Le Mac App Store est-il un échec ?

Christophe Laporte |

Si les success-stories de développeurs devenus millionnaires en très peu de temps grâce à l’App Store sont légion, ce n’est pas le cas du Mac App Store au regard des revenus générés par certaines applications qui occupent le haut de l’affiche (lire : L'illusion du top des ventes sur le Mac App Store).

Il convient tout d’abord de préciser un point : si l’App Store a fait quelques millionnaires, l’immense majorité des développeurs d’apps pour iPhone et iPad n’ont gagné que des clopinettes. Mais il est vrai que si vous parvenez à atteindre les hautes sphères de l’App Store, alors les choses peuvent devenir rapidement très intéressantes sur le plan financier. On prendra l’exemple de Mister Jump, qui à partir du moment où il s'était installé en tête des classements, générait au minimum plus de 10 000 € par jour (lire : Mr Jump : le nouveau Flappy Bird sera-t-il français ?).

Les bannis du Mac App Store

Mais de quel mal souffre le Mac App Store ? Prompts à râler, les développeurs ne l’ont pas abandonné pour autant. De leur point de vue, la plate-forme de distribution d’Apple a de nombreux défauts : elle est rigide à cause des règles de sécurité imposées par Apple, comme le sandboxing, elle ponctionne 30 % des revenus générés et elle ne permet pas de faire de mises à jour payantes.

Pourtant si l’on se place du côté d’Apple, la plate-forme de téléchargement est un franc succès. Certes, il y a quelques éditeurs qui ont pris plus ou moins leur distance avec le Mac App Store comme Panic ou Realmac Software. Mais c’est une minorité et on peut noter que ceux qui se plaignent en la matière sont souvent des éditeurs de longue date qui ont distribué leurs logiciels avant l’apparition de la boutique.

Presque tous les grands noms du développement sur Mac sont sur le Mac App Store. Même Microsoft s’y est mis : on trouve déjà OneNote dessus et tout laisse à penser que la prochaine version d’Office sera disponible sur la boutique d’Apple. Les ingénieurs de Microsoft ont pris le soin de placer Word, Excel et PowerPoint dans une sandbox, condition sine qua non à leur ajout au store.

Parmi les absents du Mac App Store, il manque principalement cinq types de logiciels :

  • les applications professionnelles comme les outils Adobe, mais on notera que l’éditeur de San José fait acte de présence a minima sur le Mac App Store ;
  • les applications de virtualisation qui font partie des logiciels les plus vendus sur Mac ;
  • les outils que l’on qualifiera de geek et qui ne peuvent pas être sandboxés : on pense pêle-mêle à Little Snitch, iStat Menus, LaunchBar… ;
  • les applications liées à Internet comme les navigateurs web (Firefox et Chrome sont absents du Mac App Store) ou encore certaines apps associées à des services en ligne ;
  • certaines applications open-source (la licence GPL est incompatible avec les App Store).

Les applications absentes ne sont, soit pas compatibles (par nature) avec les règles édictées par Apple, soit n’ont pas vocation à se retrouver sur le Mac App Store (on pense notamment aux applications professionnelles ultra-pointues). Mais pour Apple, la véritable question est de savoir si sa boutique a permis l’émergence de nouveaux éditeurs et de nouveaux logiciels.

Une grande partie des mécontents sont des éditeurs de longue date sur Mac. Lors des mois qui ont suivi le lancement du Mac App Store, les classements étaient même squattés par des applications éditées par Apple. Comme le montre cette capture, c’est beaucoup moins le cas aujourd'hui : à cet égard, la boutique de logiciels a bien offert à d’autres éditeurs une meilleure visibilité.

Dans le top 12 des applications gratuites, on trouve deux applications éditées par Apple. Microsoft fait aussi bien avec Remote Desktop et OneNote !
Dans le top 12 des applications gratuites, on trouve deux applications éditées par Apple. Microsoft fait aussi bien avec Remote Desktop et OneNote !

Une nouvelle génération de logiciels

Le premier succès du Mac App Store, c’est sans doute Pixelmator. L’éditeur d’images existait avant le lancement de la plate-forme de téléchargement d’Apple, mais ses auteurs étaient convaincus que la boutique était l'avenir de la distribution en ligne de logiciels. Par conséquent, ils ont misé exclusivement sur celui-ci et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont bien fait. Pixelmator a ramené à ses auteurs la coquette somme d’un million de dollars dans les vingt jours qui ont suivi le lancement du MAS, une success-story sur laquelle Apple a beaucoup communiqué pour illustrer le potentiel de sa plate-forme.

C’est peut-être dans la création que le Mac App Store a le plus permis l’émergence de nouveaux outils. On pense entre autres à l’éditeur Markdown Ulysses, au logiciel de création HTML5 Hype 3, à Napkin qui permet de mettre facilement ses idées sur « papier », à Flare 2 qui permet d’ajouter facilement des effets à vos images, à l’application de journal DayOne, etc.

Napkin est une application assez récente qui exploite à merveille les nouvelles fonctionnalités d'OS X
Napkin est une application assez récente qui exploite à merveille les nouvelles fonctionnalités d'OS X

Toutes ces applications ne sont pas forcément disponibles seulement sur le Mac App Store, mais ce dernier a contribué à leur renommée. Car il ne faut pas l’oublier, le Mac App Store est autant un canal de vente qu’un canal de promotion. Ça l’est d’autant plus que les applications sont plus facilement mises en avant que sur l’App Store iOS, où la concurrence est autrement plus importante.

Les mêmes défauts que l’App Store

Néanmoins, le Mac App Store souffre également des mêmes défauts de conception que l’App Store. À commencer par un problème de plus en plus gênant : la quantité a pris le pas sur la qualité. On trouve de nombreux clones, souvent chinois, de logiciels déjà existants ou qui sont parfois de simple clones d’applications open-source. Un exemple : en vente à 6,99 € depuis un an environ, RSS Reader Pro ne semble pas être autre chose qu’un clone (légèrement amélioré dans le meilleur des cas) de Vienna, le fameux client RSS.

Il y a également des effets de mode qui sont de plus en plus récurrents. Les gestionnaires de tâches sont à la mode ? Le Mac App Store et l’App Store ont été assaillis par les éditeurs qui ont tous voulu proposer leur version. Malheureusement, sans apporter grand-chose pour la plupart d’entre eux. Même chose plus récemment pour les éditeurs Markdown. Il y en a peut-être cinq qui flirtent avec l’excellence et cinquante autres qui ne sont que des clones médiocres.

Mais ce dont souffre le plus le Mac App Store, c’est peut-être d’être une plate-forme de distribution de seconde zone par rapport à l’App Store pour appareils iOS. Une part croissante de logiciels sont de simples portages de versions mobiles. Cela a toujours été vrai pour les jeux, mais ça l’est de plus en plus pour les apps qui sont des descendantes d’apps iOS. Parfois, la transition est très bien faite, mais souvent, ce n’est pas le cas du tout.

Cette situation montre aussi que le centre de gravité d’Apple et de ses utilisateurs a évolué : le Mac vit dans l’ombre de l’iPhone et de l’iPad. Les priorités ont évolué, les budgets des éditeurs de logiciels ont suivi en conséquence. On est sans doute plus prompt à télécharger des application pour iPhone ou iPad que pour Mac. Et avec l’arrivée prochaine d’un SDK pour l’Apple Watch, les choses ne vont probablement pas aller en s’améliorant…

avatar Marvin_R | 

Un des gros défauts du MAS est quand même l'absence de mise à jours payantes (avec les habituelles remises pour les anciens clients).

Grâce à cette boutique, l'achat est facilité, j'y ai trouvé pas mal de petits logiciels bien sympa. Mais d'un autre côté, cela a fait baisser le prix des logiciels. Est-ce qu'ils étaient globalement surévalués, je ne sais pas, mais on trouve de bons logiciels à quelques euros (ce qui n'empêche pas les gens de se plaindre du prix). Il faut vendre en grandes quantités pour espérer en tirer un revenu correct...

avatar Keysertom | 

Le seul problème c'est que c'est ultra lent !

avatar Domsware | 

C'est lent chez toi mais pas chez tout le monde.

avatar Leadlike | 

Oui !

avatar tboy | 

Je rejoins plusieurs avis:
- C'est pratique ! J'achète sur le MAS plutôt que sur le site de l'éditeur, quand j'ai le choix. Tout est regroupé dans un meme endroit, on installe/désinstalle en un click.
- C'est lent !

Il m'est déjà arrivé d'installer Evernote depuis leur site web, parce que la version était plus récente que depuis le MAS. Donc on dirait que même les grandes enseignes ont tendance à le négliger.

avatar oomu | 

sur le MAS ils sont obligés de composer avec les turpitudes d'Apple.

L'éditeur a beau faire sa propre assurance qualité et donc valider l'application sur sa propre boutique, Apple y rajoute le temps de "revue" de l'app.
Et peut parfois refuser pour un détail "aAAAw.. vous avez oublié d'éditer l'image de votre app prévue pour le Google play... REFUSÉ !" et redemander une revue complète (poum : plusieurs jours dans le vent)

hé. C'est pas tant qu'ils le négligent que le fait qu'ils doivent composer avec Apple. Mais oui, au final, on est mieux servi (si on est pressé) par l'éditeur lui même.

Par contre faut se farcir les 150 manière de gérer les licences.

avatar san_ | 

Je ne suis pas sûr que le Mac vive dans l’ombre de l’iPhone et de l’iPad.
Ils correspondent à deux usages qui n'ont rien à voir.

Le système de l'application pour les gérer toutes (type apt) fonctionne très bien sur d'autres plateformes "desktop" Unix-like.
Mais l'absence de titres phares, d'applications ne pouvant pas être sandboxées, de la marge indécente d'Apple qui rend peu intéressante la distribution d'un soft sur ce store, plus l'habitude des Mac-users de télécharger et d'installer manuellement leurs applications, font que la mayonnaise ne prend pas sur OS X.

avatar melaure | 

Je privilégie toujours l'éditeur car je ne suis pas d'accord avec la ponction de 30% sur tout ... et surtout ne pas être un pigeon prisonnier des DRM du Store qui empêche de revendre, prêter ou offrir un logiciel !

avatar Marvin_R | 

La gestion des droits est quand même assez souple sur le MAS, avec la possibilité d'installer un logiciel sur 5 ordinateurs avec un même compte. Certains logiciels vendus hors MAS ne le permettent pas, en fait ça dépend de l'éditeur et parfois ça peut être pénible (ex : Druide avec Antidote il y a qq années, ou CleanMyMac qui ne permet qu'une seule install ou enfin Le Petit Robert qui obligeait à avoir le CD avec soi !).

Pour la revente, je ne suis pas sûr que ce soit simple, même hors MAS. En fait, c'est un pb lié au DRM, et pas uniquement celui d'Apple.
Pour le prêt, je pense que c'est même souvent (toujours ?) interdit : il faudrait que tu "prêtes" ton login et ta licence.
Pour offrir, effectivement, je ne vois pas d'autre solution que la carte iTunes (ce qui n'est pas très pratique).

avatar Domsware | 

Ponction ! Cela s'appelle une commission pour services rendus et partage des risques : c'est le principe du pourcentage. Demande à l'éditeur de Pixelmator ce qu'il pense des 70% du total des ventes qu'il a perçu via l'App Store. S'il préfèrerai pas 100% de rien plutôt.

Des DRM il y en a en dehors de l'App Store et la gestion des licences des logiciels peut ne permettre ni la transmission, ni le prêt.

L'AppStore a permit une baisse considérable du prix des applications avec une licence qui autorise l'installation d'une même application sur 5 machines.

C'est qui le pigeon ?

avatar occam | 

Christophe Laporte note:
« Il convient tout d’abord de préciser un point : si l’App Store a fait quelques millionnaires, l’immense majorité des développeurs d’apps pour iPhone et iPad n’ont gagné que des clopinettes. »

Il faut rappeler que c'est le cas pour tout canal de diffusion dont le débit correspond à un échantillon important de l'ensemble de la production. C'est le cas, par exemple, pour les livres ou les albums vendus par Amazon, la musique téléchargée sur Qobuz, le streaming sur Spotify. Cela signifie simplement que le Mac App Store est assez représentatif de la distribution d'ensemble du marché, même si certains pans mentionnés dans l'article lui font défaut.

La courbe prend la forme d'une longue traîne, nom rendu célèbre par le bouquin de Chris Anderson, qui a prédit au début du millénaire qu'elle serait la forme prépondérante de distribution des ventes par internet: Selling Less of More.

Pour les matheux, on notera que la forme de cette distribution correspond génériquement à une loi de type (Estoup-Shannon-)Mandelbrot-Zipf, forme discrète de la distribution de Pareto et, plus généralement, de la distribution hyperbolique.

avatar Marius_K | 

Très franchement moi je suis très satisfait du Mac App Store, je n'ai jamais remarqué de lenteurs particulières sauf pour télécharger les mises à jour d'OS X.

Et c'est tout de même extrêmement pratique pour installer une application et comme dit dans d'autres commentaires, quand on change d'ordinateur ou quand on réinstalle c'est beaucoup plus simple que d'aller chercher tous les numéros de licence des applications que l'on a acheté à droite et à gauche.

Et pour la plupart des utilisateurs on va dire standards, on trouve tout ce dont on a besoin sur le Mac App Store.

Par contre dans l'article il est dit que le MAS ne permet pas de faire des mises à jour payantes.
Pourtant Smultron par exemple sort des nouvelles versions à chaque fois payantes.

avatar iPop | 

Pour avoir déjà perdu quelques disque durs, franchement c'est très pratique, tout est sauvegardé au même endroit.
L'achat : avant je réfléchissait et le plus souvent abandonnait, trop fastidieux. Surtout qu'il fallait attendre la livraison.
Maintenant, une recherche et hop on click pour acheter. Je n'ai jamais acheté autant d'application (inutile)s.

Le Mac AppStore est une bonne trouvaille mais...le plus souvent il faut trouver une application qui fonctionne sur iPhone, iPad et Mac. C'est presque impossible.
Et le plus souvent une même application sur iPad a 99 cent se retrouve à... 15 euro !
Partant de là, l'achat émotionnel et plus difficile et son succès doit en pâtir.

J'ai toujours pensé qu' Apple devrait imposer des guideline plus sévères comme sur iOS . Un design d'application régulier ( parce que des fois c'est vraiment horrible), des tailles standards ( petit, moyen et grand écran) et une disponibilité sur toutes ses plateformes.
Il y à vraiment quelque chose a faire, sur ce créneau Windows 10 remporte la palme.

avatar oomu | 

"de la marge indécente d'Apple qui rend peu intéressante la distribution d'un soft sur ce store"

la marge d'apple n'a STRICTEMENT rien d'indécente, et quasi tous les auteurs indépendants vous le confirmeront.

Car eux ils savent les coûts d'un (ou des) serveurs pour stocker l'application,
de bande passante,
du système de paiement (que ça soit via Apple ou banque ou autre, il FAUT SE FARCIR la mise en place et paiement d'un système de paiement (oui c'est meta) ),
de l'intérêt de l'exposition facile qu'offre l'App Store (ou pas si on tombe dans le fin fond)
des metrics que fournit Apple
etc.

Tout cela se paie quand on est indépendant ou on passe par un intermédiaire qui fournit un service tout en un (Apple par exemple, mais cela peut donc être Amazon ou Google etc)

La quasi totalité des sites web d'éditeurs indépendants utilisent un bouquet de services d'autres entreprises (pour gérer leur forum de relation clientèle par exemple, le moyen de paiement, etc) qui se paient tous.

30% correspond à un prix typique du marché. Apple n'a pas innové ici.

-
Autant que possible, je privilégie d'acheter en direct plutôt que de passer par l'App Store. (par exemple j'ai fait cela pour les logiciels Omnigroup sur mac). Les conditions d'Apple sont trop drastiques.

Je ferais de même si cela était possible avec l'iphone.

-
Cependant, l'App Store répond aux attentes d'Apple (de toute évidence) : rendre fiable et sécurisé l'installation de logiciels pour tous les clients Apple. En ce sens, bien sur que l'App Store est un succès.

Il ne correspond tout simplement pas à mes besoins (oui vmware a besoin d'accès étendu, c'est la vie, et oui je veux installer des paquetages Perl sur mon mac, c'est aussi la vie, c'est comme ça, donc l'App Store ne peut pas couvrir tous mes usages), je vais donc voir ailleurs.

-
mais oui je perds l'énorme coté pratique de l'app store : on peut réinstaller rapidement et sans chercher sa licence.

Tout est un compromis.

avatar fousfous | 

@melaure

C'est bon, l'aigris de service s'est calmé?
C'est vrai que c'était plus marrant avant quand pour démarrer un ordinateur il fallait être ingénieur, mais justement, l'évolution va vers la facilité et c'est logique si on veut tendre aux interfaces "naturelles".

Et c'est être un pigeon de payer les développeurs qui bossent? Vive la mentalité...

avatar masahiro | 

Bonjour,

Moi ce qui m'ennuie le plus avec ses deux stores, c'est que j'ai quitté la France pour le Japon, et j'ai souhaité changer le pays de mon compte apple, et là toutes mes applis achetées en France ont disparu et ne sont pas récupérables, et non je ne veux pas recréer un compte différent pour le Japon et donc on dit quoi merci apple, je trouve cette façon de faire est un foutage de gueule.

avatar relfa | 

@masahiro :
La faute n'incombe pas à Apple, c'est un problème de droits et licences qui dépend des éditeurs des logiciels.

Il existe pourtant une solution : avoir plusieurs Apple ID, ce qui est assez simple à gérer (j'en ai 3, pour 3 pays différents).

Essayez de lire légalement des DVD ou Blu-ray achetés en Europe au Japon, et vice-versa... Au moins, ici le "problème" se règle facilement, c'est une question de volonté de votre part.

avatar thierry37 | 

@masahiro :
Fallait garder ton compte français. Et utiliser des cartes iTunes achetées par ta famille ou copains.
Mais que pour des apps française.
Sinon faut jongler av 2 comptes.

avatar fousfous | 

@youpla77

Et c'est la même chose pour desinstaller, alors que sur Mac... Le logiciel va garder ses cochonneries partout, alors pour la personne normal ça va être l'horreur, surtout si en plus faut chercher comme desinstaller une app (pas possible, il faut la supprimer à la bourrin...)
Donc oui a ce niveau XP est largement mieux foutu que OS X avant Lion, et il dispose même d'un gestionnaire de logiciel!
Heureusement que le lunchpad est arrivé ça a permis de compenser un peu le retard d'OS X sur Windows.

avatar brunitou2 | 

@fousfous :
Mais pas faux la désinstallation Windows vs OS/X vieille formule...
Heureusement qu'il y a aussi "Clean my Mac" et consorts, sinon c'est vrai que c'est un peu à l'arrache le shift-delete

avatar fousfous | 

@iBook 68

Oui voilà c'est ce que je dis, d'où l'intérêt de ne prendre que des apps du MAS.

avatar heero | 

moi aussi la plus part du temps c'est pour les màj système uniquement :-)

Adobe n'est pas dessus, Office n'est pas dessus, VMware pas dessus, transmit, brackets,
plus la disparition de Fontcase :(

mais bon il y a quand meme OneDrive, Slack, Stuffit Expender, Microsoft Remote Desktop,… (que du gratis)

avatar Keysertom | 

Pour la désinstallation il faut obligatoirement utiliser un soft style Appcleaner sinon on se retrouve avec des tonnes de fichiers liés non supprimé...

avatar fousfous | 

@patrick86

Si faut en plus utiliser une autre app pour supprimer... (Surtout que ces apps sont connu pour foutre la merde dans les dossiers systèmes)
Et pour les programmes Mac qui ne sont pas sur le MAS il y a aussi des programme inutile, sauf que là il demande même pas notre avis.

avatar Vivid (non vérifié) | 

La honte ce 'Store' le principe et tout le reste (payer pour installer sur sa machine...) est digne de vendeur de tapis.. la nausée.

débridage d'iOS débridage d'iOS débridage d'iOS débridage d'iOS débridage d'iOS

avatar Shadow (non vérifié) | 

Je n'ai rien contre le MAS, je le trouve plutôt pratique : c'est simple d'utilisation et on a toujours une sécurité supplémentaire par rapport à ce qu'on peut télécharger ailleurs... Sans compter que c'est plus rapide que de chercher sur Google le véritable site de l'éditeur, parfois un peu relégué en seconde zone.
J'utilise à la fois le MAS et les sites d'éditeurs selon... La disponibilité sur le MAS, car il faut bien se le dire, il y a beaucoup d'absents...

Mon reproche concernerait la vitesse. Par rapport à mon navigateur (aussi bien Chrome, Safari ou Firefox confondus), c'est parfois lent. Mais ça reste relativement supportable.

Quand à la "commission" de 30% d'Apple, c'est très courant dans cette industrie et ça n'a rien d'exorbitant comparativement à ce qui peut se pratiquer ailleurs. Et ça permet d'éviter les frais de "distribution" pour le développeur étant donné qu'Apple prend tout en charge. Donc moins de frais et de temps perdu. Au final, c'est assez gagnant-gagnant comme principe.

avatar brunitou2 | 

Ça fait peur de lire des commentaires comme celui de fousfous: ok tout le monde n'est pas obligé de "mettre les mains de le cambouis", de taper des lignes de commande et d'être power user. Mais tout de même, s'arrêter aux seuls logiciels du MAS parce que c'est "so XXe siècle" d'installer/copier l'application via le Finder... faut pas pousser bobonne dans les orties!

avatar fousfous | 

@brunitou2

Bah c'est sur que si tu veux rester dans le passé c'est ton droit, y a encore quelques Apple II qui traînent pour toi.
Enfin pour info je sais me servir du terminal et c'est bien pour ça que je préfère les solutions élégantes ou c'est a l'ordinateur de faire son boulot (comme faire le rangement de tout ce qui est système, seul document devrait être accessible et le reste bien géré par l'ordinateur).

avatar Ducletho | 

Ma clé d'entrée est le programme. Après qu'il vienne du Mas ou pas ca n'a pas d'importance.

Pour les jeux, par contre priorité à steam ou mac games ( moins cher)
Boom2 est sur le site de l'éditeur et c'est pas gênant. Skype ? ...macid , même pas peur !
Pour le changement de Mac. ? Time machine et tout devient transparent.

avatar Hideyasu | 

C'est possible dans un futur plus ou moins proche, si les Mac passent sous ARM de faire une plateforme commune iPhone/iPod/iPad/Mac ?

Ça boosterai l'intérêt du Mac en tout cas.

avatar BeePotato | 

@ Hideyasu : « C'est possible dans un futur plus ou moins proche, si les Mac passent sous ARM de faire une plateforme commune iPhone/iPod/iPad/Mac ? »

Techniquement, oui, c’est possible.
Et en fait, ce serait même possible de faire quelque chose comme ça dès maintenant, en demandant aux développeurs de fournir leurs applications iOS en double architecture (Intel et ARM).

Mais je ne vois pas vraiment en quoi « ça boosterait l’intérêt du Mac ».
Depuis toujours, une des forces du Mac a été la cohérence d’interface d’une application à l’autre, la qualité de l’intégration des applications au système, etc. Ça a été régulièrement mis à mal par des tentatives de développement multi-plateformes (en mode feignasse, quoi), d’abord avec des applications Windows à peine adaptées pour Mac OS (Word 6, quel bonheur !) et ensuite, dans une moindre mesure, des applications venues d’un ailleurs incertain (développées avec des frameworks multi-plateformes ciblant à la fois Linux, Windows et Mac OS, et ne correspondant vraiment à aucun de ces OS).
Malgré ça, la plateforme a tenu bon et beaucoup d’utilisateurs continuent à privilégier les applications réellement développées pour Mac — et pas mal de développeurs continuent à faire cet effort de na pas céder à la tentation du « Windows first ».

Récemment, on a pu voir une nouvelle vague d’applications aliens, sous la forme d’applications iOS adaptées à l’arrache pour tourner sur Mac OS. Et franchement, ça ne faisait pas rêver.

Alors fournir la possibilité officielle d’avoir directement les applications iOS, non adaptées, sur Mac, je ne vois pas quel gain ça peut apporter.

avatar Mark Twang | 

Le principe du Mac App Store est très bien. On retrouve un peu celui d'un gestionnaire de dépôts de paquets logiciels sur Linux. C'est juste insupportable que la licence GPL en soit exclue.

avatar BeePotato | 

@ Mark Twang : « On retrouve un peu celui d'un gestionnaire de dépôts de paquets logiciels sur Linux. »

Bof. On retrouve surtout l’esprit d’un magasin en ligne.

« C'est juste insupportable que la licence GPL en soit exclue. »

On touche là à l’une des limites de la GPL, qui s’exclut d’elle-même de certains usages. On ne peut pas tout avoir, il faut bien avouer.

avatar levincefr | 

A chaque fois que je veux télécharger une app, elle n'est pas sur le mas.

Un exemple simple. Quand j'installe un mac pour un client, je lui installe Chrome (absent), vlc (absent), little snitch (absent), better snap tool (absent). Tous absents du mas. Donc le mas c'est de la merde pis c'est tout comme dirait philippe lucas des guignols.

Avant j'installais aussi total finder ne serait-ce pour le couper-coller, les onglets, les dossiers en tête de liste. J'ai abandonné en raison de nombreux plantages du finder. Mais ça manque toujours malgré tout. Ne serait-ce pour la gestion des onglets. J'ai trouvé une solution pour le couper-coller made in apple avec un raccourci clavier (cmd-c pour copier puis cmd-option-v pour coller). Raccourci trouvé par hasard sur internet en cherchant autre chose. C'est hallucinant qu'apple ne communique pas plus que ça sur une fonctionnalité pourtant indispensable au quotidien.

Les onglets sont affreux et pas pratique. Ils prennent 100% de la largeur de la fenêtre même quand il n'y en a que deux d'ouvert. Je ne m'y suis jamais fait.

Pour en revenir à better snap tool, je le conseille à tout le monde. On peut mettre une fenêtre en plein écran à la façon windows (double clic dans la barre de titre) et non pas comme si la fenêtre se transformait en application avec cette animation qui ne sert à rien et la disparition du dock. De plus on peut aussi occuper la moitié gauche ou droite d'un écran avec une fenêtre en la glissant sur le bord de l'écran. Comme windows 7. On peut associer des actions aux boutons rouge jaune vert en haut à gauche des fenêtres (ex : clic sur le bouton rouge, on fait passer la fenêtre sur la moitié droite de l'écran).

Bref, pleins d'apps indispensables pour beaucoup de monde qui ne seront jamais sur le mas. Pourquoi ? Parce qu'apple estime qu'elle desservent l'expérience utilisateur ou bien qu'elle sont trop compliqués. Un peu comme la souris à un bouton en son temps. Et le choix de l'utilisateur dans tout ça ?

Pages

CONNEXION UTILISATEUR