« Masterisé pour iTunes » : le symbole de la victoire d'iTunes sur le CD

Anthony Nelzin-Santos |
Alors que l'on parle depuis des années du projet d'Apple de lancer une boutique distribuant de la musique sans perte, la section «Masterisé pour iTunes» ne contient que de la musique compressée, au format AAC 256. La différence théorique est pourtant de taille : au lieu d'utiliser le master créé pour presser le CD, ces morceaux sont générés à partir du master original.

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De la musique compressée…
Si quelques studios enregistrent en 24 bits / 192 kHz, la plupart enregistrent en 24 bits / 96 kHz — si ces termes vous sont inconnus, nous vous invitons à lire notre article « Le son numérique : hertz, bits, et toute cette sorte de choses ». En stéréo, on atteint ainsi des débits de l'ordre de 4,6 Mbit/s (9,2 Mbit/s pour le 24 bits /192 kHz). Cette grande amplitude et ces débits énormes sont non seulement extrêmement fidèles, mais aussi bien souvent au-delà des facultés auditives humaines.

skitched

L'oreille humaine captant les sons jusqu'à 20 kHz et le théorème de Nyquist-Shannon stipulant que la fréquence d'échantillonnage doit être égale à au moins deux fois la fréquence maximale du signal, on pourrait se contenter d'une fréquence d'échantillonnage de l'ordre 40 kHz. L'utilisation de 96 ou 192 kHz permet néanmoins de conserver les fréquences non harmoniques et offre aux ingénieurs du son une grande souplesse dans le traitement du son.

Les sources analogiques que sont le vinyle (disque microsillon) ou la cassette audio sont généralement considérées comme des sources de très haute qualité : l'information est stockée directement sur le médium, sans échantillonnage. Le support se dégradant dans le temps, cette qualité se dégrade aussi au fur et à mesure des écoutes.

K7
Image (cc) kitakitts


La musique stockée sur disque compact (CD), elle, passe par un échantillonnage et une quantification, selon les spécifications du standard Red Book. On obtient ainsi un média 16-bits / 44 kHz, plus que ce que l'oreille humaine peut capter, et avec l'avantage que la qualité ne se dégrade pas dans le temps : si le CD est abîmé, la musique n'est pas transmise.

Le CD ne contient cependant plus que 30,6 % de l'information comprise dans un master standard, ou 15 % de l'information comprise dans un master 24-bits /192 kHz : il offre des débits de l'ordre de 1,44 Mbit/s. À un temps où le support physique comptait encore, diverses sociétés ont tenté de créer des formats plus fidèles : le SACD et le DVD-A sont potentiellement capables de retranscrire toute la richesse du master, chacun avec un format numérique différent. Tous deux n'ont jamais connu le succès escompté (sauf si les intenses discussions qu'ils ont générées comptent)… Internet et le dématérialisé sont passés par là.

CD
Image (cc) Juehua Yin


La musique dématérialisée peut être stockée avec ou sans compression, avec ou sans perte. Le WAV de Microsoft ou l'AIFF et le CAF d'Apple sont le plus souvent utilisés comme des conteneurs de musique non compressée PCM qui est la traduction parfaite du CD, avec le même débit de 1,44 Mbit/s. Ils ont l'inconvénient d'être particulièrement lourds, autour de 700 Mo l'album, et d'être très peu pratiques, ces conteneurs gérant assez mal les métadonnées.

Les amateurs leur préfèrent donc souvent des formats de compression sans perte, comme le format propriétaire WMA ou les formats libres Apple Lossless (ALAC) et FLAC. Ceux-ci compressent l'information contenue dans un CD avec un taux de l'ordre de 40 à 60 % grâce à des algorithmes très perfectionnés. On pourrait trouver paradoxal de parler de compression et d'absence de pertes, mais c'est que ces algorithmes sont conçus pour retrouver, lors de la décompression à la lecture, l'information exacte contenue par un flux PCM non-compressé. Un fichier au format Apple Lossless contient donc toujours 30,6 % de l'information contenue dans un master standard (bien qu'au moins une étude très discutée prétende le contraire).

iPod
Image (cc) Kenn Wilson


Les formats les plus populaires restent cependant les formats de compression avec perte, comme le MP3 ou l'AAC. Le passage au dématérialisé a en effet eu lieu à une époque où le débit des connexions au réseau et la capacité des disques durs étaient trop faibles pour s'accommoder des fichiers sans perte. Il ne s'agit pas tant ici de compresser les données que de purement et simplement se débarrasser d'une partie de l'information : d'abord les fréquences les moins bien perçues, ensuite les sons les moins faciles à percevoir selon les principes de la psychoacoustique. Un fichier AAC 256 Kbit/s, le standard fourni par Apple dans l'iTunes Store (surnommé iTunes Plus), est ainsi très léger, mais il ne contient plus que 5,5 % de l'information contenue dans le master standard. Comme le disait Neil Young il y a quelques jours, la qualité a été sacrifiée sur l'autel de la praticité.

…mais conçue pour « bien » sonner
À chaque étape de cette chaîne, le travail de l'ingénieur du son est d'adapter le master aux différentes spécificités des formats de sortie et de s'en approcher au plus malgré les limites de chaque support. Diviser par 256 la finesse de l'échantillonnage entre le master et le CD (passage de 16 777 216 à 65 536 valeurs de 24 à 16 bits) a un impact direct sur la capacité du CD à retranscrire fidèlement toutes les fréquences. Les plus basses, qui ont une période plus longue, sont celles qui souffrent le plus. La compression en forme d'élagage du MP3 ou de l'AAC provoque un nouveau coup de rabot sur les basses, dénature les sons les plus cristallins, et si elle est trop forte, peut faire apparaître des distorsions parfois gênantes.

Au mixage pour le CD, de nombreux aspects du master sont modifiés, avec notamment un travail particulier sur les basses. La qualité des systèmes d'écoute s'étant elle-même progressivement dégradée avec le passage au numérique, les basses ressortent toujours plus et ont formé les oreilles de toute une génération. On mixe désormais non plus forcément pour le support, mais pour les habitudes de consommation, avec plus de graves donc. Or les fichiers MP3 et AAC sont créés à partir de ce mixage CD : le cercle vicieux continue, et les fabricants de matériels n'hésitent plus à ajouter un « coup de boost » dans les graves pour rendre la musique compressée plus dynamique… ou toujours plus infidèle selon les points de vue.

Echantillonnage

La section «Mastérisé pour iTunes» acte donc en quelque sorte de la victoire de l'iTunes Store, premier distributeur de musique dans le monde, sur le CD : le fichier dématérialisé n'est plus créé à partir du «master CD», mais à partir du «master original». Apple explique qu'il s'agit d'offrir «la musique telle que l'artiste et l'ingénieur du son l'a conçue», et c'est en effet l'ingénieur du son qui va réaliser le travail et fournir un fichier mixé pour compenser les défauts de l'AAC. Mais il s'agit aussi et surtout de fournir aux propriétaires des 250 millions d'appareils iOS mis en avant par Apple une musique taillée sur mesure pour leurs appareils et pour iTunes Match.

Après le vinyle et le CD, voici venue l'ère du «format iTunes», dont le son va former les oreilles d'une nouvelle génération.

Un petit test en aveugle conduit auprès des salariés de MacGeneration révèle qu'au-delà des chiffres, c'est bien la perception de la musique qui compte dans cette affaire. Pour ce test, nous avons utilisé le morceau I'm Gonna Sit Right Down and Write Myself a Letter que Paul McCartney a repris dans son Kisses on the Bottom : une version ALAC encodée par nos soins depuis le CD avec XLD ; une autre version AAC 256 encodée depuis le CD avec XLD et enfin une version AAC 256 «masterisée pour iTunes» (voir aussi les outils d'Apple). La version sans perte est évidemment et logiquement très loin au-dessus des versions AAC, y compris celle venue d'iTunes : tant pis pour le «rendu de très haute fidélité» promis par Apple, qui n'est rien d'autre que de la glose commerciale. Mais le débat ne porte pas sur ce point, puisqu'Apple ne propose pas de musique sans perte.

Beats

Les résultats à l'écoute comparée de la version AAC «maison» et de la version AAC «iTunes» sont néanmoins très intéressants : la version «maison» a été préférée par quatre personnes contre une, avec les mêmes arguments. La version iTunes serait «moins claire», «plus ronde», arguments qui ont justement séduit… la seule personne dont l'enfance a été bercée par autre chose que des CD, et donc avec une oreille qui n'a pas été formée à sa courbe particulière, plus éloignée du master que celle du vinyle.

La version masterisée pour iTunes, légèrement plus lourde, offre une image spatiale en effet un peu plus réduite, et l'on sent un travail particulier sur les basses et le médium, sans d'ailleurs toujours pouvoir mettre le doigt sur sa nature (l'ingénieur du son Vincent Meller donne quelques pistes sur Ars Technica). Évidemment, on ne saurait partir d'un test effectué par cinq personnes sur un morceau pour établir une conclusion définitive, puisque chaque morceau nécessite des ajustements spécifiques — mais on constate une vraie différence entre l'AAC issu du CD et l'AAC issu du master, dans le sens d'ailleurs voulu par Apple : fournir un fichier adapté aux faiblesses de l'AAC et aux forces d'iTunes, de l'iPod et de l'iPhone.

NDR : ce test a été conduit dans des conditions « normales » d'écoute pour chacun des participants (casque d'iPhone pour les uns, casques Bose, Sennheiser et Grado pour les autres, MacBook Air comme source), et ne se préoccupe pas de mesures scientifiques (qui ne mettraient de toute manière personne d'accord), mais bien de perception dans des conditions d'écoute familières, puisqu'Apple met l'accent sur cette dimension. Nous continuerons à mener ce test sur de nombreuses personnes avec leurs appareils préférés pour tenter de dégager une conclusion plus affirmée.

Un premier pas vers de la musique sans perte
Qu'importe, donc, de la qualité brute ? Pas nécessairement : si ce mastering spécifique est d'abord et avant tout une reconnaissance de la toute-puissance d'Apple et de ses appareils dans le monde de la musique, il fait progresser le débat. En comblant en partie les lacunes de la compression AAC et en repartant du master original, il ouvre la porte à une montée progressive en qualité dans l'iTunes Store.

Table de montage

Le programme «Masterisé pour iTunes» permet d'abord d'offrir le meilleur AAC 256 qu'il est possible d'obtenir, on l'aura compris. Il permet aussi et peut-être surtout à Apple de récupérer des majors, et de tous les labels qui auront les ressources de participer, les précieux masters 24-bits / 96 kHz, en lieu et place des fichiers 16-bits / 44 kHz soumis actuellement. Et des masters adaptés non plus aux caractéristiques du CD, mais à celles des formats numériques d'Apple.

«À mesure que la technologie avance et que la bande-passante, la capacité de stockage, l'autonomie et la puissance de traitement progressent, conserver les masters de la plus grande qualité possible dans notre système nous permettra de tirer parti des progrès futurs […] Ces masters sont importants, notamment si l'on considère la transition vers le nuage des appareils post-PC.»


Le message d'Apple est on ne peut plus clair : le programme «Masterisé pour iTunes» n'est qu'un premier pas. Il permet d'abord, on ne le redira sans doute jamais assez, de tailler la musique sur mesure pour iTunes sur Mac et PC, pour l'application Musique sur iPod, iPhone et iPad, et pour iTunes Match sur tous ces environnements. Il permet ensuite, dès que les réseaux mobiles et les capacités de stockage des appareils portables s'accommoderont d'albums pesant au moins 300 Mo, de passer à de la musique sans perte. Le passage récent du codec Apple Lossless sous le régime de la licence Apache n'est qu'un indice de plus : il permettra à Apple de maintenir la fiction de l'ouverture de son écosystème en retirant à ses concurrents l'excuse de l'incompatibilité avec le format qui deviendra le nouveau standard de facto.

iTunes

Il permet enfin d'imaginer un jour que l'iTunes Store distribuera directement les masters et donc la musique telle qu'elle a été imaginée par les artistes et les ingénieurs du son. Ce n'est pas forcément pour tout de suite : un album pèsera alors entre 4 et 8 Go — entre-temps, les plus passionnés pourront alors voir du côté de Qobuz, Linn ou HDTracks. Les appareils actuels devraient être en mesure de lire ces fichiers : bien que la plupart soient bridés à 16-bits, ils sont parfaitement compatibles avec les fichiers 24-bits.

Bref, Apple n'apporte pour le moment qu'une solution à un symptôme, mais pourrait régler le problème. Reste à savoir si elle le veut vraiment.
avatar Kubusiu | 
Un article très intéressant. Perso, je ne suis pas sûr de faire la différence entre la qualité AAC et ALAC, mais bon, ça va dans le bon sens, alors...
avatar iDanny | 
@cobra999 : Plus de drogue pour cet homme !
avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@wwwkeustanet : merci, j'ai ri tant tu es à côté de la plaque. @laurent s from nancy : c'est exactement pourquoi j'ai fait le test comme je l'ai fait. J'ai d'abord pris mon matériel de référence (mon système Hi-Fi chez moi, mes Grado SR125i chez moi, puis les SR60 à la rédac), pour écouter la différence — et elle est claire. Et comme Apple vend ça aux propriétaires d'iPhone (moi je m'en fous du Mastered pour iTunes), j'ai fait écouter à chacun, avec son matériel (du Bose, du Senn, et, oui, un casque iPhone, puisque c'est exactement les conditions dans lesquelles ces morceaux seront écoutées), pour voir s'ils écoutaient aussi la différence, et quels mots ils utiliseraient, voir si ça pouvait correspondre avec une écoute de référence. Et j'ai été très surpris de voir que ça correspondait, même avec du matériel de qualité plus que médiocre (quoique les écouteurs Apple ne sont pas les plus mauvais du genre, InnerFidelity avait fait de bonnes mesures sur le sujet). Je suis persuadé qu'en multipliant les tests avec un iPhone et un casque iPhone, on attendra au final un bête 50 %, rien de mieux que de la chance — parce que la différence est quasi-inaudible avec un casque iPhone et il faut presque le savoir pour l'entendre, ce qui fausse complètement le jeu. Mais avec un bon casque (ou même un moyen, hein), on entend le travail qu'Apple a fait, et c'est pas inintéressant : ça veut dire que les gens qui ont autre chose que les écouteurs de base pourront écouter quelque chose de légèrement différent et de pas forcément bête de la part d'Apple. Ce n'est clairement pas une solution pour moi (je n'aurais de repos que quand Apple proposera du Lossless), mais pour les écouteurs blancs, c'est pas bête. Conditions subjectives, je te l'accorde.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Merci pour cet article.
avatar Marc Duchesne | 
@ Manueel : Pour ce qui est des bandes magnétiques, la largeur de la bande augmentera la bande passante sur chaques pistes. Ainsi 16 pistes sur ruban 2 pouces te donneront un signal très fidèle. Je possède une MCI JH24 en 2 pouces 24 pistes. Je peux monter une fréquence analogue jusqu'à 30KHz à l'entrée, la machine me rend 30KHz en playback fidèlement. Très différent du digital comme son. Cymbales moins agressante et plus soyeuses etc.. Énorme différence... Alors, vivement refaire des mix en 2 pouces analogue transférer stéréo ruban analogue au mix pour ensuite utiliser des très bon convertisseurs direct en digital te décrochera la mâchoire... C'est pour sa que beaucoup de studios utilisent encore le ruban sur CLASP...
avatar Ziflame | 
[quote=Madalvée]Le "Mastered for iTunes" reste un pis-aller. Qu'est-ce qui techniquement empêche Apple de fournir du Lossless, alors que des séries beaucoup plus lourdes sont en vente aux prix des albums ?[/quote] Il y a, sur les fichiers lossy (donc non-lossless, mais évitons les doubles négations), l'attrait des DRM : même pour des fichiers « vierges de DRM », les fichiers vendus gardent toujours des petites traces du nom de l'acheteur. Un fichier lossless (et donc non watermarké, sinon nous ne sommes plus dans le lossless), tu le nettoies (en le faisant passer de l'ALAC au FLAC par exemple) et plus aucune métadonnée de DRM n'est possible. Les majors n'aiment pas.
avatar bsvt | 
@myrddin-fr: Ah mais un timbre ça se quantifie par une bête transformée de Fourier. Le problème est plutôt quand un musicien croit sentir une différence là où il n'y a objectivement rien, comme c'est le cas pour des signaux supérieurs à 20kHz. J'ai parlé plus haut des amplis ops, qu'on peut considérer comme parfaitement linéaires, eh bien il y a toujours des gens pour te faire croire que les tubes amplifient plus fidèlement malgré une non-linéarité flagrante. C'est un peu comme l'histoire du stradivarius dont le secret semble bien résider dans la tête de ses admirateurs...
avatar EBLIS | 
@fantomx6 Non il n'est pas à 1000€ et ce n'est pas pour le relier à un ibidule :-) il est à 435€. La ref est mdrz1000. C'est cher mais si je le garde 5 ans minimum pourquoi pas.
avatar Marc Duchesne | 
@ bsvt : Énorme différence sonore entre un op-amp et un tube. Un tube te génère des harmoniques... Vas lire un peu... Je peux souvent identifier le type de microphone utiliser sur un vocal... J'ai des preamp microphone à tube, tansistor germanium, silicium fet... Tous sonnent différents...
avatar bsvt | 
Un soucis de notation: il est écrit "Kbit/s" au lieu de l'écriture correcte "kbit/s" malgré de bons "kHz" !
avatar bsvt | 
@marc duchesne: Différence oui car le tube déforme le signal à amplifier, càd qu'il s'agit d'un mauvais amplificateur lorsqu'on est obsédé par la fidélité absolue. Techniquement, un tube ça ne vaut rien et les amplis à tubes qui coutent un bras, c'est pour impressionner la galerie.
avatar apreslapluie | 
Pour faire une bonne écoute il faudrait déjà brancher l'ipod sur un bon Dac (wadia par exemple) un vrai ampli (naim par exemple) et de vrais enceintes (nautilus de chez B&W par exemple)
avatar seblen | 
Pour ton casque, vas plutot voir du coté AKG plutot que sony. Et dis moi des nouvelles du K701 ou K702 (version cable détachable). Je possède perso un K500 qui doit arriver sur ses 20 ans et qui fonctionne comme au premier jour. Une merveille qui a des milliers d'heures d'écoute et qui me procure toujours autant de plaisir.
avatar hyrok | 
Une question : Peut on profiter des sons masterisés pour iTunes à partir d'iTunes Match ? Une remarque peu pertinente : C'est quand même dommage d'utiliser une photo où on voit une tête avec un Beats, la pire arnaque du marché.
avatar fantomx6 | 
@Eblis, désolé j'avais mal vu pour le prix. Sur quoi va être branché le casque ? sur une carte son de bon niveau (pas une sound blaster) ou une console le jeux en vaut la chandelle par contre sur la chaîne hi-fi du salon c'est vraiment du luxe.
avatar seblen | 
Afin de débuter dans la haute fidélité, il faut s'équiper un minimum. Un bon ampli classe A (sans taper dans le hdg) et de bonnes enceintes te coute un minimum de 1500 euros, voir plutot 2000 pour une bonne paire de baffles et 700/1000 euros pour l'ampli. Ce qui commence a faire une somme que peu d'entre nous sommes pret a mettre pour une bonne installation. 1000 euros ampli + enceintes serait déja plus courant chez les personnes d'un certain age alors que chez les ados et jeunes adultes, je ne vois que des docks + enceinte ou enceintes sur ordi a 100 euros en moyenne. Donc pour la qualité du matos, on repassera. Qui plus est, du matériel hifi de bonne qualité est sans pitié pour les MP3 ou AAC (meme des 320 kb/s). La démarche d'apple va dans le bon sens, mais une qualité CD serai le minimum pour commencer a parler de haute fidélité. Je rejoins aussi entièrement les avis précédant qui expliquent les méfaits de la compression du signal pour niveler celui-ci et réduit d'autant la dynamique d'une musique tout en rendant l'écoute très agressive.
avatar Fleg | 
@bsvt Si les tubes et autres matos non linéaires et imparfait( tel le vynil) sont préférer c'est tout simplement parce que l'oreille humaine est logarithmique et non linéaires, d'oú le culte et l'amour absolu vouer aux ampli à lampes par les guitaristes par exemple. Ou la pose de potentiomètres loga. en lieu et place d'un linéaire sur une guitare. Etc La perfection est de ce monde mais elle est si chiante qu'on la truffe de défauts allez limite je me permet cette citation " Ce n'est plus un Bach à la gloire de Dieu, mais à la gloire du métronome ! "
avatar edouardprodrive | 
@Eblis : je te conseille d'aller voir ou plutôt écouter du coté de Beyerdynamic , Grado , Audio-Technica ...
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Article vraiment top et très pointu. Un grand bravo :)
avatar Mark Twang | 
@Eblis : 'j'ai pu remarquer qu'à chaque fois les rendus qui me paraissaient les meilleurs, étaient ceux des casques proposant des fréquences de réponses plus larges, genre 5hz-35khz voire plus. La question est donc, pour le choix d'un casque ce critère des fréquences de réponses compte-t-il réellement ou est-ce un effet plus ou moins placebo. ' Tu achètes de l'équiepent pour toi. Fais confiance à tes oreilles. Il n'y a pas de vérité du son, seulement une éducation et un goût, qui varie en fonction des époques et même de l'âge.
avatar Le Gognol | 
Bon déjà je confirme ce que dit Lemmings : les supports vinyles / K7 sont techniquement largués par le CD. Ce n'est pas parce que le numérique est basé sur un échantillonnage, qui serait donc une "déformation" face au signal analogique, que celui ci doit être considéré comme moins fidèle. L'analogique d'un vinyle subit des distorsions bien plus importantes par rapport au signal d'origine, pour des raisons physiques et mécanique, le rapport signal-bruit est beaucoup moins bon, etc. Par contre, que l'on trouve ceux ci plus agréables à écouter, plus "musicaux", c'est un autre problème. Ce sont justement les "déformations" dues aux techniques analogiques qui sont parfois perçues comme plus agréable (la fameuse "chaleur"), mais dans ce cas ce n'est pas la fidélité au signal d'origine qui est appréciée, mais plutôt le son du support en lui même (un peu comme un instrument de musique qui apporte sa propre couleur). Pour revenir à cette histoire de mastering spécial iTunes, il faut bien réaliser que la différence estimée importante entre le AAC "fait maison" et celui issu d'iTunes vient bien plus d'un travail différent sur le son du master en terme de couleur (égalisation, niveaux, dynamique, etc) que du processus de conversion différent. 2 masters différents, c'est d'une certaine manière équivalent à 2 mixages différents ! En bref, il y a très peu de chance qu'un AAC issu directement du master 96 KHz / 24 bit soit vraiment perçu, de façon flagrante, comme différent du AAC issu du CD 44.1 KHz / 16 bit, si on a affaire au même mastering de départ dans les 2 cas. Alors que la différence entre 2 masterings (2 couleurs de son différentes) peut être énorme, même à caractéristiques techniques identiques.
avatar Laurent S from Nancy | 
C'est d'ailleurs pour cela qu'on distingue bien les enceintes de monitoring de studio (que l'on pourrait qualifier de "très haute fidélité") faites pour bosser et avoir un rendu le plus neutre possible, des enceintes faites pour l'écoute domestique, plus flatteuses pour l'oreille ;-)
avatar Manueel | 
@marc duchesne "la largeur de la bande augmentera la bande passante" euh... Je ne sais pas écrire ou tu ne sais pas lire ? A moins que tu aies bien conscience que nous disons exactement la même chose.
avatar geneosis | 
à quand iTunes 11?

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