Android Wear : Google montre la voie
Après avoir envahi la grande majorité des smartphones, Android s'attaque à l'informatique vestimentaire. Première cible du robot vert : les montres, sur lesquels beaucoup de constructeurs se sont cassé les dents en voulant leur ajouter des fonctions connectées. Nom du plan d'attaque : Android Wear. On ne tient plus Android dans sa main, avec le risque de l'échapper, on le porte maintenant sur soi, accroché à son poignet. Qu'est-ce que Google peut bien avoir à nous offrir pour qu'on l'accepte à bras le corps ?
« OK Google, c'est quoi Android Wear ? »
Android Wear répond à un problème : Android n'est pas encore partout. Dans son billet de présentation, Sundar Pichai annonce que les smartphones ne sont que le début de la révolution mobile et que le prochain « next big thing » est l'informatique vestimentaire, c'est-à-dire les appareils connectés que l'on porte sur soi. « Ils comprennent votre environnement, et vous pouvez interagir avec simplement et rapidement, d'un simple coup d'oeil ou d'une parole », explique le patron d'Android qui oublie un peu vite que le très malin Moto X est capable d'en faire tout autant.
L'inconvénient du Moto X, du point de vue de Google, c'est qu'il n'est pas tout le temps à proximité de son propriétaire, tandis qu'une montre, on ne la quitte jamais ou presque. Mais qu'est-ce que pourrait faire Android dans un si petit cadran ? Sundar Pichai liste quatre fonctions :
- Des informations utiles quand vous en avez vraiment besoin. Android Wear vous montre les infos et les suggestions dont vous avez besoin, au moment où il vous les faut. [...]
- Des réponses claires aux questions orales. Dites juste "OK Google" pour poser des questions, comme le nombre de calories contenues dans un avocat, à quelle heure votre avion décolle, et le résultat d'un match. [...]
- La capacité de mieux surveiller votre santé et votre condition physique. Réalisez vos entraînements sportifs avec des rappels et des comptes rendus provenant d'Android Wear. [...]
- Votre clé sur un monde multi-écran. Android Wear vous permet d'accéder et de contrôler d'autres appareils de votre poignet...
À première vue, Google ne propose rien d'inédit. Cette liste est même identique aux caractéristiques de la Galaxy Gear mises en avant par Samsung (lire : Galaxy Gear, encore une montre qui retarde). La Galaxy Gear affiche des notifications, répond à la voix grâce à S Voice, partage ses données d'activité avec des apps de fitness et est capable d'interagir avec un smartphone, pour prendre un appel par exemple. La montre sud-coréenne en fait même plus puisqu'elle est dotée d'un appareil photo. Malgré tout cela et une grosse campagne marketing, la Galaxy Gear a fait un four. Le dernier chiffre que Samsung a communiqué est 800 000 unités expédiées, et donc pas forcément toutes vendues. Depuis ce chiffre qui date de novembre, deux nouvelles versions ont déjà été présentées.
Android Wear n'est pas pour autant une resucée des montres connectées déjà présentes sur le marché, et ce, pour deux raisons. La première, c'est qu'il ne s'agit pas d'une montre à proprement parler, mais d'un système d'exploitation. Les fabricants avançaient jusqu'à présent en rang désordonné, chacun y allant de son interprétation d'Android qui entraînait une fragmentation matérielle et logicielle de l'écosystème.
Avec Android Wear, Google siffle la fin de la récré. La firme de Mountain View se positionne en chef de file, avec derrière elle ses fidèles partenaires technologiques (Motorola, Qualcomm, Samsung, LG, HTC, Intel...), mais aussi un premier collaborateur du monde de la mode, Fossil. À tous ses camarades, Google met à disposition une solution logicielle capable de mieux tirer parti des terminaux Android existants que leurs bricolages. À eux ensuite de fabriquer un appareil autour de ce système. L'avantage, c'est qu'on n'aura plus à se demander « si j'achète cette montre Samsung, est-ce que je pourrais l'utiliser avec mon téléphone HTC ? », on achètera une montre propulsée par Android Wear qui fonctionnera avec n'importe quel mobile au robot vert.
Google Wear
L'autre raison qui rend si différent Android Wear des montres connectées existantes, c'est que le logiciel a été conçu par et pour Google. La SmartWatch de Sony affiche des notifications ? Android Wear présente des notifications contextuelles. S Voice permet d'envoyer un message ? Google Now répond à des questions complexes. La principale différence se situe là. Placé au cœur de la vie numérique de l'utilisateur, Google est capable de fournir des informations pertinentes comme aucune autre entreprise.
En piochant des données dans chacun de ses services, Mountain View parvient à construire un profil extrêmement complet de l'utilisateur. Gmail révèle les réservations, Google Maps l'emplacement géographique, YouTube les centres d'intérêt, Hangouts les contacts... Plus besoin de demander à Google le résultat de son club de foot préféré, Google Now, qui synthétise toutes ces informations, envoie automatiquement une notification dès la fin du match.
Le géant du Net insiste lourdement sur cette fonction dans sa vidéo de présentation d'Android Wear, et il aurait tort de s'en priver. Qui d'autre que lui est aujourd'hui capable d'envoyer une notification au bon moment pour prévenir qu'il faudra 30 min au lieu de 15 pour aller au travail à cause d'un accident sur la route ? Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
La fonction principale d'Android Wear, « des informations pertinentes quand vous en avez besoin », se confond d'ailleurs avec celle de Google Now, « recevez automatiquement des informations utiles, tout au long de la journée. » Android Wear porte mal son nom, Google (Now) Wear aurait été plus juste.
Cela ne veut pas dire que les applications Android ne vont pas jouer un rôle important dans ces montres. Les APIs vont permettre aux développeurs tiers de faire des choses intéressantes. L'application de lecture différée Pocket a donné un bon exemple : d'un glissement de doigt sur le cadran on pourra sauvegarder un article envoyé par un ami.
Si Google Wear est plus juste qu'Android Wear, c'est parce que l'ouverture qui caractérisait Android se réduit comme peau de chagrin. Android Wear va-t-il être versé dans AOSP, la partie open source d'Android ? L'entreprise ne le précise pas. Les fabricants pourront-ils réaliser une montre Android Wear sans Google Now ? Cela paraît improbable tant l'assistant personnel fait partie du concept. Sans compter que Google impose de plus en plus ses services à ses partenaires, directement ou par des moyens déviés (lire : Comment Google est en train de reprendre le contrôle d'Android et Android : les conditions imposées par Google aux fabricants révélés).
Même si ça fait crisser des dents à Mountain View, dans un smartphone, Samsung peut caser sans peine ses services maison à côté des apps Google Play imposées. Sur un cadran de montre, c'est plus compliqué.
À voir la Moto 360, la montre de Motorola qui a fait forte impression en choisissant d'imiter un modèle traditionnel, Google pourrait laisser une certaine latitude aux fabricants au niveau de l'interface. L'écran de l'appareil simulera en effet des aiguilles, un élément qui ne fait pas partie de l'interface de base d'Android Wear. Au mieux, la firme de Mountain View pourrait donc permettre aux constructeurs de proposer des écrans d'accueil personnalisés. Mais il est illusoire de croire qu'elle va proposer beaucoup plus de marge de manœuvre. Elle a tout intérêt à ce que Google Now se retrouve à tous les poignets pour en savoir toujours plus sur ses utilisateurs... et afficher de la pub sur un nouveau support.
L'heure de la pub
Votre montre connectée à tensiomètre intégré analyse votre pouls et indique que vous êtes en état de stress ou d'angoisse ? Hop une pub pour du Lexomil.
Olivier Ertzscheid, enseignant-chercheur en Sciences de l'information et de la communication, prévient de ce à quoi les montres connectées vont servir à l'avenir : « on va cette fois d'abord analyser notre humeur du moment pour ensuite nous proposer des publicités adaptées. »
Google s'en cache pour le moment, mais tous les éléments sont déjà en place pour afficher de la publicité hyper-ciblée sur Android Wear, via Google Now justement. L'assistant personnel n'intègre pas d'annonces aujourd'hui, mais ce n'est qu'une question de mois ou d'années tout au plus. Des « publicités pertinentes » ont bien fini par arriver dans Google Maps l'été dernier. Un format publicitaire pourrait être particulièrement adapté à Android Wear : +Post.
+Post, c'est le nom des posts Google+ qui sont transformés (moyennant paiement) en annonces par les marques. Ces publicités sont interactives : « Les internautes peuvent participer à un Hangout en direct, ajouter un commentaire, suivre votre marque ou attribuer un +1, directement à partir de l'annonce. » Exemple concret : votre avion vient d'atterrir, vous êtes à l'aéroport et vous devez vous rendre à l'hôtel. Google Now, qui connaît tous ces paramètres, va afficher une notification sponsorisée de Hertz. D'un glissement de doigt sur le cadran, on pourra soit ignorer la pub, soit lancer un appel téléphonique pour contacter le loueur de voitures.
Sans aller jusqu'à +Post, Google Now pourrait afficher des pubs via le Knowledge Graph, le graphe de connaissance qui permet au moteur de recherche de répondre directement aux requêtes des utilisateurs. Il se trouve que Mountain View teste depuis un moment l'intégration de pubs dans les résultats du graphe. Et Google Now s'appuie sur ce système pour répondre aux questions. À terme, un dialogue avec l'assistant pourrait ressembler à cela :
- OK Google, quelle est la distance entre Lyon et Paris ?
- Il y a 465 km. Il faut 4 heures en voiture.
- Et en train ?
- Un trajet en TGV prend 2 heures. La SNCF vous propose une offre spéciale : 10 € de remise sur deux billets TGV achetés.
Androïde Wear
Olivier Ertzscheid souligne une autre problématique d'Android Wear, et plus largement de l'informatique vestimentaire, le trop-plein d'informations :
Nous allons disposer d'une somme d'informations et de connaissances sur nous-mêmes jusqu'ici jamais atteinte : du nombre de kilomètres parcourus dans la journée au nombre de calories consommées et brûlées en passant par nos chances d'avoir tel ou tel type de maladie, nous allons entrer dans une nouvelle phase d'infobésité, de surcharge informationnelle ; de l'information sur nous-mêmes, produite par nous-mêmes, n'intéressant que nous-mêmes. Et cette information, nous allons l'aimer, la savourer, l'adorer. Car nous nous aimons profondément. Ce ne sera plus du "quantified self" mais du "self overload". Et comme pour la surcharge cognitive (cognitive overload), comme pour l'infobésité informationnelle, nous commencerons par avoir besoin d'applications pour nous aider à faire exactement l'inverse de ce que nous demandions hier aux mêmes applications.
Hier nous voulions que nos amis sachent où nous sommes, aujourd'hui nous voulons qu'ils l'ignorent. L'important n'est pas ce que nous voulons. L'important n'est pas la contradiction de nos pulsions. L'important est qu'il existe une application pour chacune d'entre elles.
Et l'enseignant-chercheur de réfléchir sur la place de l'utilisateur dans Android Wear :
[Un système d'exploitation est] "un ensemble de programmes qui dirige l'utilisation des capacités d'un ordinateur par des logiciels applicatifs." Ok. Android Wear est un OS pour les objets connectés (montres, vêtements, et demain frigos, cafetières, vélos, no limit ...). On va donc avoir - on a déjà - des programmes qui vont demander/permettre à ces objets d'effectuer certaines tâches, de répondre à certaines requêtes, tâches et requêtes transmises par différents logiciels applicatifs. [...] Cet ordinateur, pour l'essentiel, et pas seulement métaphoriquement ou symboliquement, c'est... nous.
L'OS Android Wear sera logiquement amené à diriger l'utilisation de nos propres capacités cognitives par des logiciels applicatifs. Il le fera de deux manières : en extrayant et en nous proposant sans cesse de l'information de/sur nous-mêmes (nous sommes une sorte de suite de 0 et de 1), et en mobilisant notre capacité attentionnelle, c'est à dire en nous allouant des plages mémoire.
L'homme se transformerait-il en androïde ?
Deux mots:
1. Au
2. Secours
Il faut se rendre compte de l'évidence ! Google, et Motorola, ont fait du très beau boulot, et Apple à force de "tortiller du c.." est en retard car je vois mal ce qu'ils pourraient proposer en plus pour le client moyen (celui qui fait les volumes).
Samsung est dans les choux, notamment avec tizen, ce qui se comprend car il semble que Google n'ait pas proposé android wear à Samsung (et je les comprends !)
Apple n'en a rien à battre des volumes, elle veut le haut de gamme, celui qui rapporte...
Ça peut être interressant, si l'on ne peut offrir un iPhone a ses enfants, de pouvoir les suivrez et communiquer avec eux.
À voir.
Déjà que leur OS est moche, imaginez leurs conseils vestimentaires...
@Anthanagor
C'est vrai que tu a le monopole du bon goût. Ah ben non en fait.
@Anthanagor
Habillons nous tous aux couleurs de iOS7 !
Une armée de clowns dans les rues ça pourrait être fun !
excellent !
Bon, moi je prends les paris.
Je prédit qu'avant même de sortir ou d'être finalisé qu'Android Wear va beaucoup évoluer et surtout intégrer les avancées qu'Apple mettra dans sa future iWatch.
Ces engins ne m'intéresseront que lorsqu'ils sépareront leur merdier informatique de la partie horlogère ; et en automatique le chronographe s'il vous plait… Histoire d'avoir l'heure quand la batterie aura épuisé ses trois heures d'autonomie. Parce qu'un garde-temps qui n'indique l'heure est vaguement inutile… Alors l'inutile à plein d'€… Je passe.
La balle est dans leurs camps à tous… Pas obligé de nouer partenariat avec Tag ou Omega hein… La maison mère Swatch suffirait amplement.
Le tensiomètre sans bracelet de mesure, je demande à voir (entre autres).
Sinon, j'aime bien le post sur les montres soi disant "bijou/haut de gamme genre lecoultre, audemars et ci. Parce que c'est largement du pipeau. Vous payez une fortune pour:
1 - des pages de pub luxueuses dans des magazines luxueux pour créer une "image de marque"
2 - du pognon dépensé en grands diners officiels autres raoûts de la haute ou, Breitling au poignet ou pas, vous ne mettrez jamais les pieds
3 - le salaire versé à quelques Stars du sport ou du spectacle sacrés ambassadeurs / représentants / égérie (en fait, parasites....) de la marque en question
4 - et en dernier le maintient d'un artisanat confinant à la joaillerie, mais qui n'a pas grand chose à faire avec e fait de donner l'heure avec précision.
Bien entendu, ces pièces "d'exception" ont une fiabilité des plus variables (Breitling...) et demandent un entretien a faire rigoler le premier mioche possesseur d'une flik flak.
Sérieusement, au niveau de la valeur réelle de ce qui est vendu, au delà des matériaux (du genre boitier en germanium et verre en moissannite avec incrustation de diamants, vendu dans un boitier en sabot de Girafe) si je fais le bilan technologie/ fiabilité / prix, je pense qu'Apple devrait davantage s'inspirer de Seiko que de Tag Hauer.
Allez je te file un indice vu que tu tiens absolument à donner ton avis mais que tu n'y connais vraiment que dalle (sisi je t'assure cela se voit):
Le marché des montres c'est plus de 1 milliards de pièces par année. Les montres suisses c'est à peine plus de 20 millions (en gros 2-3% du marché). Cependant sur les montres à plus de 1000$ la Suisse en produit 90%...
Sérieusement tu crois qu'Apple sur ce marché voudrait ressembler à quoi, à une bas de gamme merdique Seiko qui rapporte que dalle et qui finissent par millier au fond d'un sac poubelle ou aux montres Suisses que tu pourras te refiler sur des générations?
Parce que moi je possède encore la montre mécanique de feu mon grand-père (une Longine). Cette montre qui fonctionne toujours parfaitement bien à juste 60 ans d'âge... La Flik-Flak elle est juste..... pas réparable.
Tu es vraiment l'archétype du consumériste, préférant devoir t'acheter 50 merdes plutôt qu'une fois pour toute un bon produit, merci de faire étalage de toute ton incompétence dans ce domaine.
C'est quoi ton problème ? T'es martyrisé par ton boss ? Ta femme ? T'as quelque chose à compenser ? Tu vis encore chez ta mère ? C'est chouette l'anonymat de l'écran, non ? En vrai, t'es juste aussi agressif ou t'es du genre à baisser les yeux dans le métro ? Garde ta haine pour ceux qui en valent la peine et tu vas voir : y'a bien plus grave dans le monde qu'un mec qui s'y connait pas en montre.
comme il est passionné de belles montres il ne fait que répondre à une attaque.
Le plus agressif et le plus grossier ici c'est toi...
Oh mon dieu c'est un passionné ! Ca explique tout. Doux Jésus ! On dit de la merde sur sa passion les montres !
Mais sérieusement ? Vous pouvez pas tous vous parlez sans vous sautez à la gueule ?
Prend un valium...
Encore une fois c'est toi qui es largement le plus agressif ici
Non, je suis juste considéré dans mon entourage comme extrêmement direct. Et quand on raconte de la merde, je dis que c'est de la merde avec le mot merde... Alors ça dérange pas mal de monde (tu vois tu n'es pas le seul rassure-toi), mais quand je vois la gueule des gens que cela dérange j'en deviens fier... Marre des langues de bois, si quelqu'un raconte de la merde,. c'est de la merde qu'est-ce que tu veux que je te dise...
Et dans l'ensemble la plupart des gens qui m'entoure aime justement ma façon direct de dire les choses, c'est dit-on une de mes grande qualité :P Au moins je n'ai pas le côté faux-cul qui devrait te ravir en utilisant des mots que je ne pense pas.
Le but n'est pas d'apporter au débat, mais de faire cesser des mensonges dû à une absence complète de connaissance du domaine. C'est clairement dirigé, et par exemple cela à fait sortir Imouillart de son bois pour qu'il nous apporte ses superbes lumières sur le sujet.
L'agressivité n'est pas néfaste en soit (que ce soit en sport, dans son métier, dans les discussions), c'est l'excès d'agressivité qu'il l'est. Et en l'occurrence, mon agressivité était proportionnelle à la bêtise du post qui le précédait. Ce post s'attaquait directement et dénonçait l'incompétence de milliers de personnes, rabaissaient leur travail plus bas que la construction d'une montre Flic flac (c'est fait par des robots, des trucs ultra-con), mais ça c'est pas important, c'est de l'attaque général détournée, donc approuvée. Par contre dire à quelqu'un qu'il est consumériste vous fait réagir...
Intéressant... Mais moi je peux pas... Modérez-moi la prochaine fois!
[supprimé]
Alors stp envoie-les moi, je te donne volontiers mon adresse... Mais tu ne le feras jamais, car ce que tu racontes n'est pas vrai, une montre Suisse se revend, même cassée elle a encore de la valeur...
Allez envoie-les moi, sérieux assume maintenant!
@ lmouillart :
"daubes suisses"
Non, mais faut arrêter le délire aussi.
J'ai une Seiko, elle marche super bien et j'en suis super content, mais de la a la comparer aux calibres de pas mal de Suisses y'a pas vraiment moyen de lui trouver grand chose à mon truc solaire à quartz et moteur pas à pas.
Edit : A non, merde c'est une Citizen, au temps pour moi... mais ça ne change pas grand chose (j'ai eu une Kinetic aussi... elle était pas mal... mais bon...).
@Dr Fatalis
Y'a du boulot sur le préjugés là...
La plupart des "vrais" montres répondent à des critères d'orfèvrerie inatteignables pour les autres grâce à ce fameux artisanat que tu dénigres (certification chronometer, automatisme avec bonne réserve de marche, systèmes d'échappement...)
En ce qui concerne les matériaux personnellement je ne vise pas l'incrustation de diamants mais avoir un verre en saphir inrayable et toujours impeccable donne un rendu bien différent des montres classiques.
Evidemment qu'apple ne va pas faire du tag hueuer ou du omega, ça n'est pas son marché et il est certain qu'elle en est incapable (parce qu'iOs sur une montre de joaillier les vrais connaisseurs de montres s'en tapent le coquillage). Est-ce une valeur pour dénigrer la véritable orfèvrerie parce que tu n'y es pas sensible ?
Pour rejoindre l'autre commentaire j'ai moi aussi au poignet une omega de mon grand-père des années 50, qui fonctionne parfaitement et qu'omega m'a récemment restauré en refabriquant les pièces non récupérables. Cela lui permet d'avoir une valeur tant financière qu'émotionnelle inestimable et que tu risques pas d'avoir avec une flik-flak.
Comme d'habitude, beaucoup s'enflamment et critiquent :
- sans comprendre qu'on ne vit pas tous pareil et qu'on n'a pas les mêmes besoins/envies
- sans même avoir vu le produit.
C'est lourd les nazes qui ramènent tout à eux sans penser que si ça ne leur convient pas, ça ne conviendra à personne...
Franchement je dis chapeau Google, après ils ont réussi a rendre la pub utile !
Mais c'est aussi pourquoi je n'utiliserais pas de montre Google. Ce serais mieux s'ils avaient un service avec tout l'annuaire dedans
"Android Wear porte mal son nom, Google (Now) Wear aurait été plus juste."
J'aurais proposé Google (Every) Where :D
Moi, j'aimerais bien avoir une belle montre (suisse ou pas, je m'en fiche, mais un truc précis et beau).
J'ai pas les moyens.
J'ai pas d'iPhone, j'ai pas de GPS dans ma bagnole.
Pourtant j'ai l'heure sur ma Timex à 30 euros, je passe des coups de tél. avec mon HTC à 9 euros (avec mon forfait à 19 euros, OK), et je regarde mon guide Michelin pour trouver ma route.
Vu que je suis le plus lambda des individus de ce pays, je sais que la montre "connectée" n'aura aucun intérêt autre que celui de la montrer ( "faire genre comme disent les D'jeuns) puisque pour moi il se limite à ça.
Mais combien vont claquer du fric pour "juste ça", et qui se plaindront en même temps que "c'est la crise" etc etc.
C'est ça qui me désole : les gens sont de plus en plus esclaves de cette société de consommation.
Quand je vois tous ceux qui ont des iPhone pour envoyer des sms et télécharger des applis qui ne servent que 2 min, le temps d'essayer...
Je semble être le seul ici, mais la pub de Google ne m'impressionne pas, mais alors pas du tout.
Ça me rappelle les pub pour les tablettes d'avant l'iPad : un objet de plus, qui fait absolument rien de nouveau ni de mieux que les objets lui préexistant. J'attend avec impatience ce que va nous sortir la pomme, en espérant qu'elle saura définir ce que ce nouvel objet peut nous apporter de nouveau. Certes c'est un sacré défit, mais c'est leur seul qui vaille la peine...
Pauvre Debione.
Comme son snobisme horloger confine à l'intégrisme, le voila qui, dans sa rage, oublie même de savoir lire.
Mais comme nous avons affaire à un grand spécialiste Helvète, il va nous montrer un joli graphique indiquant comment, sur une montre a disons 2000 $, se répartissent les frais de pub, marketing, la marge et enfin ce qui reste pour les fameux artisans-orfèvres qu'il défend mordicus.
Garde ta Longine, je garde mon Ananta. Si les technologies antiques te passionnent, tu peut continuer à poster tes éructations avec une Pascaline en titane. L'agressivité qui sourd de tes propos disqualifie tes pauvres arguments, si l'on décide, avec condescendance, de les nommer ainsi, pour te faire plaisir.
Point n'ai dénigré le travail des orfèvres des manufactures, seulement le gouffre entre la valeur de ce travail, ce que paye le client et le résultat final. Mais bien entendu, tu vas nous affirmer qu'une montre Suisse ne saurait tomber en panne juste après sa garantie (dommage, on en trouve pas mal sur F.A.M.) et qu'elles n'ont pas besoin d'un entretien scrupuleux (car nous avons affaire, sans nul doute, à un grand spécialiste). Bientôt, il va nous expliquer que les merveilleux "garde temps" Helvète ont une précision supérieure à la moindre casio quartz à 30 euro...
Quant au "consumérisme", il est vrai que le Mac est un exemple de machine accessible et réparable. Je suppose que M Debione doit utiliser un PC modulaire afin de nous inonder de sa lucidité Horlogère. Ses partisans sont nombreux, mais souvent moins sectaires. Tu peut essayer d'égarer les esprits faibles avec ton pitoyable éloge de l'agressivité, mais même avec une Richard Mille à ton poignet, ta réaction épidermique montre en toi le barbare.
Nous verrons bien, Si Cupertino sort une montre (peut être), qui ne nous deux aura eu raison: Debione qui voit un engin digne du salon de Genève, qui coutera le prix d'un Mac pro, ou moi qui voit plutôt un objet élégant mais relativement accessible, dans les gammes de tarifs d'un ipad. Si cela se fait, nous verrons alors si débione nous dira que la montre Apple "remplit les sacs poubelles"...
Je passe sur la condescendance du ton...
Ce qui me fait réagir dans tes propos :
"sur une montre a disons 2000 $" : si tu me trouves une omega speedmaster moonwatch à ce prix fais-moi signe ça m'intéresse...
" tu vas nous affirmer qu'elles n'ont pas besoin d'un entretien scrupuleux" le système coaxial omega c'est tous les 10 ans environ. A ce stade pas mal de montres de gammes inférieures ont déjà trépassé...
" Bientôt, il va nous expliquer que les merveilleux "garde temps" Helvète ont une précision supérieure à la moindre casio quartz à 30 euro..." -> trouve moi une casio quartz à 30€ qui a obtenu la certification chronometer et je veux bien en rediscuter avec toi. mauvaise foi ou méconnaissance totale ?
"ou moi qui voit plutôt un objet élégant mais relativement accessible" là entièrement d'accord avec toi, encore une fois je suis certain qu'apple ne visera pas le vrai haut de gamme, d'abord parce que les passionnés de belles montres se foutent royalement de ce qu'une iwatch peut proposer, ensuite parce c'est un marché de niche et qu'apple n'a aucun savoir faire dans le domaine et se ramasserait lamentablement.
@warmac33
"ou moi qui voit plutôt un objet élégant mais relativement accessible" là entièrement d'accord avec toi, encore une fois je suis certain qu'apple ne visera pas le vrai haut de gamme"
Tout comme c'est le cas sur les téléphones - ils font des appareils classieux mais pas complètement inaccessibles
Les smartphones haut de gamme ça existe, montés avec des matériaux nobles (des vrais, pas de l'alu) à la main, par des artisans, numérotés et signés.
Vertu par exemple. Par contre le prix et les services sont haut de gamme (entre 5000 et 8000 €)
http://www.vertu.com/fr-fr/default.aspx
Parlons de méconnaissance totale, mais chez qui:
- précision d'un mouvement (le COSC ne certifie pas de montres) certifié: ± 1 à 2 s/ jour
- précision d'une banale montre à quartz non certifiée (vu le tarif, c'est totalement inutile): ± 1 à 2s / MOIS.
Alors parle moi d'un travail d'orfèvre, de matériaux exceptionnels, de micromécanique, de complications, de la complexité d'obtenir toute une gamme de fonction avec une succession de roues dentées et de mécanismes, et je te suivrais. Mais pour la précision, l'iwatch putative sera, si son coeur est quartz (et je ne parle même pas des radiopilotées ou GPS) toujours meilleure en précision qu'une merveille de mécanique certifiée COSC.
@iguanodon :
Tu confonds Apple et iAd ou ce sont mes yeux ?
@Michaël
Non ce ne sont pas tes yeux, mais peut être ton cerveau.
Je vais essayer de t'aider :
Tu confondrais pas Google et Admob ? Ou encore Google et Adwords ?
Apple = marque
iAd = produit présent dans iOS, iTunes, appletv, ...
@iguanodon :
Le plus simple serait que tu t'intéresses un minimum aux sources de revenus d'Apple et celles de Google pour comprendre de quoi tu essaies de parler.
L'un fait son beurre avec la pub, l'autre avec le matos qu'elle vend.
@Michaël
Et alors ? Prends moi pour une quiche ;-)
Ton profil est-il mieux protégées pour autant ?
C'te politique de l'autruche, incroyable ;-)
"Oui mais non ils gagnent pas autant d'argent avec (alors qu'ils aimeraient) donc c'est pas pareil. Na !"
Je te rappelle tout de même, à titre d'information, que je répondais à un gars qui disait, je cite :
"juste parce que on sait qu'apple ne vend pas nos info."
Ce qui est une pure connerie. Point.
Mais bon, je m'attendais à attirer les ardents défenseurs de l'innocente Apple.
@iguanodon :
Oh mais moi je ne réponds qu'à ton commentaire qui affirme (en prenant les clients d'Apple pour des jambons naïfs) qu'Apple vend tout autant nos données à des fins publicitaires. Ce qui n'est vrai que pour iAd, qui ne représente qu'une infime partie des revenus d'Apple, contrairement à Google qui tire 99% de ses revenus de la pub.
@Michaël
"Ce qui n'est vrai que pour iAd, qui ne représente qu'une infime partie des revenus d'Apple,"
Donc ce qui est vrai quand même. Pas la peine de se tortiller.
Si Apple a baissé le ticket d'entrée de iAd 2 fois, c'est qu'ils comptent tirer bcp plus de bénéfices de cette activité, tu le sais.
Pour compléter ce n'est pas un problème de "ils font plus d'argent avec", mais de modèle économique, tout simplement.
Google vend de la pub, Apple vend des produits.
Le produit de Google c'est toi.
Tu paies assez cher les produits d'Apple pour ne pas être qu'une cible à revendre à un annonceur.
@Michaël
Apple vend des produits ET de la pub.
Google vend de la pub ET des produits.
Apple a gagné la bataille du smartphone en arrivant le premier sur le marché et en gardant une avance considérable pendant plusieurs années.
Pour les montres, Google prouve sa maturité et a devancé Apple sur sa supposée iWatch.
Dommage qu'Apple ne se soit pas penché sur un bracelet de montre plutôt qu'une montre.
En effet, j'aurais pu garder ma belle montre mécanique que j'apprécie en lui joignant les fonctionnalités d'un bracelet intelligent. Ce ne sont pas les technologies qui manquaient pour cela: écrans souples, batteries souples, etc ...
La iWatch est trop fonctionnelle et ne représente qu'un produit technologique là où une montre mécanique représente un savoir faire centenaire ou la prouesse du maître horloger et de sa maîtrise sont visibles.
Une montre mécanique est intemporelle et et fait appel à l'émotion ce qui va certainement à l'encontre des volontés consuméristes d'Apple (durée de vie des produits de quelques années si on désire garder un univers cohérent et fonctionnel de iBidules).
Bref, ce sera sans moi,
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