Personal Anti-Spam X3
De plus en plus de logiciels de mail sont aujourd'hui pourvus de fonctionnalités de filtre antispam, mais pour ceux dont ce n'est pas le cas (ou pour ceux dont le filtre est notoirement inefficace), l'ajout d'un logiciel d'une tierce partie peut s'avérer utile.
Un tel logiciel permet de plus de suivre la gestion des spams de manière plus transparente. Après avoir testé SpamFire, voici une évaluation de la solution d'Intego : Personal Anti-Spam X3.
Le principe
Personal Anti-Spam X3 fonctionne comme un script qui analyse les mails lorsqu'ils arrivent dans la boîte aux lettres. Plusieurs types de filtres sont disponibles : le filtre lexical (basé, comme le filtre anti Spam de Mail, sur un filtre bayésien), par liste noire, par URL ou par pièce jointe. La liste des URL contenues dans les spams est téléchargée et mise à jour depuis le site d'Intego.
Libre à l'utilisateur d'activer le mode de filtre de son choix, même si bien sûr le filtre lexical (par analyse de la présence de certains mots dans les mails) est activé par défaut.
Installation
L'installation s'accompagne d'une série d'écrans supposés expliquer le fonctionnement de l'application. Les manipulations à réaliser pour faire fonctionner le logiciel ne semblent pas très claires au premier abord, mais, heureusement, elles sont très simples.
On découvre alors le fonctionnement du logiciel : Personal AntiSpam active à chaque réception d'un mail un script de vérification qui permet de juger de la nature (spam ou non) du mail reçu.
Cette phase d'installation mériterait d'être expliquée de manière plus détaillée, et accompagnée d'une explication du mode de fonctionnement du logiciel (création d'un répertoire de spam dans le logiciel de mail, lancement du script de vérification). A défaut, un module d'aide plus complet permettrait de pallier cette absence.
Personal Anti Spam peut fonctionner pour le moment uniquement avec Mail ou Entourage. Mail contient son propre système de détection du spam, donc pour être en mesure de comparer l'efficacité des deux systèmes, nous l'avons testé avec Entourage.
Avec Entourage, l'installation nécessite de créer une règle dans le logiciel de Microsoft, règle qui sera exécutée à chaque réception de mail, grâce à une planification adéquate. Personal AntiSpam crée alors un dossier appelé spam parmi les dossiers de mails d'entourage, ou les mails détectés par le logiciel comme des spams seront placés.
Utilisation
Personal AntiSpam intègre une fonction d'apprentissage. En cas de spam non détecté, il est possible d'ajouter le mail à la liste des courriers indésirables, ce qui permettra à Personnal Antispam de le détecter la prochaine fois. À l'usage, cette fonction s'avère tout aussi performante que celle intégrée à Mail, d'Apple. Dans mon cas, au bout d'une période d'un mois environ, les résultats obtenus sont très satisfaisants, même s'il subsiste quelques spams non détectés. Le point agréable à constater est le nombre très faible (puis nul) de faux positif (mails détectés comme des spams et qui n'en sont pas).
À l'utilisation avec Entourage, on peut regretter une légère lenteur lorsqu'il y a beaucoup de mails à inspecter. Lorsque Personal AntiSpam doit gérer une centaine de mails (dont 80 % de spam), il est sensiblement plus lent (sans que cela ne soit rédhibitoire) que le système intégré à Mail, sans doute parce qu'un script est lancé à chaque réception de mail.
Il apporte néanmoins un avantage assez intéressant : il est possible de consulter le dictionnaire des termes analysés lors de l'inspection des mails, ainsi que toute une série de statistiques sur les courriers reçus, par type d'analyse (lexicale, pièce jointe, URL, adresse de l'expéditeur).
Il n'est malheureusement pas possible de modifier le poids d'un mot en tant que "mauvais" ou "bon" terme, ce que permettent certains logiciels concurrents.
En conclusion, pour sa première version, Personal Anti-Spam remplit sa fonction de manière très efficace, mais sans en faire plus que le nécessaire. On regrette par exemple l'absence de la possibilité de mettre à jour par téléchargement la liste de pièces jointes connues comme étant des éléments de spam (en tout cas, je n'ai pas été en mesure de trouver cette possibilité), d'autant que cela est possible pour les URL, via le système NetUpdate installé avec le logiciel, qui permet de télécharger les listes de définitions d'URL à éviter.
Néanmoins, L'interface de Personal AntiSpam est claire et agréable, et fait d'autant plus regretter ces quelques oublis de jeunesse qui seront à coup sûr corrigés lors des prochaines évolutions du logiciel.
En attendant, pour ceux qui ne souhaitent pas utiliser Mail, ou qui souhaitent pouvoir suivre la gestion du spam, Personal AntiSpam représente une solution facile, élégante et efficace de lutte contre le spam.
Un tel logiciel permet de plus de suivre la gestion des spams de manière plus transparente. Après avoir testé SpamFire, voici une évaluation de la solution d'Intego : Personal Anti-Spam X3.
Le principe
Personal Anti-Spam X3 fonctionne comme un script qui analyse les mails lorsqu'ils arrivent dans la boîte aux lettres. Plusieurs types de filtres sont disponibles : le filtre lexical (basé, comme le filtre anti Spam de Mail, sur un filtre bayésien), par liste noire, par URL ou par pièce jointe. La liste des URL contenues dans les spams est téléchargée et mise à jour depuis le site d'Intego.
Libre à l'utilisateur d'activer le mode de filtre de son choix, même si bien sûr le filtre lexical (par analyse de la présence de certains mots dans les mails) est activé par défaut.
Installation
L'installation s'accompagne d'une série d'écrans supposés expliquer le fonctionnement de l'application. Les manipulations à réaliser pour faire fonctionner le logiciel ne semblent pas très claires au premier abord, mais, heureusement, elles sont très simples.
On découvre alors le fonctionnement du logiciel : Personal AntiSpam active à chaque réception d'un mail un script de vérification qui permet de juger de la nature (spam ou non) du mail reçu.
Cette phase d'installation mériterait d'être expliquée de manière plus détaillée, et accompagnée d'une explication du mode de fonctionnement du logiciel (création d'un répertoire de spam dans le logiciel de mail, lancement du script de vérification). A défaut, un module d'aide plus complet permettrait de pallier cette absence.
Personal Anti Spam peut fonctionner pour le moment uniquement avec Mail ou Entourage. Mail contient son propre système de détection du spam, donc pour être en mesure de comparer l'efficacité des deux systèmes, nous l'avons testé avec Entourage.
Avec Entourage, l'installation nécessite de créer une règle dans le logiciel de Microsoft, règle qui sera exécutée à chaque réception de mail, grâce à une planification adéquate. Personal AntiSpam crée alors un dossier appelé spam parmi les dossiers de mails d'entourage, ou les mails détectés par le logiciel comme des spams seront placés.
Utilisation
Personal AntiSpam intègre une fonction d'apprentissage. En cas de spam non détecté, il est possible d'ajouter le mail à la liste des courriers indésirables, ce qui permettra à Personnal Antispam de le détecter la prochaine fois. À l'usage, cette fonction s'avère tout aussi performante que celle intégrée à Mail, d'Apple. Dans mon cas, au bout d'une période d'un mois environ, les résultats obtenus sont très satisfaisants, même s'il subsiste quelques spams non détectés. Le point agréable à constater est le nombre très faible (puis nul) de faux positif (mails détectés comme des spams et qui n'en sont pas).
À l'utilisation avec Entourage, on peut regretter une légère lenteur lorsqu'il y a beaucoup de mails à inspecter. Lorsque Personal AntiSpam doit gérer une centaine de mails (dont 80 % de spam), il est sensiblement plus lent (sans que cela ne soit rédhibitoire) que le système intégré à Mail, sans doute parce qu'un script est lancé à chaque réception de mail.
Il apporte néanmoins un avantage assez intéressant : il est possible de consulter le dictionnaire des termes analysés lors de l'inspection des mails, ainsi que toute une série de statistiques sur les courriers reçus, par type d'analyse (lexicale, pièce jointe, URL, adresse de l'expéditeur).
Il n'est malheureusement pas possible de modifier le poids d'un mot en tant que "mauvais" ou "bon" terme, ce que permettent certains logiciels concurrents.
En conclusion, pour sa première version, Personal Anti-Spam remplit sa fonction de manière très efficace, mais sans en faire plus que le nécessaire. On regrette par exemple l'absence de la possibilité de mettre à jour par téléchargement la liste de pièces jointes connues comme étant des éléments de spam (en tout cas, je n'ai pas été en mesure de trouver cette possibilité), d'autant que cela est possible pour les URL, via le système NetUpdate installé avec le logiciel, qui permet de télécharger les listes de définitions d'URL à éviter.
Néanmoins, L'interface de Personal AntiSpam est claire et agréable, et fait d'autant plus regretter ces quelques oublis de jeunesse qui seront à coup sûr corrigés lors des prochaines évolutions du logiciel.
En attendant, pour ceux qui ne souhaitent pas utiliser Mail, ou qui souhaitent pouvoir suivre la gestion du spam, Personal AntiSpam représente une solution facile, élégante et efficace de lutte contre le spam.