Adobe enfonce le cloud avec Lightroom CC et Lightroom Classic CC

Stéphane Moussie |

Deux pour le prix d’un, ce pourrait être le slogan d’Adobe cette année à propos de Lightroom. Le logiciel professionnel se dédouble en effet pour proposer une nouvelle manière de gérer vos clichés.

Adobe marche sur les plates-bandes de la photothèque iCloud avec Lightroom CC, un nouveau service (accompagné d’une nouvelle application) qui héberge toutes vos photos dans le nuage et les synchronise sur tous vos appareils.

Le Lightroom tel que vous le connaissez ne disparaît pas pour autant. Rebaptisé Lightroom Classic CC, il évolue en douceur et devient désormais indissociable du Creative Cloud.

Lightroom Classic CC (Lightroom 7)

Autant commencer par ce qui fâche : Adobe ne laisse plus le choix entre licence perpétuelle et abonnement au Creative Cloud pour le successeur de Lightroom 6. Si vous voulez utiliser Lightroom 7 (autrement appelé Lightroom Classic CC), il faut vous abonner au Creative Cloud.

Lightroom était jusqu’à aujourd’hui le seul logiciel d’Adobe à être encore disponible en licence perpétuelle. Mais des signaux avant-coureurs avaient été envoyés : les dernières nouveautés de Lightroom 6.x étaient déjà réservées aux abonnés Creative Cloud.

L’éditeur, qui enchaîne les excellents résultats financiers grâce aux abonnements, fait néanmoins preuve d’une certaine mansuétude à l’égard des photographes. Alors que les graphistes doivent payer 23,99 €/mois pour Illustrator et les maquettistes le même prix pour InDesign, les photographes disposent toujours d’une formule dédiée à 11,99 €/mois qui comprend Photoshop CC en plus de Lightroom.

Et si vraiment l’abonnement au Creative Cloud ne vous convient pas, sachez que Lightroom 6 restera en vente pour une durée indéterminée. Mais sachez aussi que son support s’arrêtera à la fin de l’année. Cette version ne recevra plus de mise à jour à partir de janvier 2018, ce qui signifie que les bugs ne seront plus corrigés et que les nouveaux appareils photo ne seront pas gérés.

Sur le long terme, Lightroom 7 — et son abonnement à 11,99 €/mois — est donc l’unique solution viable… À moins bien sûr de passer à la concurrence. Mais au fait, il y a quoi dans cette nouvelle version ?

Un regain de performances

Lightroom 7, c’est avant tout la mise à jour qui améliore les performances. Adobe répond enfin aux critiques sur la lenteur de son logiciel en accélérant spécifiquement les opérations suivantes :

  • lancement de l’application ;
  • génération des aperçus ;
  • importation avec l’option « fichier annexe incorporé » pour les aperçus ;
  • passage du module Bibliothèque au module Développement ;
  • pinceau de retouche.

L’éditeur ne chiffre pas ce gain de performances, comme il le fait parfois quand l’amélioration est annoncée comme significative. Sur un MacBook Pro 13" 2016 (Core i5 2,9 GHz, 8 Go de RAM) et un catalogue de près de 20 000 photos, nous avons constaté un peu plus de réactivité en utilisation courante : le lancement de l’application est effectivement un peu moins long (6 secondes contre 8) et le passage de la Bibliothèque au Développement un peu plus rapide.

L’interface n’a pas bougé d’un iota. Lightroom 7 est toujours organisé en plusieurs modules, les principaux étant la bibliothèque et le développement. Cliquer pour agrandir

L’accélération de la génération des aperçus dépend du type de fichiers RAW. Autant le gain est nul avec les RAW d’un hybride Olympus, autant il est significatif avec ceux plus gros d’un Canon 5D Mark IV (aperçus créés environ 30 % plus rapidement). À ce sujet, les aperçus sont maintenant générés en parallèle de la copie des fichiers (on peut rétablir l’ancien comportement si on le souhaite dans l’onglet Performances des Préférences).

Adobe ne le mentionne pas, mais nous avons remarqué une très nette optimisation de la fonction de reconnaissance faciale. Si vous aviez le malheur d’activer cette fonction sur une large collection de photos, Lightroom 6 pédalait dans la semoule pendant de très longues secondes. Ce n’est plus le cas avec la nouvelle version.

Lightroom 7 est globalement plus réactif que son prédécesseur, mais tous les utilisateurs ne le ressentiront pas de la même manière et l’éditeur reconnaît qu’il y a toujours un « gros travail » d’optimisation à faire. C’est notamment le cas de l’utilisation sur les machines les plus puissantes et les moniteurs ultra haute définition. Si vous travaillez sur écran 4K ou 5K, ce sont 2 Go de mémoire vidéo qui sont actuellement recommandés, plutôt qu’un.

Quelques améliorations fonctionnelles

Sur le plan fonctionnel, les nouveautés ne se bousculent pas. L’outil filtre gradué devient plus précis grâce à une option de masque de gamme. Après avoir placé le filtre, vous pouvez sélectionner une couleur avec la pipette ou une gamme de luminance sur laquelle appliquer exclusivement l’effet. C’est très pratique pour retoucher un ciel sans affecter les éléments à l’avant-plan, par exemple. Il était déjà possible d’utiliser le pinceau combiné à la touche ⌥ pour cela, mais la nouvelle option facilite l’opération.

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Les autres nouveautés sont l’amélioration de la réduction du bruit quand on utilise le masquage automatique, la possibilité de filtrer par type de fichier dans la fenêtre d’import et deux critères supplémentaires pour les collections dynamiques (texte est vide/pas vide et profil de correction de l’objectif).

Lightroom CC (ex-Project Nimbus)

On l’a dit en introduction, il n’y a pas un Lightroom cette année, mais deux. Le Project Nimbus qui avait été dévoilé en partie il y a un an est maintenant finalisé et s’appelle Lightroom CC. Il s’agit d’un service de photos dans le nuage qui s’adresse à un public plus large que Lightroom Classic CC.

Schématiquement, Lightroom CC est la photothèque iCloud ou le Google Photos d’Adobe. Toutes vos photos sont stockées dans le nuage et synchronisées sur tous vos appareils (Mac, PC, iOS, Android, web, Apple TV). Sur Mac et PC, ce n’est pas Lightroom Classic CC qu’il faut ouvrir pour utiliser le service, mais une nouvelle application baptisée Lightroom CC.

Pourquoi une nouvelle app alors que toutes vos photos sont déjà dans Lightroom Classic CC ? Parce qu’Adobe a voulu partir sur une nouvelle base plus optimisée, plus accessible et plus cohérente sur tous les terminaux. C’est ce qu’Apple avait fait en remplaçant iPhoto par Photos, sauf qu’ici le Lightroom « classique » reste disponible.

Selon les formules, Lightroom CC propose 20 Go (abonnement Creative Cloud pour la Photo à 11,99 €/mois) ou 1 To de stockage (abonnement à 23,99 €/mois avec Lightroom Classic CC et Photoshop CC ou abonnement à 11,99 €/mois sans les autres apps).

Une service dans le nuage qui s’appuie sur des applications natives

Lightroom CC est une application indépendante de Lightroom Classic CC. Au démarrage, cette nouvelle app est vide. Vous pouvez choisir de migrer l’intégralité de votre catalogue Lightroom Classic CC (et ainsi synchroniser vos photos entre les deux apps, on y reviendra), ou sélectionner manuellement les photos que vous voulez synchroniser.

Lightroom CC

Les originaux (y compris les RAW) sont stockés dans le nuage, et en local ce sont des aperçus dynamiques qui sont enregistrés. Ainsi, la capacité de stockage de votre SSD n’est plus un problème. Adobe offre un peu plus de latitude qu’Apple puisque vous pouvez définir vous-même le pourcentage d’espace disque disponible que vous accordez aux aperçus. Si la place n’est pas un souci, une option permet de stocker en local une copie de tous les originaux (il est aussi possible de faire du cas par cas).

Vous pouvez travailler hors ligne sur les aperçus dynamiques. Les modifications sont simplement synchronisées quand vous vous connectez de nouveau à Internet. Comme les autres logiciels du Creative Cloud, Lightroom CC demande simplement que vous vous connectiez au moins une fois tous les 99 jours pour vérifier l’abonnement. Il y a tout de même une fonction qui passe à la trappe quand vous êtes hors ligne, on y reviendra plus tard…

Si vous mettez fin à votre abonnement Lightroom CC, vous pouvez toujours lancer l’application pour télécharger tous vos originaux. Un an après la fin de l’abonnement, Adobe supprime les photos de ses serveurs.

Une toute nouvelle application de bureau

À part le nom, Lightroom CC n’a rien à voir avec Lightroom Classic CC. La nouvelle application est beaucoup plus simple, et cultive cet aspect en affichant des messages explicatifs lors de la première utilisation ainsi que lorsqu'on laisse le curseur quelques secondes sur un outil.

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Lightroom CC se concentre sur l’essentiel : il n’y a pas de module d’impression, ni de création de livres, ni de diaporama, ni de nombreuses options. Le catalogage et l’édition s’exécutent dans le même espace. On passe de l’un à l’autre par le biais de panneaux rétractables. C’est efficace, même s’il y aurait matière à optimiser l’occupation de l’espace (les deux boutons à gauche ont-ils vraiment besoin d’une barre occupant toute la longueur ?).

En termes de fonctionnalités, Lightroom CC est à mi-chemin entre Photos et Lightroom Classic CC. Par rapport au premier, la nouvelle application d’Adobe propose des outils en plus (réduction du voile atmosphérique, suppression des éléments indésirables, dégradés, correction de la perspective, paramètres prédéfinis…). Par rapport au second, on perd des fonctionnalités avancées, comme les instantanés, les collections dynamiques, les mots-clés parents (tous les mots-clés sont au même niveau) et les modules externes.

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Symbole de l’aspect plus grand public de Lightroom CC — même si c’est aussi utile pour les professionnels —, il n’est pas nécessaire d’attribuer des mots-clés à ses photos, les objets et scènes sont automatiquement reconnus par Adobe Sensei, la technologie d’apprentissage automatique de l’éditeur. Nos essais se sont révélés concluants dans l’ensemble ; des recherches sur « statue », « mer », « château », « ordinateur », « guitare » ou encore « enfants » ont donné des résultats satisfaisants, même si pas parfaits.

Par contre cette recherche intelligente a un défaut : elle ne fonctionne pas sans internet. Google Photos a la même limitation, mais pas l’application Photos d’Apple qui sait toujours reconnaître les objets hors ligne. Les mots-clés attribués manuellement ne sont donc pas totalement dépassés. Les filtres sont sinon toujours présents pour retrouver des photos répondant à un ou plusieurs critères (note, drapeau, mot-clé, appareil photo, géolocalisation).

Reconnaissance automatique pour « mer ». Cliquer pour agrandir

Lightroom CC a d’autres lacunes : il ne propose ni carte géographique ni reconnaissance faciale contrairement à ses rivaux. Il est aussi en retrait en matière de partage puisque seul l’export vers Facebook est disponible (ou alors il faut utiliser la web app pour partager une collection ou bien créer une galerie publique).

La collaboration entre Lightroom CC et Lightroom Classic CC

Bien que Lightroom CC soit une application indépendante, elle peut fonctionner de concert avec Lightroom Classic CC. Vous pouvez synchroniser vos photos entre les deux logiciels ; si vous importez de nouvelles photos dans Lightroom CC, les originaux sont synchronisés dans Lightroom Classic CC. Il en va de même pour les modifications réalisées depuis Lightroom CC : elles sont toutes répercutées dans l’autre logiciel, à l’exception des mots-clés.

Lightroom CC permet aussi d’ouvrir les images dans Photoshop CC pour effectuer des changements spécifiques. L’application prend en charge les mêmes fichiers RAW que Lightroom Classic CC et Camera RAW.

Une application iOS cohérente

Lightroom CC ne serait pas pertinent sans applications mobiles associées. Le service doit en effet vous donner accès à toutes vos photos sur tous vos appareils. Mais il doit aussi vous permettre de retoucher et gérer vos photos en mobilité sans compromis.

Lightroom CC sur iPad

La mission est respectée, à un détail près. Les applications iPhone et iPad sont de bonnes adaptations de l’application Mac (à moins que ce ne soit l’inverse) qui permettent d’en faire quasiment autant que sur bureau. Il manque uniquement la correction de la géométrie et les paramètres prédéfinis personnalisés, si nous avons bien fait nos comptes.

Lightroom CC sur iPhone et iPad permet d’importer des images depuis la Pellicule et de prendre directement des photos. Son appareil photo sait enregistrer en RAW (DNG) et dispose d’un mode « professionnel » pour gérer manuellement divers paramètres.

Lightroom CC sur iPhone

Lightroom CC prend en compte plusieurs nouveautés d’iOS 11, dont Fichiers (export vers cette app et bientôt import) et l’ajout d’images depuis d’autres apps par le biais d’un glisser-déposer. En revanche la version iPad n’est pas compatible Split View, ce qui est inexcusable aujourd’hui.

Mais le plus embêtant, c’est la façon dont sont gérés les aperçus sans connexion. Contrairement au Mac où tous les aperçus sont modifiables hors ligne, ce n’est pas le cas sur iOS. Par défaut, l’application mobile ne télécharge que des vignettes non modifiables. Il faut ouvrir individuellement les photos pour que l’aperçu dynamique (ou le fichier original si on le souhaite) et modifiable soit téléchargé.

Le choix d’Adobe permet certes de ne pas saturer le stockage du terminal mobile et d’accélérer la synchronisation pour une simple consultation, mais cela peut compliquer le travail d’édition dans certains cas. Une option pour télécharger automatiquement les aperçus dynamiques serait la bienvenue. Évidemment, les photos qui sont importées directement sur l’iPhone/iPad (via l’appareil photo ou une carte SD) peuvent être éditées immédiatement hors ligne.

Web, Android, Windows, Apple TV

Outre des outils avancés exclusifs, Lightroom CC se distingue de la photothèque iCloud par son caractère multiplateforme. Certes, le service d’Apple est accessible sur Windows et Android par l’intermédiaire d’une web app, mais ce n’est pas aussi complet et commode qu’une application native. Nous n’avons pas essayé les versions Windows et Android de Lightroom CC, mais elles sont censées être identiques aux versions Mac et iOS.

Partage web

Lightroom CC est également disponible sur le web, où sont d’ailleurs expérimentées de nouvelles fonctionnalités, comme la reconnaissance automatique de la « meilleure photo » parmi un groupe de clichés similaires. C’est aussi la version web qui est mise à profit pour partager ses photos autrement que sur Facebook.

Par ailleurs, l’application Lightroom sur Apple TV a été mise à jour pour prendre en compte le mode sombre de tvOS, pouvoir lire les vidéos et faire défiler plus rapidement les grandes collections.

Pour conclure

En dédoublant son logiciel de photographie, Adobe ménage la chèvre et le chou. Les photographes attachés à leur flux de travail de bureau ne sont pas bousculés avec Lightroom Classic CC, une mise à jour apportant une optimisation des performances plus que bienvenue, même s’il reste encore une marge de progression. Enfin, pas bousculés à condition de ne pas être opposés au Creative Cloud. Lightroom 7 signe en effet la fin de la licence perpétuelle, une issue inéluctable au vu de l’appétit d’Adobe pour le modèle de l’abonnement.

Lightroom CC est quant à lui un service qui parvient à se distinguer suffisamment de la concurrence pour être pertinent. Si vous êtes satisfait de la photothèque iCloud ou de Google Photos, il n’y a pas de raison de passer au service d’Adobe, mais si vous êtes à la recherche d’une solution plus puissante et multiplateforme, Lightroom CC est très prometteur à défaut d’être complet.

Les abonnements disponibles sont les suivants :

  • Creative Cloud pour la Photo à 11,99 €/mois : Lightroom CC + Lightroom Classic + Photoshop CC + 20 Go de stockage
  • Creative Cloud pour la Photo à 23,99 €/mois : Lightroom CC + Lightroom Classic + Photoshop CC + 1 To de stockage (promotion à 17,99 €/mois pendant un an pour les clients actuels)
  • Lightroom CC seul avec 1 To de stockage à 11,99 €/mois

On peut acheter du stockage en plus si besoin (9,99 $/mois le To supplémentaire). Il y a une quatrième formule plus anecdotique qui comprend uniquement les applications mobiles et 100 Go de stockage à 4,99 $/mois.

Le tarif de Lightroom CC seul est un peu plus cher que la concurrence. 1 To de stockage sur Google Drive (qui peut servir pour d’autres choses que des photos) coûte 9,99 €. Chez Apple, on a 2 To de stockage sur iCloud pour 9,99 €. On regrette surtout qu’Adobe ne propose pas de formule intermédiaire, par exemple 500 Go pour moitié moins cher.

Les 20 Go offerts dans le cadre du Creative Cloud pour la Photo à 11,99 €/mois permettent uniquement de tester le service ou d’en faire une solution de synchronisation d’appoint. Le photographe qui veut exploiter à fond Lightroom CC sans lâcher Lightroom Classic CC devra se tourner vers l’offre supérieure à 23,99 €/mois. C’est malin de la part d’Adobe…

Dans tous les cas, Lightroom CC ne marque pas la fin du Lightroom classique. L’éditeur s’engage à continuer de développer Lightroom Classic CC aux côtés de Lightroom CC. Espérons que le premier bénéficie des avancées du second en matière d’intelligence artificielle.

avatar alfatech | 

@monsieurbilly

"Pour mon utilisation amateur, c’est largement suffisant et je n’ai pas (encore) trouvé un grand intérêt à l’offre CC, l’application iOS m’avait paru trop limité"

Adobe s’est tiré une balle dans le pied tout seul comme un grand en négligeant les propriétaires d’appareil sous iOs en sortant dessus des applications à la ramasse comparé aux versions ordinateur (Photoshop en tête) ils commencent à le payer maintenant et ta,t mieux.

avatar nexman | 

C’est la folie, j’ai l’impression qu’on peut acheter de moins en moins de chose. Avec ce foutu système d’abonnement pour tout et n’importe quoi, ça devient facile d’atteindre plusieurs centaines d’euros par mois. Pourquoi ne pas proposer ces produit à l’achat? Je me fous d’avoir des nouveautés tous les ans, j’ai un rythme de renouvellement plus lent que cela. Laissez nous le choix!!!

avatar Yoskiz (non vérifié) | 

Capture One a un système de catalogue ?
Affinity Photo n’en a pas et c’est bien dommage sinon cela serait mon logiciel principal.

Je suis un particulier, amateur de photo pas un pro, je garderai Lr6 quand même...

avatar Gensei | 

Oui Capture One a un système de catalogue et sur la dernière version il est bien foutu, sinon il y a le système de session qui est différent, mais si l'on travail par projet offre des choses plus intéressantes qu'un catalogue.

avatar belrock | 

Capture One est le meilleur. Rébarbatif pour certains car vraiment complexe si on a l’habitude de barbouiller avec Photos, il possède un des deux meilleurs moteurs de développement RAW à l’heure actuelle et des fonctions qui vont au-delà de ce que propose Lightroom.
Licence perpétuelle ou abonnement depuis peu.

avatar Yoskiz (non vérifié) | 

@belrock

D’accord merci je vais regarder ça.

avatar occam | 

@belrock

Je souscris.

avatar Dr. Kifelkloun | 

Je n'ai pas l'impression qu'Adobe ait choisi la voie de la simplicité !

Par contre, au niveau du prix, j'ai un abonnement de base à CC (10.61 USD par mois) et franchement, question rapport qualité/prix, je ne vois pas où est le scandale... J'utilise Lightroom, Photoshop et Bridge quotidiennement. Quand on voit le prix des abonnements Dropbox ou Google drive, uniquement pour du bête stockage cloud...
Je ne m'étonne même pas du Adobe-bashing habituel, y compris de la part de ceux qui dépensent infiniment plus pour des paquets de cigarettes qui partent en fumée dans la journée. Tout est une question de priorités...

avatar monsieurbilly | 

@Dr. Kifelkloun

Le problème c’est bien quand on n’utilise pas les 3 applications quotidiennement.
Aujourd’hui j’utilise beaucoup Lightroom qui correspond à mon envie de faire de la photo. Mais lorsque la fréquence d’utilisation baissera, je me retrouverai avec un abonnement obligatoire pour pouvoir continuer à développer quelques photos et surtout garder mes développements non destructifs sur les milliers de photo que j’ai déjà traité.

avatar OSX | 

Allez essayer Darktabke, il a été développé pour linux, disponible pour Mac ( même si si développement est pas idéal ) et aussi Windows depuis peu.
Il a un catalogue, aussi puissant que Photoshop et même plus puissant grâce au développeur en open source des plugins.
Il existe une chaîne YouTube https://darktable.fr/tutos-de-carafife/
Le tout est gratuit!

avatar dvd | 

Corel After shot Pro.

avatar Wilthek | 

bof, tu ne le trouve pas un peu vintage (interface) et lent ?

avatar kubernan | 

Tiens.. qu'en est-il d'Adobe Bridge + Adobe Camera Raw ? Abonnement aussi ?

À priori ce simple couple de logiciel suffirait amplement pour beaucoup.

avatar yuccieboy | 

J’utilise Affinity Photo qui coûte seulement 55€ en licence perpétuelle (ttes les mises à jour sont gratuites) pour développer mes RAW comme lightroom et faire des corrections comme photoshop. C’est un logiciel 2 en 1 qui est top ! En plus l’interface ressemble énormément à photoshop pour les retouches, donc on s’y fait très vite

avatar 7X | 

Ça marche comment la synchro quand on a plusieurs catalogues Lightroom ? Un catalogue par client par exemple pour limiter les dégâts en cas de corruption du catalogue et pour les performances.

avatar roquebrune | 

Bye Adobe vous avez plus longtemps à vivre
Le dernier c’était Lightroom
Je mettrais plus un centime dans cette boite

avatar Wilthek | 

bonjour,

essayez Luminar, vraiment sympa et performant, très bien intégré à la dernière version de Photos...

avatar ducati33 | 

De toute façon je prendrais jamais un abonnement chez eux pour la seule raison c'est qu'un jour le prix mensuel va augmenter....
La concurrence s'intensifie Pixelmator Pro, un Affinity lightroom est en développement et Luminar qui sort bientôt. Avec les 3 on a l'équivalent de moins de 2 ans de CC.

avatar huexley | 

Je sais pas 120 balles par an… C'est vraiment des clopinette quand on voit le prix du matériel photo… Et au vu des services rendu par LR et Photoshop c'est un investissement que je fais avec plaisir.

avatar belrock | 

J’ai été parmi les betatesteurs lors du développement de Lightroom et l’ai suivi jusqu’à la version 5, en l’abondant lentement car Aoerture ne correspondait mieux.
Avec l’abandon d‘Aperture, la galère à commencé. Lightroom et ses catalogues ultra bizarres (différents d‘Apple aussi bizarres...)
Le problème de la pertinence des données était alors posé.

Au bout de plusieurs mois d’essais et d’hésitation, 2 solutions ont pointé leur bouts: On1 Photo 10 et RAW et C1 Pro

Le premier en RAW est bien niveau moteur, mais buggué niveau workflow et les devs demandent 100€ aussi pour chaque nouvelle version annuelle (~). Inadmissible pour moi -> frais récurrents.
On1 a le potentiel de devenir un super logiciel et le plus accompli en standalone, j’en suis persuadé. son approche de cataloguer au niveau du Finder reste le plus pérenne informatiquement parlant.

C1 Pro, c’est une machine. Incroyablement efficace et puissant pour qui est prêt à payer un prix fort, mettre le temps pour l’apprentissage. Il est là depuis longtemps, méconnu par les non-pros. Il s’améliore régulièrement, s’affine.
C’est la Rolls de l’édition sans aucun doute.

Aucun des logiciels actuels n’est parfait ou capable de répondre à tous les besoins comme Aperture pouvait le faire. Tous ont une approche différente, un modèle économique différent.

J’ai mis vraiment beaucoup de temps à développer mon propre Workflow, me rendre compte ce qui était important pour moi et comment je compte gérer mes photos dans le temps en éliminant au maximum les risques de perte.
C’est toujours un compromis.
Faire une liste de + et - moins et ensuite choisir.

Je fonctionne aujourd’hui avec Photos en tant que catalogue jpeg. Tous mes photos iOS restent là.

Mes Photos RAW ou vraiment développées le sont sous On1, que je vais probablement abandonner au profit de C1, même si ça me fait un peu mal au cœur.

Ensuite export dans Photos si envie de publier.

Le stockage est double, voire triple. La seule manière pour assurer la survie dans le temps de mes photos.

avatar octopoulpe | 

C'est dommage que ce nouveau lightroom CC ne soit pas compris dans l'abonnement Creative Cloud (qui est sensé contenir toutes les apps...) qu'on paie déjà bien cher ...

avatar fte | 

@octopoulpe

Bin si il est. D'où le CC dans le nom.

avatar bugman | 

@octopoulpe

Tu as les deux LR avec la Creative Cloud.

avatar victoireviclaux | 

C'est vraiment injuste de la part d'Adobe, je vais commencer sérieusement à regarder vers la concurrence. Moi qui a pris Lightroom 6 en licence perpétuelle. Trop d'abonnement, tue l'abonnement.

avatar efj | 

Je viens de faire un petit essai rapide afin de me faire une idée de l'utilisation de Lightroom CC version full cloud. Je voulais une solution full mobile, sur iPad, et je trouve qu'ici on se rapproche du résultat attendu.

Tout d'abord, en optant pour la version premium à 4,99€ via achat in-app sur iPad, on s'affranchit en tout cas d'un engagement pour un abonnement d'un an. On part sur 100Gb de disponibles sur le Cloud pour ce prix-là.

Toutefois, il y a 2 choses qui me manquent dans l'application iPad, qui semblent pourtant bien être présentes dans l'application desktop:
* la suppression des aberrations chromatiques
* la "healing brush" (désolé je ne connais pas le nom français)
Par contre, les changements réalisés sur desktop avec ces 2 outils sont bien répliqués sur l'application mobile.

L'autre point qui blesse je trouve est la limitation à des batches de 15 images pour toute forme d'export. Impossible d'enregistrer un album complet dans "Fichiers" s'il fait plus de 15 images, il faut le faire en plusieurs coups.

Savez-vous si Adobe compte aligner totalement les fonctionnalités entre les versions desktop et iOS ? Savez-vous également pourquoi cette limite à 15 images est définie ?

Merci d'avance :)

avatar Moumou92 (non vérifié) | 

@efj

Je suis d’accord, la limitation a 15 images pour l’export est vraiment pénible...

avatar efj | 

Un autre truc qui serait top serait la possibilité d'importer directement les photos dans Lightroom CC sans passer par l'application Photos ... Quelqu'un a une solution éventuelle pour ceci ?

avatar bluesteeleyes | 

Pour moi aussi, bye bye Lightroom et Photoshop.
Je ne suis pas une Vache à lait. Et quand bien même, mes 4 pis. sont déjà pris;
1 pour les impôts
1 pour les taxes foncières
1 pour les assurances diverses
1 pour les charges mensuelles
Èt je préfère savoir où sont stockées mes fichiers, et je suis capable de gérer un DD qui tombe en panne, alors que je n'ai aucune emprise sur un cloud.
Si un DD meurt et que je n'ai pas assuré d'autres sauvegardes, au moins, je peux l'assumer de façon responsable.
Et enfin, quand je suis devant un ordinateur, c'est moi qui décide quoi faire, pas l'ordinateur est ses lignes de commandes, ni le cloud.

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