Google active le blocage des contenus en lecture automatique dans Chrome

Mickaël Bazoge |

Google a activé la nouvelle fonction qui coupe le son des vidéos en lecture automatique, présente dans la version 66 de Chrome. La genèse de cette fonctionnalité est un peu compliquée (elle aurait dû être lancée avec Chrome 64 mais elle a été repoussée, si on suit bien), mais cette fois c'est la bonne explique le moteur de recherche.

Les utilisateurs du navigateur web n'ont pas attendu Google pour en finir avec ces sites web qui intègrent dans leurs pages des vidéos en « autoplay » : ils ont rapidement appris à mettre la vidéo sur pause, à couper le son ou à fermer l'onglet qui contient la page honnie. Généralement, ces opérations sont réalisées dans les six secondes suivant l'ouverture du site.

Chrome va donc bloquer automatiquement les contenus en lecture automatique en fonction des habitudes de l'internaute. Si ce dernier a déjà lancé une vidéo dans YouTube par exemple, Chrome ne touchera pas à l'autoplay des vidéos du site.

Pour les nouveaux utilisateurs de Chrome qui n'ont pas d'historique de navigation, le navigateur autorisera par défaut la lecture automatique de contenus dans plus de 1 000 sites où un grand nombre de visiteurs ont l'habitude de lancer des vidéos avec du son. La liste évoluera par la suite, au fur et à mesure que Chrome apprendra les habitudes de l'internaute.

Dans la version mobile, les sites qui sont ajoutés par l'utilisateur sur l'écran d'accueil des appareils ne subiront pas le blocage autoplay. Ce dispositif est censé bloquer la moitié des contenus en lecture automatique non désirés.

avatar pat3 | 

C’était trop compliqué de juste couper le son par défaut et de proposer l’autoplay en réglage à l’utilisateur ? #EthicsByDesign

avatar fte | 

@pat3

Pas assez compliqué.

Et il fallait justifier l’exemption partielle de YouTube. :)

avatar Al_Copett | 

C'est fou de voir Google, dont les revenus sont basés sur la pub et la collecte des données des internautes, de déployer des fonctionnalités qui les protègent des sites les plus radicaux dans leur collecte, pour ne pas dire vol, d'infos.

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