Reskinning et app flipping : la face cachée de l’App Store

Nicolas Furno |

Soyons honnêtes, cet article explique comment gagner de l’argent le plus vite possible en utilisant des applications.

Certains développeurs prennent des mois à coder et peaufiner leurs applications, à faire des dizaines d’essais, à passer des semaines encore à tester avant de publier fièrement le fruit de leur travail sur l’App Store. Ce n’est pas le cas de Carter Thomas qui explique sur son site, sans honte, comment gagner de l’argent en suivant une méthode bien peu orthodoxe. Pourquoi perdre son temps à tout développer soi-même ? Comme des dizaines, voire centaines d’autres éditeurs sur l’App Store, il achète le code source d’un jeu bon marché pour le modifier et le proposer sur la boutique d’Apple.

Une méthode méconnue du grand public et pourtant répandue : nommée « app flipping » ou « reskinning », elle permet de s’enrichir rapidement grâce aux volumes de l’App Store. Ce n’est pas glorieux, mais si l’on croit ce témoignage, c’est très efficace pour devenir (très) riche. Plongée du côté obscur de l’App Store…

Concevoir l’application la moins chère possible

Pour gagner beaucoup d’argent et surtout en gagner vite, cette méthode nécessite de sortir une application la moins chère possible. Pour cela, Carter Thomas ne s’embarrasse pas à développer ses propres applications, cela prendrait trop de temps et coûterait trop cher. Il préfère acheter une application déjà existante et la sortir sous son nom.

Vous l’ignorez peut-être, mais les applications ne sont pas seulement proposées aux utilisateurs d’appareils iOS, elles sont également échangées entre développeurs. On évoque de temps en temps des acquisitions et des applications qui sont transférées d’un éditeur à l’autre : au début de l’année, Hog Bay Software a arrêté le développement de la majorité de son catalogue qui a été vendu ou qui est à vendre. Ce n’est pas ce type d’échanges qui intéresse tous ceux qui pratiquent l’app flipping, toutefois.

Sur Apptopia, on peut acheter des applications prêtes à l’emploi. Exemple avec ce jeu censé aider les personnes atteintes d’Alzheimer vendu 1000 $ et qui a été téléchargé environ 300 fois au cours des trois derniers mois.

Apptopia est un site qui rassemble les éditeurs acheteurs et vendeurs d’applications. Cette sorte d’App Store des développeurs permet de vendre ou d’acheter des applications iOS ou Android : pour un millier de dollars, on peut s’offrir un petit jeu et le vendre immédiatement sur l’App Store à son nom. On obtient alors les droits exclusifs sur l’application, mais aussi son code source et tous les éléments graphiques et autres composants associés.

À défaut d’acheter un jeu prêt à l’emploi, vous pouvez acquérir un kit prêt à personnaliser avant sa commercialisation. Cette opération, le reskinning, coûte beaucoup moins d’argent encore que l’achat d’une application toute prête et on trouve des codes sources pour à peu près tout et n’importe quoi. Sur son site, Carter Thomas en vend lui-même quelques-uns, comme ce clone de Jetpack Joyride vendu 250 $ seulement (environ 185 €). À ce prix, vous aurez le code source d’un jeu qui peut tourner sur iOS et Android, qui intègre directement tout ce qu’il faut pour afficher de la publicité et bien entendu des achats in-app.

Dans ce cas, vous achetez une licence du code source et vous devrez l’adapter pour créer votre propre jeu. Ce n’est pas une opération compliquée toutefois, puisque le code est souvent écrit pour être réutilisé avec n’importe quelle interface. Et si vous ne savez pas faire, ce n’est pas un problème non plus : ce studio de développement situé en Inde pourra vous faire des graphismes et les appliquer au code pour une petite somme. Quelques développeurs peu scrupuleux profitent même du code libre que l’on trouve parfois, surtout sur Mac, pour vendre leurs propres applications : on a ainsi croisé des clones du lecteur de flux RSS Vienna ou encore de l’outil d’optimisation d’images ImageOptim (lire : RSS Toaster : Vienna en beaucoup plus cher et Un clone d’ImageOptim sur le Mac App Store).

Si la réutilisation commerciale d’un code libre est souvent interdite, acheter une licence pour un code source vendu par son auteur est parfaitement autorisé et on n’a pas besoin d’être un bon développeur pour l’exploiter. Carter Thomas va même plus loin : pour profiter de sa méthode, il n’est même pas nécessaire d’être développeur. Il suffit d’acheter du code, de payer une agence de développement capable de mener l’opération de reskinning et vous pouvez créer votre propre jeu, sans connaissance et même en une poignée de minutes, si l’on en croit certaines publicités.

Publicité pour un kit clé en main qui fera de vous un "développeur". On peut lire : « Je n’ai jamais touché au code. Je n’ai jamais VU le code. Je n’ai jamais configuré un réseau publicitaire, modifié un identifiant ou touché à iTunes Connect. Et maintenant j’ai un jeu dans l’App Store qui génère beaucoup d’argent… pour 19 minutes de mon temps. »

En suivant cette méthode, on peut apparemment créer un jeu "nouveau" pour moins de 1000 $. Un tarif qui défie toute concurrence et qui permet de le rentabiliser au plus vite, car c’est la deuxième étape de cette méthode.

Maximiser ses revenus le plus vite possible

Une fois le jeu créé, Carter Thomas se donne 33 jours pour le rentabiliser et l’abandonner. Ce chiffre n’est pas gravé dans le marbre, mais de son propre aveu, les applications de piètre qualité qu’il conçoit en suivant sa méthode ne méritent pas plus d’attention dans le temps. L’objectif est de doubler la somme nécessaire à la création du titre dans cette période : si le travail de reskinning a coûté 1000 $, il espère ainsi gagner au moins 2000 $ pendant le premier mois d’exploitation.

Les jeux ont beau être mauvais, les volumes sur l’App Store sont tels que cet objectif est apparemment assez facile. Pour y parvenir, c’est évidemment le modèle du freemium qui est adopté : le jeu est gratuit, mais bourré au maximum d’achats in-app qui rapportent un peu et surtout de publicités qui constituent l’essentiel des revenus. Les conseils donnés par le développeur ont de quoi faire frémir tous les amateurs de jeux à l’ancienne : tout doit être fait pour que le "joueur" voit un maximum de publicités.

Carter Thomas recommande ainsi de placer non pas une, mais deux publicités dès le démarrage du jeu. Elles se superposent à chaque lancement, une stratégie très agressive qui rapporte. Mais ce n’est pas tout : des publicités sont placées sur tous les écrans, sur les menus qui apparaissent pendant la pause, sur l’écran de Game Over, etc. Et pour augmenter encore les revenus, on peut aussi ajouter quelques bannières permanentes, y compris pendant la partie.

L’expérience de l’utilisateur se résume à augmenter au maximum le nombre de fois où il voit une publicité. Dans cet univers, la qualité d’un gameplay n’a aucune importance, il n’en est d’ailleurs jamais question.

Là où cela devient encore plus pervers, c’est que le gameplay lui-même est imaginé pour maximiser les revenus publicitaires. Ainsi, un bandeau publicitaire apparaît pendant 40 à 60 secondes avant qu’un nouveau le remplace. Le développeur doit se débrouiller pour qu’une partie dure au moins ce temps-là et afficher deux bandeaux le temps d’une partie. Ou alors, il faut au contraire faire perdre le joueur souvent et lui afficher une publicité à chaque fois qu’il perd.

Et le petit truc qui rapporte énormément et que l’on a tous croisé dans des jeux, même sérieux, c’est de ne pas afficher le score final directement, mais de l’animer pour qu’il progresse à partir de zéro pendant quelques secondes. C’est autant de temps supplémentaire à regarder la publicité et d’après Carter Thomas, cela rapporte beaucoup.

En comparaison, les achats in-app devraient générer beaucoup moins de revenus, puisque le jeu est mauvais. Sans gêne, son conseil est toutefois de favoriser les achats les plus chers et de compter sur le pour cent d’utilisateurs vraiment motivés pour financer le jeu. En guise d’exemple, faire payer 30 $ pour un mode qui empêche de perdre est très rentable d’après lui.

Répéter l’opération le plus souvent possible

Ce n’est pas avec une application qui rapporte 1000 $ que l’on peut devenir riche, mais tout l’intérêt de cette méthode est que l’on peut reskinner un même jeu quasiment à l’infini. Un jeu de course sans fin, dans l’esprit d’un Temple Run, peut se faire avec des animaux, avec un dragon, avec des personnages célèbres… Les décors doivent changer à chaque fois, mais l’essentiel reste strictement identique.

Prenez par exemple Drunken Master et Gangnam Fly Surfers : même éditeur, même gameplay, même dragon qui vole le long d’une route, mais on a d’un côté Gangnam Fly sur le dragon, de l’autre un maitre kung-fu. Les deux jeux sont si proches qu’ils ont les mêmes bonus totalement incongrus, à l’image ce vaisseau spatial que l’on peut débloquer dans les deux cas. Le premier est sorti en octobre 2012 et n’a jamais été mis à jour depuis novembre 2012, le second est sorti en en décembre 2012 et a eu plus d’attention puisqu’il a été mis à jour en mai 2013.

Ne croyez pas que ce cas de reskinning soit rare, il suffit de se balader sur les sites qui vendent des codes sources ou des applications pour comprendre qu’il y a des centaines de développeurs qui suivent cette méthode. Carter Thomas est un pionnier du genre qui se vante d’avoir publié plus de 400 applications iOS en deux ans seulement et on imagine que d’autres après lui sont allés beaucoup plus loin. Le secret pour gagner beaucoup, c’est de jouer sur le volume et donc d’inonder l’App Store de clones bon marché.

Pour publier autant, inutile d’avoir une imagination débordante, on l’a bien vu avec l’exemple précédent. L’idée est de trouver ce que les publicitaires et ce que les utilisateurs d’appareils iOS veulent en priorité. On peut ainsi surfer sur des tendances et proposer des clones quand un vrai jeu devient populaire. On peut aussi jouer sur la popularité d’une star et faire un jeu avec Gangnam Psy par exemple. On peut aussi, plus simplement encore, tout miser sur l’icône et les captures d’écran et obtenir quelques téléchargements grâce à cela.

Que faire contre ces pratiques ?

Cette pratique de l’app flipping ou du reskinning n’est pas nouvelle, mais elle est encore largement méconnue. Elle est pourtant manifestement très répandue et elle participe sans doute assez largement au million d’applications disponibles à ce jour dans l’App Store. On ne peut pas savoir toutefois la part exacte de titres qui ne sont que des clones médiocres d’autres jeux ou applications.

À l’heure où bon nombre de développeurs sérieux peinent à vivre de l’App Store, que pourrait-on faire contre ces développeurs sans scrupule qui dupliquent de mauvaises applications ? Après tout, ils ne font rien d’illégal et même si plusieurs règles de l'App Store (en particulier la 2.11 contre les apps qui dupliquent une fonction courante, la 2.12 contre les apps sans intérêt, la 2.20 contre les développeurs qui publient trop ou encore la 7.1 qui condamne les apps conçues uniquement pour la publicité), Apple semble ne prendre aucune mesure contre ces clones. La situation pourrait changer, mais ces développeurs gagnent leur vie, ce qui prouve bien que, sur l’énorme masse d’utilisateurs d’iPhone et iPad, une part suffisante ne s’intéresse pas tant que ça à la qualité et se contente de ces titres médiocres. Carter Thomas le dit sans gêne : oui, certains utilisateurs remarquent le reskinning, mais cela n’empêche pas les téléchargements et parfois, cela n’empêche même pas ces utilisateurs d’essayer le clone quand même.

Le phénomène est d’ailleurs si courant qu’on le retrouve même en tête de l’App Store et même chez un éditeur réputé. Tout le monde connaît Candy Crush Saga, un jeu Facebook à l’origine qui a été adapté aux iPhone et iPad et qui rapporte des millions de dollars chaque jour à son concepteur. Le titre est numéro un de l’App Store américain, mais il n’est pas le seul à être aussi bien placé. Connaissiez-vous Farm Heroes Saga ou Pet Rescue Saga ? Ces deux jeux sont signés de King.com, l’éditeur de Candy Crush, ils reposent sur le même gameplay et le même modèle économique, mais ils adoptent un univers graphique différent : on est bien en présence d’un travail de reskinning.

De gauche à droite, Candy Crush Saga, Pet Rescue Saga et Farm Heroes Saga. Un air de ressemblance ? C’est normal, c’est le même éditeur et le même jeu, mais trois variantes.

Ces trois jeux sont parmi les dix applications les plus rentables en ce moment sur l’App Store américain. S’il fallait bien une preuve que cette méthode qui nous a laissés bouche bée et qui choquera sans doute certains lecteurs ne gêne pas la majorité des utilisateurs, en voilà une belle…

avatar adrien1987 | 

Un génie ! ^^

avatar Francis Kuntz | 

J'adore ce genre de commentaire, et apres les francais se plaignent que la france par en vrille, alors que si elle perds en vrille c'est justement a cause d'eux.

Dans tous les pays on admire les gens qui cree, qui innove, qui invente.
En France on admire les magouilleurs, les truands et tous les mecs qui niquent le systeme.

Bref...

avatar iDav92 | 

@Francis Kuntz :
Y'a pas que la France qui part en vrille, le français aussi vu le traitement que vous faites à l'orthographe de cette langue!

avatar Jamseth | 

*Touché*

avatar bibi81 | 

C'est quoi ton problème ? Un développeur vend son application et un autre l'achète pour l'améliorer et tirer les bénéfices de son investissement et de ses améliorations.

avatar Barbababar | 

Si il y a un développeur de petits jeux du genre, est-ce qu'il pourrait dire ce qu'il en pense dans les commentaires ?

avatar Perc3val | 

@Barbababar :
Oue qu'il vienne se faire incendier sur la place publique !!!
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avatar Dimitri64500 | 

Comment les gens atterrissent sur l'application ?

avatar jean_claude_duss | 

ses applis c'est ricana, justin bieber, one direction, lady gaga.... on tombe facile dessus à mon avis !

avatar marco44nantes | 

Faire du neuf avec du vieux n'est pas nouveau, on le fait avec le renommage des cartes graphique, le changement de carrosserie des voitures, etc
C'est de la contre innovation mais c'est partout autour de nous, y compris sur l'app Store...

avatar jean_claude_duss | 

je vais tester la semaine prochaine.
objectif : 10 applications minimum en une semaine.
applis jolies, fonctionnelles utilisables, pas de in app mais pub tous le temps visible.
dispo android et iOS (sur une appli pub, android rapporte bien plus que iOS)

On verra bien ce que ca donne.
si ca rapporte plus de faire de la grosse daube que des bonnes applis...

avatar redchou | 

Tu posteras les résultats obtenu quelque part ?
Mais de toute façon je pense qu'il est vraiment possible de gagner de l'argent ainsi. Je ne vois pas ce qui empêcherait cette technique de fonctionner...

avatar piklo | 

c'est comme les chanteurs semi-pro qui refont des enregistrements de titres a succès pour les étales des marchés. Tout à fait légal, tant qu'ils paient les droits d'exploitations. Et l'auteur-compositeur ne peut pas l'empêcher.

avatar thefolken | 

ça permet de relativiser le nombre d'applis.... :D par contre ça fait peur pour les acheteurs :/

avatar Barbababar | 

Je voulais dire, des petits jeux du genre sans être reskinnés ! Qu'en pense un type qui peut subir la concurrence de ses apps ?

avatar Eaglelouk (non vérifié) | 

C'est un pb récurent sur l'app store qu'apple n'est pas capable de traiter. Par contre pour virer des Apps pour un rien la y'a du monde.

avatar robrob | 

Quand je pense que certains nous predisaient l'apocalypse a cause de l'arrivee de jeux flash. En fait c'est bien pire.

Bon sinon j'ai l'impression qu'il a surtout eu beaucoup de chance de pas se faire taper sur les doigts par les avocats de ces "celebrites". Je connais un dev qui a utilise un nom d'une personne connue et qui a pris cher.

avatar Reight | 

Je suis encore étudiant, et ne propose rien à vendre sur l'AppStore, mais quand on veut développer une application sérieusement, et pousser un concept un peu plus loin que toutes ces copies, ça coûte très cher.

Et puis il faut compter les mises à jour, l'éventuel maintenance de serveurs ...

Mon projet de fin d'étude est une appli sur iOS et Android. J'estime qu'une entreprise aurait besoin de plus de 100.000€ pour la développer, je ne parle même pas de communiquer pour la vendre.

Rentabiliser 100.000€ via l'AppStore et le PlayStore me parait complètement illusoire.

Du coup, même si je n'approuve pas du tout le reskinning, je comprends l'intérêt qu'y trouvent ces ... gens.

avatar Maclowic | 

Sa fait un bout de temps que je joue a pet rescue et du coup j'ai jms surfer sur la vague candy cruch pck pr moi c'etait la meme chose.... Pas que pour moi finalement!! Lol

avatar Yohmi | 

« Que faire contre ces pratiques ? »

Rien, y participer à la limite… il faut être totalement neuneu pour acheter des jeux pareils (et parfois même les originaux), donc y'a pas de mal à gagner de l'argent sur le dos de ceux qui prostituent chaque seconde de leur vie pour jouer à des jeux de merde.
Le jeu vidéo n'est pas en danger, pas plus que les joueurs. Seuls les imbéciles. Ici, la notion d'attrape-nigaud prend tout son sens. Et on est très loin des arnaques qui soutirent de l'argent… ici, seule la stupidité rapporte. Le nigaud, lui, ne débourse même pas un sou. Il est content, il a pu passer toute sa pause à jouer à Angry Birds ou toute autre copie aussi moisie que le jeu d'origine (qui est peut-être bien une copie vu sa qualité), et paie sa bêtise en regardant des publicités. Et la vie est belle pour tout le monde.

avatar mansour | 

Comment parvient t'il à obtenir autant de téléchargements en un moi ?j'ai moi même un App sur l'AppStore et je ne parviens pas a en obtenir autant alors que c'est pas du tout un reskinning.Si vous avez de tuyaux (je suis pas pro j'ai 16 ans)je veux bien ;)

avatar Yohmi | 

@ skynext
Rajoute « Angry » comme préfixe. On attire pas les mouches avec du vinaigre, mais bel et bien avec de la merde.
Peut-être même qu'ils en parleront sur iGen…

avatar bugman | 

@ skynext : Si ton application est sympa il suffit juste de la faire décoller. Tu peux proposer à un site web, par exemple, un concours où tu fais gagner un certain nombre de licences (iGen le fait parfois). Tu peux aussi mettre ton application en promo (voir gratuite) un moment et continuer à l'améliorer en suivant tes envies et les critiques des utilisateurs existants. Fais preuve d'originalité.
Si tu veux que cela se vend (bien et longtemps) mon seul conseil et de ne pas prendre tes clients pour des cons (au risque de te cramer définitivement).
Bonne chance pour la suite.

avatar mansour | 

@bugman :
Elle est gratuite et je m'efforce de proposer la meilleur expérience possible.

avatar bugman | 

@ skynext : Sans rien te promettre, tu peux m'envoyer le lien (en MP), j'essaierais de t'aiguiller (si je peux).

Edit : C'est bon, je viens de voir ci-dessous.

avatar mansour | 

@bugman :
Merci !

avatar Switcher | 

Du parasitisme qui risque de nuire (ça et le piratage) aux éditeurs "pros".
Le risque est d'affaiblir le marché et de laisser les majors comme seule alternative.
Tant qu'Apple vend le matos, ils y trouvent leur intérêt - en plus, ça gonfle le nombre d'apps dispos.

avatar aldomoco | 

Rien d'extraordinaire, tous les jours on nous vends les mêmes produits mais avec des emballages différents !
C'est pas virtuel d'accord, mais souvent l'emballage est plus couteux que le produit !

avatar Philactere | 

Avec ce business model, app pas chère voir gratuites pour gros volumes c'était inévitable.

Sans aller jusque là (reskinning) je ne compte plus le nombre de merdes à moins d'un euro que j'ai achetés au début que j'avais un iPhone, juste pour avoir une app utile et pas chère.
A ces prix on regarde (au début) la qualité après l'achat plutôt que l'inverse, ce qui donne un marché potentiel aux app merdiques. Le reskinning n'est que l'aboutissement industrialisé de cet état de fait.

avatar mansour | 

Mon App se nome YourSquare si ça intéresse quelqu'un

avatar bugman | 

@ skynext : Je vais te faire un petit retour en MP.

Par contre je suis pour éviter (même si c'est dur pour un dev qui met son coeur dans son application) de voir fleurir dans les commentaires des invitations de ce genre (proposer son logiciel), c'est pour cela que j'ai proposer le MP (parce que j'aime bien les jeunes entrepreneurs). Disons que cela reste un avis perso mais j'ai un peu peur que si tu te le permet toi, d'autres n'hésiterons pas et ça risque de devenir vite le chantier ici. ;)

avatar Developer | 

En ce qui me concerne je travail pour une société qui produit des applications de reskinning et je n'ai pas l'impression d'encourager un système mauvais.
Le but est de permettre à des gens de pouvoir créer leur propre application iPhone sans savoir coder.
Ils peuvent personnaliser l'ensemble de l'application et par conséquent on ne peut pas les considérer comme des vulgaires "clones".
Je parle du produit Emerald de Coltboy qui est vendu sur une marketplace très connue.
C'est sur que c'est très loin de la magouille de Mr.Carter Thomas !

avatar debione | 

Bouarf... On a la même avec les boîtes de conserve depuis très très longtemps, rien de nouveau,même si ces procédés sont ...

avatar Shinruf | 

Ainsi naquit le premier crash du vidéo au début des année 80 !
Sous l'hégémonie d'Atari qui inondait les joueurs avec des jeux médiocres et développés à la va vite par des éditeurs peu scrupuleux pour une rentabilité maximum...

L'histoire se répète que l'on dit ?!

avatar xatigrou | 

ah y'a pas à dire, les smartphones sont l'avenir du jeu vidéo !

lol

avatar MrFloyd | 

King.com un éditeur "réputé" ? Réputé pour quoi ?
Le jeu est bien addictif et très joué, mais au-delà il n'y a pas de bonne réputation : achats in app partout et presque imposés tout les 10 tableaux, sinon vitalité obligatoire (via Facebook) avec publication de vos scores, graphiques non retina, etc.
Le jeu les rend riches mais King.com c'est pas de l'éditeur que je considérerai comme "propre".

avatar RyDroid | 

"Si la réutilisation commerciale d’un code libre est souvent interdite" Si le code est libre, il est par définition autorisé d'en faire une utilisation commerciale. Les licences de logiciels donnent des libertés à l’utilisateur, leur but n'est pas de restreindre les libertés.
La FSF a fait un article à ce propos : https://www.gnu.org/philosophy/selling.html
Une clause de copyleft n'empêche pas l'utilisation commerciale, elle oblige juste à ce que les modifications soient redistribuées.

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