Pour les 20 ans d'InDesign, une médaille et son revers

Mickaël Bazoge |

À l'heure du web triomphant sur tous les écrans, il est peut-être difficile d'imaginer qu'à la fin des années 1990, le papier régnait en maître. Bien avant les réseaux sociaux, les magazines et les quotidiens impulsaient les tendances, faisaient les opinions, défaisaient les rois.

La cheville ouvrière des publications papier, c'était le studio de PAO, dont la révolution avait eu lieu quelques années auparavant grâce à Apple, l'invention du PostScript et les logiciels graphiques. Adobe, qui tenait déjà plusieurs secteurs clé du marché de la publication assistée par ordinateur avec Photoshop et Illustrator, cherchait à la fin des années 90 à ajouter une corde à son arc : celui des logiciels de mise en page.

Les plus anciens se rappellent de la domination sans partage de QuarkXPress, avec tous les abus inhérents (personne ne regrettera le dongle ADB, à l'époque indispensable pour lancer le logiciel). Voir Adobe débouler sur ce pré carré avec InDesign a été vécu par bon nombre de maquettistes comme un soulagement, ce d'autant que l'éditeur a dès le départ opté pour une relation très ouverte avec la communauté des créatifs. « Nous avons pu leur montrer très tôt ce sur quoi nous travaillions », nous a raconté Maria Yap, vice-présidente Digital Imaging Organization chez Adobe.

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avatar Madalvée | 

Je poussoie pour la formule Print de la CC, des années que je l'attends ! InDesign étant mon logiciel principal, j'arrive à utiliser Affinity photo et Designer mais je bloque encore sur Publisher.

avatar Dimemas | 

Pareil je l’attends de pied ferme.

Très bon article !

avatar raoolito | 

@Kinky

Excellent !

avatar mariol66 | 

Exact, la formule Print serait déjà une très bonne nouvelle. Ma femme graphiste, utilisant ces trois logiciel est obligé de prendre la totale à 60 €/ mois, un sacré budget pour les indépendants. Le monopole n’a pas que du bon, indesign est devenu le xpress d’avant. Pour l’utiliser de temps à autre, je trouve que c’est devenu une usine à gaz, mal optimisé, un peu comme les autres logiciels de l’éditeur d’ailleurs. Ce qui les tient c’est que les habitudes sont longues à changer. J’avais montré l’année dernière à ma femme la démo de Publisher, très prometteur, mais l’agence de comm avec laquelle elle travaille n’est pas encore dans l’optique de remplacer Indesign.

avatar zata | 

Avant de sortir InDesign, Adobe avait racheté Aldus en 94 et son PageMaker.

avatar albert13 | 

@zata

Pour la petite histoire et c’est rigolo, à l’époque un journaliste a demandé au dirigeant : votre société s’appelle Adobe et en rachetant Aldus comment va s’appeler la nouvelle société ?
réponse du dirigeant : « nous allons conserver le A de Aldus » 😂🤪

avatar zata | 

Ils n'ont pas eu cette même attention avec Macromedia 😁

avatar Dark Phantom | 

A mon avis , affinity publisher va tout tuer.
Autant affinity photo n’est pas encore au niveau de Photoshop, déjà en confort d’utilisation, en conversion cmjn, puis surtout pour les brushes
Autant affinity publisher, rien que par son prix, c’est quand même le moyen de tuer totalement l’abonnement à la creative suite avec indesign qui coûte un bras. Pour un bon nombre de gens, d’autres logiciels concurrents de Photoshop, dont Photoshop éléments peuvent suffire

avatar PahraDeHaske | 

@Dark Phantom

Ça fait des années que j’entend la même chanson, « Affinity va tuer InDesign ». Pour autant j’attend toujours son envolée à celui la parce que je commence à en avoir ma claque d’InDi et son monopole mégalomaniaque. Marre d’un logiciel bourré de fonctionnalités toutes plus intéressantes les unes que les autres mais imbuvables au possible. J’ai du me mettre à la prod de documents longs et les notes de bas de page, bordel, quelle plaie, complexe, rigide, peu intuitif, dispersé, daubesque de chez daubesque. Hâte qu’un petit nouveau vienne mettre son grain de sel et oblige Adobe à revoir sa copie pour conserver sa clientèle.
Malheureusement l’effet WAW chez Affinity se fait attendre. Il est sorti et je vois pas un confrère lui filer la bague au doigt. À l’époque quand InDi avait déboulé, en quelques mois les boites de Quark tombaient dans les poubelles comme des mouches. Je pense que si l’engouement ne c’est pas fait tout de suite, ils peuvent toujours courir chez Affinity, c’est perdu d’avance.

avatar Dimemas | 

Tu es sur ? ...
il manque quand même beaucoup de chose dans la suite .

Bon déjà la 1.7 a rajouter des fonctions de base comme pour le dessin vectoriel et la gestion des PDF...

avatar lesurfeurfou | 

Dans les années 90 Adobe avait des clients, aujourd’hui elle a des usagers

avatar Hasgarn | 

@lesurfeurfou

Et ça fait une ÉNORME différence : tu ne considères pas les 2 de la même manière

avatar Dwigt | 

Il semble vraiment y avoir beaucoup de parallèle avec Xpress il y a 20 ans. Quark était dans une telle situation de monopole qu’ils s’étaient permis de virer le gros de l’équipe développeurs et d’en rester à la version 3.3. Même l’arrivée de Mac OS X ne les a pas fait réagir. C’est quand à Doby a commencé à leur tailler des croupières qu’ils ont embauché des centaines de développeurs en Inde, pratiquement pour refaire le programme de zéro, sans même avoir accès au code des versions précédentes.

avatar ziggyspider | 

La création d'une formule PRINT à 20€ serait utile pour contrer Affinity qui malgré le manque de certaines fonctions pointues est parfait pour une grande partie des boulots PAO.

avatar Almux | 

Pour les éditions de livres et d'autres travaux habituels, j'ai pu totalement me passer d'Adobe dès la sortie de la deuxième beta de Publisher.
Bien sûr, Affinity est une jeune pousse... mais il faut avouer qu'elle ne programme pas avec les pieds. L'écoute et la réactivité sont d'une redoutable (et très appréciable) efficacité.
Il est aussi probable - étant donnée la dynamique de son équipe, et les améliorations rapides apportées à leurs applications - qu'Affinity dépasse Adobe au sprint.
Et puis, il y a le prix: on paie, on installe, et on roule! Pas d'abonnement, pas de boulet à la cheville, et la liberté de passer à une concurrence encore plus futée... au besoin. Pour y jouer actuellement le meilleur rôle, Affinity connaît l'avantage de ne pas s'endormir sur ses lauriers. J'ai confiance que son équipe de développeurs est parfaitement consciente du fait.
Entre autres, une fonction optimale d'exportation Pub ne devrait sûrement pas tarder...

avatar occam | 

@Almux

Bien d’accord.

J’ai récemment comparé su ce site l’état d’InDesign (dont j’étais parmi les premiers utilisateurs) à ses débuts et celui de Publisher aujourd’hui, constatant que le produit d’Affinity est bien plus abouti que ne l’était celui d’Adobe à son lancement, et bien après, v. 1.5 incluse. Néanmoins, les utilisateurs percevaient immédiatement le potentiel d’InDesign, ce qu’ils ne manquent de faire avec Publisher maintenant, bonheur en plus, soucis en moins.

Reste à ajouter que Publisher et les autres logiciels Affinity peuvent occuper des créneaux qu’abandonne Adobe, de gré ou de force. Une partie de mon travail porte sur l’édition scientifique en Open Access. Dans ce domaine, l’Open Source devient la norme, surtout pour les jeunes chercheurs. Pour des raisons pratiques, le trio Publisher/Designer/Photo y est acceptable (sinon, ce serait le tout LaTex/GIMP/Inkscape), là où la palette Adobe n’est plus viable, économiquement comme opérativement, pour ne pas dire : moralement. Ceux qui ne connaissent pas bien ce bouillon de culture n’imaginent peut-être pas à quel point l’image de marque d’Adobe s’est dégradée auprès de la génération montante, au point de commencer à y être associée à celle d’éditeurs come Elsevier, réputés prédateurs.

Adobe consolide sans doute son bilan trimestriel, on connaît la partition ; mais qu’en est-il de son avenir ?

avatar fte | 

@occam

"pour ne pas dire : moralement."

Pourquoi ne pas le dire ?

Ou plus intéressant : pourquoi le dire ?

En quoi est-ce amoral d’utiliser un outil payant ?

avatar misterbrown | 

J’ai commencé Indesign avec la version 1.5.
La première vraiment stable et utilisable.

J’apprenais tout seul et j’en faisait la promo à tout le monde autour de moi.
Même à ma prof de Quark.

Quelle révolution a l’époque par rapport à Quark

avatar Boboss29 | 

Idem pour moi, sur le G4 Bi processeur 800 MHZ de la boite, je bossais sur un guide sur Xpress, sous os9, et en parallèle je pouvais lancer OSX (une des première version) et indesign, je pigeais pas pourquoi je devais continuer à bosser sur Xpress alors que tout dans Indesign était mieux. L'import des PSD et des AI, l'aperçu, la souplesse des commandes, les même outils que Illustrator, la création simple de tableaux, et non, notre imprimeur voulait des fichiers natifs Xpress... C'est que par la suite quand il a enfin accepté les fichiers PDF, qu'on a pu envisager Indesign. Mais après j'ai monté ma boite, je suis passé intégralement sur la suite Adobe sur PC (moins cher), et les imprimeurs ne m'ont plus jamais imposé de trucs sur Xpress, que je n'avais pas de toute façon. Quand je vois comment c'est intuitif comme soft (à condition de connaitre un minimum les interfaces Adobe), il est normal que Xpress soit descendu de son piédestale.

avatar Jeckill13 | 

@Boboss29

Pareil ! Ce qui m’a fait passer à inDesign c’était la compatibilité agi e avec les fichiers illustrator et Photoshop ... plus besoin de convertir les fichiers en tiff pour les intégrer dans la maquette. L’interface était également intuitive pour les utilisateurs de Photoshop et Illustrator, en plus inDesign était inclus dans la Creativ Suit ce qui était financièrement intéressant.

avatar Crkm | 

Il ne fallait pas s’attendre à quoi que ce soit d’autre en délocalisant le développement en Inde…L’Inde, c’est la Chine de l’informatique : c’est très bien pour faire des tâches à faible valeur ajoutée, point final.

avatar Mac13 | 

J'ai commencé avec Xpress pour environ 10 ans enstje jonglais avec inDesign qui a des similitudes avec illustrator. Avant de tout abandonner à cause des boulets sur abonnements.
Je suis en paix sans abonnements.

avatar cv21 | 

Bel article, merci.

Les précédents articles sur macG, avec le même interlocuteur et tout aussi intéressants :
- les 15 ans : https://www.macg.co/logiciels/2014/08/adobe-indesign-15-ans-lage-bete-83891
- les 10 ans, le lien figure dans l'article des 15 ans...

Je suis plutôt de la génération qui a connu les rachats de Macromedia ( Dreamweaver, ColdFusion, Flash, toujours actifs chez Adobe mais aussi FreeHand Final Cut Pro (pris par Apple) ) et Golive Systems. Sans oublier, Cool Edit un shareware transformé en Audition.

Je ne sais pas ce qu'il faut retenir, soit Adobe malmène des belles idées au fil des mises à jour soit il est impossible de développer/maintenir un logiciel sur une durée de plus de 10/15 ans sans devoir à un moment tout réécrire. Ou peut-être les deux ! Apple, Affinity et consorts n'y échappent pas. J'ai parfois l'impression que l'informatique ressemble à un château de cartes.

avatar Rom 1 | 

Merci pour cet article !

Nous on est passé de Xpress sous iMac G3, à un système interne sous Windows bien plus simple mais moins puissant, bien qu’adapté à la charte graphique.
On est en train de basculer sur la suite Eidos plus spécialisée et déjà utilisée dans nombre de médias en France. Leur logiciel Prime ressemble beaucoup à Indesign mais il a l’avantage de pouvoir s’adapter aux demandes de chaque médias et ces nouvelles fonctionnalités peuvent profiter à d’autres, bien que souvent ça mette des plombes en fonction de l’importance de votre boîte.

Au prix qu’ils payent, les médias ont besoin de solutions sur mesure et d’écoute. Adobe est en train de perdre du terrain au profit d’éditeurs encore plus spécialisés.

avatar Gillesgilles2 | 

Très déçu de l’abandon de muse

avatar Hasgarn | 

20 ans ?
J’utilise Publisher, maintenant. Marre d’attendre un éditeur qui préfère augmenter sa marge en baissant ses coûts plutôt qu’en écoutant ses utilisateurs.

Serif a ma préférence et j’en suis tellement heureux !

avatar Nico_Las_ | 

Tres intéressant... je ne connais pas les outils de l’édition mais la stratégie d’Adobe pour InDesign à l’époque me fait penser à celle qu’elle a pour XD en ce moment...

avatar mirando | 

Euh quand même. En lisant le début de l’article on dirait que les relations entre Adobe et Apple étaient idylliques fin des années 90 alors que c’était plutôt tendu. Adobe misait beaucoup sur Windows. Steve a du beaucoup batailler pour qu’ils traitent à nouveau bien la plateforme Mac en particulier avec Photoshop.

avatar SH (non vérifié) | 

De mon coté je suis en trainn de migrer d'Adobe vers Affinity. Pour Publisher c'est pas gagné. Il y a quand même pas mal de fonctions qui me manque ou sont complètement chamboulées. Et leur gestion du noir en CMYK n'est vraiment pas au point il faut "contourner" un max (par exemple pour les ombrés). Ceci dit leur équipe est à notre écoute, leur prix est plus qu'abordable et surtout ... Publisher plante genre 15x moins qu'Indesign. Et rien que ça, je ne ferait plus marche arrière. Je suis assez d'accord sur le fait exprimé ici, que depuis la délocalisation du développement en Inde, c'est devenu un joli n'importe quoi qui me coûte un beau 900 CAD$/an... Inadmissible.

avatar ZANTAR2054 | 

@SH

"Publisher plante genre 15x moins qu'Indesign."
J’ai fait le constat inverse.

J’utilise InDesign 6h par jour sur des gros fichiers qui laggent. Par contre, ça ne plante pas.

J’ai testé Affinity Publisher en important 200 photos. Publisher était rapide mais il s’est mis à planter plusieurs fois de suite. Du coup, je suis sagement retourné sur Id.

avatar claude72 | 

J'ai commencé à utiliser InDesign avec la version 1.0, surtout parceque j'en avais marre de XPress, son monopole, son dongle, etc. : à l'usage, j'ai trouvé que les manques par rapport à XPress n'étaient pas si contraignants et que le reste des améliorations par rapport à XPress compensait largement les manques !
Et j'ai eu le bonheur d'arrêter ce travail au moment de la CS6, ce qui m'a permis d'éviter l'abonnement.
Ceci dit, si j'avais dû continuer, il aurait été hors de question de prendre un abonnement (pour des raisons comptables : dans une SCOP il faut acheter/investir et surtout ne pas louer) donc soit j'aurais gardé la CS6 en attendant une solution alternative, soit j'aurais piraté la CC, au pire, mon boss aurait considéré que le pré-presse était devenue inutile et trop coûteux et je me serais fait virer.

avatar freestef | 

J’ai mis des années avant de passer de Quark à InDesign que je trouvais trop lent sur les machines de l’époque. Mais Quark n’a jamais résolu certains bugs et pour des questions de compatibilités avec mes clients je m’y suis finalement mis. Et j’en suis très content.

Il y a quand même un truc de Xpress pour lequel je n’ai jamais trouvé d’équivalent dans InDesign, c’est la gestion des approches de paires. De pouvoir les régler dans un fichier pour chaque police. Dans InDesign pas d’autre choix que de recourir aux espaces fines, mais suivant la police et les caractères concernés, il faut quand même jouer des approches à la pogne, ce qui est long et fastidieux.

avatar Pimentpub | 

Un gros manquement à Affinity: un aperçu de la séparation des couleurs… mais il est très bon pour un début !

avatar huexley | 

Rhaa ce bon vieux Dongle Killer et Quark 3.32 qui tenait sur disquette xD que de souvenirs.

Pour moi Adobe est passé de la boite compétitive avec un esprit jeune et créatif à un gros pachyderme impossible à manoeuvre tant il est sclérosé. Le constat fait pour Indesign s'applique sans problème à Photoshop et Illustrator. On voit clairement que Adobe ne s'en sort plus de ses versions "classiques" sur lequel il ne cesse d'empiler des fonctions modernes comme Sensei dans une interface qui à 20 ans et qui n'arrive plus à les digérer. On sent bien à chaque lancement le bon vieux code bien lourd qui hurle de ses rhumatismes, la ou des petits jeunes comme Affinity sont encore bien souples et "frais".

Tout comme pour Lightroom il viendra un moment ou ces papys qui m'accompagnent se verront affubler du suffixe "classic" pour voir apparaître des nouvelles versions de ces logiciels, je suis prêt à le parier.

Je sais qu'ils sont lent et bugués jusqu'à la moëlle, je ne compte plus les rages quand Indesign ou Illustrator me perdait des heures de boulot, me forcant parfois jusqu'a y passer des nuits entières pour refaire / finir un job qui partait en print à 7h. C'est un constat d'amour et de haine avec ces logiciels qui m'accompagnent depuis tant d'années, mais j'avoue qu'au fil des années, en plus de leur système de licences, le désamour grandit et je lorgne vers les petites nouvelles (entreprises) qui me font plus rêver.

avatar rascalito (non vérifié) | 

Question d'un imprimeur :
Ce n'est pas un commentaire mais une question : que gagne t'on dans une utilisation "courante" (pas pour la presse) à quitter le CS6, et donc passer au modèle par abonnement ?
Au niveau économique, c'est sûr on perd sur le coût par utilisateur et par an.
Sur le plan technique rien ne manque à mes utilisateurs depuis toutes ces années.
Nous cherchons toujours les raison objectives de passer le cap (je veux dire pas pour des fonctions niches qui servent à 2% des utilisateurs ou pour des changements d'interface).
En attendant nous commençons à utiliser Affinity Photo et Publisher depuis le dernier trimestre 2018.

avatar AKZ | 

Je pense comme beaucoup d’utilisateurs ancestraux de la suite Adobe que cette société abuse de sa position dominante et nous prends pour des vaches à lait. L’abonnement ne passera pas par moi donc je ne donne plus un sou à cette société depuis 3 ans alors qu’avant j’achetai les mises à jours toutes les 2/3 versions environ.
Je suis donc ravi de l’arrivée de la suite infinity que j’utilise de plus en plus.

avatar horatius | 

Marrant, mais ce que je n’ai jamais pardonné à Adobe c’est l’abandon de FrameMaker sur Mac.

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