L'intelligence artificielle, du data center au microcontrôleur

Stéphane Moussie |

Appuyez sur la petite baguette magique, et Pixelmator Photo embellit automatiquement votre image. De la magie ? Non, du machine learning, comme l’indiquent les initiales ML à côté de la baguette.

Grâce à leur moteur neuronal dédié, les puces Apple A11 et A12 des terminaux iOS sont capables d’effectuer des centaines de milliards d’opérations d’apprentissage automatique par seconde, ce qui rend le coup de baguette magique quasi instantané. Ce n’est toutefois que le bout de la chaîne.

On ne s’en rend pas compte quand on utilise Pixelmator Photo ou toute autre app exploitant des techniques de machine learning, mais l’éditeur a dû préparer son tour.

On parle, en intelligence artificielle, d’une phase d’entraînement. Dans le cas de Pixelmator Photo, 20 millions de photos ont été analysées pour que l’app « apprenne » à modifier correctement les vôtres. Un volume énorme qui implique un matériel adapté. C’était le thème de la table ronde « le hardware de l’IA » qui s’est tenue le 11 avril, lors du salon SIDO à Lyon.

Plus doués que les CPU pour les traitements parallèles, les GPU ont pris une place primordiale dans les procédures d’entraînement, pose en introduction Serge Palaric, VP Embedded EMEA chez Nvidia. Le spécialiste des GPU propose depuis plusieurs années tout un éventail de solutions et de produits dédiés à l’intelligence artificielle, de la carte graphique indépendante jusqu’à l’utilisation directe de ses centres de données.

C’est également le cas d’IBM, qui a noué un partenariat avec Apple l’année dernière. Les développeurs iOS peuvent faire appel à la plateforme Watson pour entraîner leurs algorithmes avec de nombreuses données et ensuite les intégrer à leur application grâce au framework Core ML d’Apple.

« Chez IBM, les data centers ne sont pas uniformes », indique Xavier Vasques, IBM Systems Technology Center Director. Il est nécessaire de diversifier l’équipement des centres de données pour optimiser les traitements, car chaque projet a ses spécificités. « Le temps passé à entraîner un modèle, c’est du temps qui ralentit l’innovation. [L’entraînement] peut durer des semaines, voire des mois », fait-il valoir.

Dans ce contexte, « il faut penser le hardware différemment, trouver de nouvelles approches pour s’affranchir des goulots d’étranglement. » Un exemple à suivre, c’est le cerveau humain, un cerveau qui « fait rêver » IBM et les autres experts. Plusieurs entreprises planchent actuellement sur des puces neuromorphiques, c’est-à-dire des puces qui miment le fonctionnement du cerveau.

« Grâce à ses circuits neurone-synapse, notre cerveau dispose d’une mémoire (“stockée” dans les synapses) placée au plus proche du “centre de calcul” (que symbolisent les neurones) », explique le chercheur Damien Querlioz dans un dossier du CNRS. En imitant ce fonctionnement, les puces neuromorphiques consomment beaucoup moins d’énergie que les autres neurones artificiels.

Un autre champ d’exploration dans le hardware de l’intelligence artificielle est l’ordinateur quantique, un nouveau type d’ordinateur aux performances exceptionnelles. Pourquoi dès lors ne pas concentrer toute sa R&D sur l’informatique quantique, si elle est si remarquable ? Parce qu’elle sera dédiée à des tâches spécifiques, elle ne remplacera pas tous les ordinateurs traditionnels, répond Xavier Vasques. Et puis avant que l’informatique quantique ne se démocratise, il faut répondre aux problématiques du quotidien, commente Nicolas Coudert, IoT Business Lead chez Microsoft.

Table ronde « le hardware de l’IA » au SIDO 2019. Crédit : MacGeneration (CC BY-SA 4.0)

L’une de ces problématiques, c’est la capacité à exécuter le modèle entraîné, la phase d’inférence, là où c’est le plus pertinent. Dans une voiture autonome, vous n’allez pas attendre que les données enregistrées par les capteurs soient envoyées vers le data center, analysées là-bas, puis que la réponse soit transmise à la voiture pour que celle-ci se mette à freiner quand une personne déboule devant elle. Il y a suffisamment de place dans un véhicule pour caser un ordinateur qui traite les tâches en local — c’est ce qui est appelé dans l’industrie l’edge computing, le traitement des données à la périphérie, en opposition au cloud computing, centralisé.

Mais les contraintes de place sont parfois extrêmes. Il n’est pas possible de faire entrer une carte graphique ni même une puce de la taille de l’Apple A12 dans tous les objets que l’on veut rendre intelligents. La start-up toulonnaise Cartesiam entend répondre à ce cas de figure avec un framework capable d’apporter l’intelligence artificielle, tant la phase d’apprentissage que celle de l’inférence, dans des objets munis de simples microcontrôleurs très peu puissants.

L’exemple donné par Joël Rubino, PDG de Cartesiam, est celui de Bob, une sorte de stéthoscope de machines industrielles qui détecte et qualifie les anomalies en écoutant les vibrations. « Tout ça, c’est réalisé dans le capteur, sans connexion au cloud », déclare-t-il, en soulignant que c’est un avantage pour la sécurité, car les données ne sortent pas de l’entreprise.

Faut-il pour autant couper toute connexion au cloud ? Non, car en remontant l’info, une analyse de l’ensemble du parc devient réalisable. « La stratégie edge est complémentaire de celle du cloud », résume Joël Rubino.

Dit autrement, l’intelligence artificielle est une intelligence collective, qui allie le data center au microcontrôleur, l’ordinateur quantique à la puce la plus basique, le big data à la donnée individuelle.

avatar Poklo | 

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avatar Kestar11 | 

@Poklo

C’est juste que vous êtes beaucoup trop extrême dans vos propos ( ou alors vous êtes un troll ?)

avatar Aimstar95C | 

Merci pour cet article très intéressant @macg ???

avatar Fan2ElodieFrege | 

Vivement le jour où on pourra avoir une copine comme dans Blade Runner 2049.

avatar kubernan | 

C’est sûr que l’ordinateur quantique « utile » c’est pas pour demain. On est loin de maîtriser un nombre de qubits nécessaires pour un usage autre que l’expérimentation (ne serait-ce que pour gérer la correction d’erreurs).

Quant à l’IA, elle a énormément évolué dans sa forme en effet et bénéficie des puissances d’aujourd’hui (pas seulement en terme de stockage et de calcul mais aussi en ressources humaines) car au fond, quant on y regarde d’un peu plus prêt se sont les mêmes algorithmes (et donc les mêmes problématiques et écueils ; définir un bon corpus d’apprentissage, choisir la bonne structure, avec, au final un réseau qui est toujours une boite noire) d’il y plus de 20 ans.

avatar Hertza Haeon | 

Merci de nous avoir fait une synthèse du SIDO 2019 qui s’est tenu à Lyon. Comme déjà précisé dans mes commentaires précédents, je ne suis pas un expert en IA, mais je suis chargé de trouver des sujets ayant l’IA comme thème afin de lever des fonds de la BPI (pour une grosse société française). Bref... J’ai donc l’occasion d’écumer les nombreuses conventions sur le sujet et de voir si des opportunités peuvent se présenter pour un partenariat avec une PME/TPE voire Start-Up afin de monter un dossier auprès de la BPI... Le fait est, comme je l’ai déjà signalé, que nous avons pour le moment principalement affaire à du marketing creux, voir de l’opportunisme pur et dur. A quelques exceptions près, nous sommes tout de même assez loin, en France, d’une recherche approfondie sur le sujet. De l’argent a été promis par la BPI et l’Europe, tout le monde fourbit ses armes pour tenter de récupérer une part du pactole (je vous renvoie une fois de plus à l’étude de la firme d’investissement MMVC Ventures à Londres qui démontre que 40% des 2830 Start-Ups européennes travaillant dans l’IA... n’en font tout simplement pas). Je rebondis notamment sur la fin de votre article et la société Cartesiam. Je suis allé voir sur le site que vous mettez en lien et à l’évidence, nous sommes confrontés à un « emballage » IA de quelque chose qui, à mon avis (ça n’engage que moi), ne l’est absolument pas... Le capteur « intelligent » n’est pas nouveau : c’est l’alliance simple d’un capteur pur avec une petite ressource CPU/mémoire. Ce que décrit Joël Rubino, PDG de cette société, me semble tout-à-fait correspondre à l’implémentation d’un estimateur (formule mathématique) basé sur une collection de données. Je n’y vois aucune intelligence là-dedans... C’est certes intéressant et ce type de capteur avec capacité de traitement local des informations est sûrement innovant par certains aspects, mais c’est un détournement de la notion d’IA au sein strict du terme. Il n’y a pas de capacité d’adaptation dans ce type de capteur, il y a seulement la détermination d’une corrélation entre ce qui constitue le fonctionnement normal et le fonctionnement qui n’est plus normal, donc sujet à intervention de la part des équipes de maintenance. Pour finir, j’ai regardé le profil LinkedIn de ce PDG et je vois que c’est un ancien d’IBM (15 ans en tant que VP de la Vente et Transformation Digitale), qui s’est lancé à son propre compte (avec le soutien de son réseau j’imagine), d’abords dans le big data & social média en 2012 puis dans l’IA en 2016... Disons qu’il est le bon représentant du capital risque & opportuniste à la française (i.e basé sur la captation des fonds publiques). Bref, c’est une opinion personnelle basée sur la lecture des quelques informations données par la société sur leur site, qui est forcément très marketing et peu technique, donc je n’exclue pas complètement qu’il y aurait éventuellement de l’IA là-dedans, je leur laisse le bénéfice du doute.

avatar Joelrubino | 

Bonjour Hertza Haeon, je suis Joël Rubino, la personne que vous décrivez dans votre commentaire basé sur une lecture 'approfondie' de notre site Web et de mon parcours professionnel sur LinkedIn. Je ne pense pas vous connaître (du moins pas sous ce nom de Hertza Haeon) mais je vous invite à venir nous rencontrer chez Cartesiam à Toulon, où nos docteurs en IA, mathématiques et traitement du signal se feront un plaisir de vous montrer l'intelligence que vous n'avez pas pu trouver lors de votre raisonnement.

avatar reborn | 

@Joelrubino

Ça fait plaisir de voir une boite comme ça sur Toulon ??

avatar eleodie | 

@Joelrubino

Il y trouvera sûrement un peu de votre condescendance ?

? ?

avatar Askar | 

@Joelrubino

Dommage que cela soit tombé sur vous vous n’êtes peut être pas dans les 40% mais cette étude est factuel (je vous renvoie une fois de plus à l’étude de la firme d’investissement MMVC Ventures à Londres qui démontre que 40% des 2830 Start-Ups européennes travaillant dans l’IA... n’en font tout simplement pas)
Elle a fait la une et lever de l’argent est un attrape gogo en ses temps difficile ou la rentabilité est nulle Certains on réussi à lever des millions en proposant une machine à écraser des fruits il ont juste annoncé être le Nespresso des fruits :) résultat désastre
Pour finir concernant vos docteurs quand on voit le désastre de certains docteurs en médecine j’espère que vous savez ce qu’ils font vraiment :)

avatar sensass | 

Un certains mépris et dégout pour tout ce qui gravite autour de l'IA. C'est tout de même le meilleur chemin pour lobotomiser l'Homme, le rendre inutile dans certains domaines et le surveiller chaque seconde.
Et je ne parle même pas de cette arrogance qui pousse à croire qu'on pourra égaler notre cerveau ou s'en approcher.

avatar occam | 

@sensass

"mépris et dégout"

Le mépris ne se soigne pas.
Mais le dégout peut se traiter.
Dans le cas présent, par un bref extrait de l‘essai de Lewis Thomas, « On Transcendental Metaworry » (1974, repris dans la collection The Medusa and the Snail, 1979) :

«  Prehistoric man, without tools or fire to be thinking about, must have been the most anxious of us all. Fumbling about in dimly lit caves, trying to figure out what he ought really to be doing, sensing the awesome responsibilities for toolmaking just ahead, he must have spent a lot of time contemplating his thumbs and fretting about them. I can imagine him staring at his thumbs, apposing thumbtips to each fingertip in amazement, thinking, By God, that’s something to set us apart from the animals—then the grinding thought, What on earth are they for? There must have been many long, sleepless nights, his mind all thumbs.

It would not surprise me to learn that there were ancient prefire committees, convened to argue that thumbs might be taking us too far, that we’d have been better off with simply another finger of the usual sort. »

Quant à notre cerveau présumé inégalable, je vous laisse méditer cette autre observation de Lewis Thomas :
«  We tend to think of our selves as the only wholly unique creations in nature, but it is not so. Uniqueness is so commonplace a property of living things that there is really nothing at all unique about it. »

avatar Bigdidou | 

@occam

« «  We tend to think of our selves as the only wholly unique creations in nature, but it is not so. Uniqueness is so commonplace a property of living things that there is really nothing at all unique about it. »

Bof.
J’ai vu tes citations souvent plus inspirées ;)
Des systèmes aussi intégrés de nos systèmes neurologiques, j’attends de voir.

avatar BeePotato | 

@ Bigdidou : « Des systèmes aussi intégrés de nos systèmes neurologiques, j’attends de voir. »

Attendre de voir, c’est une chose (et une approche plutôt raisonnable).
Se persuader, comme certains ici — et comme tu peux en donner toi-même plus ou moins l’impression dans certains de tes commentaires — que c’est impossible, c’en est une autre, bien différente.

avatar BeePotato | 

@ occam : « I can imagine him staring at his thumbs, apposing thumbtips to each fingertip in amazement, thinking, By God, that’s something to set us apart from the animals »

Ce passage-là était juste hilarant !

avatar BeePotato | 

@ sensass : « Et je ne parle même pas de cette arrogance qui pousse à croire qu'on pourra égaler notre cerveau ou s'en approcher. »

C’est amusant : j’ai toujours vu bien plus d’arrogance dans le fait de considérer que notre cerveau serait inégalable. ;-)

Est-ce là le produit d’un petit reste religieux qui pousserait à voir notre cerveau comme une création divine dont aucune création humaine ne saurait s’approcher ? Ou est-ce juste le témoin d’une angoisse liée à la perspective de se trouver un jour, peut-être, face à une machine plus intelligente que soi ? À moins que ce ne soit tout bêtement un beau complexe de supériorité. :-)

avatar sensass | 

@BeePotato

"C’est amusant : j’ai toujours vu bien plus d’arrogance dans le fait de considérer que notre cerveau serait inégalable. ;-)"

Non ce qui est plutôt amusant c'est cette arrogance de croire qu'on fera mieux que la nature qui a eu tout le temps de se perfectionner pendant des millions d'années et de nous perfectionner aussi. Ou bien de croire qu'on fera mieux que Dieu (si on regarde d'un point de vu religieux).

Donc tu vois, rien de lié à une angoisse, ou à des restes religieux mais juste à une bonne dose de logique et de bon sens.

avatar BeePotato | 

@ sensass : « Non ce qui est plutôt amusant c'est cette arrogance de croire qu'on fera mieux que la nature qui a eu tout le temps de se perfectionner pendant des millions d'années et de nous perfectionner aussi. »

Ah. Parce qu’on n’a jamais réussi à faire mieux que la nature dans un quelconque autre domaine ? Je n’étais pas au courant. :-)

« Donc tu vois, rien de lié à une angoisse, ou à des restes religieux mais juste à une bonne dose de logique et de bon sens. »

Je cherche pourtant encore la logique dans ce que j’ai lu, qui ressemble juste à une affirmation sans raisonnement pour l’appuyer.

avatar sensass | 

@BeePotato
Lit bien ce que j'écris et ne me prêtes pas des propos que je n'ai pas tenu. En cerveau artificiel on a jamais fait mieux que la nature. De plus le biomimétisme ne va que dans un sens. On s'inspire de la nature et non l'inverse. A ce que je sache on a beaucoup à apprendre d'elle mais elle rien de nous vu qu'on en fait partie.

Si tu ne vois pas la logique et le raisonnement, je ne peux rien pour toi. Et à ce jeu, je peut dire qu'a part des affirmations ou des questions tu n'as strictement rien apporté en terme de raisonnement.

avatar BeePotato | 

@ sensass : « Lit bien ce que j'écris et ne me prêtes pas des propos que je n'ai pas tenu. »

Loin de moi cette idée.
Je faisais juste remarquer que l’argument comme quoi on ne pourrait pas faire mieux que telle ou telle partie du corps humain juste parce qu’elle est issue d’un processus d’évolution sur des millions d’années n’est pas valable, la preuve étant qu’on a déjà réussi à faire mieux pour certaine d’entre elles.

« En cerveau artificiel on a jamais fait mieux que la nature. »

En effet. Il faut dire aussi qu’on vient juste de commencer à s’y mettre. :-)
Mais cela n’indique absolument pas qu’on ne pourra pas faire mieux un jour ou l’autre.

« De plus le biomimétisme ne va que dans un sens. On s'inspire de la nature et non l’inverse. »

En effet. C’est la définition même du mot.
Mais cela n’a strictement rien à voir avec la discussion.

« Si tu ne vois pas la logique et le raisonnement, je ne peux rien pour toi. »

En effet, tu ne peux rien pour moi, puisqu’il n’y a là dedans qu’une affirmation (« on ne pourra pas faire mieux qu’un cerveau humain, uniquement parce qu’il est issu de millions d’années d’évolution ») et non un raisonnement (qui chercherait à nous expliquer pourquoi le fait que ce cerveau soit le résultat de millions d’années d’évolution nous empêche de faire mieux que lui).

« Et à ce jeu, je peut dire qu'a part des affirmations ou des questions tu n'as strictement rien apporté en terme de raisonnement. »

Mais quel raisonnement voudrais-tu que j’apporte ? Je ne fais que signaler qu’il est arrogant de croire le cerveau humain inégalable.
Il y a besoin d’un raisonnement maintenant pour expliquer que c’est arrogant de se croire tellement supérieur que personne ne pourra concevoir quoi que ce soit capable même de « s’approcher » (je reprends ton terme) de ce niveau ? Non. On utilise juste pour cela la définition de l’arrogance.

Tu as peut-être cru que j’essayais de prouver qu’on arrivera forcément à produire une intelligence artificielle d’un niveau supérieur à celui de l’intelligence humaine, auquel cas il aurait effectivement été normal que je produise au moins un début de raisonnement pour essayer de démontrer cela. Mais ce n’est pas le cas. Je faisais juste remarquer la belle dose d’arrogance qu’il y avait dans ta propre affirmation au sujet de l’arrogance — je n’ai pas besoin pour cela d’essayer de prouver quoi que ce soit au sujet de l’IA. ;-)

avatar sensass | 

@ BeePotato

Au contraire c'est un argument parfaitement recevable car on a pas créé un meilleur cerveau que celui de l'Homme. on parle bien du cerveau de l'Homme et non d'autres espèces ou d'autres partie de son corps. C'est dans ce sens que je dis ne me prêtespas des propos que je n'ai pas tenu.
Aussi à ce que je sache on a pas créé de meilleur rein, coeur poumon etc concernant les organes humains. Donc ton argument n'est pas valable mais le mien oui.

"Mais cela n’indique absolument pas qu’on ne pourra pas faire mieux un jour ou l’autre."

Ramène-moi un cerveau artificiel qui pourra par exemple trouver une proposition mathématique, formuler le théorème qui va bien et en faire sa démonstration et on en rediscute.
Aussi comment coder l'instinct, les sentiments, le jugement moral...
Je ne m'étalerai pas la dessus car trop long.

"Mais cela n’a strictement rien à voir avec la discussion"
Si ça à tout avoir avec la discussion et l'arrogance humaine (qu'on ferai bien de tempérer quand on voit qu'elle "main" nous apprend et qu'elle "main" reçoit) donc aussi avec le fait qu'on ne fait pas mieux qu'elle (concernant l'humain) comme tu sembles le dire plus haut.

"uniquement parce qu’il est issu de millions d’années "
Vachement réducteur de ta part concernant le processus de création et le savoir faire qui est le fruit de millions d'années d'évolution.

"Mais quel raisonnement voudrais-tu que j’apporte ? Je ne fais que signaler qu’il est arrogant de croire le cerveau humain inégalable."
Et moi je ne fais que signaler qu’il est arrogant de croire le cerveau humain DEPASSABLE.
C'est l'opposé de mon affirmation mais tu exiges un raisonnement de ma part et moi je ne devrais pas en exiger un de ta part. Belle cohérence.

"Tu as peut-être cru que"
Je n'ai rien cru du tout.

avatar Bigdidou | 

@BeePotato

« étant qu’on a déjà réussi à faire mieux pour certaine d’entre elles. »

Mieux ?
C’est toujours un concept difficile à manier, le « mieux ».
Dans quel domaine a-t-on « mieux » fait que la nature ?

avatar reborn | 

Mais où est passé le respect dans ce fil de commentaires ? ?‍♂️

avatar cecile_aelita | 

@reborn

J’avoue .... surtout que l’article était super intéressant

avatar insolus | 

Malheureusement, bien souvent, sous le nom d'IA se cache en fait du machine learning, parfois bien fait certes, mais ça n'est pas vraiment de l'IA.
En réalité, il y a fort peu de personnes dans le monde qui sont capables de faire de la vraie IA, et c'est souvent pas pour les applications auxquelles la plupart des gens pensent.

Florent
inSolus
https://insolus.com

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