ses chères études avec un taux de réussite plus élevée.
Incroyable, où ils (les unifs) trouvent de l'argent pour se payer tout ça ???
@ Breween, si ce sont les vieux pc's alors comparer les nouveaux iMacs et les vieux pc.... C'est peut être mieux comparer les nouveaux pc's avec 7 et iMac, en effet, je suis curieux... je parie qu'il n'y a pas une grosse différence !
Ah ah ah la rédaction lyonnaise de macgé qui nous pond encore une infomerciale à genoux devant Steve Job$. Mais allez vous pendre un peu, plus personne n'est dupe.
[b] @ Cekter "Ah ah ah la rédaction lyonnaise de macgé qui nous pond encore une infomerciale à genoux devant Steve Job$. Mais allez vous pendre un peu, plus personne n'est dupe." [/b]
Cekter, on t'aime (avec force compassion).
Dans cet article, il n'y a pas une once de triomphalisme en faveur du Mac, ou de critique envers Windows. C'est juste une info. Les réactions hostiles de certains relèvent du réflexe pavlovien. L'esprit critique n'a rien à voir avec cette monomanie. Quant à inviter des journalistes à aller se pendre tout en affectant de mépriser leur déontologie sur le thème "tous des vendus"...
Après 3 jours et 5 pages de commentaires, toujours pas de de réaction de la rédaction pour nous sortir d'ou vient cette loi du triple boot.
En plus, pour "la solution économique", il faudrait peut être argumenter un peu et là on a aucun chiffre, dommage. Pourtant entre le prix d'un mac mini et la licence Windows supplémentaire, ça doit pas être donné. Pas un mot de la solution de gestion coté serveur ni des applications.
Enfin oui pour le coté publicitaire, il suffit de voir le décalage entre le titre de l'article et le contenu : "Les universités parisiennes passent au Mac" et en fait ce ne sont que les salles de la Sorbonne.
Moi je travail dans un lycée en Guadeloupe. Quand je vois qu'on a encore certaines machines avec 512mo de ram et que des écrans plats 15pouces, le tout sous Windows XP, je me dis qu'on a encore du chemin à faire. Les ordis chauffent, plantent, font du bruit, tombent en panne régulièrement. Les élèves perdent du temps dans leur travail à cause des plantages. Tout serait tellement plus simple et agréable avec de jolis imac. Mais ne révont pas, l'éducation n'est pas une priorité en France...
Pages