Test de l'iMac Pro 2017 : des processeurs Intel Xeon W conçus pour les tâches parallélisées

Anthony Nelzin-Santos |

Parce qu’il a bien failli remplacer le Mac Pro, parce qu’aucun autre Mac n’est aussi puissant, parce qu’il ne vaut pas moins de 5 499 €, l’iMac Pro mérite un traitement particulier. Avant de vous livrer notre avis général, nous vous proposons d’étudier certains aspects de l’iMac Pro, pour mieux comprendre cette machine très spéciale et mieux informer votre éventuelle acquisition. Premier article de cette série, que vous pouvez suivre avec le mot-clef « Test iMac Pro 2017 », consacré aux processeurs Intel Xeon W.

L’iMac Pro a la primeur des nouveaux processeurs Intel Xeon W, ces processeurs gravés en 14 nm utilisant l’architecture Skylake, qui font le pont entre les processeurs Core pour le grand public et les processeurs Xeon Scalable pour les serveurs. Dell prend les commandes de stations de travail pareillement équipées, contrairement à HP ou Lenovo, mais ne compte pas les livrer avant la fin du mois prochain. Les fabricants de PC utilisent pourtant des processeurs off the shelf, alors qu’Apple s’est fait faire des puces sur mesure.

L’iMac Pro que nous testons : Intel Xeon W octacœur à 3,2 GHz, 32 Go de mémoire ECC à 2 666 MHz, 1 To de SSD, AMD Radeon Pro Vega 56 avec 8 Go de mémoire HBM2.
L’iMac Pro que nous testons : Intel Xeon W octacœur à 3,2 GHz, 32 Go de mémoire ECC à 2 666 MHz, 1 To de SSD, AMD Radeon Pro Vega 56 avec 8 Go de mémoire HBM2.

L’iMac Pro est disponible avec des processeurs octa-, déca-, tétradéca- et octadécacœur. Le catalogue d’Intel comprend quatre processeurs qui répondent à cette description :

  • le Xeon W-2145 octacœur à 3,7 GHz (Turbo Boost à 4,5 GHz) ;
  • le Xeon W-2155 décacœur à 3,3 GHz (Turbo Boost à 4,5 GHz) ;
  • le Xeon W-2175 tétradécacœur à 2,5 GHz (Turbo Boost à 4,3 GHz) ;
  • et le Xeon W-2195 octadécacœur à 2,3 GHz (Turbo Boost à 4,3 GHz).

Apple utilise bien ces deux dernières puces, mais snobe les deux premières. En lieu et place, l’iMac Pro utilise :

  • un Xeon W-2140B octacœur à 3,2 GHz (Turbo Boost à 4,2 GHz) ;
  • et un Xeon W-2150B décacœur à 3 GHz (Turbo Boost à 4,5 GHz).

Le « B » final désigne une puce « hors série », tirée d’un lot fabriqué spécialement (et précocement) pour l’iMac Pro, comme Intel avait pu produire des puces spécifiques au MacBook Air. Toutefois, une étude détaillée de leur fiche technique ne montre pas de différence majeure entre le Xeon W-2140B et le W-2145 d’une part, et entre le Xeon W-2150B et le W-2155 d’autre part.

On peut donc parler de versions légèrement sous-cadencées des processeurs de série, dont les caractéristiques thermiques ont probablement été baissées pour faciliter la tâche du système de refroidissement (Intel autorise normalement les processeurs à huit et 10 cœurs à monter à une température de deux à quatre degrés supérieure à la température maximale des processeurs à 14 et 18 cœurs). Ainsi, alors qu’Intel annonce un TDP de 140 W, nous n’avons jamais mesuré le W-2140B au-delà de 120 W, même en saturant ses huit cœurs pendant douze heures.

Un processeur Intel Xeon W. Image Intel.
Un processeur Intel Xeon W. Image Intel.

Au-delà du nombre de cœurs et de la fréquence maximale, Apple insiste lourdement sur des aspects moins souvent cités, mais pas moins importants. La mémoire cache, d’abord, une mémoire extrêmement rapide qui évite au processeur d’aller chercher des informations dans la mémoire centrale. Les processeurs Intel Xeon W de l’iMac possèdent 1 Mo de mémoire L2 par cœur, ainsi que 11 à 24,75 Mo de mémoire L3 partagée.

La prise en charge des instructions vectorielles AVX-512, ensuite, c’est-à-dire du jeu d’instructions AVX avec 32 registres SIMD de 512 bits. AVX, pour advanced vector extensions, est un jeu d’instructions qui permet d’augmenter le parallélisme et d’accélérer les opérations en virgule flottante. Entre autres choses, la compilation avec Clang/LLVM dans Xcode peut tirer parti d’AVX-512.

Les processeurs Intel Xeon W possèdent d’ailleurs deux unités FMA (fused multiply-add) spécialisées dans le calcul « multiplie puis accumule » en virgule flottante. Vous n’avez rien compris ? Disons simplement que les processeurs Intel Xeon W sont particulièrement adaptés à la gestion de flux de données massifs et complexes, et peuvent répondre à toutes les exigences des applications graphiques, scientifiques, ou encore financières.

D’autant que dans l’iMac Pro, ces processeurs ne font rien d’autre (ou presque) que leur travail de processeur. La puce T2 les décharge de certaines tâches annexes, comme le chiffrement AES nécessaire au fonctionnement de FileVault, ou l’orchestration des divers composants. Au total, l’iMac Pro est très puissant, même dans sa configuration « de base » à huit cœurs. Ou plutôt, il est très puissant si vos applications sont capables de mettre ses huit à dix-huit cœurs à l’ouvrage.

Le score Geekbench n’est qu’une mesure synthétique, mais il donne une bonne base de comparaison, et résume bien les conclusions préliminaires de nos tests applicatifs. L’iMac 5K 2017 doté du processeur Intel Core i7-7700K en option reste la machine la plus rapide en pointe, grâce à son Turbo Boost à 4,5 GHz. L’iMac Pro se révèle avec les applications capables d’utiliser tous ses cœurs : c’est alors un monstre de puissance, qui laisse le meilleur Mac Pro sur place, et mérite pleinement sa dénomination de « station de travail ». Cliquer pour agrandir

Si les applications avec lesquelles vous gagnez votre vie ne sont pas optimisées pour le traitement parallélisé, ou ne peuvent pas l’être par nature, ou sont surtout sensibles à la fréquence, choisissez l’iMac « pas pro » plutôt que l’iMac Pro. La machine la plus rapide en pointe reste l’iMac 5K 2017 doté du processeur Intel Core i7-7700K quadricœur à 4,2 GHz (Turbo Boost à 4,5 GHz) en option, une configuration à 4 279 € avec 32 Go de RAM et 1 To de SSD.

Mais si vous utilisez des applications optimisées pour le parallélisme, alors aucune autre machine de la gamme d’Apple ne pourra rivaliser avec l’iMac Pro. C’est particulièrement vrai si vous utilisez Final Cut Pro ou Logic, qui calaient autour de six à huit cœurs, mais sont maintenant capables d’utiliser jusqu’à dix-huit cœurs. Nous évaluons actuellement une sélection d’applications professionnelles pour vous livrer des données plus précises sur les gains potentiels.

Les performances brutes ne font pas tout, ou sinon Apple aurait pu se tourner vers les processeurs Core i9. Si elle a choisi les processeurs Xeon W, c’est aussi parce qu’ils prennent en charge la mémoire ECC et possèdent plus de lignes PCIe, un élément qui fait la différence dans la conception d’une machine devant posséder quatre ports Thunderbolt 3.0 et deux SSD ultrarapides.

Le prochain « épisode » de cette série sera consacré au système de refroidissement de l'iMac Pro, et à sa capacité à maintenir le même niveau de performances pendant plusieurs heures.

avatar samalaplaya | 

Bonjour,

Si vous souhaitez susciter un intérêt non négligeable de toute une profession en quelques tests vraiment significatifs et référentiels, je vous suggère fortement d'utiliser DaVinci Resolve Studio 14 et d'appliquer un nœud de ce qu'on appelle un TNR* sur de la HD, 4K et 6K, puis plusieurs. Ce sera grandement apprécié par une large audience (pas seulement du monteur et étalonneur que je suis).
[TNR = Temporal Noise Reduction, ultra gourmand en ressources]

Si toutefois vous n'avez pas les 2xx € que coûte une licence (dongle ou serial sur le MAS) à mettre pour la version Studio (nécessaire pour profiter du denoiser intégré), vous pouvez vous contenter d'accumuler des nœuds de blur sur de la HD avec la version gratuite. Toutefois une license vous permet d'utiliser toutes les versions studio à venir du logiciel, l'investissement est très rentable.

Dans tous les cas, un 2ème test très connu à faire aussi : candle test (vous trouverez très facilement de quoi il s'agit partout).

Pour parfaire ce post, voici 2 éléments à connaître : sur le site de Blackmagic Design, vous trouverez une version "normale" à télécharger (free ou studio). Celle-ci peut utiliser OpenCL, Cuda ou Metal et donc un GPU nvidia (peut-être pour vos tests futurs).
Sur le MAS, vous trouverez les versions restreintes à OpenCl et Metal (plus d'autres bridages mineurs relatifs au sandboxing par ex.). Nul doute que pour pousser le GPU VEGA, celle du MAS suffira évidemment, mais pour l'avenir, une commande d'un dongle chez un revendeur agréé pourrait vous permettre de tester ultérieurement des séries type GTX 1080 ti et consorts, à réfléchir. Ou même tout de suite avec plusieurs GPU dont externes en TB3).

Voilà. Les Game of Thrones, Spiderman, etc etc etc ou alors The Artist et plus classiques passent presque tous par Resolve. Deux sur 5000 passent par FCP, si vous voyez ce que je veux dire en terme de pertinence de test ;) Et Resolve est fortement parallélisé, et permet jusqu'à 8 cartes graphiques depuis El Capitan, n'hésitez pas si vous le pouvez.
À bon entendeur... Bonnes fête de réveillon.

avatar Stardustxxx | 

"D’autant que dans l’iMac Pro, ces processeurs ne font rien d’autre (ou presque) que leur travail de processeur. La puce T2 les décharge de certaines tâches annexes, comme le chiffrement AES nécessaire au fonctionnement de FileVault, ou l’orchestration des divers composants."

Les processeurs ne font que leur travail de processeur...
C'est quoi un travail de processeur ?
T2 effectue les tâches annexes, donc il n'execute pas l'OS....

C'est plutôt réducteur de résumer le iMac a un 2 cpu un Xeon et un ARM alors qu'un ordinateur c'est processeur(s), co-processeur(s), microcontroller(s), south/north bridge mis ensemble sur une carte mère.
Suivant les architectures/générations, les taches sont effectués par les différents composants, et ca évolue avec le temps, certaines fonctions sont intégrés au cpu, d'autres sont déportés vers du silicon spécialisé.

A part ce petit détail un peu confus, très bon article.

avatar Bruno A. | 

Bonjour à toutes et tous.

Je suis curieux de connaitre les performances en FPS et en rendu d'un logiciel utilisant assez bien les multiprocesseurs : Keyshot 7 PRO. Également curieux de savoir comment se comportent des programmes tels Rhino sous mac et Solid Works en Boot Camp.
Merci et Joyeuses fêtes à vous.

avatar pocketalex | 

@Bruno

"Solid Works en Boot Camp"

Ne vaut mieux il pas un PC sous windows pour faire tourner des logiciels windows, plutôt qu'un Mac sous Boot Camp ?

avatar fte | 

@pocketalex

Un Mac sous Boot Camp & Windows n’est-il pas un PC sous Windows, strictement ?

avatar pocketalex | 

@fte

euh, oui, mais le problème que je soulève n'est pas la, il est dans l'optimisation de sa solution informatique

est-ce que, pour faire tourner solidworks, il est plus pertinent d'acheter un Mac Pro 8C/Vega, puis de lui installer windows, ou d'acheter directement un PC configuré pour solidworks (avec la CG la plus adaptée, idem pour le reste des composants) ?

C'est aussi simple que ça

avatar harisson | 

@pocketalex

Quand tu as une approche spécifique orientée software (applications, système d'exploitation, etc) , surtout quand le logiciel est propriétaire, dans ce cas-là, tu dois éplucher les "system requirements" du logiciel en question.

Par exemple pour Solidworks, tu as une note 9 : "Apple Macintosh® based machines running Windows using Boot Camp are not supported."

La meilleure optimisation hardware dans une logique pro, c'est d'avoir, malheureusement, au moins une machine sous Windows. Pas que ça ne marcherait pas sur une machine Apple, mais tu n'auras aucun support en cas de difficultés.

avatar pocketalex | 

@harisson

il me semble, corrige moi si je me trompe, que c'est exactement ce que je dis en début de discussion :)

avatar harisson | 

@pocketalex

Les réponses à @Bruno A. de cette discussion sont toutes en mode interrogatif, donc j'apporte des informations (et mon point de vue) surtout que les system requirements de Dassault/Solidworks sont suffisamment précis vis à vis du Mac.

Je travaille sur des projets HCI/BCI en ce moment et c'est très frustrant parce que j'ai des bugs de gestion réseau sous Mac, par exemple Matlab, qui n'existent ni sous Linux ni sous Windows et que je ne peux pas corriger parce que Matlab est proprio /o\
Voir pire, il y a des gros softs open source où il n'y a pas de version Mac fournie.

De plus à chaque fois que je remets sur le tapis le problème de part de marché du Mac, on m'oppose systématiquement le positionnement marketoïde Mac d'Apple (que je trouve pseudo-élitiste si on se place des points de vue ingénierie/éditeur logiciel).

avatar pocketalex | 

@harrison

je comprends :)

avatar harisson | 

@pocketalex

Bon après rien n'est simple ;)
Certains (non)choix d'Apple et un certain manque de vision produits cohérente de Tim Cook n'aident pas des masses, je pense que je vais faire l'impasse sur l'iMac Pro, attendre gentiment les futurs Mac (Pro) et me monter une station de travail en attendant.

avatar fte | 

@harisson

Hum. Tu n’es pas le premier à opter pour une position attentiste. Plusieurs clients ou collègues pensent de même : attendre le vrai Mac Pro, boucher le trou avec un PC si nécessaire.

Sauf que par expérience, boucher le trou est un premier pas vers un switch non planifié... (non pas que je désapprouve.)

Ce temps entre iMac et Mac Pros va être intéressant.

avatar powergeek | 

J’ai une question pour MacG. L’iMac Pro est il idéal pour miner des crypto monnaies ? Est-ce que 100% de sa puissance est utilisable ? Merci.

avatar fte | 

@powergeek

Alors là la réponse est facile. Non il ne l’est pas. Du tout.

avatar powergeek | 

@fte

Merci !

avatar harisson | 

@powergeek

Il vaut mieux investir dans un ASIC pour de la crypto-monnaie (où à la limite un système dédié avec x cartes graphiques bien choisies).

avatar Droooonic | 

Bravo pour l’initiative de cette série consacrée à cet iMac pro !!!!! Même si je ne suis pas un acheteur potentiel de ce produit, il faut souligner les performances de cette machine .... vivement la suite et merci pour votre travail au quotidien !!!!

avatar Chachaud | 

Pas mal quand même pour le prix

avatar melaure | 

Cette machine me fait finalement bien penser aux premiers Mac Dual-604, ou même aux clones genre Daystar Genesis en Quad-604. Super matériel, mais sous System 7 puis 8, aucun logiciel capable de se servir de cette puissance ... Il n'y avait que BeOS qui savait en tirer parti !

avatar pocketalex | 

@melaure

tu insinues qu'il n'y a pas de logiciels adaptés au multi-core sous Mac ? Tssss tssss

avatar jant | 

De 28 700 (mac pro) à 31 300 (iMac pro) vous trouvez qu'il y a une grosse différence ?

Je serais curieux de voir niveau rendu Cinema4D

Au boulot on a des mac pro 2013 en 12x2,7Ghz.
Bon ok c'est l'entrée de gamme qui est comparé donc c'est pas réaliste mais quand même je suis dubitatif..

avatar pocketalex | 

@jant

c'est pas anormal non plus, les Xeons ont pas triplé en puissance depuis 2013 ?

avatar jant | 

C'est pas moi qui le dit :
"L’iMac Pro se révèle avec les applications capables d’utiliser tous ses cœurs : c’est alors un monstre de puissance, qui laisse le meilleur Mac Pro sur place"

avatar pocketalex | 

@jant

ben il y a quand même une évolution, et, surtout, elle est épaulée par les composants (SSD, CG, TB3, etc)

En puissance brute, l'entrée de gamme 2017 est 10% plus rapide que le haut de gamme 2013, c'est pas mal non ? J'attends de voir les résultats haut de gamme vs haut de gamme, ça risque d'être intéressant

Les conclusions à tout cela, c'est

- Le Mac Pro 2013 haut de gamme reste une machine qui tient la route aujourd'hui niveau CPU, mais le reste des composants ... ouch. Ajoute à ça le prix demandé, et c'est la cata totale
- L'iMac Pro 2017 entrée de gamme est, pour moins cher, plus puissant que le haut de gamme 2013 (encore en vente). Certes le "plus puissant" est modeste, mais il est là, et le reste des composants, parcequ'on achète aussi ça, est loin devant : Vega vs D700, vitesse et espace du SSD, ports TB3 à 40Gbps vs TB2, Ethernet 10G vs Ethernet 1G

avatar lenogre | 

Cinebench CPU multicore (au boulot) :
mac pro 2010 2x6 cœurs 2.66GHz > 1293
mac pro 2010 6 cœurs 3.33 GHz > 781

Pour le Cinebench openGL, plus votre proc' va vite et meilleur est votre score. Mac4ever a fait des tests entre différents imacs (https://www.mac4ever.com/dossiers/128528_notre-prise-en-main-video-de-l-imac-pro-et-nos-premiers-benchs) et s'étonnait de voir la Radeon RX 580 au même score que la Vega 56. Rien de plus normal avec un i7 à 4.2 GHz qui mouline bien plus qu'un Xeon à 3.2 GHz.

Pour C4D, la règle, c'est d'avoir un proc' avec une vitesse d'horloge très élevée pour afficher les objets dans la vue et beaucoup de core pour faire les rendus.

A ce titre le 2x6 cœurs 3.46 GHz reste pour l'instant la meilleure option sur mac avec un score de 1600 (équivalent à un Ryzen 1800X pour PC…) mais ça fait quand même beaucoup d'argent pour grapiller si peu de perfs.

avatar pocketalex | 

Cinebench CPU multicore

iMac 5K radeon Pro580 : 934
Mac Pro poubelle 8C D700 : 1156
MacPro 2010 12C (2x6) avec Vega 64 : 1297
iMac Pro 8C Vega64 : 1668
iMac Pro 10C Vega 64 : 2060

"A ce titre le 2x6 cœurs 3.46 GHz reste pour l'instant la meilleure option sur mac"

La meilleure option, de ce que je lit des benchs Cinebench, c'est plutôt l'iMac Pro....

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