Comment monter un hackintosh ?

Nicolas Furno |

Si vous n’avez pas suivi le feuilleton, petit rappel des épisodes précédents pour commencer. Voulant renouveler mon Mac, je n’ai rien trouvé dans la gamme actuelle d’Apple qui pouvait me convenir, soit sur le plan des fonctions, soit sur le plan tarifaire. J’ai ainsi commencé à me demander : et si je montais un hackintosh ?

Une fois décidé, j’ai choisi des composants correspondant à mes objectifs : autour de 1000 €, du silence et de la place pour faire des sauvegardes en interne. Comme je l’ai expliqué dans l’article dédié au choix, le budget était trop bas et mon hackintosh coûte plutôt autour de 1400 €, même s’il aurait été assez facile de faire quelques compromis et de baisser le prix. J’y reviendrai ultérieurement, mais pour l’heure : place au montage !

Montage terminé ! Cliquer pour agrandir
Montage terminé ! Cliquer pour agrandir

Pour mémoire, voici la liste des composants utilisés dans cette configuration :

  • Boîtier : be quiet! Silent Base 600 noire (100 €)
  • Carte-mère : Gigabyte GA-Z170X-Gaming 5 (170 €)
  • Processeur : Intel Skylake Core i5–6600 3.3 GHz (240 €)
  • Ventilateur CPU : be quiet! Dark Rock 3 (65 €)
  • Carte graphique : MSI GTX960 GAMING 2G (205 €)
  • RAM : Crucial Ballistix Sport LT 16GB (80 €)
  • SSD (système) : Crucial MX300 750 Go (204 €)
  • Disque dur (sauvegarde) : Western Digital Blue 4 To (135 €)
  • Disque dur (clone SSD) : HGST Travelstar 5K1000 1 To (58 €)
  • Carte sans fil : carte AirPort Apple montée sur PCI (55 €)
  • Alimentation : be quiet! Straight Power 10 CM 500W (110 €)

Le montage en moins de dix minutes

Le hackintosh a été entièrement assemblé en trois heures environ. Nous étions deux et nous avons été ralentis par le tournage de la vidéo, mais comptez au minimum deux heures pour tout faire, surtout si c’est le premier PC que vous montez.

Avant d’entrer dans les détails, à quoi ressemble le montage d’un hackintosh ? À ça, résumé en moins de dix minutes :

Je ne vais pas me lancer dans un tutoriel exhaustif du montage d’un hackintosh pour deux raisons. D’une part, la méthode est la même pour tous les PC traditionnels — si vous en avez déjà monté un, vous ne devriez rien apprendre (rendez-vous au prochain épisode !). D’autre part, les explications ne seraient valables que pour ce boîtier spécifique, avec les composants que j’ai choisis. Monter son Mac, c’est la possibilité d’avoir de nombreuses options, mais cela veut aussi dire qu’il n’y a pas qu’une seule méthode précise.

Préparez-vous avant de commencer

Ceci posé, un conseil s’impose de lui-même quels que soient les choix que vous ferez : préparez-vous. Choisissez soigneusement les composants et prenez soin de vérifier qu’ils entrent tous dans le boîtier choisi. Quand vous recevrez le matériel, déballez tous les paquets pour récupérer les manuels et les lire au moins une fois. Non pas pour les apprendre par cœur, vous les aurez toujours sous la main pendant le montage, mais l’idée est d’avoir une idée générale de la direction à suivre.

Parmi tous les composants, le processeur et son ventirad (ventilateur) sont certainement les plus complexes à installer. Lire le manuel avant toute chose est une bonne idée… Cliquer pour agrandir
Parmi tous les composants, le processeur et son ventirad (ventilateur) sont certainement les plus complexes à installer. Lire le manuel avant toute chose est une bonne idée… Cliquer pour agrandir

Le plus important est peut-être l’ordre de montage : il est inutile de se lancer tête baissée dans le boîtier et d’installer des disques durs. L’ordre compte et il est préférable de l’avoir en tête avant même de commencer l’installation. Voici, en gros, l’ordre recommandé pour la majorité des boitiers :

  1. Installation du CPU et de son système de refroidissement sur la carte-mère ;
  2. Mise en place des barrettes de mémoire vive ;
  3. Fixation de la carte-mère dans le boîtier ;
  4. Installation de la carte graphique ;
  5. Mise en place de l’alimentation ;
  6. Ajout des périphériques (SSD, disques durs, cartes PCI…) ;
  7. Câblage.
La carte-mère est vissée dans le boîtier, on peut installer la carte graphique (en haut à gauche). Notez au passage le ventirad, déjà en place sur la carte-mère. Cliquer pour agrandir
La carte-mère est vissée dans le boîtier, on peut installer la carte graphique (en haut à gauche). Notez au passage le ventirad, déjà en place sur la carte-mère. Cliquer pour agrandir

Dans cet ordre, quelques étapes doivent être obligatoirement respectées : n’essayez pas d’installer la carte-mère avant d’avoir placé le processeur et son système de refroidissement, mais aussi la mémoire vive. Par contre, vous pouvez commencer par l’alimentation plutôt que la carte graphique, un composant qui n’est d’ailleurs pas indispensable.

Mon conseil concernant la préparation : regardez des vidéos de montage. Celle que j’ai réalisée pour commencer et piochez ensuite dans l’immense catalogue de YouTube pour en voir d’autres. L’idée encore une fois, ce n’est pas de pouvoir monter l’ordinateur les yeux fermés, mais bien d’avoir une idée de ce qui vous attend. Par exemple, notez mentalement l’emplacement de chaque composant à l’intérieur de votre boîtier.

L’emplacement de chaque composant dépend du boîtier choisi et surtout de son format : on ne monte pas un PC dans une tour, comme on monte un ordinateur dans un petit boîtier, façon Mac mini. Néanmoins, pas de panique. Tout est standardisé, de la carte-mère à l’alimentation, en passant par les emplacements dédiés au stockage, si bien que vous ne pouvez pas vraiment vous tromper. À défaut de pouvoir lister toutes les options, voici les emplacements pour mon boîtier, le Silent Base 600 de be quiet!. Vous constaterez vite que la majorité des boîtiers se ressemble énormément.

Emplacement des composants sur le boîtier utilisé dans ce montage. La majorité des tours de taille similaire auront une disposition identique. Cliquer pour agrandir
Emplacement des composants sur le boîtier utilisé dans ce montage. La majorité des tours de taille similaire ont une disposition identique. Cliquer pour agrandir

Les boîtiers modernes sont conçus pour simplifier le montage au maximum. En général, vous pourrez les ouvrir des deux côtés et gérer les câbles de l’autre côté. Les meilleurs boîtiers offriront même tout ce qu’il faut pour gérer les câbles, qu’il s’agisse de crochets et d’ouvertures intégrées, ou bien de colliers de serrage. C’était le cas en partie pour moi ; des emplacements spéciaux pour les SSD étaient présents.

De l’autre côté du boîtier, des emplacements pour ranger les câbles et deux emplacements dédiés aux SSD. Cliquer pour agrandir
De l’autre côté du boîtier, des emplacements pour ranger les câbles et deux emplacements dédiés aux SSD. Cliquer pour agrandir

La préparation de l’espace de travail est aussi importante. Il vous faudra suffisamment de place sur la table ou le bureau, et idéalement de l’espace pour tourner autour du boîtier pendant le montage. Prévoyez aussi une trousse à outils de base, avec au moins deux tournevis (un plat et un cruciforme), une pince pour récupérer des éléments tombés au fond du boîtier, de quoi stocker temporairement les vis sans qu’elles ne tombent par terre… Si vous avez un tournevis avec un élément souple, comme celui fourni dans le kit iFixit, c’est mieux pour accéder à certaines vis.

Pendant que vous équipez la carte-mère, placez la sur son carton d’emballage : une bonne astuce pour éviter d’endommager ses composants. Cliquer pour agrandir
Pendant que vous équipez la carte-mère, placez la sur son carton d’emballage : une bonne astuce pour éviter d’endommager ses composants. Cliquer pour agrandir

Pour finir sur les préparatifs, limitez au maximum tout risque d’abimer les composants en prenant quelques précautions. Commencez par vider toute l’électricité statique encore dans votre corps en touchant un objet métallique relié à la terre. Soignez aussi les composants les plus fragiles, comme la carte-mère et surtout le processeur. Pour la carte, la placer sur le carton d’emballage est une excellente solution. Pour le processeur, prenez votre temps et ne forcez pas : tout devrait bien se passer…

Quelques conseils sur le montage

Plutôt qu’un tutoriel complet de montage, voici quelques conseils après avoir monté le hackintosh. Je n’avais pas touché à une tour depuis des années et j’ai relevé quelques points intéressants pendant l’installation.

Vous devrez commencer par la carte-mère et le processeur. Cette partie n’est pas difficile, mais ce sont certainement les composants les plus chers de l’ordinateur avec la carte graphique et vous n’avez pas envie de les détruire dès le montage. C’est ce qui m’inquiétait le plus concernant le montage, mais à condition de bien suivre les instructions, cela se passe bien.

L’élément le plus important de l’ordinateur. On ne dirait pas, comme ça…
L’élément le plus important de l’ordinateur. On ne dirait pas, comme ça…

Le processeur se place dans son socket très naturellement. Posez-le dans le bon sens (les deux triangles doivent s’aligner, vous ne pouvez pas vous tromper) et repliez la trappe intégrée à la carte-mère… et c’est tout. Le système de ventilation est plus compliqué, sauf si vous choisissez de garder le petit ventilateur fourni par Intel, mais ce sera alors au détriment du confort sonore.

J’avais choisi le Dark Rock 3, un ventirad be quiet!, la même marque que mon boîtier et mon alimentation. Un modèle connu pour son silence et je savais qu’il entrait dans le boîtier… mais je n’avais pas réalisé qu’il était aussi gros (et encore, ce n’est rien à côté de son grand frère, le Dark Rock Pro 3 et ses deux ventilateurs). C’est un monstre et c’est ce composant qui nous a posé le plus de problème à l’installation.

Les systèmes de refroidissement pour le processeur sont vite encombrants… Cliquer pour agrandir
Les systèmes de refroidissement pour le processeur sont vite encombrants… Cliquer pour agrandir

Lisez attentivement le manuel, repérez les pièces qui seront nécessaires (il y a plusieurs systèmes de fixation, en fonction du processeur choisi) et soyez deux pour cette étape. Quand il faut visser la plaque arrière tout en maintenant les boulons sur la face avant, quatre mains ne seront pas de trop. Si vous n’êtes ni bricoleur, ni patient, cette étape mettra sans doute vos nerfs à vif, même si elle n’est pas si complexe qu’elle n’en a l’air.

Au passage, be quiet! est connue pour l’installation complexe de ses ventirads. D’autres marques sont, au contraire, plus simples à installer, comme le mythique Cooler Master Hyper 212 Evo qui a aussi l’avantage d’être moins cher.

Fixation du ventirad : cette méthode « acrobatique » n’est pas recommandée, mais elle fonctionne. Cliquer pour agrandir
Fixation du ventirad : cette méthode « acrobatique » n’est pas recommandée, mais elle fonctionne. Cliquer pour agrandir

Pensez bien à retirer le film qui protège la plaque en contact avec le processeur. Et n’oubliez pas de placer un petit peu de pâte thermique entre les deux. Elle est normalement fournie avec le système de refroidissement et il ne faut pas en mettre trop. N’essayez pas de l’étaler manuellement : le ventirad fera le travail pour vous lorsque vous le fixerez.

Le problème avec ces ventilateurs silencieux, c’est qu’ils sont gros. À tel point qu’ils dépassent sur les emplacements dédiés à la mémoire vive qui sont situés juste à côté. C’est le cas avec ma configuration, l’emplacement le plus proche du processeur est partiellement recouvert par le ventilateur et je ne peux pas l’utiliser en l’état. Je n’avais prévu d’installer que deux barrettes de 8 Go toutefois, donc ce n’est pas encore un problème. À ce sujet, la place de chaque barrette compte : installez-les toujours par deux, sur la même couleur, et commencez par l’emplacement à l’extérieur.

Mise en place des deux barrettes de RAM. Si je voulais en ajouter deux autres, il me faudrait monter le ventilateur du ventirad. Cliquer pour agrandir
Mise en place des deux barrettes de RAM. Si je voulais en ajouter deux autres, il me faudrait augmenter la hauteur du ventilateur du ventirad. Cliquer pour agrandir

Quand j’aurai besoin d’ajouter de la mémoire vive, je devrais augmenter la hauteur du ventilateur sur le ventirad. C’est a priori suffisamment facile, mais c’est contraignant. Vous pourriez contourner ce problème en optant pour du watercooling, comme le H60 de Corsair, mais je préfère la simplicité (et le silence, il faut une pompe pour déplacer le liquide) d’un refroidissement à air. Sans compter que l’installation de ces kits est plus complexe, il faut prévoir un emplacement sur le boîtier pour le ventilateur.

Une fois le ventilateur du CPU et la RAM en place, vous pouvez ouvrir le boîtier et y placer la carte-mère. L’emplacement changera en fonction des modèles, mais le plus courant dans les boîtiers de taille standard comme le Silent Base 600 que j’ai choisi, c’est en haut. Dans tous les cas, la carte vient se positionner à l’arrière, puisque c’est elle qui intègre une bonne partie des connecteurs de base (USB, son et Ethernet au minimum).

Les connecteurs sur ma carte-mère. Cliquer pour agrandir
Les connecteurs sur ma carte-mère. Cliquer pour agrandir

La carte-mère est fournie avec un cache à placer dans l’emplacement dédié du boîtier et normalement, tout devrait coïncider. Le cache au dos avec les connecteurs de la carte, ainsi que les trous dans le boîtier pour les nombreuses vis chargées de maintenir la carte-mère en place. La visserie est fournie par le constructeur du boîtier, il faudra tout visser et parfois se contorsionner pour atteindre les vis les plus profondes (c’est là que le tournevis souple est agréable), mais cela reste assez simple.

C’est un petit peu comme les meubles IKEA : il suffit de monter un PC pour savoir monter n’importe quel PC, en tout cas tant que l’on reste sur un format classique. Après la carte-mère, tout s’enchaîne logiquement : la carte graphique vient se positionner sur un connecteur PCI Express, de préférence celui qui est le plus proche du processeur. L’alimentation vient se placer dans l’emplacement dédié et il suffit en général de la glisser et de la visser. Là aussi, les formats sont des standards et tout coïncide naturellement… ou alors c’est que vous essayez de placer un composant au mauvais endroit.

L’alimentation est en place en bas, ainsi que la carte graphique au dessus. Cliquer pour agrandir
L’alimentation est en place en bas, ainsi que la carte graphique au dessus. Cliquer pour agrandir

N’oubliez pas ce principe quand vous aurez installé tous les composants et qu’il sera temps de finir le montage en câblant tous les éléments entre eux. C’est une étape un petit peu fastidieuse, surtout si on essaie de le faire proprement, sans laisser des paquets de câbles trainer. Au-delà de l’esthétique, ranger les câbles est surtout important pour optimiser l’aération du boîtier et garantir ainsi le bon fonctionnement des ventilateurs.

Pour simplifier le câblage, achetez une alimentation modulaire si vous le pouvez. Les modèles les moins chers n’ont qu’un seul faisceau de câbles qui sert à alimenter tous les éléments dans le boîtier. Cela fonctionne, mais il y a deux inconvénients : si vous n’avez pas besoin de tous les câbles, vous en aurez quelques-uns qui resteront à l’intérieur et qui seront inutiles. Par ailleurs, l’organisation est plus simple si vous devez gérer plusieurs câbles plutôt qu’un gros ensemble.

L’alimentation utilisée dans ce hackintosh est modulaire : seul le câble dédié à la carte-mère est intégré, tous les autres sont fournis, mais c’est à vous de les connecter si vous en avez besoin.
L’alimentation utilisée dans ce hackintosh est modulaire : seul le câble dédié à la carte-mère est intégré, tous les autres sont fournis, mais c’est à vous de les connecter si vous en avez besoin.

Le câble dédié à la carte-mère reste dans tous les cas fixés à l’alimentation et c’est un gros câble, avec un tout aussi gros connecteur. Vous devrez aussi alimenter le processeur séparément, avec un deuxième câble qui termine en haut à gauche de la carte-mère. Les cartes graphiques nécessitent souvent une alimentation, il en faudra aussi pour chaque disque dur, SSD ou lecteur optique installé dans la tour, ainsi qu’un câble dédié au transfert des données.

Cela fait déjà beaucoup, mais les boîtiers modernes intègrent le plus souvent des connecteurs à l’avant, au minimum des ports USB et des prises jack. Il faudra aussi relier ces connecteurs à la carte-mère via des câbles fins fournis par le concepteur du boîtier. Ajoutez les câbles nécessaires au bouton d’allumage, aux LED d’activité et tous ceux qui alimentent les ventilateurs et on se retrouve avec un beau paquet de câbles à brancher et à ranger.

Une partie des câbles pendant l’installation. Ici, on voit à la fois les câbles d’alimentation (tressés et noirs) et les câbles SATA des volumes de stockage (argentés).
Une partie des câbles pendant l’installation. Ici, on voit à la fois les câbles d’alimentation (tressés et noirs) et les câbles SATA des volumes de stockage (argentés).

C’est un petit peu fastidieux, mais ce n’est pas difficile. Il n’y a quasiment aucune possibilité de faire une erreur, puisque chaque câble est unique et correspond à un seul connecteur, ou alors est interchangeable. Le plus difficile est de ne rien oublier et il faut faire attention aux câbles du boîtier lui-même qui viennent se brancher sur la carte-mère : ils sont fins et assez fragiles. Pour le reste, cela devrait bien se passer si vous prenez votre temps.

Pour vous donner une idée du branchement dans mon cas, voici un schéma simplifié. En orange, les connexions électriques qui partent toutes du bloc d’alimentation en bas du boîtier pour fournir de l’énergie à la carte-mère, au processeur, à la carte graphique, aux disques durs et au SSD, mais aussi aux ventilateurs. À cet égard, petite bizarrerie des PC : les câbles qui alimentent les disques durs servent aussi à brancher les ventilateurs.

Ce graphique résume rapidement les principales connexions dans le hackintosh. En orange, l’électricité fournie par l’alimentation aux composants. En violet, les données qui transitent entre la carte-mère et les volumes de stockage. Il manque les connexions du boîtier (boutons, USB…) et le SSD, situé au dos de la carte-mère.
Ce graphique résume rapidement les principales connexions dans le hackintosh. En orange, l’électricité fournie par l’alimentation aux composants. En violet, les données qui transitent entre la carte-mère et les volumes de stockage. Il manque les connexions du boîtier (boutons, USB…) et le SSD, situé au dos de la carte-mère.

Les SSD, disques durs et lecteurs optiques doivent être également reliés à la carte-mère pour la transmission des données en utilisant un câble à chaque fois. Tous les autres composants sont directement placés sur la carte-mère, ce qui simplifie les branchements. À l’arrivée, cela fait malgré tout un paquet de câbles à gérer, mais la patience est la clé de la réussite : au bout d’un moment, tous les connecteurs seront occupés.

Et maintenant, l’installation !

Après le montage, testez une fois que l’ordinateur s’allume normalement. Si l’écran s’allume et que vous voyez quelque chose comme ça, tous les composants fonctionnent normalement et vous pouvez passer à l’installation de macOS.

La première chose qui s’affiche sur un hackintosh n’est pas gérée par Apple, mais par la carte-mère. En général, ce n’est pas très joli, mais cela ne dure pas…
La première chose qui s’affiche sur un hackintosh n’est pas gérée par Apple, mais par la carte-mère. En général, ce n’est pas très joli, mais cela ne dure pas…

Si votre écran reste éteint, essayez une autre sortie vidéo avant de paniquer. J’avais commencé avec un écran relié en DisplayPort à la carte graphique et cela ne fonctionnait pas. En passant en DVI en revanche, j’ai eu immédiatement une image. Et si ce n’est pas le problème, ouvrez-le boîtier pour repérer le souci. Le plus simple sera de vérifier les connexions, mais vous pouvez aussi souffrir d’un défaut sur un composant. Sur la carte-mère utilisée ici, un code d’erreur s’affiche en cas de problème. C’est un bon point de départ pour régler un éventuel obstacle avant de passer à l’installation.

Quand tout est prêt, prévoyez un Mac officiel et une clé USB pour préparer l’installation de macOS. Mais ce sera le sujet d’un futur article !

avatar Alim | 

@patrick86

Le Mac du bureau oui, car ils ne font clairement pas le poids face à un PC monté, par contre la mort de macOS certainement pas, bien au contraire.

avatar patrick86 | 

@Alim :

"Le Mac du bureau oui, car ils ne font clairement pas le poids face à un PC monté, par contre la mort de macOS certainement pas, bien au contraire."

Avec quoi Apple gagne de l'argent ? Vendre du matériel, ou des licences logicielles ?

Apple n'aurait aucun intérêt à développer macOS si ce n'était plus pour donner une plus-value à SON matériel.

Il y a une composante profondément ancrée dans la culture d'Apple : "quiconque veut s'intéresser sérieusement au logiciel, devrait aussi faire le matériel".

Donc, elle préférerait certainement abandonner macOS plutôt que de licencier à des concurrents.

avatar MacGyver | 

+1

quand les gens font des efforts et depensent our se faire lep roduit qui leur va, c'est que le fabriquant n'a pas sur s'adapter aux besoins

et il ne s'agit pas que de prix, je pense que beaucoup depenseraient plus que les 1400e de cet hackintosh pour avoir une machine similaire mais repondant enfin a leur besoin

avatar michelmo | 

Yes MacGyver

Le fun aussi, se faire sa machine comme on se fait une bécane, le plaisir de se salir les mains, rien ne remplace la satisfaction personnelle.

avatar pocketalex | 

@michelmo

+1

+1000 !!!

Certes, le hackintosh c'est de la puissance à gogo, c'est un prix contenu, c'est du sur-mesure suivant ses besoins, mais c'est aussi, rappelons le, un putain de plaisir jouissif d'avoir un ordinateur que l'on a monté soi même :)

avatar pifpaf | 

J'ai plutôt dans l'idée que la préoccupation première chez Apple se résume à l'optimisation fiscale et la rentabilité, pour l'OS de passer en iOS, suffira de tout souder, de coupler à un compte iCloud qui vérifiera l'iD de votre ordi et adieu Berthe.
Le Hackintosh m'intéresse vraiment mais j'ai peur que ce ne soit qu'une résistance, un baroud d'honneur avant que l'on ne perde la main face à l'avidité des constructeurs de PC avec en toile de fond le fameux spectre accomapgné de sa litanie: "mais chers petits.... clients, c'est pour votre sécurité que nous contrôlons tout, venez vers moi ...... petits billets " D'ailleurs avec ApplePay votre Mac sera directement une machine à cash.

avatar MaksOuw | 

Bon bah si jamais je dois me monter une tour ça sera un truc dans ce style, tellement bien d'avoir une vrai machine avec OS X !

La carte wifi Apple c'est pour pouvoir utiliser iMessage et tout ça ? :)

avatar carbonimax | 

@MaksOuw
La carte wifi + Bluetooth permet d'avoir le support Handoff, en plus du WiFi et du Bluetooth bien sur.

Pour iMessage/Facetime, c'est un peu plus compliqué, il faut générer des numéros de série valides et non utilisés par un autre mac. C'est faisable en 10 min avec le bon tuto : http://blog.edenpulse.com/faire-fonctionner-imessage-facetime-et-icloud-sur-un-hackintosh/

Pour vérifier le serial, il faut aller https://checkcoverage.apple.com/fr/fr/ maintenant.

avatar Mike Mac | 

@patrick86

"La 2e option reviendrait à demander directement la mort définitive du Mac et de macOS avec."

Absolument faux puisqu'il s'agirait d'un accord sur le segment du Mac Pro (ce que j'ai écrit), soit le secteur laissé en friche par Apple. Laquelle garderait l'exclusivité des tout en un (iMac) et des laptops (MacBook, MacBook Air, MacBook Pro).

Mais quelle belle manière de pouvoir réconcilier toute une frange de pro à sa cause sans se priver des plus juteux marchés...

avatar patrick86 | 

"Absolument faux puisqu'il s'agirait d'un accord sur le segment du Mac Pro (ce que j'ai écrit), soit le secteur laissé en friche par Apple. Laquelle garderait l'exclusivité des tout en un (iMac) et des laptops (MacBook, MacBook Air, MacBook Pro)."

Non. Voir ma réponse à Alim.

avatar macinoe | 

Ce n'est pas parce qu'Apple laisse des marchés "en friche" comme tu dis qu'ils accepteraient de les céder à d'autres.

La seule vocation de MacOS c'est de faire vendre des Mac.

avatar mac-a-dames | 

@macinoe :
Et même avec ça, ça commence à devenir chaud.

avatar picard.flo | 

Très bon article pour l'assemblage mais j'aurais bien aimé les étapes d’installation de OSX :D

avatar macinoe | 

C'est l'objet du prochain épisode.

avatar Mike Mac | 

@macinoe

"Ce n'est pas parce qu'Apple laisse des marchés "en friche" comme tu dis qu'ils accepteraient de les céder à d'autres.

La seule vocation de MacOS c'est de faire vendre des Mac."

:-[] :-[] :-[]

C.Q.F.D. La preuve, cette article et milles autres identiques !!!

avatar patrick86 | 

"C.Q.F.D. La preuve, cette article et milles autres identiques !!!"

Exactement. L'engouement pour le hackintosh démontre que pour moult clients, macOS est la première raison d'acheter du Mac, avant le matériel du Mac.

avatar pifpaf | 

J'aime toujours autant les boitiers des MacPro (les anciens) pourquoi ne pas monter un mix hackintosh et reste du MacPro est-ce infaisable ? Cela me parait encore plus simple peut-être avec un boitier de G4, la carte mère étant facilement accessible, possible ou not possible ?
Au moins j'aurai un Mac...bête.
Sinon le boitier Lian Lee modèle tout ouvert outre la poussière est-ce qu'il est moins recommandé pour le refroidissement qu'un boitier fermé ?

avatar Crunch Crunch | 

Excellent votre tuto !
Peut-être que cela fera réfléchir Apple, qui renouvelle vraiment trop peu sa gamme !!!

avatar Crunch Crunch | 

C'est de la grosse "bidouille" cet article.
MAIS, il faut reconnaitre que les PC ont des avantages parfois.

J'ai un PC Dell (Studio XPS 800) de 2010. Et bien en 5 min je passais la RAM de 4 à 8Go.
Et il y a deux ans j'ai changé la carte graphique en aussi peu de temps (GTX 750 Ti, qui ne consomme rien !!!)

Avec cette config (vielle de 6 ans je le rappel), et bien OBDUCTION (le dernier jeu Cyan, ceux qui ont sorti Myst en 1991 sur Mac) tourne parfaitement :-D

Faire ça sur Mac aurait été impossible...
Bref, j'ai un Mac pour TOUT faire, sauf le jeu. Là, j'allume le PC !

avatar ErGo_404 | 

Cet article aurait aussi bien pu s'appeler "commenter monter son PC". A part le choix des composants, rien n'y est spécifique aux Macs ou aux Hackintosh.

Macg s'ouvre pas mal au monde du PC, et je trouve ça très bien.

avatar michelmo | 

Le Hackintosh est present depuis des années sans oublier les clones Motorola, DayStar, MaxxBoxx, Power Computing et autres avec accord de Apple computer dès 1995.

avatar olilup | 

Power User depuis... trop longtemps et ayant monté mon Hackintosh l'an passé, je tiens à préciser deux trois choses vu l'enthousiasme (légitime !) des lecteurs.

Le Hackintosh, c'est génial... quand ça marche ! Renseignez-vous bien avant de sauter le pas, au moindre problème il faut réellement mettre les mains dans le cambouis. Rien de trop effrayant, mais il faut le savoir et accepter de passer de longues heures de ré-installation en cas de fausse manip. Après, le net regorge de tutos divers et de power users qui ont largement défriché le terrain et qui sont prêts à filer un coup de main (mention spéciale à MacBidouille et son forum indispensable sur ce sujet !).

Perso, je me suis tapé un paquet de magazines PC pour essayer de comprendre les différences entre les produits (genre, 120 références pour un ventilo !)... au bout d'un an de lecture, ça va mieux ;-)

Bref, pour rien au monde je ne reviendrais en arrière ; j'ai toujours quelques macs pour ma femme et les enfants, mais moi je reste sur Hackintosh parce que j'ai enfin pu monter la config qui correspondait exactement à mes besoins, et ça, ça n'a pas de prix.

avatar Marko.24 | 

Article très intéressant qui va me motiver (selon certain même si on aura un iMac avec Polaris ca sera moins top qu'un hackintosh)
Proposition d'article suivant après l'installation OS X : faire un joli bootcamp cad : espace disque, comment et où télécharger les jeux steam, comment sécuriser un max la version Windows en n'autorisant que les connexions steam et Microsoft ...)
Oui: j'utilise bcp mon Mac (photos, univers Apple à la maison) mais je souhaite jouer à des jeux "blockbuster" en full résolution (après tout je paye aussi pour les graphismes, alors laisser moi jouer à deus ex Mankind divided en full résolution ;)

avatar Alim | 

@Marko.24

Enfaite ce qui est génial avec l'hackintosh ce que c'est un VRAI PC. Du coup pas besoin de bootcamp. Tu installes Windows 10 en dual boot sur un autre disque (ou une partition NTFS) et c'est bon. Tu as un Mac et un PC gamer sous Windows 10 sur la même plateforme. Suffit juste d'appuyer F12 au démarrage pour sélectionner l'OS à booter (perso macOS démarre automatiquement chez moi et lorsque je veux démarrer sur Windows 10 pour jouer, j'appuie sur F12)

Impossible de revenir sur Mac après avoir gouté à ça :)

avatar michelmo | 

Un bon boot loader sur PC ça peut être sympa aussi

avatar polaï | 

Mon Mac Pro 2009 survitaminé vient de mourir, j'ai donc une partie du matériel. Est ce possible de réutiliser ma carte video GT 120 dans un des lots pour avoir le boot screen dans un hackintosh ?

avatar jcds83 | 

Le plus difficile quand on construit un Hackintosh c'est quand on se décide à acheter toute une série de composants en se disant que peut-être cela ne va pas marcher et que c'est de l'argent perdu, et puis quand on s'attaque à la configuration après installation où config.plist et DSDT.aml devront être bien constitués pour que votre machine tire le maximum de la carte-mère et du processeur choisis.
La seconde phase, le montage, c'est presque du plaisir.
Pour votre gouverne, j'en suis à mon troisième Hackintosh depuis cinq ans et voici l'actuel :
GigaByte Z87-MX-D3H
core i7 4770S basse consommation
carte NVIDIA 640 GT
24 Go de RAM
1 SSD Crucial de 520 Go, 1 Velociraptor de 500 Go et un disque dur de 2 To.
Configuration en MacPro 3,1 d'abord et depuis peu en iMac 14,2 en prévision du passage à macOS Sierra qui n'acceptera plus les Desktop Mac antérieurs à 2011.
GeekBench de 13900 en 64 bits à comparer avec celui des premiers MacPro de 2013 à 20600 environ.
L'ordinateur fonctionne à environ 38°C actuellement et à 32°C en hiver. Machine quasi silencieuse.
Le choix de la carte-mère est très important si vous avez des appareils audio à brancher. La puce Realtek ALC est à choisir avec circonspection. Bien lire, relire et re-relire toute la littérature à ce sujet.
Dans un prochain commentaire quand paraîtra le troisième article, je vous décrirai mon expérience pour constituer le DSDT et configurer iCloud pour avoir toute la synchronisation d'Apple.

avatar michelmo | 

A lire les différents sites, les cartes mères GigaByte tiennent le haut du pavé dans le hackintosh.
Vais me lancer mais dans du haut de game, enfin avec des composants de premiers choix et le prix devrait rester correcte, sur Bangkok vous pouvez trouvez le Pantip Plazza, un centre commercial uniquement voué à l'électronique et nous payons que 7% de taxes que je récupère ensuite en faisant un passage à l'aéroport.

avatar tbr | 

J'ai passé 15 années à monter mes propres PC, avant 2006 et l'achat de mon iMac, premier d'une longue liste de Materiels Apple.

Que ce soit du montage PC ou Hackintosh, ce qui revient strictement au même, le problème final — en tout cas me concernant — est que je voulais toujours mieux, plus rapide, évolué, au risque que plus rien ne soit stable... Et tout ce fric dépensé !

J'en ai eu marre de cette course à l'échalote.

Posez-vous donc la question du coût final, toute évolution comptée, de votre PC "hackintoshé" par rapport à un vrai Mac. Sauf si, bien sûr, vous décidez de ne rien changer dedans : hop, je soude la plaque métallique au boîtier !

— Un Hackintosh est plus rapide, plus, plus, plus...
— combien de temps le reste-t-il avant de craquer sa CB pour un élément plus récent, pour quel prix ?

> Tout ça pour dire qu'on peut toujours avoir mieux, question de prix.

avatar NestorK | 

@tbr :

Tu trompes de problématique. Ce n'est pas d'avoir mieux, c'est d'avoir quelque chose que ne propose pas Apple. Moi par exemple, je suis coincé entre un Mac Pro hors de prix dans des configurations qui m'intéressent ou un iMac convenable mais très cher et fruit de gros compromis de conception.

La hackintosh répond à une vraie problématique : un macOS sur une machine puissante, bien ventilée, moitié moins cher que mon iMac actuel.

avatar tbr | 

@NestorK
"Tu trompes de problématique. Ce n'est pas d'avoir mieux, c'est d'avoir quelque chose que ne propose pas Apple"

Dans l'absolu, si tu cherches "quelque chose que ne propose pas Apple", c'est que tu veux quelque chose de mieux (de meilleur) que ce que Apple a... ou aurait dû/pu proposer, donc la problématique reste la même.

Et moi, je ne parlais pas de cette phase où tu cherches à pallier les manques de Apple; je parlais de cette course au "mieux" qui consiste à toujours devoir dépenser parce que tu veux le mieux du mieux...du mieux... du mieux.

Je sais : j'étais tombé dans ce travers, jusqu'au jour où j'ai dit marre, fini.

avatar Alkyss (non vérifié) | 

Je bosse sur Hakintosh depuis maintenant 5 ans.

Je l'ai transformé en un PC exclusif a cause de mon Job dans la réalité virtuelle et après avoir pris la GTX 1080 qui n(est pas compatible Mac...

Mais sinon c'est de la balle de faire un Hakintosh. On profite du meilleur des deux monde matériel et logiciel.

avatar TBook | 

Heu, le super ventirad pour le i5, ça fait pas un peu lance-flame pour tuer un moustique ??
Sur mon i7 (non over clocké) j'ai le ventirad d'origine et zéro soucis.
Et pour la pâte thermique, perso, je l'aurai étalée avec une carte de crédit/ciné au lieu de laisser une boule en espérant que ça s'étalle comme il faut avec l'instal du ventirad.
Et côté bruit, tour Corsair Carbide 300R, alim Corsair 160w, mon Hackintosh en marche fait moins de bruit que ma freebox mini 4k ^^

avatar jbmg | 

C'est très bien tout ça.
Entre les connaisseurs qui vous disent attention, dès qu'il y a des problèmes il faut y passer des plombes et faire des recherches sur internet, et les dithyrambiques qui pensent que c'est l'alpha et l'oméga pour une utilisation de Mac Os, je suis dubitatif.
Une fois que tout sera d'équerre il faudra que MacG fasse une liste de tous les conseils qui ont été donnés dans ce fil car à chercher dans tous les coins surtout quand on a 7 pages (à cette heure de la journée) de commentaires ça risque d'être les travaux d'hercule.

Pourquoi ne pas avoir choisi un boitier Mac, j'ai un un Power Mac G5 et un Power Mac G4 à recycler. J'aimerais beaucoup utiliser le G4 car il plus petit et bien plus joli que ce mastodonte de G5.

avatar Alkyss (non vérifié) | 

@jbmg : Parce qu'un boitier G4 ou G5 n'est plus compatible avec les cartes graphiques actuelles (GTX série 1000)...

Donc coté évolutivité c'est plus envisageable.

J'adore mon boitier PC épurée noir pour ma part.

avatar Boboss29 | 

Quand je pense qu'il suffirait qu'Apple permette l'installation de son os pour pouvoir l'installer sur une bécane personnalisable. En vendant la licence par son propre réseau sur dvd par exemple. Ça n'empêcherai pas de vendre des macs pour ceux qui veulent un Imac ou un macbook. Mais ça permettrait à ceux qui veulent avoir un gros pc d'utiliser osx et ses logiciels... Je pige pas, ça éviterai beaucoup départ vers wi dows

avatar mac-a-dames | 

@Boboss29 :
Il suffirait, c'est vite dit. macOS c'est pas Windows justement, Il n'est compatible avec n'importe quel matériel et n'a pas été prévu pour.

avatar michelmo | 

Bien sur qu'ils pourraient adapter leur OS aux autres machines, Apple a par le passé vendue des licences de son système mais c'était pas l'époque Intel.

Apple est un vendeur de materiel son ou ces OS font partie du "lot", la simple présence de Bootcamp montre bien la politique sectaire, bienvenue Windows sur no machines, ceci pour attirer les Window's users et vendre du matou avant l'OS, Apple vend des machine en sens unique et ce depuis le début.

Boboss29, tu dis : Je pige pas, ça éviterai beaucoup départ vers wi dows
Tu as déjà été dans un amphithéâtre ou dans les aéroports ou autres lieux, aujourd'hui cela resemble plus à un verger qu'une entreprise de fenêtre.

avatar Alkyss (non vérifié) | 

A l'époque Apple ont vendue la licence Mac OS.

Sauf qu'ils allaient mal, et ont quasiment plus vendu de Mac, les clones étant meilleurs rapport qualité/prix. Donc ils se sont ravisé... Ce qui fut à l'époque normal si ils ne voulaient pas mourrir.

Aujourd'hui c'est différent, il y a tellement de produits que même si les mac ne se vendent plus, ils pourraient continuer de vendre d'autres produits et céder la licence de MacOS...

Si seulement...

avatar blacktales | 

Sauf erreur de ma part, je n'ai pas vu de ligne de configuration du TRIM (sudo trimforce enable) pour le SSD tiers dans le script post-install personnalisé... volontaire ou pas ?

avatar Marko.24 | 

hello,

je note l'idée du HD clone du SSD, ça à l'air prudent et safe comme truc !

Par contre, pour faire un dual boot MacOS + Windows : il faut mieux prévoir 1 gros SSD genre 512Go, ou 2 SSD de 256Go... (capacités données à titre d'exemples hein, et sans compter un HD clone, et un autre HD de stockage))

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