iMac Pro : déballage et premier aperçu

Anthony Nelzin-Santos |

Quand elle dit « disponible à la fin de l’année », Apple veut vraiment dire « disponible dans les tout derniers jours de l’année ». Après les AirPods qui avaient failli rater Noël en 2016, c’est maintenant l’iMac Pro qui arrive juste à temps pour boucler l’année 2017. En attendant les premiers tests de performances, dès demain, nous vous proposons un premier aperçu de la machine la plus puissante jamais vendue par Apple.

Six mois après sa présentation, l’iMac Pro est enfin disponible.
Surprise ! Malgré le suremballage doublé de mousse, l’emballage de notre iMac Pro est arrivé bien amoché…
…mais la machine elle-même n’a rien. Apple a complètement revu l’organisation de l’emballage de l’iMac : l’écran est désormais protégé par une épaisse couche de carton préformé. La machine repose non plus sur son pied, mais sur un cadre de carton, dont la partie inférieure contient le câble d’alimentation. Le pied peut ainsi être légèrement replié, et l’emballage affiné.
L’emballage des accessoires, caché au sommet du cadre en carton, est blanc.
Les accessoires eux-mêmes sont noirs.
Noir, c’est noir : la housse de protection de l’iMac Pro est noire, celle de la Magic Mouse est noire, le chiffon est noir, le câble d’alimentation et le câble Lightning sont noirs, le clavier et la souris sont noirs. Et, surtout, les autocollants Apple sont noirs.
Le câble Lightning est noir jusqu’au bout de la fiche.
La Magic Mouse de l’iMac Pro gagne le titre de produit Apple le plus réfléchissant.
Au cas où vous vous poseriez la question : oui, le châssis en aluminium de la souris est bien noir, comme le socle en plastique du clavier.
Détail du Magic Keyboard de l’iMac Pro, qui aurait pu s’appeler « Pro Keyboard ».
Le même clavier dans son intégralité. Le plastique de la Magic Mouse est réfléchissant, mais conserve son noir profond. L’aluminium du Magic Keyboard et de l’iMac Pro est mat, mais sa couleur varie du gris clair ou noir complet selon la luminosité.
L’iMac Pro, enfin, vu de dos. Notez l’absence totale de trappe : si les composants sont amovibles et pourront être réparés ou remplacés chez Apple, ils ne sont pas accessibles par l’utilisateur. La grande rainure en bas du châssis est une entrée d’air.
Les ports, de gauche à droite : prise jack 3,5 mm, carte SD, quatre USB 3.1 au format USB-A, quatre Thunderbolt 3 au format USB-C, un Ethernet 10 GbE.
Comme sur n’importe quel autre iMac, l’air chaud sort sous le pied, mais la grille d’évacuation de l’iMac Pro est particulièrement imposante.
L’iMac Pro est aussi fin qu’un iMac « pas pro ». En partant du principe que cette machine ne serait pas vendue avec un disque dur, les ingénieurs d’Apple ont pu réorganiser l’espace intérieur autour d’un caloduc massif, partagé par le processeur Intel Xeon W et la carte graphique AMD Vega.
L’iMac Pro paré pour nos tests. Nous commençons avec la configuration de base à 5 499 € : Intel Xeon W octocœur à 3,2 GHz, 32 Go de mémoire ECC à 2 666 MHz, 1 To de SSD, Radeon Pro Vega 56 avec 8 Go de mémoire HBM2.
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