Témoignages : comment vous choisissez votre FAI

Stéphane Moussie |
La France compte 24 millions d’accès à Internet à haut et à très haut débit (xDSL, câble et autres technologies) au 31 décembre 2012, selon l’ARCEP. Au sein de l’Union européenne, l’Hexagone est le 7e pays en matière de taux d’équipement à Internet à domicile, d’après la dernière étude du CRÉDOC parue fin 2012.

« La plupart du temps, la connexion à Internet se fait par l’ADSL (à 88%, contre 92% en 2011), mais on remarquera, cette année, la légère progression de la fibre optique (3%, contre 1%), note l’organisme d’études et de recherche au service des acteurs de la vie économique et sociale. Le besoin de se connecter à Internet est tel (rappelons qu’en juin 2011 41% des individus déclaraient avoir du mal à se passer d’Internet plus de trois jours) qu’au cours des dernières années, les moyens d’accès se sont multipliés avec à la fois plus de terminaux et plus de points d’accès au réseau. »


Pour profiter de cet accès au « réseau des réseaux » à son domicile, il faut immanquablement passer par un organisme — une entreprise dans l’immense majorité des cas, mais il existe aussi des associations — qui fournit un accès à Internet, les bien nommés fournisseurs d’accès à Internet (FAI).

Un CD de connexion AOL - Photo Jonathan Baker-Bates CC BY


Avec leur « box » respective, Orange, SFR, Free, Numericable et les autres proposent de plus en plus de services (TV, téléphone...) et de fonctions (NAS, domotique...) s’ajoutant au traditionnel accès au net.

Pour quelles raisons avez-vous choisi votre FAI ? La box et le boîtier TV sont-ils des éléments importants ou les avez-vous remplacés par votre propre équipement ? C’était l’objet de notre dernier appel à témoins.

Vous avez été nombreux à faire part de votre expérience sur le forum avec environ 130 témoignages. Compte-rendu.

56k



Spontanément, vous êtes plusieurs dizaines à être remontées dans le temps pour évoquer votre premier accès à Internet fixe. Wanadoo est le plus fréquemment cité, et pour cause, il s’agissait d’une filiale de l’opérateur historique, France Telecom. La marque laissera sa place en 2006 à Orange.

kristof95 garde un souvenir ému de son premier accès à Internet à la maison :
« En 2001 nous avons pris un abonnement chez Wanadoo, j’avais 11 ans. Je m’en souviens très bien, mon papa était venu me chercher à l’école et avait déposé sur le siège le CD et le contrat ! J’étais tout excité à l’idée de, enfin, pouvoir cliquer sur l’icône du petit oiseau MSN ! »


Kits de connexion Wanadoo - Photo Cyclurba


Pour Manuko, l’expérience remonte à encore plus loin :
« Ça devait être en 1995 que l’internet est arrivé chez moi avec Imaginet.
J’avais 3 mois offert avec un modem GlobalVillage 14400. [...] À la fin de la période, j’ai voulu bosser avec un local (les appels téléphoniques étaient moins chers à l’intérieur d’un même département, toute une époque). J’ai donc tenté Winner interactive d’Annecy, mais sans succès. Je me suis même retrouvé emmené par le technicien de FT dans le NRA pour établir la connexion. Bien sûr il y’avait le Mac, le clavier 102 touches, le modem et le moniteur 14" Trinitron dans la partie :-) »


Club Internet, AOL, FranceNet, Liberty Surf, Infonie... vous avez cité une douzaine de FAI qui vous ont permis d’accéder à Internet au milieu ou à la fin des 1990. Cela va sans dire qu’à l’époque l’ADSL n’était pas encore disponible et qu’il fallait prendre son mal en patience avec sa connexion 56k. En 1999, Libération décrivait l’ADSL comme « le Net en TGV » :

« Dans sa chambrette à Paris, Olivier, salarié de Club-Internet, et essayeur de l’ADSL pour le compte de son patron, savoure, lui, la rapidité. Les pages web s’affichent instantanément. Images et textes déboulent sans attente. »


Si l’article prête à sourire tant il paraît normal maintenant que « les pages web s’affichent instantanément », sa dernière phrase est plus que jamais d’actualité. « La course-poursuite entre les capacités des tuyaux et la taille des programmes ne fait que commencer », écrit Catherine Maussion, la journaliste de Libération, six ans avant la création de YouTube. Une observation qui évoque aujourd’hui la bataille qui oppose Free et Google/YouTube et sur laquelle nous reviendrons plus tard.



Panorama



Passé ce moment presque nostalgique — qui serait prêt à revenir à un accès 56k ? —, force est de constater que la relation que vous entretenez avec votre FAI n’est pas toujours de tout repos. Connexion instable, matériel défectueux, service après-vente déplorable... Aucun fournisseur n’est épargné.

On peut déjà dresser un tableau des fournisseurs auxquels vous avez souscrit. Sans surprise, en France, Orange, SFR et Free sont les FAI les plus répandus pour les accès haut débit (typiquement de l’ADSL). Pour cet appel à témoins, Free (en ajoutant les abonnés à Alice), fait jeu égal avec Orange.



Concernant les connexions très haut débit (débit descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s comme le définit la Commission européenne et le prend en compte l’ARCEP), vous êtes 27 à en être équipé. Numericable est le premier FAI pour le très haut débit grâce à son réseau câblé alors que la fibre commence doucement à arriver.

À l’étranger, un abonné de Swisscom (Suisse) s’est manifesté tandis que VOO obtient la faveur des Belges par trois fois.



Les critères de choix



Qu’est-ce qui vous attire chez un FAI plutôt qu’un autre ? Le prix revient bien sûr dans vos témoignages, mais avant tout vous accordez le plus d’importance à la qualité du service. Concrètement, il s’agit d’avoir une connexion Internet fiable et un bon service après-vente.

« Voilà mes attentes, un service rapide et sans faille, et surtout un débit constant (rien à foutre si on me promet du 10 megas, atteignable seulement dans les heures creuses...). Je paye pour un service, je veux avoir ce pour quoi j’ai payé, et pas une possibilité d’atteindre par moment les termes du contrat. » debione (Swisscom)


« Pendant toutes ces années, j’ai certes rencontré quelques problèmes, mais le SAV a toujours été facilement contacté, et s’est toujours montré d’une efficacité irréprochable avec moi. De plus, je suis situé à une distance relativement pénalisante du DSLAM, et malgré ça, j’ai une bande passante des plus satisfaisantes (de 10 à 12 Mb/s effectifs à 2700 m). Pourquoi je changerais ? » Pascal 77 (Free)


« Le prix compte un peu, mais comme la plupart des offres sont au même prix désormais, je me suis attaché à la qualité de service et à l’éthique du FAI. » titou190 (OVH)


« Mon critère n°1, la qualité de service : connexion stable et hotline réactive et sérieuse. Ensuite le prix, mais sans regarder à 10 € près si le critère précédent fait la différence. » macmazou (Bouygues)


L’assistance vue par SFR


Cette qualité de service est d’ailleurs synonyme de fidélité pour plusieurs d’entre vous. Siciliano explique ainsi que le premier accès à Internet de sa famille a été pris en 1997 chez Wanadoo, et que, malgré un déménagement, ils sont toujours chez Orange : « Si nous ne sommes pas partis, c’est que nous n’avons vraiment eu aucun gros problème avec Orange. » Même chose pour mcharpentier : « je suis passé chez France Telecom quand est arrivé l’ADSL. J’y suis resté depuis (jamais de gros soucis). »

Waterfront, lui, place en première position le débit, puis « l’existence de boutiques/agences pour le Service Client. » « Pas question de ne pouvoir échanger avec mon prestataire que par téléphone (encore moins payant !) ou à travers des e-mails », assène-t-il.

Une condition importante pour macdr également qui a choisi DartyBox (acheté par Bouygues Telecom l’année dernière) « pour avoir la possibilité d’aller faire un gros scandale devant tous les clients [d'un magasin] en cas de besoin. »


Tous les FAI traînent des casseroles : celui-ci est réputé pour avoir un mauvais SAV, celui-là propose une box soi-disant bancale, etc. La présence de boutiques rassure — à tort ou à raison, les expériences de chacun sont bien différentes — certaines personnes. Dans le cas de macdr, cet élément s’est en fait révélé superflu, au moins pour le moment : « Mais voilà, aucun problème depuis 5 ans. Du coup, pas de scandale [à Darty]. »


Extrait d’un reportage de Capital (M6) sur Free


Le prix fait évidemment partie de l’équation pour plusieurs d’entre vous. gloupsy, attiré en premier lieu par le forfait mobile à 2 € de Free Mobile, a finalement résilié son accès fixe Orange pour passer chez Free et réaliser quelques euros d’économie chaque mois.

guilhemP, lui, a profité d’être abonné mobile Orange pour prendre une offre Open (quadruple play). « Pratique et économique lorsqu’on est engagé chez un opérateur », juge-t-il.

Goufou indique clairement que son « premier critère fut le prix », ce qui l’a amené vers l’abonnement iStart de Numericable à 25 € par mois.

Un autre critère, moins commun, est avancé par deux des trois abonnés à OVH. otop et Beelzebub expliquent avoir choisi OVH car il défend la neutralité du Net (lire : OVH : "Le réseau ne peut être que neutre"). Beelzebub comment son choix :

« J’ai un moment hésité à aller chez Free et y prendre aussi un abonnement téléphonique, mais les évènements de ce début d’année [le blocage de la pub par Free, ndr] m’ont très vite refroidi. [...] La neutralité du net est un principe qui me tient à coeur et qui me semble est très important pour l’avenir de ce "réseau des réseaux". [...] C’est donc le principal argument qui a motivé mon choix de FAI. J’envisage par ailleurs de souscrire aux services d’un FAI associatif et de proximité, pour encore plus de transparence. »


Enfin, certains n’ont pas le choix. Encore aujourd’hui, dans certaines zones rurales, seul Orange est disponible. rhino92 a néanmoins trouvé une parade : soit un accès à Internet par satellite, « avec des débits théoriques de 20 Mo, mais des quotas trop légers pour l’usage [qu'il] en fait (freelance graphiste et interventions pro) », soit le WiMAX — une technologie sans fil qui dispose d’une très longue portée. Il a donc opté pour le WiMAX : « Ça tourne entre 9 et 13 Mo en moyenne alors que dans le bourg qui a l’ADSL dégroupé, ils ont au mieux entre 512 Ko et 2 Mo. »



La box, un élément important ?



D’un laconique « Seed Box de la Freebox 6 », imagesurmac semble vouloir indiquer qu’il est chez Free en raison de la fonction permettant à la Freebox Revolution de gérer les téléchargements.

macinside livre une explication plus détaillée : « OUI la box et le boitier télé sont important, la Freebox a la partie réseau de la plus complète, il manque juste le support du WDS pour le WIFI et du Mac OS Étendu journalisé pour le NAS. Coté boitier télé seule la partie DVD/Blue-ray est a revoir. »



marko.24 a fait quant à lui de la box son critère de sélection principal. Il a aussi choisi la Freebox : « Chez moi, depuis mon iPad ou mon Mac, je diffuse mes photos/films sur ma TV via le airplay/airmedia de Free, ma musique contrôlée via mon iPad est diffusée sur mon matos HiFi lui-même branché sur la Freebox ! »


Les nombreuses fonctionnalités de la Freebox (NAS, lecteur Blu-Ray...) et son intégration à l’univers Apple (Time Machine, AirPlay vidéo) lui font remporter la majorité des suffrages.

keybladers apprécie beaucoup la Freebox Revolution, mais les problèmes avec YouTube le poussent à aller chez la concurrence. Il compte remplacer la Freebox, qu’il utilisait comme media center, par un Mac mini suite à notre dossier « Un Mac mini sous la télé » (2e épisode).

Photo tangi bertin CC BY-SA


Vous êtes plusieurs néanmoins à ne pas utiliser le matériel fourni par votre FAI. « Je n’utilise pas la Livebox Orange (je ne veux surtout pas de box des FAI), mais un modem NetGear (dont les 2 réseaux wifi 2.4 et 5 Ghz sont désactivés) et, pour le wifi du domicile, une borne AirPort Extreme en mode pont avec le modem ADSL », raconte Jacti.

La Time Capsule a une poignée d’utilisateurs, comme brian02 et Goufou, tous deux abonnés à une offre iStart de Numericable — sans « LaBox » du fournisseur donc. « J’utilise une TimeCapsule comme routeur, essentiellement pour profiter de l’Ethernet gigabit et du Wifi N (et accessoirement pour sauvegarder mon Mac...) », indique brian02.

À l’instar du modem de l’offre iStart de Numericable, le matériel mis à disposition par OVH ne permet pas d’enregistrer la TV et ne fait pas office de NAS. Manuko utilise d’autres appareils pour ces fonctions :

« Pour la télévision, je mate et pompe la TNT avec EyeTV depuis 5/6 ans. Par contre il faut savoir que j’ai investi dans un NAS (Synology DS 212J + WD Red 3 To) à 300€ pour remplir la fonction de disque multimédia et seedbox (ça fait aussi un bon gros backup tout de même) et j’attends un kit Raspberry Pi / XBMC à 70€ pour le médiacenter. Cela fait partie des services que me proposait Free avec la FreeBox v6. »


Le cas Free



Comme l’on pouvait s’y attendre, cet appel à témoins a été l’occasion pour les « freenautes » (les abonnés à Free) de s’exprimer sur la connexion erratique à YouTube et à l’App Store depuis plusieurs mois (lire : Google et Free : une bataille à coups de tuyaux et Free déclare la guerre à Google).

La situation est différemment appréciée. Pour une minorité, cela ne pose pas de problème. « Le problème YouTube/Free : je ne vais quasiment jamais sur YouTube... », écrit marko.24. D’autres, qui regardent des vidéos sur le site de Google, contournent la limitation, à l’image de macinside : « Depuis le début j’ouvre un VPN sur une fibre Colt et tout roule. » Il existe en effet quelques astuces pour éviter le bridage mis en place, par exemple FreeTube.

Mais ce problème a eu raison de la patience de plusieurs freenautes, même des plus fidèles, qui sont allés voir ailleurs.

« Je suis content d’avoir quitté Free pour SFR, car avoir un Internet fluide quelque soit le service demandé est pour moi la base du choix d’un fournisseur d’accès. Les autres options, on s’en passe. Au final j’ai acheté une Apple TV pour profiter du AirPlay, un AirPlay bien meilleur que chez Free. » JeanClaudeR


« Je ne retournerai pas chez Free tant que sa guerre avec Google/YouTube ne sera pas réglée » Ritchie_007


« J’étais chez Free, j'avais rien compris. YouTube et connexions App Store... La qualité et le prix étant pondérant dans mes choix, je suis passé chez SFR. » marcle


« En juillet 2012, j’ai commencé à avoir des soucis de débit avec Free (ah bon ?) et les mises à jour Apple ont commencé à prendre des heures. La dégradation de débit sur certains sites a été stupéfiante. J’ai attendu janvier 2013 et entre-temps ait lu pas mal d’articles sur le sujet (Free et YouTube, épisode 1, 2 et tout le reste). Un beau jour, j’ai rempli le formulaire de résiliation Free en ligne. [...] J’ai ouvert un compte SFR au même prix (29,99 eur). » Pse




Certains n’ont pas encore franchi le pas, mais songent sérieusement à le faire à la première occasion. Mout, par exemple, qui vante les nombreux services du FAI ainsi que sa « philosophie philanthropique », envisage de passer à la concurrence : « il existe des raisons qui font que je pourrais partir de chez Free, au détour d’un déménagement par exemple, ou si ça empire : les débits de YouTube en particulier, et la philosophie de Free ces derniers mois, plus généralement. Ce n’est plus ce que c’était, on sent un relâchement. »


Idem pour filaton : « aujourd’hui, avec les problèmes sur YouTube et le débit qui n’est pas si extra que ça, on réfléchit à aller chez OVH. »


OVH est cité à deux reprises comme potentiel futur FAI. Seul Numericable fait mieux : quatre témoins projettent de passer chez le câblo-opérateur.

Malgré les soucis avec YouTube, DeadEye0112 reste chez Free pour une raison : la Freebox. « L’arrivée de la Freebox Révolution n’a fait que conforter mon idée de rester chez Free, explique-t-il. Car j’ai beau pester que YouTube est lent, que des fois la connexion saute, la Freebox Révolution est quand même fort pratique et agréable à l’utilisation. La remplacer me coûterait un bras et la solution ne serait pas aussi intégrée (tout-en-un). »


Fibre optique - Photo Tim Pierce CC BY


De manière plus inattendue, vous êtes une demi-dizaine à faire état de votre envie de passer chez Free, en fibre optique, mais à ne pas pouvoir le faire. jbendayan salue le caractère innovant du fournisseur, « Free a toujours su créer la box fonctionnellement la plus évoluée à un instant t et avec des services inclus toujours plus intéressants », mais met un gros bémol :

« Un seul hic très récent, le désengagement de Free de la fibre optique (qui préfère visiblement investir dans le mobile, ce que je peux comprendre) pour lequel il y a des signes qui ne trompent pas : refus de fibrer une copro de 113 appartements en 2009, aucun engagement de date pour raccorder à son infrastructure le point de mutualisation optique de cette même copro (tout le "fibrage vertical" a été effectué par Orange début 2013). Orange, justement, propose depuis hier le raccordement en fibre optique et SFR l’indique comme possible sous 6 mois. [...] Ce seul élément pourrait suffire, au prix de quelques euros supplémentaires, à me faire bientôt changer d’opérateur, car l’avance que Free a eue par le passé ne s’est réduite à presque rien aujourd’hui. Cela étant, si Free venait à proposer la fibre chez moi dans un avenir proche, je n’hésiterais pas une seconde à retourner chez eux.»


LaurentR explique qu’en tant que syndic, il a signé un contrat de câblage de fibre optique de son immeuble en 2008 avec Free, et les choses n’ont toujours pas bougé depuis :

« J’en suis toujours avec les câbles dans la cave et pas de raccordement en vue. Je ne peux évidemment pas demander à un autre opérateur de câbler l’immeuble à cause du contrat signé. Le dernier technicien de Free passé dans mon immeuble m’a laissé entendre que ma rue risquait de ne pas être câblée par Free et qu’ils s’arrangeraient avec un autre opérateur déjà en place (SFR ou Orange) pour que, après qu’ils aient câblé l’immeuble, ce soit lui qui s’occupe de la connexion avec le câble dans la rue. »


iPat relate la même expérience et jawa001 est finalement passé chez SFR « parce que Free ne se décide pas à venir brancher mon immeuble — et qu’ils ne disent/savent pas quand ils viendront ».

ZDNet révélait il y a un que le fournisseur avait stoppé ses déploiements de fibre dans de nombreux immeubles et réduisait ses objectifs. Ce que Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad (maison mère de Free), avait contesté : « Il n’y a pas de baisse de nos ambitions, ni ralentissement de nos investissements au contraire. » Fin 2012, le FAI a fait part de sa retenue sur une France entièrement fibrée à court terme : « Plutôt que de fibrer dans l’urgence tout le territoire, nous sommes fermement convaincus qu’il faut jouer de la complémentarité des solutions techniques ; FTTH là où l’équation économique le permet, montée en performance du cuivre partout où c’est possible, et solutions complémentaires 4G et satellite pour l’habitat isolé ».

ghostichou, qui a un accès avec Orange en fibre optique, dit regretter la Freebox Revolution, mais « rien ne bat la fibre ».

Delphine Ernotte Cunci et Stéphane Richard, respectivement Directrice Générale Adjointe et PDG d’Orange, lors du lancement de la Livebox Play - Photo Orange France CC BY-SA-NC


On l’a vu, l’équation est parfois difficile à résoudre quand il s’agit de choisir son FAI. Réputation, débits proposés, services disponibles, éthique... De multiples paramètres entrent en compte. Si l’on regarde en arrière, du chemin a été parcouru depuis 1999, comme le rappelle l’article de Libération : « Reste à l’internaute à choisir son fournisseur d’accès. Les tarifs sont encore élevés: de l’ordre de 440 F par mois [67 €, ndr], connexions téléphoniques comprises, sans limitation ni de durée, ni de taille des fichiers transmis. Cette somme se décompose en 265 F versés à France Télécom pour la ligne ADSL, 45 F de location du modem auquel s’ajoute l’abonnement à l’Internet ».

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avatar lechneric | 
Pour faire court, 2 techniciens (différents) Orange m'ont affirmé que ma ligne ne dépasserait pas 1 M (54 d'affaiblissement et à 4,5 km du NRA) Free m'avait dit 2 M mini (pour moins cher) et en fait j'ai choisi Free et j'ai 3M en moyenne .....

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