Tous ceux qui ont eu la chance d’obtenir la Freebox Revolution juste à sa sortie s’en souviennent certainement : cette nouvelle box apportait un grand nombre de fonctions, mais qu’elle était instable ! Pendant quelques semaines, les bugs étaient si nombreux que son utilisation était un vrai calvaire, mais le FAI a fini par corriger le tir et, après quelques mises à jour bien nécessaires, les deux boîtiers sont devenus à peu près stables.

Comme on pouvait s’y attendre, l’histoire se répète avec la nouvelle Freebox mini 4K. Ce nouveau boîtier d’entrée de gamme innove à son tour avec l’intégration de la 4K et surtout le choix d’Android TV pour alimenter le module dédié à la télévision. Ce choix a permis à Free de limiter ses développements… ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a aucun bug.

Bien au contraire même, le module TV de la Freebox mini 4K est si instable que Les Numériques ont abandonné toute idée de publier un test jusqu’à nouvel ordre. Les problèmes rencontrés pendant leurs essais sont trop nombreux et ils concernent tous les aspects du produit : la télécommande se déconnecte sans arrêt, mais c’est tout le boîtier qui plante régulièrement. Les plantages interviennent alors que la télévision est active, en visionnant un flux vidéo, ou bien encore en utilisant les applications Android.

Selon nos confrères, le problème pourrait être lié à la surchauffe de la puce Broadcom au cœur du boîtier. Le ventilateur présent dans la Freebox mini 4K tourne au ralenti et peut-être que la solution sera de l’accélérer… avec le risque de l’entendre plus. Une première mise à jour a été distribuée dans l’après-midi d’ailleurs, mais les premiers témoignages indiquent que les bugs les plus contraignants sont toujours d’actualité.

Au-delà de ces problèmes d’instabilité, Free fait honneur à sa réputation avec des fonctions et options absentes. Impossible, par exemple, de laisser le boîtier en veille : le bouton d’allumage éteint totalement la Freebox mini 4K. C’est bien pour la consommation électrique — 12 Watts en utilisant la télévision —, mais c’est contraignant au quotidien, quand on sait qu’il faut une minute trente pour allumer l’appareil. D’autres témoignages évoquent des blocages de HDMI-CEC, la norme qui permet de contrôler plusieurs appareils avec une seule télécommande, et d’autres désagréments encore.

Bref, pour faire simple, si vous aimez les appareils stables et toujours fonctionnels, évitez pour le moment la Freebox mini 4K. Et à moins d’un miracle, le conseil sera le même quand Free présentera le successeur de la Freebox Revolution…