À terme, Flash est condamné. La technologie d’Adobe craque sous le poids des failles de sécurité impossibles à boucher. Dans macOS Sierra, Safari désactive les plug-ins par défaut ; dans Chrome, les contenus HTML5 ont la préférence sur ceux en Flash, et on apprend ce soir que Firefox a l’intention de bloquer certains contenus Flash qui ne sont pas « essentiels à l’expérience utilisateur ».

Le navigateur au fil des années remplacé des pans de fonctions fournies par des plug-ins, par des API web (lecture audio/vidéo, rendu graphique 2D/3D, streaming, réseau WebSocket, accès à la webcam et au micro, etc.). Les crashs de Firefox se sont également beaucoup réduits depuis que les sites web comme YouTube ou Facebook ont basculé vers le HTML5.

Ces efforts vont se poursuivre avec un blocage des contenus "non essentiels" qui seront inscrits sur une courte liste de contenus qui peuvent être remplacés par leurs versions HTML5. Cette liste sera mise en place au mois d’août, et elle a vocation à s’allonger au fil des mois. L’objectif est évidemment d’améliorer la stabilité de Firefox, ainsi que l’autonomie des portables.

D’ici mars 2017, Firefox va tirer un trait sur tous les plug-ins NPAPI, à l’exception de Flash. L’année prochaine, le navigateur demandera expressément à l’utilisateur d’activer un contenu Flash. Un clou en plus dans le cercueil… En attendant, Mozilla continue de travailler en lien étroit avec Adobe pour réduire au maximum l’empreinte de Flash dans le navigateur.