Amazon : une licence expérimentale pour faire voler des drones de livraison
Amazon va pouvoir tester ses drones de livraison aux États-Unis. La FAA, l’organisme qui gère la réglementation de l’aviation civile américaine, a délivré au géant de la distribution une licence spécifique et expérimentale (CNN a également obtenu ce type de licence pour couvrir un événement vu de haut). L’entreprise va enfin donner un peu de travail aux pilotes de drones embauchés en fin d’année dernière ! Mais ces derniers n’auront pas les coudées franches, les règles établies par la FAA étant en effet très drastiques.
Outre le fait que les drones ne pourront voler que de jour, ils devront aussi rester sous la surveillance directe de leurs pilotes et ne pas dépasser les 122 mètres d’altitude. De plus, Amazon devra préciser aux autorités le nombre de vols réalisés chaque mois, ainsi bien sûr que les incidents qui se seraient déroulés (voir Le Monde). C’est néanmoins un premier pas important qui est fait pour la démocratisation de ce type de livraison qui n’intéresse pas qu’Amazon : dans la foulée de l’annonce de Jeff Bezos en décembre 2013, les principaux transporteurs du pays ont en effet rapidement emboîté le pas d’Amazon. Tous sont en attente d’un cadre réglementaire le moins restrictif possible pour développer cette activité.
La livraison par drone pose non seulement des problèmes techniques (de poids, de portée) et légaux, mais elle soulève aussi des interrogations sur la fiabilité et la sécurité : pas question qu’un drone tombe soudainement en panne au-dessus d’une zone peuplée, au risque de causer un accident. Amazon et le législateur américain avancent donc très prudemment sur ce dossier.
Ca fais vraiment film futuriste c'est dingue ! Par contre si tu vois un drône tout le monde va essayer de le descendre c'est franchement pas possible
C'est sûr que la chasse aux drones va devenir un sport lucratif
Une sorte de fête foraine à ciel ouvert... tu descends ton drone et tu découvres ce que tu as gagné en ouvrant le paquet!
"Amazon et le législateur américain avancent donc très prudemment sur ce dossier" dixit Monsieur Mickaël Bazoge.
Certes, ils (Amazon et le législateur américain) avancent "prudemment" mais eux ils avancent, ils testent (cf aussi Google avec ses fameuses voitures sans pilote ou encore le wifi en Afrique subsaharienne avec des ballons dirigeables, etc.) ... ce que nous ne faisons pas ... ou pas assez en France et en Europe.
c'est exact. Les USA n'attendent pas le futur, ils le forcent s'il le faut.
La France le faisait aussi fut un temps.
Renseignez vous...
@misstique :
En France nous innovons énormément et ceux qui veulent faire du lobbying en font, c'est bien plus lucratif que de réellement produire ;-)
L'auto dénigrement français atteint son maximum avec des personnes comme vous qui n'y connaissent visiblement rien:
- la France ne teste pas, elle pratique. C'est juste une légère différence. En effet, la réglementation drone française permet un usage professionnel encadré que les américains n'ont pas. Donc actuellement, contrairement aux US, des professionnels vendent des prestations avec des drones (le truc expérimental de CNN, on le vend déjà).
- la France ne teste pas, elle vend : un des leaders mondiaux dans la production de drone est Parrot. Ils ne font pas seulement de la production de drone de loisir, mais aussi des drones pro.
- la France ne teste pas, elle ne fait pas d'esbroufe. La poste teste la livraison par drone sur des terrains du sud de la France. Simplement Amazon communique un max alors que tout le monde a pointé les grosses limites de leur communication.
La livraison par drone pose plein de problèmes qui sont à peine évoquées et qui laissent à penser que c'est de la communication :
- une généralisation des drones poserait le problème d'un contrôle aérien très poussé qui n'est qu'à peine envisagé dans tous les pays qui testent
- la livraison en ville chez des personnes en immeuble pose le problème de la manière de donner le colis : sur le toit de l'immeuble, dans le parc à coté, dans la rue?
- la livraison en campagne pose le problème de l'autonomie (20 min pour les quadricoptères)
- la livraison en général pose le problème du poids à embarquer par rapport aux drones actuels.
En clair, la livraison de drone actuellement a un avenir bien tracé pour les situations de crises, avec des produits peu pondéreux mais de haute valeur (médicaments...), en zone dégagée et avec un seul opérateur. Le reste est de l'ordre soit du fantasme, soit de la com.
@Patrick_C :
On rigolera bien dans 20 ans :)
Vu les condition à réunir, ça ne represente de toute façon qu'un micro marché.
Livraison à proximité de colis de petite masse, urgent avec un destinataire disposant d'une aire d'atterissage sécurisée.
Dans la colonne +, je mettrais la rapidité de livraison éventuellement et encore comme il s'agit des derniers Km, ce n'est pas forcément determinant.
Dans la colonne - : aléas météorologiques, problèmes techniques, vol et malveillance en tout genre, nombre de colis concernés limités, obligation d'un minimum d'infrastructures pour l'atterissage, risques de dégâts en cas de crash.
Je pense que même les promoteurs du projet ont conscience de son infaisabilité.
Ce n'est que de la com qui a pour but de donner une image High tech.
Plus que le danger de chute, je crains la pollution sonore de ces machins, qui sont plutôt bruyants. C'est cela qui me donnerait envie de prendre mon fusil, plus que la récupération d'un paquet qui ne m'est pas destiné.
@sinbad21 :
Ton fusil est plus silencieux peut-être ?
Suffît d'y ajouter un petit parachute ...
Et diminuer l'autonomie, c'est justement le problème du parachute obligatoire.
Enfin bon si ils volent a 100 mètres de haut on risque pas de les voir ni les entendre hein.
Le business de mini DCA (ou devrais-je dire DCD) va fleurir. ;-P
Et la boîte en plastique on en fait quoi ?
Et si j'habite dans un immeuble ?
Et si il pleut ?