Labo PhotoFrame

La redaction |
PhotoFrame est un plug-in pour Adobe Photoshop 7. Il s’installe en suivant la procédure habituelle qui consiste à indiquer l’emplacement du dossier de modules externes, après quoi on retrouve le plug-in dans Photoshop, tout en bas du menu “Filtres”.

Première bonne nouvelle : le logiciel accepte les images au format CMJN, ce qui n’est pas toujours le cas. Après avoir lancé le module, les fenêtres et menus de PhotoShop disparaissent au profit d’une interface claire et très similaire, les icônes, palettes et boutons sont directement inspirés du logiciel d’Adobe.

Dans le bas de la fenêtre, on trouve de quoi manipuler la vue : zoom, barres d’état et boutons. Pour le zoom, il faudra toutefois se contenter de l’incrémentation prévue qui ne propose par exemple aucune étape entre 100% et 200%. Sur la droite, les boutons permettent le retour dans Photoshop en appliquant l’effet à l’image ou en créant un nouveau calque au dessus de cette dernière, sans la modifier. En haut à droite de la fenêtre, une flèche cache un menu pop-up qui permet de naviguer dans l’image à la façon du navigateur de PhotoShop.



Le travail de PhotoFrame s’opère depuis neuf palettes que l’on peut grouper à sa convenance et qui conservent leur position d’une séance à l’autre. Il y a deux types d’objets manipulés par l’application : les cadres et les formes. On peut combiner autant de cadres et de formes que l’on veut, jouer sur leur ordre d’apparition, les déformer et leur appliquer divers effets.

Les cadres

La première opération consiste à charger un fichier en niveaux de gris qui servira de cadre. Il y en a vraiment un très grand nombre, livrés sur le CD et classés par genre, mais rien n’empêche de créer les siens propres.
Une fois le cadre chargé, il apparaît dans la palette homonyme, et il suffit de le sélectionner pour pouvoir lui appliquer toutes sortes de déformations et d'effets à l’aide des différentes palettes du module.
La première d’entre elles se nomme “Fond” et permet d’agir sur la zone située à l’intérieur ou a l’extérieur du cadre si ce dernier est “inversé” dans la palette “Cadres”. Les différentes options sont la mise à l’échelle, l’application d’une couleur, l’opacité, l’ajout de bruit et le floutage.




Vient ensuite la palette “Frange” qui contrôle le contour, c'est-à-dire le cadre même, et autorise son extension dans un sens ou dans l’autre ainsi que sa colorisation. On peut aussi, comme pour le fond, y ajouter du bruit et flouter l’ensemble.




La palette “Éclat” ressemble à “Frange”, sauf qu’il s’agit d’un nouveau contour créé à partir du fichier de base et qui est donc considérablement simplifié. Ce nouveau contour, si on le floute, produira un effet de halo vers l’extérieur ou l’intérieur du cadre. Les différentes options disponibles sont les mêmes que “Frange”.

La palette “Ombre” bénéficie des mêmes options que “Frange” et “Éclat” auxquelles se rajoute la possibilité de déplacer l’ombre.

La palette “Biseau” apporte le relief aux contours. Les commandes sont assez simples et une liste non modifiable de dix contours est associée à plusieurs effets de rendu métallique, plastique, caoutchouc, etc. On peut régler le floutage des bords et une source de lumière unique se règle grâce à une sphère, c’est là un terrain connu. Ce qui est moins intuitif, ce sont les deux options au bas de la palette : “Éclairage” et “Biseautage” proposent d’éclairer ou/et de biseauter le fond du cadre en sus du contour, ce que leur nom ne laisse pas deviner au premier abord.




Enfin, “Texture” vous autorisera à appliquer à l’intérieur ou à l’extérieur du cadre une texture que vous aurez réalisée préalablement ou chargée à partir de celles livrées sur le CD d’installation. Ces dernières ne sont peut-être pas du plus haut niveau, mais on peut fort bien les réaliser soi-même.





Les formes

Le second type d’objet mis à notre disposition est constitué de formes vectorielles, cinq au total que l’on choisit dans un menu local. Ces formes sont l’ellipse, le rectangle, le polygone, l’étoile et le cœur. Le choix peut sembler limité (et en fait, il l’est) mais chaque forme peut se transformer grâce à des options spécifiques que l’on choisit dans la palette “Formes”. Une étoile à trois branches devient ainsi un triangle et pour peu que l’on insiste sur le rayon d’arrondi, on obtient alors trois cercles imbriqués. On arrive grâce à cela à obtenir pas mal de formes différentes et les options spécifiques à chaque forme expliquent pourquoi on ne peut en importer des personnalisées. Il n’empêche, on aurait souhaité plus de formes et la gestion du texte par exemple.




Les effets que l’on peut appliquer aux formes sont les mêmes que pour les cadres, il en est un dont on n’a pas encore parlé et qui prend tout son sens avec ces formes simples, on le trouve dans la palette “Déformation”. Cette dernière permet de superposer jusqu’à quatre effets vectoriels de contour possédant chacun un réglage d’angle, d’espacement des points et de largeur de contour. Les formes auxquelles on applique ce genre de déformations deviennent alors méconnaissables.




PhotoFrame est une réussite ergonomique (on se sent comme dans Photoshop) et très riche au niveau des effets possibles. Les nombreux cadres fournis sur le CD devraient combler les amateurs. Ajoutons à cela que l’on peut mémoriser ses créations et les rappeler grâce à un menu, que l’on peut aussi travailler sur une zone partiellement transparente ou un masque, et que le module donne le choix entre appliquer l’effet à la zone sélectionnée, au calque ou crée un calque par dessus, et ceci en parfaite harmonie avec PhotoShop.









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Pour conclure

C’est indéniablement un beau travail auquel se sont livrés les programmeurs d’Extensis, le créneau sur lequel se situe ce module est assez étroit, mais il est très bien occupé.

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