Témoignages : des habitudes d’achats bien différentes selon les biens culturels

Stéphane Moussie |
Amoeba Records, plus grand disquaire indépendant - Photo Jumilla CC


La dématérialisation des biens culturels abolit les contraintes spatiales et logistiques propres à la distribution physique et permet à tout internaute d’accéder, en permanence, à un stock d’œuvres quasi illimité, comprenant notamment des œuvres du patrimoine qui n’étaient plus disponibles dans l’univers physique.


C’est ainsi que commence le volumineux rapport Lescure qui fait 80 propositions pour adapter les politiques culturelles au numérique. Le développement de l’offre légale de biens culturels dématérialisés y occupe une place importante (lire : Rapport Lescure : le CSA dans le rôle de l’Hadopi et une taxe sur les appareils connectés ).

Est-ce que l’offre légale répond à vos attentes, à quelle boutique en ligne va votre préférence et pour quelles raisons ? Êtes-vous devenu un gros consommateur de biens numériques ou continuez-vous d’acheter des supports physiques classiques ?

C’était l’objet de notre dernier appel à témoins auquel vous avez été environ 80 à répondre sur le forum.

Il se dégage une disparité assez forte dans la consommation des différents types de médias. L’offre dématérialisée de musique apparaît de plus en plus séduisante, supplantant même les formats physiques pour la plupart d’entre vous. En revanche, la situation pour les livres et la vidéo (films et séries) est bien différente, avec des supports physiques qui présentent toujours autant d’intérêt. Synthèse.

Musique : iTunes et Qobuz en chefs d’orchestre



Photo 401(K) CC


jujuv71 expose un argument que l’on n’attendait pas forcément en faveur de la musique dématérialisée, son aspect écologique (lire à ce sujet : Dématérialisation : mieux vaut télécharger !) :

« Je trouve que dématérialiser la musique est plus écologique, car moins de chimie donc moins de pétrole, pour produire les CD et autres boites. Bon, si on considère qu’il faut plus de silicium, ok, mais je pense que le gain écologique est quand même là. En plus d’un gain de place dans les bibliothèques, armoires, étagères, etc. »


Outre cette perspective, la consommation de musique dématérialisée s’est surtout démocratisée ces dernières années en raison de sa praticité — disponibilité immédiate, possibilité d’acheter seulement un morceau, intégration directe aux terminaux, etc. L’iTunes Store, qui a fêté ses dix ans il y a un mois, est le symbole de ce changement de paradigme dans la consommation de la musique. Et sans surprise il s’agit de la boutique la plus citée dans vos témoignages. C’est bien sûr pour son intégration à l’écosystème Apple qu’il s’agit du magasin le plus populaire.

« Me concernant, tout passe par iTunes. Étant équipé Apple partout je n’ai aucun problème. Que ce soit sur iPad, iPhone, Apple TV ou Mac tout le monde peut lire. De plus, depuis la disponibilité dans iCloud des films et série TV, le Mac n’a plus besoin d’être allumé en permanence. » hakki3781


« iTunes a changé ma manière de consommer du contenu. En effet auparavant je ne consommais que sur support physique : DVD, CD, livre papier. Alors qu’aujourd´hui je consomme sur iTunes ma musique, mes films, mes livres et mes podcasts. [...] iTunes est extrêmement bien intégré à iOS et Mac OS grâce à iCloud qui m’évite d’avoir à synchroniser tous ces contenus . Tout ce fait automatiquement » damiendu83600


Cependant, tout n’est pas parfait avec l’iTunes Store. Atlante, qui voyage beaucoup, regrette qu’il n’y ait pas de compte international — la boutique fonctionne par pays : « Au final, j’ai aujourd’hui un compte Australien, un compte Français, un compte britannique, et un compte USA. C’est ingérable. »


Autre grief, l’absence d’une offre de streaming. iTunes ne propose en effet que l’achat à l’acte. Un modèle qui ne convient pas — ou plus — à tous, comme NicoTupe : « En musique je suis un adepte de Spotify depuis fin 2009. Si au début j’achetais encore des albums physiques aujourd’hui ça se résume à des éditions ultra-collector de groupes que j’aime vraiment beaucoup ou de très beaux objets. »




Également abonné à Spotify, Shynii95 se rend néanmoins sur l’iTunes Store ponctuellement pour son catalogue plus fourni : « je n’achète quasiment plus de musique sauf les artistes qui sont indisponibles sur les plateformes de streaming. Je passe pour les achats par iTunes pour des groupes comme Pink Floyd, AC/DC, The Beatles... »


La qualité sonore offerte par l’iTunes Store (AAC 256 kbit/s) et Spotify constitue un frein pour certains utilisateurs exigeants. Qobuz, qui propose du téléchargement et du streaming lossless, a su tirer son épingle du jeu en fédérant ces audiophiles. mbee est ainsi dithyrambique à son sujet, mettant en exergue la qualité sonore donc, mais aussi le catalogue pointu. Ibaby est tout aussi enthousiaste :

« Je préfère Qobuz, qui vend des fichiers audio équivalents aux CD pour à peine plus cher. Pour l’instant j’en ai acheté peu sur Qobuz, mais j’y suis abonné en streaming HI-FI, j’adore ça. J’attends un DAC pour profiter des Studio Masters. [...] Qobuz me paraît être un bon cheval et si iTunes, qui a pris un retard fou avec son offre en AAC uniquement, revenait en vendant de l’ALAC, je ne suis même pas sûr que j’en serais client à nouveau malgré son intégration dans iOS. Je préfère être client de Qobuz et qu’il se développe. »


Hormis iTunes, Spotify et Qobuz, vous allez également chercher de la musique sur des sites plus spécialisés. On citera pêle-mêle Jamendo (musique libre), Beatport (électro), HighResAudio (haute fidélité), Linn Records (haute fidélité) et Channel Classics Records (classique).

Photo Cyril Plapied CC


Bien que minoritaires, les supports physiques ont toujours les faveurs de plusieurs d’entre vous. Les raisons sont parfois monétaires — pour le même prix qu’un téléchargement, on obtient dans certains cas également une copie physique —, mais elles tiennent le plus souvent à un attachement au format physique, au fameux boîtier en plastique du CD qui renferme le livret ou à la grande pochette en carton du vinyle.

« Quand j’achète, c’est en support physique de préférence en vinyles depuis près d’un an. Quant aux lieux, de préférence aux labels directement avec Internet cela n’a jamais été aussi simple, ou aux artistes lors des concerts.
Aujourd’hui le support physique ne coûte pas plus cher que le digital, en plus il y a bien souvent des codes de téléchargement pour récupérer les mp3.
Rien ne remplacera une jaquette et le plaisir d’écouter sa musique en feuilletant un livret. » madballnyhc


« Je reste fidèle au support physique, je me fournis chez Amazon, le prix de l’album est bien souvent le même que le numérique. Ensuite j’encode la musique dans ma bibliothèque iTunes et je synchronise le tout avec iTunes Match. » Xalio


« Concernant les achats physiques, cela concerne les livres, mais également les CD/DVD dans certains cas, c’est-à-dire lorsque celui-ci m’a plu à un tel point que j’estime qu’il mérite une place sur mon étagère. Car malgré tous les avantages du numérique, j’adore avoir les boites des CD/DVD que j’adore. » Vae


Pour l’achat de CD, Amazon est régulièrement cité. Le géant de la vente en ligne a récemment innové avec AutoRip, qui permet de récupérer gratuitement une version MP3 du CD que l’on a acheté (uniquement aux États-Unis actuellement). Pratique pour les possesseurs de MacBook Air ou d’iMac dernière génération. Les canaux de distribution spécialisés traditionnels (Fnac, Virgin...) sont peu évoqués, tout comme les grandes surfaces.

Lire à ce sujet : Musique dans le nuage : iTunes Match, Spotify et les autres

Vidéo : des supports physiques qui gardent leur intérêt



Photo Diego Correa CC


Si l’offre légale de musique dématérialisée est globalement jugée satisfaisante, c’est loin d’être le cas pour le marché de la vidéo.

Concernant l’achat et/ou la location de films et séries dématérialisés, la bonne expérience utilisateur de l’Apple TV (simplicité d’utilisation, intégration aux produits Apple) est souvent contrebalancée par la pauvreté de son catalogue.

« Ce qui me pose problème, c’est l’indispo de certaines séries sur le store français alors qu’ils sont dispos aux US ou UK » danykaffee


« Le choix sur iTunes [de films] est encore faible et à la vente c’est hors de prix (et revente impossible !). Pour la location, y’a peu de choix, et ça sort trop vite du rayon, pas de gros plus par rapport à la box VOD non plus... » ShowMeHowToLive


Même danykaffee, qui loue les avantages du dématérialisé, « je n’ose pas imaginer les étagères qu’il me faudrait autrement », doit acheter Californication en DVD, car « Apple ne propose pas cette série en France... »


De plus, les films et séries en HD 1080p en version originale sous-titrée ne sont pas encore généralisés, ce qui poussent des consommateurs à se tourner vers les supports physiques, spécialement le Blu-ray.

« Pour les films, c’était pas mal de DVD, mais je suis passé au Blu-ray maintenant (le top en qualité d’image). La plupart du temps je commande en ligne pour les prix plus intéressants. » melaure


« Je n’achète qu’en magasin physique, car la qualité des vidéos présentes sur les plateformes de VOD est ridicule, et peu exploitable par les différents lecteurs multimédias que je possède (incompatibilités, DRM, etc.). » Deuxbase


« Pour les séries TV, achat DVD/BR puis visionnage rapide et revente illico, au final ça me coûte environ 10 € pour la saison entière en qualité top, c’est imbattable ! » ShowMeHowToLive


Photo Takayuki Nakagawa


macntouch et iDuck font part d’un autre problème qui peut se poser en l’absence de support physique : la capacité de stockage pour accueillir de nombreux films ou des séries entières.

« Les films, je voudrais bien aussi les dématérialiser, mais je n’ai pas trouvé de support de stockage qui réponde à mes attentes comme l’est l’iPhone pour la musique. Je veux un support autonome et de capacité suffisante pour pouvoir stocker un grand nombre de films, et qui ne fasse donc pas que le pont entre 2 appareils comme le fait la version actuelle de l’Apple TV. Alors faute de mieux, je continue avec les bons vieux DVD. » iDuck


« Mis à part deux films que j’ai acquis sur iTunes via l’Apple TV, je n’ai rien acheté d’autres. Les raisons sont multiples : qualité moindre que sur Blu-ray, et l’espace pris par une série est gigantesque surtout si elle s’étale sur plus de 3 saisons. Du coup pour moi les séries c’est sur DVD only. » macntouch


Outre l’achat de Blu-ray et de DVD, vous êtes une poignée à signaler que vous louez/empruntez des films dans des boutiques ou des médiathèques. L’abonnement à Canal+ est aussi évoqué à deux ou trois reprises comme bon moyen pour regarder des films. On peut aussi citer Médiatèque Numérique, un service de VOD proposé par Arte et UniversCiné.

Mais pour ischiros, « clairement, sur ce point [la vidéo, ndr], il me manque une solution légale, simple et à prix raisonnable. » Et, à l’instar de Xalio, il en appelle à Netflix, un service de vidéo à la demande par abonnement peu cher qui rencontre un gros succès. En attendant l’arrivée de Netflix en France, un véritable serpent de mer, le rapport Lescure plaide pour un assouplissement de la chronologie des médias qui permettrait aux plateformes de VOD et SVOD de proposer plus rapidement les films après leur sortie en salle. Reste à voir si le pouvoir légiférera dans ce sens.

Lire à ce sujet : Un Mac mini sous la télé (3) : Blu-Ray

Livres : le format physique toujours dans les petits papiers des consommateurs



Photo urbanartcore.eu CC


Encore plus que pour la musique, le livre au format physique à ses défenseurs. « Lire sur une tablette, c’est très bien pour l’actualité type MacG ou Le Monde.
Lire un livre dématérialisé, je n’ai jamais eu le réflexe. Au boulot dès que je reçois un word je l’imprime pour le lire, il m’est impossible de lire sans être distrait sur un écran... »
, explique madballnyhc. sambucus partage le même besoin du papier :

« Quant au livre, j’ai essayé de lire sur mon iPad en voyage ou en d’autres circonstances (hospitalisations, salle d’attente, transports en commun…). Je n’y arrive pas. Même les BD ! Rien ne vaut le livre que l’on touche, que l’on hume… Mais je suis peut-être d’une autre génération ? »


ziggyspider apporte deux autres arguments : « Je peux lire un livre dans les transports en commun sans risquer de me faire dépouiller et luxe suprême (à notre époque) je peux prêter mes bouquins ! » « Le côté DRM me déplaît énormément et les prix ne sont pas toujours adaptés selon moi », déclare quant à lui stephspam, qui télécharge néanmoins des ebooks sur immatériel.fr.

Toutefois, un témoin se dit très satisfait de l’offre de livres numériques, et plus particulièrement de celle d’Amazon :

« Possesseur d’un Kindle, ça a radicalement changé ma consommation des livres : je lis beaucoup plus et quasi exclusivement en anglais, en attendant que les éditeurs français meurent et laissent la place à des éditeurs un peu plus intelligents sur ce type de médium... Du coup, soit je télécharge des ebook libre de droits (sur Amazon gratuitement ou sur ebookgratuits) soit je les achète sur Amazon pour avoir tout le service associé de synchronisation des notes, X-Ray, etc. Et je dois dire que je suis très content de ce que propose Amazon en lecture, à tel point qu’en général si un livre n’existe pas en ebook je ne le lis pas. » NicoTupe


ShowMeHowToLive voudrait acheter plus de livres électroniques, mais son envie est freinée par l’offre légale : « Pour les livres, j’en achète très peu sur iTunes ou Kindle, car il n’y a quasi aucun choix en numérique, donc ça reste encore le papier à mon grand regret ! C’est désolant, car les pavés dans le métro ou le RER ce n’est pas pratique, je serais client d’une vraie offre numérique. »

Vous avez partagé plusieurs sites qui sortent des sentiers battus pour trouver des ebooks : YouBoox, Izneo, PlayTales, La Procure, Persée, Bragelonne, Le Bélial'. Concernant la presse, vous avez signalé lekiosk, Zinio et Issuu.

Photo Jonas Smith CC


Le téléchargement d’oeuvres en dehors du circuit marchand, plus communément appelé piratage, a été très peu mentionné dans vos témoignages. brian02 dresse tout de même un état des lieux de la situation actuelle :

C’est malheureux à dire, mais sur de nombreux points, pirater permet d’obtenir des contenus de meilleure qualité technique, avec des choix que l’offre légale ne propose pas (langue et sous titres essentiellement). Avec en plus la liberté de s’affranchir des logiciels propres à chaque plateforme. [...]

À titre de contre exemple, j’achète systématiquement mes logiciels et autres applications, tout simplement parce que le service que j’obtiens en contrepartie est supérieur : mises à jour automatiques, installation facilitée, etc. Et j’aime soutenir les développeurs.


La réflexion de sambucus va plus loin. Ce « bientôt vieil homme », comme il se caractérise lui-même, se demande « comment nous allons pouvoir transmettre en héritage à nos enfants les biens dématérialisés que l’on a acquis au cours d’une vie »...


Sur le même sujet :
- Témoignages : le Mac App Store vu par ses utilisateurs
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avatar jyo21 | 
Je suis d'accord avec le livre. Rien ne vaut le papier qu'on feuillette et qu'on sent. Je ne fais pas aux libres numériques.
avatar jyo21 | 
Livres*
avatar Alméti | 
Bientôt, on devra écrire sur son testament "je lègue mon compte iTunes Store à... mon compte Sony Entertainment Network à..." si les services existent encore. Et ça, ce n'est pas dit non plus! Bref, je ne sais pas si la question que pose sambucus est réellement "comment" on transmettra ses contenus dématérialisés ou si ça ne serait pas plutôt si on aura "réellement" quelque chose à transmettre (et bien sûr la possibilité légale de le faire) !
avatar Christophe Laporte | 
@Alméti : Comme le mec qui va hériter du Sony Network store va avoir les boules quand il appendra que sa grande sœur a chopé le compte iTunes
avatar hogs | 
je reste dans un mode de fonctionnement suivant : - achats dématérialisés = jetable et qualité moindre - achats matérialisés = à conserver et de qualité supérieure. Au final, je n'achète que très peu de dématérialisé, voulant rester propriétaire du contenu et de son support associé et non simple licencié locataire...
avatar ziggyspider | 
Très bonne synthèse. L'état des lieux correspond assez à l'image que je m'en fait.
avatar Wolf | 
Perso, je prend la musique, les séries TV et les films sur iTunes a 99%. Les supports physiques ont totalement disparus de chez moi. Pour les livres, je ne sait pas, j'en achetais déjà pas avec le papier ...
avatar Judas68fr | 
Perso j'ai l'impression d'être un vieux c*n.. Je n'adhère pas du tout au principe de la musique dématérialisée: pour moi il y a un artiste derrière chaque pochette de disques également, et je suis très sensible à la qualité des fichiers (je fuis le mp3, c'est tout juste bon pour faire du jogging…). Mais bon je sais qu'il existe des offres en ligne en lossless, mais la musique reste pour moi en CD/vinyles (que j'achète généralement d'occasion). Je convertis les CD en Apple lossless ensuite pour les écouter via iTunes (tout en feuilletant les pochettes dans mon canapé). Mais très souvent j'écoute encore le cd du début à la fin sur ma platine. Pour les vidéos j'achète les films qui me plaisent en format HD (Blu Ray), DVD quand je ne trouve pas de BR, et pour les séries TV j'ai la "chance" d'habiter en amérique du Nord (je les regarde en VOD via Netflix etc…). Pour moi l'intérêt de la démat' c'est surtout ça, la VOD, pouvoir se construire son programme TV à la carte avec un choix impressionnant de séries/documentaires pour un prix dérisoire par mois ($8/mois hors forfait internet). Vivement qu'ils comprennent ça et fassent la même chose en France (avec un vrai catalogue de séries à jour au format diffusion nord américaine + 24h, et pas 2 ou 3 ans comme c'est le cas actuellement…).
avatar peated | 
Pour les livres, romans, je passe au dématerialisé, la qualité d'impression et les papiers utilisés sont de plus en plus dégueulasses je trouve. Pour les films, patience et surveillance sur Amazon pour acheter des Blu Ray par lot à prix raisonnables. Pour la musique, j'écoute du dématerialisé...que je fabrique à partir de mes vinyls, et je continue d'en acheter plus de 300 par an, en neuf exclusivement chez un disquaire indépendant. Et mes filles récupéreront un joli patrimoine culturel ou financier, elles décideront. Pour stocker, les joies d'habiter en province ou le m² le permet ! En ce moment tourne Wings over America remasterisé 2013 par Sir McCartney dont la dernière femme a le même prénom que la ville ou j'habite. Bon, il faut se lever 6 fois du fauteuil.
avatar peated | 
@Judas68fr Tu es un vieux schnock. Mais tu n'es pas seul :-)
avatar Yarel | 
@wolf Et cela se voit...
avatar Mark Twang | 
Je m'y retrouve : musique en dématérialisé, sauf pour mes albums préférés que j'achète dans de belles éditions, films en Blu-ray et livres en physique, sauf pour quelques ouvrages de référence que j'aime trimballer avec moi dans l'iPad.
avatar RickDeckard | 
100% démat chez moi. Pour la musique, j'ai un compte Spotify et Google Music. Pour la vidéo, j'ai eu ma période où j'ai acheté des centaines de DVD. Au final, ça prend énormément de place et surtout, c'est plutôt difficile de revenir à la SD lorsqu'on est habitué au Bluray. Aujourd'hui, j'achète assez peu de BRD. A cause des DRM bien casse bonbon (je stock sur un NAS) et faut bien 5min pour lancer un film avec un lecteur de salon. Sans oublier que les masters 4K arrivent, marre de devoir tout racheter une nouvelle fois. Donc j'utilise d'autres méthodes plus rapides et pérennes, en attendant la fibre et Netflix/Vudu en France. Et c'est pareil pour les ebook tant qu'on devra se taper ces DRM complètement absurdes. J'ai un Kindle (et aussi un iPad pas vraiment adapté à la lecture en comparaison) et j'utilise Calibre. Et j'ai beaucoup de mal à revenir au papier tant c'est pratique. Par contre, j'utilise beaucoup Steam pour le JV, car les promos sont très intéressantes et leur politique est assez peu restrictive malgré les DRM.
avatar iBaby | 
Je ne vois pas ce qui empêchera de léguer sa musique dématérialisée achetée sur iTunes ou autres : il n'y a pas de DRM à retardement, donc c'est facile. Mais nos descendants ne voudront pas forcéments hériter de nos biens culturels. Bazarder les vinyls ou cds d'un disparu ça doit déjà se faire par commodité, alors nettoyer un disque dur...
avatar terreaterre | 
« iTunes a changé ma manière de consommer du contenu. [...] » damiendu83600 Consommer du contenu ? J'ai envie de vomir en lisant ça. Alors lire, écouter de la musique, regarder un film, c'est le signe qu'on est un vieux c** comme le souligne Judas68fr ? Je pense que c'est l'approche de chacun qui oriente vers le type de support. J'aime mes CD, mes DVD, et je ne parle même pas des livres, et je ne me sens pas vieux c** ppour autant.
avatar joeldu18cher | 
la musique dématérialisée de itunes dépend de itunes qui ne verrouillera pas votre compte car il y a un bug ... dépend de votre ordi qui s'il plante définitivement posera des soucis pour enregistrer un nouvel ordi sur votre compte et récupérer la fameuse bibliothèque etc. ah le cloud!!!ses serveurs, ses vols de comptes et autres
avatar Feusange | 
Je ne suis pas pour le cent pour cent dematérialiser! Car pour ce qui est films ou livres rien ne vaut le support physique mais pour ce qui est de la musique je n'achète pour ainsi dire plus un seul cd.
avatar Philactere | 
La réelle différence entre support physique et dématérialisé, bien plus importante que les considérations techniques, est que dans un cas vous achetez non pas les droit de l'œuvre mais son support et le droit indéfectible d'en disposer comme vous l'entendez, le donner, le vendre, le prêter, etc., et dans l'autre vous achetez une licence d'utilisation restreinte a l'utilisation prévue par le vendeur, en générale bien plus restrictif qu'un support physique, pas de prêt, de don, de revente. Même le leg après un décès n'est pas toléré. A vous de voir selon l'œuvre et ce que vous comptez en faire.
avatar rikki finefleur | 
Disons qu'avec les drm, le manque d'inter opérabilité, revente , prêt and co, les botiques en ligne adeptes du dématérialisé nous la mettent ou je pense ^^ Que dirait si votre libraire contrôlait votre livre, votre revue, vos vidéos jusqu'à votre mort ? C'est juste en réalité une forme de location déguisée, et très contrôlé. On peut encore lire des CD vieux de 20 ans et les preter, pas sur que dans 20 ans ce soit possible avec ces biduleries drmisés. On attend encore la commission européenne sur la revente d'occasion du dématérialisé..
avatar Tnt1701 | 
En ce qui me concerne, Je n'achète plus de CD depuis des années, je passe par iTunes. Dès que je découvre un morceau qui me plait, hop c'est acheté et c'est rare que je ne le retrouve pas. La qualité me suffit largement, je suis satisfait de mon iPod même si j'ai dû changer d'écouteurs. Pour les films et séries, c'est cher sur iTunes mais le côté pratique me plait... les collections de boîtes, de DVD, Bluray, c'est chiant, surtout pour déménager d'un continent à l'autre avec le problème de zone. Donc tout passe en disques dur, je choisis généralement une qualité standard car cela suffit largement sur un mac ou sur un ipad et apporte un gain de place non négligeable ! (7Go pour certains films en HD) Pour les livres, je m'y mets tout doucement, et j'apprécie beaucoup la lecture sur iPad, je trouve ça même + agréable que sur papier. Et pour cause, pas besoin de lampe de chevet à côté de soi, on défile les pages comme un rouleau, on peut agrandir la police si elle est trop petite, la luminosité de l'écran, et on stock les dizaines de livres dans une tablette contrairement à les accumuler dans une bibliothèque. Certes, la transmission pour une génération future des biens dématérialisées est un problème, mais n'ayant pas d'enfants, je m'en bats royalement les oeufs. Le stockage numérique est parfait pour moi, et je ne pense pas revenir en arrière un jour, sauf si je me vois privé d'électricité pendant une durée indéterminée... Oui le problème de compte itunes, d'un pays à l'autre, c'est chiant. Mais d'un autre côté, je pourrais très bien me passer de celui de la France qui est bien moins fourni. Seulement des fois, il y a des offres moins chers d'un pays à l'autre sur des films, séries... faut avoir l'oeil.
avatar thej8 | 
@Alméti techniquement on ne peut léguer son compte itunes qui est nominatif il y avait eu un scandale avec Bruce willis : http://www.huffingtonpost.fr/2012/09/03/bruce-willis-apple-itunes-justice-proces_n_1851375.html
avatar Judas68fr | 
@terreaterre: j'ai vraiment l'impression que la nouvelle génération ça va être ça: internet va en faire des gargantuas du multimédia… J'ai pas parlé des livres non plus dans mon post, mais je suis du meme avis (je prefere un livre en papier!). Ils vont être tristes les salons de demain, sans bibliothèque, sans une belle chaine hifi avec une platine vinyle tournant. Il y aura plus qu'une télé, un dock pour iPod et un smartphone… Je m'estime assez geek et fan de multimédia, mais j'avoue que là j'accroche pas…
avatar Sire Kiki | 
Quand un film me plait, je l'achète en BR afin de pouvoir le voir ou et quand je veux et le prêter si j'en ai envie. Pour ce qui est de la musique, j'avoue que ça devient rare que j'achète un nouvel album, ma femme n'ayant pas spécialement les mêmes goûts que moi, j'ai de moins en moins l'occasion d'en écouter... Quand aux livres, je suis un gros consommateur. La lecture est ma drogue, et je reste sur le papier. J'aime son odeur, sa texture, tourner des vraies pages, le fait de pouvoir le prêter...
avatar misterbrown | 
j achète des vinyles, Cds, K7 en ce moment sur des stands de merch en main à main. Et très souvent il y a un coupons pour la version mp3 à telecharger. Sinon Bandcamp !! (comment avez vous pu l'oublier??) Bcp d'artistes indé sont dessus. Contrairement à vos trucs ultras spécialisés de geeks du son: "Pour l’instant j’en ai acheté peu sur Qobuz, mais j’y suis abonné en streaming HI-FI, j’adore ça. J’attends un DAC pour profiter des Studio Masters. [...] Qobuz me paraît être un bon cheval et si iTunes, qui a pris un retard fou avec son offre en AAC uniquement, revenait en vendant de l’ALAC, je ne suis même pas sûr que j’en serais client à nouveau malgré son intégration dans iOS. Je préfère être client de Qobuz et qu’il se développe."
avatar DrFatalis | 
Pour la musique ou les films, j'utilise iTunes. J'achète la musique (de la country introuvable en cd en France) et je loue quelques films. Pour les livres, par contre, cela ne vaut pas le coup (ni le coût). J(utilise des ouvrages techniques très volumineux, lourds et chers. Lorsqu'ils existent en version numérique, (et c'est rare), leur tarif est délirant (10% de moins que le papier, ou le même tarif...). Tant que les tarifs des livres électroniques seront aussi délirants... Par contre, via l'ebook store ou google books, j'ai accès à de nombreux ouvrages très anciens, gratuits, et quasiment introuvables, sauf au British muséum ou à la TGB de Pââââris... Cela m'a permis de développer mon activité de chercheur et d'auteur... et de proposer mes propres oeuvres gratuites!
avatar Layonel9900 | 
Ahhh en voilà un grand débat ! Mais que ne faut t'il pas lire comme conneries ! Le dématérialisé écologique ? Il faut vraiment être naif pour dire une telle absurdité ! J'adore ce terme dématérialisé qui ne veut absolument rien dire, le contenu est bien stocké sur un support : carte à mémoire flash ou encore HDD, etc... sur le serveur comme sur le lecteur. Donc au final il est bien sur un support matériel qui demande une certaine construction, donc utilisation de produits chimiques et tout ce qui s'en suit !!!! De plus, pour avoir accès à ces données en ligne, il faut des serveurs qui demandent à être alimenté H24 ! Et encore je ne parle pas du fait qu'ils sont climatisé pour atteindre des températures inférieurs à 10 degrés. Oui, je ne croit pas que le pressage d'un vinyle ou d'un compact disc soit beaucoup plus polluant que la consommation en "dématérialisé" En ce qui me concerne, je n'achète rien en "dématérialisé" je n'entretien pas ce genre de système. Surtout pour acheter des formats inaudibles.
avatar ILaw (non vérifié) | 
Tout en dématérialisé et principalement sur Itunes, car le catalogue est excellent. J'y retrouve pratiquement tout. il n'empêche qu'on peut graver les morceaux sur CD. Alors je ne vois pas ou est le souci ? Je ne ressens rien avec un CD, par contre je garderai toujours mes vieux vinyles, mais les CD c'est comme les DVD, je m'en fous.
avatar debione | 
@Philactere: Entièrement d'accord avec toi... Jusqu'à ce que le support physique lache... Je dois avoir encore une 50aines de cd datant des années 80... Il doit y en avoir encore 3 ou 4 de lisible, tout le reste n'est plus lisible (que ce soit à force d'utilisation tu les abîmes, ou comme la plupart sans raison ils ne sont plus lisible), de même la plupart des dvd que j'ai acheté à ses débuts je n'arrive plus à les lires... Par contre les vinyles que j'ai encore des années 80 sont pour eux encore dans leurs grandes majorités lisibles... Donc entre des oeuvres musicales que je pourrai jamais refiler à mes enfants parce que d'ici 40 ans plus aucun de mes cd ne sera lisible, et se retrouver sans même la possibilité d'écouter la musique achetée, je préfère le dématérialisé...
avatar Layonel9900 | 
@ debione Alors là il faut m'expliquer ! Je ne vois pas comment un CD peut s'user dans le temps hormis par une utilisation sans précaution. Les données numériques du CD sont pressé physiquement sur une galette de polycarbonnate (donc des irrégularité sur le disque, des reliefs) qui pourront être lu par un système laser pouvant différencier ces irrégularités grâce à la réflexion de lumière faite par une couche réfléchissante présente sur le CD (C'est pour ça que les CD reflètent la lumière au verseau.) Lors de la lecture, il n'y a aucun contact entre le CD et la lentille optique (contrairement au vinyle). A part l'utilisation des cd avec des moufles, ou encore dans une platine défaillante, je vois mal comment ils peuvent se détériorer. A contrario, le CD-R,lui, pour une gravure domestique, imite les irrégularités d'un vrai pressage de CD par le brulement d'une couche chimique présente dans les CD-R. Cette couche chimique peut s'évaporer en 10 ans ce pourquoi le CD (ou DVD) R n'est pas fiable sur le long terme.
avatar seblen | 
Ma "consommation" de musique dépend de ladite musique : iTunes pour les achats "impulsifs", de musique qui me plaisent à un moment donné, CD pour des artistes que j'aime vraiment, et parfois Master studio Qobuz pour ces mêmes artistes quand ils sont dispo dans cette qualité. Pour les vidéos, c'est bluray direct (ou DVD pour des + petits films) car aucun service de VOD ne proposent aujourd'hui une qualité suffisante. Le livre, c'est du papier sinon rien. Il y a un côté sensoriel que n'apporte pas le numérique, même si il a aussi son côté pratique (volume de stockage). Et j'avoue aimer posséder la musique que j'aime, mais surtout les films que j'adore. Ps : les blurays, c'est à peine 20 secondes de chargement sur une platine digne de ce nom.
avatar Judas68fr | 
@Ilaw: un mp3 gravé sur un cd reste un mp3 (diffusé sur un système sonore digne de ce nom la différence est plus que flagrante). Et puis tu n'as pas l'artwork qui vient avec non plus… Et puis un bon CD avec un mastering de qualité a tout ce qu'il faut pour te faire ressentir des choses (pas comme la production grande consommation ultra compressée). @debione: si tes CD sont simplement rayés (sur la surface miroir, pas la surface imprimée) ils sont réparables. J'ai récupérer plein de disques gratuitement à cause de ça et je les ai récupérés (les méthodes ne manquent pas!).
avatar seblen | 
idem Layonel9900. J'ai un paquet de CD qui datent des années 80 et tous fonctionnent sans soucis...
avatar poulpe63 | 
C'est fou que la plupart préfère les livres pour leur côté matériel, sensoriel, etc... alors qu'à la base c'est le contenu, le plus important. Gutenberg, quant il a inventé l'imprimerie, c'était dans l'optique que la Bible soit le plus largement diffusé (en écriture manuscrite, ça l'était beaucoup moins). Et Internet, et le numérique (avec les techno actuelles qui ne cessent de progresser : autonomie, affichage), son objectif (Gutenberg) est largement décuplé.
avatar Judas68fr | 
@poulpe: ok pour le contenu, on est d'accord. Mais la guerre ebook/livre est la même que celle des CD/DVD/BR vs démat. L'objet livre fait partie de l'expérience culturelle (pour l'artwork par exemple), au meme titre que la pochette/livret d'un CD ou d'un vinyle. Et puis le livre a un super avantage sur le livre électronique: son autonomie ;-) Et puis petite anecdote marrante, une étude récente semble montrer que la lecture sur papier serait plus rapide que sur écran: http://www.nngroup.com/articles/ipad-and-kindle-reading-speeds/
avatar WilnocK | 
hmmm, la video etant encore et toujours un produit difficile a acquerrir pour les non-nerds du p2p et autre mediacenter connecte. Le livre a encore un peu de marge, car le niveaux d'equipement des foyer en tablette est encore tres bas. A voir dans 3 ans, le temps de voir les foyer s'equiper.
avatar Stardustxxx | 
@ Judas68fr Et le livre electronique a un super avantage par rapport au livre papier, son poids!! Il te faut pas un semi remorque pour transporter ta collection ;) Les arbres te remercient ;)
avatar Judas68fr | 
ok pour les arbres, mais quid des métaux lourds dans les écrans des eReaders (et autres polymères difficiles à retraiter)? C'est remplacer un problème par un autre… Et pour le poids, je pense qu'une bonne partie des gens lit un livre après l'autre non? Mais bon je respecte le choix de certaines personnes pour le dématérialisé, c'est juste que moi je pense que je resterai du côté obscure (faut bien que des gens se sacrifient pour faire perdurer le commerce des bibliothèques Ikea Billy!).
avatar Stardustxxx | 
@ Judas68fr Je voulais juste illustrer que chacun avait des avantages et des inconvenients. Tu part 3 semaines en vacances, c'est plus pratique d'avoir un livre electronique question poids, surtout en avion. Suivant le fait que si tu lis un livre par an ou si tu en lis 2 par semaine, la solution adaptée a ta situation est différente.
avatar aleios | 
"Je trouve que dématérialiser la musique est plus écologique" haha elle m'a bien fait rire celle là. Il sait ce que ça consomme un datacenter comme ceux de Deezer, Spotify ou iTunes le monsieur ? Écologique... j'en ris encore...
avatar ThurstonMoore | 
Un datacenter consomme certainement bien moins que l'ensemble des véhicules de nécessaires a transporter l'ensembles des matériaux nécessaire à fabriquer quelques vinyles ou CD.
avatar Judas68fr | 
Un débat intéressant: une piste par ici (voir le pdf dans la page) http://www.environmentalleader.com/2009/08/19/cds-vs-music-downloads-carbon-footprint-compared/?graph=full&id=1 Attention: cette étude ne prend en compte que le téléchargement, et pas l'énergie nécessaire au maintien du data center en activité… Je pense que c'est discutable du coup!
avatar debione | 
@Layonel9900: Et pourtant si... Alors je ne suis pas un maniaque, mais je ne suis pas un brise-fer non plus... N'empêche, quand un cd à été sortit quelques centaines de fois de sa boîte (dix ans de dj résident dans un club alternatif), tu peux faire comme tu veux, ton cd se raye à force, sans compter que sur les centaines de fois ou je les ai sorti de leurs boîtes, il y a bien quelque fois ou certains sont tombés... Après il y a ceux que malheureusement tu avais laissé trop près d'une source de chaleur, ceux qui se sont voilés, etc etc Mais il y a aussi ceux qui n'ont pas une seule rayure, et qui du jour au lendemain ne sont plus lisible, j'ai le cas de quelques cd comme cela, mais bien plus de DVD... Le support CD ou DVD, c'est vraiment le support physique sur lequel j'ai perdu le plus de donnée (que ce soit des achetés ou des gravés)... Après c'est sur que la personne qui à acheter ses cd il y a 20 ans, les a écouté une 50aines de fois dans son salon à moins de chance de parvenir à rendre le cd inopérant qu'en le sortant un millier de fois de sa boîte en étant dj... C'est bien le reproche principal que je fais au cd, c'est qu'à l'usage intensif il tient pas la distance... Comparativement au dématérialisé...
avatar ThurstonMoore | 
(voir le pdf dans la page) http://www.environmentalleader.com/2009/08/19/cds-vs-music-downloads-carbon-footprint-compared/?graph=full&id=1 --> Même pas besoin de regarder, ca ne focus pas sur un polluant
avatar Judas68fr | 
ben ca donne déjà une idée avec une grandeur: l'impact carbone. Bien que ça ne prenne pas en compte j'ai l'impression (pour avoir lu en diagonale) le data center.
avatar poulpe63 | 
Le livre papier a ses avantages, surtout en grand format, et ça permet d'appliquer la méthode de Mortimer Adler en matière de lecture (How to read a book), la version électronique venant en complément. Exemple : version papier annoté (stylo, stabilo, etc) et version électronique toujours clean (ou du moins, on en garde une version clean). Celui qui utilise les deux supports de manière complémentaire profitera probablement mieux de l'oeuvre étudié/lu. C"est pour ça que je milite pour que la version électronique soit directement fournie avec la version papier (et un support static de qq méga avec le livre, ce n'est pas ça qui doit coûter cher). Et la peur du piratage / copie pirate ? Si la version papier était si indispensable, les éditeurs n'aura pas peur de fournir des versions sans DRM. Hors, c'est loin d'être le cas. En fait, tout ce qu'ils veulent, c'est la même chose que l'industrie du disque il y a 10 ou 15 ans : qu'on achète tous les support (cd, mp3, ...) et empêcher le passage CD -> mp3 par exemple. En tout cas, papier ou électronique, c'est toujours bénéfique de lire (du "bon" contenu), et c'est la lecture sur liseuse électronique ou autre motive certains à lire : autant laisser faire => autant diffuser la culture par tous les moyens possibles. PS : la lecture sur un Kindle permet de lire avec une seul main, ce qui n'est pas souvent le cas, à taille de page identique pour la version papier. Et le paperwhite permet de lire dans certaines conditions que ne permet pas la version papier...
avatar Layonel9900 | 
@ Debione : Je veux bien croire que les premiers pressage ne soient pas de grande qualité, et il est évident que la qualité des matériaux a bien évolué. (Le blu-ray est quasiment indestructible) Il est vrai qu'il y a eu des problèmes de voilage avec les CD si il restaient au soleil. Mais aujourd'hui tout ça c'est révolu, la qualité des pressages est très bonne, et les CD sont plus costaud qu'a l'époque. Maintenant des CD des 80' bien conservé n'ont aucun problème de lecture. En tout cas, question pérennité, j'ai plus confiance au CD qu'aux formats dématérialisé propriétaire (Vous m'entendez Mr Apple ? ) Tout les CD sont encodé en FLAC donc aucun problème avec les formats propriétaire, le FLAC est open source. Mais par dessus tout je ne me vois pas échanger de l'argent contre...un contenu non palpable.
avatar rikki finefleur | 
debione Mis a part qu'en format drmisé , si ton cd tu a pu le sortir des centaines de fois, pour un espace drmisé tu seras obligé d'avoir la plateforme du revendeur toujours en permanence avec toi. Donc beaucoup moins utilisable des centaines de fois, n'importe ou, n'importe quand. On le voit bien avec les consoles, steam et autres structunes qui sont des espaces clos dont tu ne peux sortir. C'est pratique, mais sur le long terme ou dans la vie de tous les jours bien pénalisant. Car ton truc drmisé ne va pas se trouver chez toi dans toutes les pieces, dans ta voiture , en voyage, ou au boulot. Le CD lui oui. Heureusement , heureusement , que le livre résiste encore à l'appel et à l'exclusivité du tout numérique, car le choix et sa praticité est encore immense, il n'a besoin d'aucun fil a la patte pour être utilisable, en tout lieu, à tout moment. On voit par exemple une déviance récente sur le tout numérique dans le jeu, celui d’être connecté en permanence pour l'utiliser ! Même la xbox One semble s'y mettre ! Encore un peu moins de libertés, et les choses ne vont qu'empirer.
avatar Layonel9900 | 
entièrement d'accord avec Rikki
avatar iBaby | 
@misterbrown "Sinon Bandcamp !! (comment avez vous pu l'oublier??) Bcp d'artistes indé sont dessus. Contrairement à vos trucs ultras spécialisés de geeks du son: "Pour l’instant j’en ai acheté peu sur Qobuz, mais j’y suis abonné en streaming HI-FI, j’adore ça. J’attends un DAC pour profiter des Studio Masters. [...] Qobuz me paraît être un bon cheval et si iTunes, qui a pris un retard fou avec son offre en AAC uniquement, revenait en vendant de l’ALAC, je ne suis même pas sûr que j’en serais client à nouveau malgré son intégration dans iOS. Je préfère être client de Qobuz et qu’il se développe."" Geek du son, hmmmm, j'avoue... je finirai probablement audiophile si je suis assez fortuné. Mais je progresse au rythme de mes oreilles plus qu'à celui de mon portefeuille, malheureusement (et encore c'est pas si mal).
avatar Stardustxxx | 
@Layonel9900 "Les CD sont en FLAC"... Pas vraiment ils sont en non compresse, donc on pourrait plutot dire que c'est du WAV ou AIFF. Le point etait que du materialise va subir l'usure du temps, on ne peut rien contre ca, a un moment tes cd ne fonctionneront plus. Les champignons et les bacteries qui bouffent les cd ca existe.

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