Android, le casse-tête économique de Google

Arnaud de la Grandière |


Si Android a séduit la majeure partie des consommateurs avec 50 % de parts de marché, le bilan économique est cependant bien moins éclatant pour l'OS mobile de Google. Au point que certains observateurs s'interrogent sur la pertinence de l'initiative de Google : n'aurait-elle pas mieux fait de s'en tenir à un bien plus fructueux partenariat avec Apple ?

Fabricants en déroute

Si Samsung peut s'enorgueillir de résultats records (lire Samsung s'attend à des résultats record pour le premier trimestre 2012), le résultat est bien moins reluisant pour les autres : HTC, pourtant premier fabricant à avoir proposé un smartphone Android voit son chiffre d'affaires s'effondrer (lire HTC toujours dans l'ombre de Samsung), Acer a connu une année 2011 très difficile, ne renouant avec les bénéfices que sur le dernier trimestre (ses netbooks subissent de plein fouet la rude concurrence de l'iPad, et elle ne parvient pas à écouler ses propres tablettes), LG a dévissé au cinquième rang mondial des fabricants de téléphones et a essuyé près d'un milliard de dollars de pertes sur sa branche smartphones, l'expérience Sony Ericsson a tourné au vinaigre (Sony reprenant son indépendance suite à des résultats en capilotade sur 2011, lire Sony Ericsson publie aussi de mauvais résultats), et Motorola Mobility va si mal (lire Du mou dans les résultats de Motorola Mobility) qu'elle n'a trouvé le salut qu'en se faisant racheter par Google.



En somme, parmi les fabricants, Android n'aura jusqu'ici réussi vraiment qu'à Samsung, et encore. Selon Canaccord, en dépit de ses 8,1 % de parts de marché dans la téléphonie mobile, Apple s'est arrogée à elle seule 80 % des bénéfices de toute l'industrie sur le dernier trimestre, ne laissant que les 20 % restants à se partager entre tous les autres (dont 15 pour Samsung). Quant au domaine des tablettes, aucun fabricant ne semble parvenir à entamer la domination de l'iPad. Pire encore, Android qui se présentait comme gratuit présente des coûts « cachés », puisque Microsoft est parvenue avec succès à obtenir des accords de licence d'un nombre croissant de fabricants Android, dont le onzième et dernier en date n'est autre que LG (lire Android : Microsoft ajoute LG à son escarcelle). La firme de Redmond a déclaré que 70 % des téléphones Android vendus sur le territoire américain lui rapportaient des royalties… Si on y ajoute les innombrables procédures judiciaires suscitées par Android, dont Apple n'est pas la moindre plaignante, le bilan de l'opération s'avère jusqu'ici plus que décevant pour la grande majorité des fabricants.

Développeurs en perdition

L'ouverture proverbiale d'Android, quoi que de plus en plus remise en question, aura pu séduire plus d'un développeur. Las, là aussi, les affaires ne sont pas bonnes. Le développement d'une application pour Android est bien plus long et coûteux que sur iOS, puisqu'il faut l'adapter à la pléthore d'appareils, de versions de l'OS en activité, et des quelque 90 App Store disponibles pour cette plateforme, sans oublier l'hypothétique disponibilité des services de Google en fonction des accords liés avec le fabricant. Un travail d'autant plus ingrat que l'utilisateur d'Android est typiquement moins prompt à ouvrir son porte-monnaie que sur iOS (qui rapporte trois à quatre fois plus que sur Android pour une même application, lire L'Android Market en perte de vitesse). En dépit de ce laborieux travail, le simple fait de laisser pour compte certains modèles, fussent-ils une minorité, déclenche un ouragan d'emails fielleux des utilisateurs laissés sur le bas-côté. Leur travail s'avérant un véritable sacerdoce, l'enthousiasme des développeurs pour Android va s'amenuisant (lire L'intérêt des développeurs pour Android s'amenuise), alors que d'autres jettent tout simplement l'éponge. Une situation suffisamment préoccupante pour que Google remplace le responsable de l'Android Market (lire L'Android Market change de tête). Il reste fort heureusement le modèle publicitaire, qui fait bien commodément les affaires de Google, mais celui-ci condamne les applications à un certain seuil de popularité pour s'avérer rentable, alors que l'ajustement du prix de vente d'une application permet d'optimiser son rendement économique.

Utilisateurs en otage

Du côté des utilisateurs, Android n'est pas sans inconvénient. Si l'OS de Google aura permis d'obtenir des smartphones intégralement subventionnés bien avant qu'Apple n'autorise d'en faire autant avec l'iPhone 3GS, et l'alternative en tant que telle ne pouvant que leur bénéficier, il n'en reste pas moins qu'à certains égards les utilisateurs d'Android ont de quoi se sentir laissés pour compte : les opérateurs et les fabricants avaient non seulement toute latitude pour livrer les appareils avec des applications promotionnelles préinstallées, mais pire encore, il était même impossible de les supprimer, du moins jusqu'à Android 4. La dernière mise à jour offre en effet plus de libertés à l'utilisateur, faut-il encore pouvoir l'installer : les programmes de mise à jour demeurent encore bien timorés, et ce même sur des appareils datant de quelques mois (lire L'Android Update Alliance : un simple vœu pieux ?). Et quand bien même les fabricants fournissent-ils les efforts nécessaires, ce sont parfois tout simplement les opérateurs qui ne les transmettent pas à leurs abonnés. Moralité, alors qu'Ice Cream Sandwich est sur le marché depuis octobre dernier, seuls 2,9 % des utilisateurs d'Android en bénéficient à ce jour (lire Android 4.0 : Ice Cream Sandwich double sa part d'usage). Et faute d'avoir le dernier OS, les utilisateurs se voient par conséquent interdire l'utilisation de certaines applications qui peuvent l'exiger.



Opérateurs… HEU-REUX !

Les grands gagnants d'Android sont sans conteste les opérateurs : leur offrant une alternative permettant d'endiguer le raz-de-marée iPhone lorsque celui-ci était soumis à un contrat d'exclusivité chez un concurrent, il leur permet également de conserver un contrôle plus grand sur leurs abonnés que ne le permet l'iPhone. Android offre également aux opérateurs un contre-pouvoir qui leur permet de contenir l'influence d'Apple. Nulle surprise donc à ce que les opérateurs s'empressent de recommander un téléphone Android plutôt qu'un iPhone à leurs abonnés, d'autant qu'Apple s'entête à amenuiser leur contrôle à chaque nouvelle version d'iOS, faisant passer de plus en plus de services qu'ils facturaient à l'unité en fonctions gratuites intégrées au système et passant par le forfait data. À cet égard, Google s'avère un partenaire bien plus docile.

Et Google dans tout ça ?

La part de marché d'Android est au moins susceptible de bénéficier à Google : plus le système mobile bénéficiera d'utilisateurs, plus le public susceptible de recevoir ses publicités sera nombreux. N'oublions pas que là est le modèle économique d'Android. En dépit de cela, Google ne se prévaut que de 550 millions de dollars de bénéfices pour les trois ans d'exploitation d'Android. Un chiffre particulièrement modeste en regard des 38 milliards de dollars de chiffre d'affaire réalisés en 2011 sur l'intégralité de son activité. Plus humiliant encore, Google gagne plus d'argent avec iOS qu'avec son propre système mobile : elle a indiqué l'an dernier que les deux tiers de ses revenus mobiles provenaient de l'OS d'Apple.

L'opération est loin de s'avérer lucrative, d'autant moins si on y rapporte les dépenses pharaoniques auxquelles Google a procédé pour Android : outre l'achat d'Android, Inc en 2005 pour un montant resté secret, de brevets à IBM pour une somme toute aussi mystérieuse, et des 12,5 milliards de dollars investis dans Motorola, il faut également compter les années de travail investies sur le développement du système d'exploitation depuis 2005. Ces dépenses paraissent un bien gros sacrifice pour n'obtenir au final que 550 millions de dollars en tout et pour tout, il faudra bien des années pour rentabiliser ces investissements à fonds perdu. Sachant qu'un utilisateur d'Android rapporte à Google 10 dollars par an de recettes publicitaires (soit le tiers de ce qu'un utilisateur de PC lui rapporte), il lui faudra gagner un plus large auditoire pour espérer rentrer dans ses frais (lire La drôle d'économie du monde des smartphones).



De fait, ces chiffres donnent un tout autre aperçu des 50 % de parts de marché d'Android, qui n'en font qu'une "victoire" de façade, vide de tout sens (lire Android : drôle de "victoire"). À tel point que divers observateurs s'interrogent sur la pertinence d'Android : à ce compte-là, Google aurait sans doute mieux fait de rester dans les bonnes grâces d'Apple.

Car la "trahison" d'Eric Schmidt a convaincu Apple de réduire la surface de ses partenariats avec Google en représailles : elle a fait nombre d'acquisitions dans le domaine de la cartographie qui semblent viser au remplacement à terme de Google Maps sur iOS, déjà effectif dans iPhoto (lire iPhoto pour iOS n'utilise pas les cartes de Google). Pire encore, Apple va jusqu'à s'attaquer au cœur de métier de Google avec Siri, qui "désintermédie" la recherche sur Internet. Même Mountain Lion propose le partage de vidéos via Vimeo intégré à tous les logiciels, a l'exclusion même de YouTube (exception faite d'applications spécifiques comme QuickTime Player qui le proposent toujours). Sans oublier qu'Apple s'est même lancée (avec plus ou moins de succès) en concurrence frontale avec Google en lançant iAds.

En misant sur Android, Google risque donc de tuer la poule aux œufs d'or, tout en fourbissant des armes à ses propres concurrents : Android a été mis à profit par Amazon ou Barnes & Noble sans même permettre à Google de bénéficier de la moindre retombée économique, puisque ces versions ont été non seulement amputées de tous les services de Google, mais même de l'Android Market. La créature lui échappe : Google ne contrôle plus son OS. Il ne s'agit plus d'une plateforme, mais d'un conglomérat de plateformes plus ou moins hétéroclites… et compatibles. La marque Android n'assure plus au consommateur un accès complet à son écosystème. La situation est suffisamment préoccupante pour que Charlie Kindel prédise que Google s'apprête à se désinvestir d'Android pour en proposer une mouture qui lui serait dorénavant exclusive, en faisant cavalier seul sur la marque Google Play.

Le bilan économique n'est certes pas des plus éclatants pour Google, mais ce serait faire preuve de courte vue que de s'en tenir là. Google n'avait en réalité pas d'autre choix que de lancer son OS mobile.

Guerre d'indépendance

S'il est un mérite qu'on peut reconnaître à Google, c'est sans doute qu'elle a été la première à comprendre le bouleversement incarné par l'iPhone. Tous les indicateurs le montrent : les appareils mobiles sont appelés à dépasser l'ordinateur classique pour l'accès au web. Pour conserver sa place de premier plan sur le web, Google se devait donc d'investir cette nouvelle place forte avant de se faire doubler par la bande. Mais à l'inverse des ordinateurs qui laissent toute latitude aux utilisateurs, Google ne pouvait se contenter de se laisser dicter son accès aux internautes par le moindre intermédiaire : ce serait laisser son destin entre les mains de partenaires encombrants. Qu'Apple décide demain, par lubie ou pour toute autre raison, de se passer de Google, et c'en était fini de sa domination sur le web.

Et Google ne s'en est pas vraiment cachée. Lors de la conférence Google I/O de 2010, Vic Gundotra citait Andy Rubin en ces termes : « Si Google n'agissait pas nous ferions face à un avenir draconien, un avenir où un seul homme, une seule société, un seul appareil, un seul opérateur aurait été notre unique choix. C'est un avenir dont nous ne voulons pas. »

Certes, Google gagne sans doute aujourd'hui moins d'argent que si elle s'était sagement contentée du marché de l'iPhone. Mais elle y a gagné en échange quelque chose de bien plus précieux : son autonomie et son indépendance. Et s'il lui reste de nombreux problèmes à régler sur Android, au moins ne dépend-elle de personne pour y faire face. Dans un marché aussi stratégique que l'Internet mobile, cela vaut tout l'or du monde.
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avatar Steeve J. | 
@lmouillart : Je constate que tu te croit encore au pays des Bisounours !!!
avatar Bazinga | 
A méditer pour certains ici.. http://www.youtube.com/watch?v=1JExRkB7gxw
avatar Steeve J. | 
En plus on oublie tous que la plupart du temps les clients s'en foutent d'Android (ou autre) car eux ils achètent HTC, Samsung, LG ou SONY ou alors un iPhone, certains regardent les NOKIA et pas Windows phone 7.5 (mango), mais il n'y a que les Geeks qui s'intéressent au système d'abord car on achète on choisit un produit fini. Attention je n'ais pas dis qu'Android c'était pour les Geeks, au contraire, et il peut satisfaire bon nombres de personnes. Comme on dit : tous les goûts sont dans la nature, et chacun choisit suivant ses choix donc plus y'a de choix mieux c'est pour tous. Car même si je croit pertinemment que Google a copié sur Apple tout comme Samsung à copié lui aussi il n'en demeure pas moins que la concurrence c'est bon (c'est encore meilleur quand elle est saine) et que cela fait toujours avancer les choses pour le consommateur au final. Par exemple ce qu'il se passe en France dans la téléphonie en ce moment grâce à Free.
avatar Jimpi6142 | 
@lmouillart: ton analyse présente une certaine cohérence mais à force de défendre ta vision du monde smart phone libre et ouvert à tout prix, tu manques d'objectivité. Ce n'est pas une critique négative ni une remise en question de tes connaissances mais ma simple appréciation. Je lis MacGé depuis plus de 2 ans et forcément tes nombreux commentaires... À part cela, j'en profite pour tirer un grand coup de chapeau à l'équipe rédactionnelle de MacGé pour ce nouvel article de fond bien ficelé et adroitement redigé...
avatar go2ad | 
A mon avis, WindowsPhone8 est bien plus dangereux pour les prochaines années...Après l'apéritif WP7...WP8 va faire très mal, surtout sur les tablettes, là où Android a échoué...
avatar WilnocK | 
Je souris toujours quand je vois l'argument de Siri qui pointe son nez... /soupir
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Et ben, le moins que l'on puisse dire est que votre haine de l'OS Android n'a d'égale que votre amour de la marque Apple. Je dis ça pour souligner à tous les fanboys qu'il serait temps d'en comprendre la différence... Quelques points : Les difficultés des fabricants ne sont pas ce qui les pousse à faire mieux ? La plupart des smartphones android sont sous 2.3, un OS aboutit sur lequel la quasi-totalité des apps tournent. Sortez de votre sphère pseudo geek (j'aurai plutôt envie de parler de sphère de la mode) et demandez aux gens "normaux" s'ils en ont quelque chose à faire d'une MAJ. Étant moi même dév, je peux vous dire que l'unique grosse difficulté est les multiples résolutions. Mais c'est surmontable si l'on ne cherche pas à reproduire un design iPhone (image en background par ex), en utilisant uniquement le positionnement relatif, des DP, différents layouts (tablette / smartphone). Pour ce qui est des market alternatifs, vous vous trompez de victime. C'est bien le market alternatif qui se noie dans les 90, le développeur peut très bien se contenter de mettre son app sur Android Market... Pour terminer, arriverez-vous à comprendre qu'au delas de la question du business, les inquiétudes d'Andy Rubin et d'autres en ce qui concerne la suprématie d'une marque sont certainement philosophiques. Même si cela est plus difficile à construire, il vaut mieux d'un avenir avec plusieurs acteurs par technologie, non ? J'imagine que pour les fans d'une marque n'ayant jamais opté pour la compatibilité inter-constructeurs (ex : microUSB, IThune, AirPlay,...), cela est dur à comprendre. Cordialement,
avatar Marc-Alouettes | 
@BenUp : "Dommage mais c'est écrit Apple dans 10 ans c'est Sony et Job aura réussi son rêve "devenir" Sony..." Tu dois sûrement faire partie de ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités et qui donnaient Apple comme moribonde il y a 10 ans ? Tu ne vois donc rien venir ? Apple n'est qu'au début de son renouveau. L'action qui ne cesse de monter est prévue à 1.000$ dans quelques années ! Cherches l'erreur ------------------------------------------------------------------------------------------- @ChrOnOs : "Étant moi même dév, je peux vous dire que l'unique grosse difficulté est les multiples résolutions" Pas seulement car les surcouches des FAI empêchent bien souvent les MAJ des softs Androïd mais, heureusement qu'il existe encore des dév perspicaces comme toi car sans vous il n'y aurait plus de concurrence et ce n'est pas du tout ce que les AppleUsers souhaitent. Cela dit, je pense que le couple MS/Nokia a encore toutes ses chances, surtout que MS et Apple sont maintenant dans le même camp
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Gloire à IOS ... Bravo un bel article de propagande. En tant que développeur multi plateforme jamais je n'ai été contraint par Google à quoi que ce soit alors que pour IOS il me faut pour porter mes applications tout d'abord acheter un ordinateur sous MacOS pour pouvoir développer. Là n'est il pas une contrainte ? Jamais sous Android et sous windows mobile puis windows phone je n'ai du acquérir une plateforme de développement spécifique et l'auteur de cet article ose dire que Google contraint les développeurs à quelque chose . Si je ne veux pas publier mes applications Android sur le Google Play et bien je peux le faire. Il me suffit de distribuer directement mon APK et quelque soit le téléphone à qui il est destiné il pourra etre installé sans aucune limitation ... Il me semble que pour IOS cela n'est pas possible sans devoir dévérouiller l'Iphone. Je développe des applications destinées à un usage professionnel limité aux utilisateurs d'une Société pour ses besoins propres de gestion. Le déploiement de mon application Android est d'une simplicité extrème. Sous IOS cela se complique car il faut obligatoirement passer par l'applestore ... sans autre commentaire. Ceci dit MacGénération est un magasine uniquement lu par les utilisateurs APPLE et cet article restera limité à ce cercle de passionnés qui comme tout fan a perdu toute objectivité ... Le progrès ne peut avancer que si l'émulation et la concurrence existe ...
avatar XiliX | 
[quote=ChrOnOs] Les difficultés des fabricants ne sont pas ce qui les pousse à faire mieux ? Ben apparemment non... sinon pourquoi certains nouveaux modèles XPeria de Sony sont toujours sous Android 2.3 ? Idem pour certains modèles Motorola ? A croire que certains fabricants cherchent plus la légèreté de l'OS et fiabilité. Ca me rappelle à l'époque de la sortie de Vista, lorsque les fabricants ont préféré proposer XP.
avatar k43l | 
Je trouve que c'est un constat d'échec bien trop hatif ! Android est un logiciel à l'image de Instagram. Ne rapporte rien, est même plutôt couteux mais vaut une mine d'or. Suffit qu'il licencie Android auprès des constructeurs (qui sont désormais dépendant). Ce qui les en empêchent ? WP7/WP8 leur plus grande menace. Le concurrent de Google n'est pas Apple. Sa reste bien Microsoft ! Hotmail vs gmail - Bing Map vs Gmap - Skype/messenger vs Gtalk - Microsoft Adcenter vs Adsense - Wp7 vs Android. Apple est dans quelques un de ces business mais n'a pas le même business model. Apple est et reste seulement un arbitre entre les deux dans une guerre indirect ! Suffit que google en moteur de recherche par défaut passe à microsoft et c'est le drame... Que de Gmaps on passe à bing Map. Mais c'est aussi un choix difficile pour Apple.
avatar John McClane | 
Et puis ça a du bon, la concurrence. C'est bien qu'Android soit là. Ça motive Apple à s'améliorer, et c'est tout bénéf pour les consommateurs.
avatar lifenight | 
Personnellement je suis passé sur windows phone, bien plus sympa à utiliser, sobre ... et on voit que les développeurs aiment développer dessus, puissance des outils et interfaces super sobres. De plus, mon lumia simple coeur est hyper fluide par rapport à mon ancien Galaxy Nexus, un comble ^^ Android et moi c'est fini.
avatar Marc-Alouettes | 
DroidPhone: "Gloire à IOS ... Bravo un bel article de propagande." Non, non, Gloire à toi et à ton prophète: Google ! ---------------------------------------------------------------------------------------------- @lifenight: "Personnellement je suis passé sur windows phone, bien plus sympa à utiliser, sobre ... Android et moi c'est fini." Tu me donnes envie d'acheter un Lumia au cas ou il pourrait être meilleur que mon iPhone 4S (qui sait, tant que l'on a pas pu comparer ) ? (sauf s'il me faut deux mains pour l'utiliser) ?
avatar lifenight | 
Pourquoi deux mains ? l'écran fait 3,7 pouces
avatar Manu | 
@DroidPhone Sous IOS cela se complique car il faut obligatoirement passer par l'applestore ... sans autre commentaire. Faux car beaucoup d'Entreprises ont développé des App Store internes : http://www.apple.com/ipad/business/profiles/ge/ http://www.apple.com/ipad/business/profiles/bbva/ http://www.apple.com/ipad/business/profiles/standard-chartered/ ................... "Le progrès ne peut avancer que si l'émulation et la concurrence existe" On en est là surtout parce qu'Apple a du se remettre profondément en cause pour assurer sa survie. Je connais très peu d'Entreprises technologiques qui se risqueraient à se lancer dans la fabrication de banal lecteur de mp3 pour survivre et réussir avec brio comme Apple l'a fait.
avatar pierrot99 (non vérifié) | 
Ce qui est vraiment triste dans tout ça c'est la disparition annoncée de Symbian et Meego, les seules alternatives qui nous restaient … tout ça au bénef de Microsoft qui a intelligemment fait embaucher Elop par Nokia. Joli coup. Si Symbian était clairement distancé (quoique dans ses dernières itérations il soit parfaitement acceptable et opérationnel en tactile), Meego (sur le N9) est complètement au niveau de iOs ou Android (abstraction faite bien sûr des applis manquantes). Disparaition de 2 OS open-source ...
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Pathétique comme article, tout à la fait de la mauvaise foi de fanboy. Cela fait plutôt penser à un article tentant de rassurer les utilisateur d'iPhone qu'ils ont fait le bon choix, comme l'a fait Jobs durant toute sa "carrière" chez Apple. Ayant besoin de développer des applis pros pour différents secteurs, je connais relativement bien les trois plateformes, (iOS, WP et Android), il faut arrêter de dire que le couple iOS/AppStore est la meilleure solution, déjà il faut un Mac pour faire la Dev, cela équivat à l'achat d'un kit de dev, sans parler du processus de validation qui est plus proche du ridicule qu'autre chose, faudrait peut-être qu'Apple pense à embaucher des pros chez eux, plutôt que de laisser des stagiaires faire n'importe quoi. L'iPhone fut pourtant mon premier Smartphone, mais l'arrivée de la diversité m'a fait ouvrir les yeux; nous avons d'un coté un système totalement fermé et, de l'autre, des plateformes permettant réellement d'être créatif, alors oui Apple est peut-être créatif, mais ne laisse pas ses utilisateurs l'être librement, heureusement Jobs n'est plus là et, il faut espérer qu'enfin Apple évolue dans le bon sens et s'ouvre au monde réel.
avatar Manu | 
@Jedilara "nous avons d'un coté un système totalement fermé et, de l'autre, des plateformes permettant réellement d'être créatif, alors oui Apple est peut-être créatif, mais ne laisse pas ses utilisateurs l'être librement, " MDR S'il y a une plateforme qui doit sa vie au monde de la création c'est bien celle créée par Apple avec le Mac puis l'iPhone et l'iPad qui chacun dans sa catégorie a contribué à élever le niveau de la qualité des services et applis fournis. En outre on peut très bien développer pour l'iPhone ou l'iPad sans passer par un Mac. cf les applis web et celles du kiosque. Les outils de dev des seules applis dites natives utilisent les mêmes frameworks que celles de Mac OS. Rien de plus normal. Surtout que ces outils sont très bons. Je connais beaucoup de Pros qui aimeraient embaucher un développeur ayant eu une expérience chez Apple, surtout par les temps qui courent.
avatar kubernan | 
@lmouillart : Sauf que là tu ne choisis entre deux melons sur une étale. Cet article montre bien que la notion de Libre est tellement diluée qu'elle ne signifie plus grand chose. Tu ne vas quand même pas dire à un pote : tiens prend n'importe quel de ces smartphones car c'est du libre (et donc tu seras plus heureux ?).
avatar rikki finefleur | 
Passé de 0% de part de marché a prés de 60 % de pdm effectivement c'est un naufrage.. Avec + de 1 million d'activation par jour.. Bref un véritable article a troll. Et de plus en plus sur MacG. C'est bien dommage tout ces articles a la suite pour dégommer le concurrent.. Manifestement chez certains de la pomme, avoir le choix et la diversité passent tres mal pour eux. Rien ne vaut le magasin soviet unique.. Quand ils en auront assez des appareils de la pomme et son dirigisme un peu sectaire, peut etre seront ils heureux de trouver qu'il existe autre chose comme liberté . Comme tout commerce, et heureusement, même si ça ne plait pas Apple, qu'il puisse exister de la diversité et autre chose que son obsolescence programmée..
avatar Geoffrey198 | 
Ça faisait longtemps qu'on avait pas eu droit à un article sur le "gouffre économique" qu'est Android... Un article aussi banal et superficiel n'a pas sa place sur MacGé.
avatar Manu | 
@rikki finefleur "Passé de 0% de part de marché a prés de 60 % de pdm............." Merci à l'iPhone d'avoir balisé le chemin et montrer ce qu'est un vrai smartphone.
avatar Marc-Alouettes | 
@Manu: "Merci à l'iPhone d'avoir balisé le chemin et montrer ce qu'est un vrai smartphone." En effet car l'Androphone n'existerait pas sans lui, mais, chuuttt..., il ne faut pas qu'ils sachent !
avatar rom54 | 
Excellent article une fois de plus, bien argumente et objectif. Il est a note que l'echec d'Android sur les tablettes n'est pour l'instant que du point de vu constructeur (surtout de ceux qui étaient du wagon de l'escroquerie netbook) et que Google n'a jamais estime que son OS soit une alternative crédible pour les tablettes avant mi 2013 et plus surement 2015. D'autre part, l'echec et la berezina que se prennent les constructeurs/assembbleurs de telephones est plus lie a la crise économique qu'aux défauts d'Android. Samsung s'en sort mieux car il est de taille gigantesque, multipoles et présent dans tous les secteurs. De meme Apple s'en sort grâce a son modèle d'écosystème complet et de la qualité de son interface. Si l'on veut parler d'échec, il faut surtout regarder du cote de Nokia, ex n°1 et dont le cours s'est effondre de plus de 50% depuis son rachat par Microsoft et qui vient de connaitre encore une belle dégringolade aujourd'hui, avec ses OS/materiel et plus encore du cote Microsoft malgré sa puissance financière et sa politique de dumping pour arriver a vendre quelques malheureux Lumia (bugues en plus)...
avatar lmouillart | 
@Manu "Merci à l'iPhone d'avoir balisé le chemin et montrer ce qu'est un vrai smartphone. " Il faut plutôt aller chercher du coté du N95 : 3G+, APN, Applications tierces, vrai GPS , Suite bureautique. L'iphone à apporté un écran plus grand 3.5" au lieu de 2.5", la même révolution est apportée par les Android de 4.5".
avatar HAL-9000 | 
Encore un pseudo-journaliste qui veut donner SA vision de la chôse (et uniquement la sienne, pas d'avis croisés, d'arguments/contre-arguments, etc.). Mais bon, c'est MacGeneration aussi, faut pas s'attendre à de la grande qualité...
avatar Tchak | 
J'ai pas lu l'article mais les inter-titres sont assez drôles, ils font penser à un mauvais film de série B (et je suis gentil ;-)
avatar Manu | 
@lmouillart "Il faut plutôt aller chercher du coté du N95 : 3G+, APN, Applications tierces, vrai GPS , Suite bureautique." Certes, mais l'arrivée sur smartphone de développement d'applis hétéroclites que l'on voit aujourd'hui, et que même la micro informatique n'a pas révélées, c'est l'introduction des outils sérieux de développement avec l'iPhone qui a permis leur émergence. Qu'Android ait amené d'autres c'est tant mieux. Sans compter la géniale idée de l'App Store qui continue de faire le bonheur de certains développeurs. Les créateurs d'instagram peuvent surement remercier l'iPhone qui leur aura permis de décrocher le jackpot. Ce genre de chose aucun smartphone ne l'a réussi auparavant.
avatar Arnaud de la Grandière | 
@HAL-9000 : donc ton contre-argumentaire, c'est une bête attaque personnelle?… c'est très léger quand même
avatar BenUp | 
@Marc-Alouettes [11/04/2012 10:05] @BenUp : "Dommage mais c'est écrit Apple dans 10 ans c'est Sony et Job aura réussi son rêve "devenir" Sony..." "Tu dois sûrement faire partie de ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités et qui donnaient Apple comme moribonde il y a 10 ans ? Tu ne vois donc rien venir ? Apple n'est qu'au début de son renouveau. L'action qui ne cesse de monter est prévue à 1.000$ dans quelques années ! Cherches l'erreur." Je suis sur Mac depuis 1990...
avatar rom54 | 
[quote=lmouillart 11/04/2012 16:10] @Manu "Merci à l'iPhone d'avoir balisé le chemin et montrer ce qu'est un vrai smartphone. " Il faut plutôt aller chercher du coté du N95 : 3G+, APN, Applications tierces, vrai GPS , Suite bureautique. L'iphone à apporté un écran plus grand 3.5" au lieu de 2.5", la même révolution est apportée par les Android de 4.5". [/quote] Certes les smartphones n'ont pas attendus Apple pour apparaitre, mais ce qu'Apple a apporte et qui fait que, jusqu'à aujourd'hui , c'est une reference a suivre, va bien au-delà de la taille de l'écran... Apple a mis sur le marche un véritable ordinateur avec son OS adapte a l'utilisation mobile multiconnectee et a interface multitouch. De plus Apple a permis l'arrivée de véritables applications utilisant les ressources de l'appareil et en relation avec l'écosystème. En fait Apple a cree une synthèse entre PDA et telephone, simple et ergonomique, la ou on avait précédemment un ensemble hétéroclite de fonctions diverses et variantes, donnant soit un bric a brac pour geek soit un telephone flanque de quelques fonctions annexes et compliqué a utiliser... Mais je t'accorde qu'une partie de ces avancées avaient été inities timidement par le N95, époque a laquelle Nokia était encore capable d'innovation et de travail de qualité. Ceci dit, si 4" présente dans certains cas une amélioration, dépasser cette taille rend l'utilisation de plus en plus compliquée sans apporter réellement plus de confort de lecture. La vrai évolution vient ensuite qu'aux alentours des 10" et la on parle de tablette, plus de smartphone et dans ce domaine la prochaine évolution significative sera de pouvoir afficher une vraie page A4 tout en disposant d'un poids de moins de 500g et lisible en plein soleil sans reflet...

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