Tim Cook, Satya Nadella et Larry Page rencontreront Donald Trump

Mickaël Bazoge |

Plusieurs dirigeants de la Silicon Valley ont été invités par l’équipe de Donald Trump pour rencontrer le président élu. Ce que l’on ne savait pas encore, c’était le nom des huiles. Recode a obtenu le carnet de bal et, comme on pouvait s’y attendre, il y aura du beau linge : Larry Page (CEO de Alphabet), Sheryl Sandberg (COO de Facebook), Satya Nadella (CEO de Microsoft) et Tim Cook ont répondu par l’affirmative à l’invitation de la future administration Trump.

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D’autres patrons sont attendus comme Jeff Bezos, même si les relations sont tendues entre le PDG d’Amazon et Trump. Bezos est en effet le propriétaire du Washington Post, un quotidien qui n’a pas été tendre dans sa couverture de la campagne du nouveau président.

Il se murmure que l’équipe Trump a rencontré quelques difficultés auprès de ces dirigeants pour les amener à accepter l’invitation. Trump a eu des mots particulièrement sévères contre Apple, Amazon, et d’autres entreprises d’un secteur qui penchait plutôt pour Hillary Clinton. Le candidat républicain, désormais président, a également dans ses cartons des législations très dures concernant l’immigration, le chiffrement et la relocalisation qui effraient une bonne partie de la Silicon Valley.

Plusieurs des services d’économie du partage n’ont pas été invités. C’est le cas pour Uber et Airbnb par exemple, et ni Netflix, ni Salesforce n’ont reçu de carton d’invitation. Meg Whitman, CEO de HP et républicaine (mais elle est une opposante de Trump) ne sera pas de la fête non plus, tout comme Jack Dorsey, patron de Twitter, un des canaux de communication préférés de Trump.

La réunion aura lieu ce mercredi à New York, dans la Trump Tower.

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avatar Paquito06 | 

@cedric1997

Exactement. Il va rien changer le bonhomme, il etait juste la pour la place (comme tous). Il est pire que les Republicains, il ne voit que par l'argent. Il a deja nommes 3 anciens de chez GS.

avatar spece92 | 

Pas de backdoor please Tim !

avatar harisson | 

Qu'est-ce que j'aurais bien voulu être une petite souris pour assister aux dialogues surréalistes "post-vérités" Trumpiens ^_^

avatar occam | 

Il suffit de lire cette interview de Shen Dingli par Uri Friedman pour se rendre compte du premier thème qui devrait figurer sur l'agenda : la Chine, et l'Asie ; et pourquoi une discussion avec Trump ne servira à rien.

(Shen Dingli, professeur de relations sino-américaines à l'université de Fudan, est un des porte-paroles officieux chinois au sujet des USA, et joue un rôle vaguement comparable à celui d'Aleksandr Yakovlev dans les dernières années de l'URSS.)

https://www.theatlantic.com/international/archive/2016/12/trump-taiwan-call-china/509600/

« Friedman: You’re a physicist by training. Do you worry that the Trump Era will bring entropy—systemic uncertainty and disorder—to international affairs?

« Shen: Already. Already. Already. He was a critic of TPP, and TPP would have given more order to the world. [As part of the agreement], the U.S., Japan, and the other 10 countries can better trade. He has said that he would quit the Paris climate-change agreement. If the U.S., the [world’s] number-two CO2 emitter, will not cooperate, the world will have chaos. He already has created lots of chaos. And now with calling the Taiwanese leader “president,” he has created more chaos.

« Friedman: Do you expect the United States to remain the most powerful country in the world and to lead the world under President Trump?

« Shen: No. The U.S. will [experience] further decline. The Republican President George W. Bush mistakenly sent troops to Iraq. That made the U.S. decline. And Trump’s quitting of TPP will make the U.S. decline. Trump’s promise to quit the climate-change agreement will make the U.S. decline. When Trump campaigned, he said, “I want to make the U.S. great again.” But actually, he [seems to] want to make the U.S. decline more. »

Des tensions à propos de Taiwan et l'instabilité qui s'ensuivrait frapperaient Apple de plein fouet. Surtout si la Chine prend une posture plus agressive à l'égard des USA perçus en courbe descendante. Recette d'un désastre annoncé.

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